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La question pour cet épisode est différente d'habitude, car c'est…

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Comment revitaliser une Église en stagnation? (Épisode 400)

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La question pour cet épisode est différente d'habitude, car c'est moi qui la pose, et je suis accompagné de David Brown. 

David est un collègue, un ami, un frère qui travaille dans la région parisienne, et il est l'auteur de plusieurs livres. Il se spécialise, c'est un peu maintenant le monsieur revitalisation des Églises. J'ai beaucoup bénéficié de ce qu'il a enseigné sur le sujet, alors que moi-même j'apportais ce sujet dans un autre pays. Je me suis dit ce serait excellent que l'on ait un entretien ensemble sur la question de la revitalisation. Mais avant d'aller plus loin et d'entrer dans la matière, David, est-ce que tu pourrais te présenter?

D'accord, voilà. Bon, je suis pasteur avec l'Union d'Église perspective en région parisienne. Mon parcours était plutôt dans l'implantation des Églises. Mais depuis une dizaine d'années, j'étais dans la revitalisation d'une Église à Paris. En parallèle, pendant plusieurs années, j'étais secrétaire général des groupes bibliques universitaires. Et maintenant, parce que ce sujet de la revitalisation devient très important, j'ai un certain ministère au niveau européen, où j'ai pu accompagner des unions d'Église, faire des séminaires à ce sujet dans plusieurs pays. En fait, c'est une nécessité partout en Europe, et la nécessité c'est de trouver une façon européenne de le faire. 

Oui, c'est ça, parce que j'ai vu que le sujet avait été débattu et abordé dans d'autres pays. Je crois que tu es le premier à écrire en français sur la question. Tu es l'auteur d'un livre que tu vas présenter, j'imagine. Et tu me disais avant que je parte justement enseigner sur ce sujet que tu estimais que probablement 50 % des Églises seraient dans le besoin d'une revitalisation. Bah, ça c'est le chiffre pour la France en tout cas. Aux États-Unis, ils vont jusqu'à dire 85 %. Ça, c'est les baptistes du Sud qui affirment cela. Nous avons fait beaucoup d'implantations au cours de ces dernières années. Donc, la revitalisation et l'implantation, c'est comme les deux ailes d'un avion, il faut les deux. Donc, en France, à peu près 50 %, dont une dizaine de pourcents serait même en danger de disparition. Que c'est vraiment important d'y arriver, parce que le but du KNF, c'est une pour 10 000. Donc, une Église pour 10 000. Et je me suis dit, voilà, si une Église disparaît pour chaque Église implantée, on n'arrivera jamais.

Oui, c'est ça. Alors, pourquoi la revitalisation serait nécessaire? Quels sont les marqueurs d'une Église qui a besoin d'être vitalisée?

Bah, jusqu'à là, on n'a pas les chiffres, que ça, c'est là où souvent les gens se rendent compte qu'il y a un besoin. Mais je pense que ça, c'est plus profond que ça. C'est parce que la société est en train de changer très, très rapidement en ce moment, depuis 20, 25 ans. Et il faut que nos Églises soient adaptées à cette situation, sinon on devient des Églises musées, où on n'a aucune connexion avec la population. Et en plus, ce qui est nécessaire dans ce processus, c'est que les chrétiens soient au courant de ce qui se passe. Et c'est aussi une façon de protéger les chrétiens et de les aider dans leur sanctification, donc ils savent vivre dans la société d'aujourd'hui.

Oui, je crois que on n'aime pas trop cette image, mais quand même, l'Église suit souvent les mêmes cycles que les entreprises, avec cet élan, cette expansion, ce plateau, et cette dégénérescence. Et on a de la peine à l'admettre quand on est dans une Église qui est à la fin de ce cycle et qui a besoin de revitalisation. Ouais, c'est biblique, oui, mais c'est justement ça, quand tu parles de cycle, on peut penser tout de suite à ceux qui connaissent l'Ancien Testament, au cycle des rois dans l'Ancien Testament où souvent Israël avait une certaine attachement à Dieu, puis des mauvais rois se succèdent les uns aux autres, jusqu'à ce qu'il y ait un moment de reprise de conscience et un nouveau roi qui fait des réformes. On peut appeler ça réveil, revitalisation, mais c'est un cycle. Et d'autant plus que tous les prophètes vont dans le même sens. Je pense par exemple à cette expression, pas circoncire simplement le corps, mais le cœur, ou changer le cœur de pierre en cœur de chair. 

Donc, tout au long de l'Ancien Testament, on voit cela. Et peut-être une illustration qui occupe pas mal de pages de l'Ancien Testament, c'est le retour de l'exil. Le peuple avait été déporté, il fallait tout reconstruire, reconstruire la ville de Jérusalem, reconstruire les murailles. Donc, on a des livres entiers, Esdras, Néhémie, et les prophètes Aggée, Zacharie, Malachie, qui prophétisent à cette époque. C'était la reconstruction, la revitalisation, apporter une nouvelle vie au peuple. Et puis, dans le Nouveau Testament, on peut penser tout de suite à l'Apocalypse, les chapitres 2 et 3, les messages à cette Église d'Apocalypse où finalement, on lit des expressions telles que, par exemple, Éphèse, tu as abandonné ton premier amour, ou à Pergame, la nécessité de combattre contre l'erreur, à Thyatire, la nécessité de lutter contre le péché, la débauche, à Sardes, tu passes pour être vivant, tu es mort, Laodicée, tu es tiède, tu n'es ni froid ni bouillant. Alors, ça, je pense que toutes les Églises, tout au long de l'histoire, ont connu ces moments. Et c'est normal dans ce sens de devoir revenir toujours à ce qui est l'essentiel. Parce qu'on a tendance, comme tu dis, que ce soit dans tous les domaines de la vie, comme des entreprises, à connaître ses cycles.

Oui, je crois que par rapport à l'Église d'Éphèse, c'est vraisemblablement l'Église où on a une perspective la plus complète et globale sur son origine, son affermissement, son développement et son déclin. Et là, je crois qu'on a vraiment de façon très typique et emblématique cette notion de cycle, avec la nécessité d'une revitalisation. Je crois que c'est vraiment pertinent, donc l'assise biblique du thème que tu investis en ce moment est certaine. Donc, c'est chouette. Alors, on profite de ton expertise ici, en 20 minutes. Combien de temps ça te prend quand tu l'enseignes à l'Institut Biblique de Genève?

Eh ben, normalement, je fais un cycle de 14 heures. Voilà. Donc, il va falloir que les gens t'invitent pour en savoir plus. Donc, on est vraiment sur un apéro, la question de la revitalisation. Mais quel est le modèle d'une Église en bonne santé que tu proposes? C'est quoi le fondement ou la direction que tu proposes quand tu évoques ce thème?

Alors, Florent, je vais partager mon écran. Je pense que tu le vois maintenant. Cela est la vision d'une Église revitalisée. De plus en plus d'ailleurs, on préfère parler d'une Église en bonne santé plutôt que de revitaliser, parce que les gens ne comprennent pas forcément ce que ça veut dire. C'est-à-dire, qu'est-ce qu'une Église en bonne santé? Dans le bandeau bleu, j'ai mis les quatre choses qui, pour moi, sont absolument essentielles si une Église doit être en bonne santé. Je dis, ce n'est pas une définition théologique, c'est une Église en bonne santé. D'abord et surtout, une Église axée sur l'Évangile. Parce que si on ne reste pas axés sur l'Évangile, comme Paul dit dans 1 Corinthiens 15, je vous ai transmis ce qui est absolument nécessaire pour votre salut. Et avec le temps, on peut, l'Église peut ne pas forcément le nier, l'Évangile, mais ne plus le mettre au centre de tout ce que fait l'Église, la louange, les prédications, et cetera. Deuxièmement, une Église en bonne santé, c'est un lieu qui permet aux chrétiens d'apprendre à aimer Dieu et à aimer les autres. Donc, ce sont les deux plus grands commandements selon Jésus lui-même. Donc, on pourrait ne pas remettre en question la priorité de cela. Et la quatrième chose, une Église qui prend en compte son contexte culturel. Parce qu'il faut être adapté à son contexte culturel à trois niveaux. Local, parce que c'est évident que l'Église, comme celle dont je suis le pasteur en région parisienne, n'aura pas le même format qu'une Église dans un village dans le Massif Central, par exemple. Et aussi, le contexte culturel national, parce que j'ai dit que je vais dans pas mal de pays. Il y a toute une contexte en France que l'on connaît, les guerres de religion, la laïcité, et cetera. Mais aussi, il y a le contexte profond européen, que l'on peut appeler postmoderne, post-vérité, post-chrétien. C'est-à-dire, on est dans une situation où le sécularisme est de plus en plus omniprésent. Et c'est dans ce contexte-là que l'on doit vivre une Église en bonne santé. Donc, dans ce sens, j'ai dit des fois les trois S. Il faut travailler sur le spirituel avec Dieu, sur le social, aimer les autres, que ce soit les chrétiens ou les personnes de notre entourage, ou le sociétal, c'est-à-dire notre contexte culturel.

Oui, merci. Et je crois que pour avoir voyagé également dans différents pays, je remarque combien les Églises s'arc-boutent sur leur forme, s'arc-boutent sur leur histoire ou leur passé, s'arc-boutent parfois sur leur doctrine propre qui est légitime, mais qui devient malheureusement un écran qui masque l'Évangile. Et là, on a vraiment déraillé, la centralité de Christ, de l'Évangile, la centralité de l'amour de Dieu, l'amour des autres passe vite au second plan, malheureusement. Donc, je trouve très pertinent ce regard. Et dans le livre que tu as écrit, que tu as peut-être présenté tout à l'heure, il y a de très bonnes idées pour maintenir ou renouveler cet amour de Christ, cet amour de l'Évangile. Alors, je vois avant qu'on ferme ici, Église rassemblée, Église dispersée. Tu peux nous dire deux mots, et puis ensuite, oui, je veux dire deux mots, c'est-à-dire, comment mettre en pratique cela dans notre monde d'aujourd'hui?

C'est de retrouver cette doctrine classique que l'Église est rassemblée et l'Église est dispersée. Et en fait, on est ensemble que 3 % du temps maximum. Et c'est là où, en fait, on va s'édifier, apprendre, comme je dis, à aimer Dieu, aimer les autres, comprendre le monde dans lequel on se trouve, être formé pour bien vivre dans l'Église dispersée. Donc, c'est-à-dire, être sel et lumière auprès de notre entourage. Ou, comme je l'ai dit sur cette infographie, faire du bien et partager l'évangile dans nos quatre réseaux relationnels que nous avons tous. Famille, notre lieu de travail ou lieu d'étude, notre quartier, notre ville, et nos moments de loisirs et nos amis. Et c'est pour cela que l'on dit qu'on est une Église missionnaire. Parce que ça veut dire que les chrétiens sont envoyés dans le monde, dans ses réseaux, pour refléter Christ et pour partager l'évangile.

Super. Je te laisse peut-être fermer le partage d'écran. Mais là, c'est vraiment pertinent. Je crois que c'est ces trois axes que tu évoques sont aussi trois axes de travail relativement facile à mettre en place, les trois S. Donc, rappeler le développement spirituel, social, le sociétal. Est-ce que tu peux nous dire quelques mots sur la mise en œuvre d'un processus de revitalisation?

Eh bien, dans un sens, je préfère "mise en œuvre" que "processus". Ok, tu as dit les deux mots. Parce que "processus" des fois, ça donne l'impression que, eh bien, qu'à faire ceci et cela, et 1, 2, 3, 4, et on a une Église revitalisée, ce qui n'est pas le cas. La mise en œuvre, donc, ça doit se faire sous le plan local. On va réfléchir, peut-être former une équipe pour le faire, consulter toute l'Église en se posant cette question: Comment on peut faire mieux? Donc, on ne va pas critiquer, on ne va pas faire des reproches, mais comment on peut faire mieux pour préparer les chrétiens pour vivre tout au long de la semaine? Pour tout dire, un sondage organisé par le KNF m'a fait froid au dos à un certain moment. C'était sur les chrétiens au travail. Et 85 % des personnes interrogées ont dit: "Je ne sais pas quoi dire quand mes collègues abordent un sujet d'actualité." Donc, ça, il faut que ce soit dans l'Église rassemblée qu'on prépare les gens, même pendant le culte. Moi, je j'insiste un petit peu. Donc, tout cela, c'est à discuter, à voir ensemble, à lire le livre, à regarder. J'ai du matériel sur un site aussi. Ou parle-nous.

Alors, présente-nous ton livre déjà.
Alors, le livre qui est paru au mois de novembre de 2023, donc tout récemment, c'est publié par Exercer une Église en Bonne Santé. Donc, voilà, je vous le recommande. C'est pour aller plus loin. Et j'ai aussi un site qui s'appelle revitalisation.fr. En fait, c'est un site bilingue, français-anglais. Si on clique sur le drapeau tricolore, on tombe sur la partie en français. Donc, il y a pas mal de matériel aussi.

Ok, super. Alors, si jamais il y avait un pasteur qui se dit, "Voilà, j'ai notre Église a besoin", un pasteur, ou des anciens d'une Église se disent, "On a vraiment besoin de revitaliser notre vie d'Église", la première étape ce serait quoi pour toi?

Je pense que la première étape est déjà faite, c'est reconnaître que l'on a besoin. À partir de cela, je pense que la première chose, ce serait peut-être de bien regarder l'Église, de faire une sorte d'analyse. J'ai des questionnaires sur le site revitalisation.fr qui permettent parfois de le faire et de se dire, consultons l'Église, qu'est-ce qu'on peut commencer à faire? Donc, j'aime bien la notion de communauté d'apprentissage, où on met tout le monde à réfléchir, et on trouve les idées qui jaillissent dans le contexte de l'Église, avec les personnes qui sont là. C'est pour ça que c'est une mise en œuvre adaptée à son contexte local, et non pas quelque chose à suivre à la lettre.

Oui, c'est ça. Eh bien, écoute, c'est ça, je crois, permet à ceux qui nous écoutent de pouvoir faire un pas de plus dans cette revitalisation. Et pour emboîter le pas sur certaines des émissions qui ont été évoquées récemment, je crois qu'il y a toujours le besoin pour une Église de se réformer parce que nous sommes des créatures d'habitude, qui remplace parfois la vitalité de la relation. Je sais que l'un des mots que tu as utilisé, lorsqu'on a parlé un peu de la revitalisation et qui, je crois, est repris dans la traduction anglaise du livre, c'est de reconnecter et de maintenir vive cette connexion au Seigneur, cette connexion à celui qui nous a sauvé, vivre cette connexion aussi à la parole, c'est vraiment un enjeu. Et ce n'est pas si évident que ça. Donc, les outils que tu nous proposes le permettent. Donc, un grand merci, David, d'avoir accepté de répondre à mes questions sur cette émission. Et puis, j'espère que ce sera l'occasion pour tous ceux qui nous écoutent de se procurer le livre, de réfléchir sans critiquer l'Église dans laquelle vous êtes, en disant "On a besoin de..." mais plutôt d'en faire un sujet de prière et de réfléchir à soi-même sur son propre parcours de revitalisation de cœur. Et pourquoi pas, qu'il y ait une réflexion qui soit ouverte au sein du leadership de l'Église, sans division, dans l'unité, pour réfléchir au chemin qui pourrait être mené. Voilà, merci, merci Florent.

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Les âges longs des patriarches antédiluviens sont-ils crédibles? (Épisode 399)

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La question est posée:

> Bonjour Florent, je te remercie pour tous les…

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Pourquoi tant de dénominations? (Épisode 398)

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La question de cet épisode est la suivante les traditions évangéliques font-elles…

Les traditions évangéliques font-elles autorité? (Épisode 397)

 Pour aller plus loin:

 Pourquoi la Bible serait-elle la seule autorité? (Épisode 389)
 Les traditions rabbiniques font-elles autorité? (Épisode 395)
 Les traditions ecclésiales font-elles autorité? (Épisode 396)
 Les traditions évangéliques font-elles autorité? (Épisode 397)
 Les catholiques sont-ils sauvés? (Épisode 226)
 La papauté est-elle une institution biblique? (Épisode 457)

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Les traditions ecclésiales font-elles autorité? (Épisode 396)

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Les traditions rabbiniques font-elles autorité? (Épisode 395)

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Jésus me rejettera-t-il si j'ai peur de témoigner de ma foi? (Épisode 394)

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.


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 Introduction

Je me rappelle avoir lu l'histoire d'un homme vêtu simplement qui entra dans une église aux Pays-Bas et qui s'assit à l'avant de l'église. Quelques minutes plus tard, une femme s'avança dans l'allée, vit l'inconnu occupant sa place et lui demanda sèchement de…

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Quel accueil pour le Roi? (Matthieu 2.1-12)

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 Mention:

 The Great Christ Comet: Revealing the True Star of Bethlehem (La grande comète du Christ: Révéler la véritable étoile de Bethléem) de Colin R. Nicholl

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 Pour aller plus loin:

 Découvre la série d…

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Qui étaient les mages? (Épisode 393)

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 Mention:

 The Great Christ Comet: Revealing the True Star of Bethlehem (La grande comète du Christ: Révéler la véritable étoile de Bethléem) de Colin R. Nicholl

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 Pour aller plus loin:

 Découvre la série d’épisodes 1PVR au sujet de Noël
 "L’"étoile" de Bethléhem était-elle une comète?" – Dominique Angers

  

   Transcription:

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  La question de cet épisode est: Qui étaient les mages ? Et c'est ma question parce que j'ai envie de la poser en cette saison de Noël. Alors je sais, certains auditeurs de TPSG sont allergiques à toute référence à Noël en avouant que ce n'est pas la bonne date de naissance du Christ et que c'est plus une fête païenne que chrétienne. J'ai déjà évoqué ces éléments dans des épisodes précédents, je vous laisse les retrouver dans la table des matières sur le site de TPSG, mais en posant la question et si vous êtes réfractaire à toute notion de Noël, soyez rassurés vous pouvez vous pouvez écouter pardon cet épisode au mois d'août et il n'y aura aucun problème. Alors je vais commencer par un petit quiz pour tester vos connaissances bibliques.

  Je vous laisse répondre où que vous soyez par vrai ou faux à voix haute que ce soit dans votre voiture ou dans un autre environnement. Ils s'appelaient, c'est roi mal, Kaspar, Balthazar et Melchior. Non ça c'est une idée qui n'a surgi qu'au sixième siècle après Jésus-Christ. Ils étaient au nombre de trois, pas ou faux Non c'est une déduction fallacieuse des trois cadeaux qu'ils apportent à Jésus. Trois cadeaux trois personnes, mais c'est une déduction un peu rapide.

  C'étaient des rois, vrai ou faux Non probablement pas leur identification en tant que roi remonte à Tertullien qui a vu dans le texte biblique un accomplissement de certains psaumes et textes messianiques qui disaient que les rois viendraient. Je cite par exemple le psaume soixante-douze, les rois de Tarsis et des îles apporteront des offrandes, les rois de Saba et de Sébah offriront des présents. Tous les rois se prosterneront devant lui toutes les nations le serviront. Esaïe quarante-neuf sept ainsi parle l'éternel le rédempteur le saint d'Israël à celui dont la vie est méprisée et qui fait aurore à la nation, à l'esclave des dominateurs, des rois le verront et ils se lèveront, des princes et ils se prosterneront aux de l'éternel qui est fidèle du saint d'Israël qui t'a choisi. Esaïe soixante-trois, les nations marcheront à ta lumière et des rois à la clarté est ton aurore.

  À cause de ces passages, plusieurs ont imaginé que ces mages qui venaient rendre hommage à Jésus-Christ étaient des rois. Mais plus probablement c'étaient des personnages d'état qui venaient de l'est, c'est-à-dire de Babylone ou bien de l'Iran aujourd'hui. Ils étaient versés dans les sciences de l'astronomie et dans la pratique de l'astrologie tous les deux à l'époque étaient pratiqués dans des contrées païennes. D'ailleurs l'astrologie et l'astronomie ont toujours été liées toujours jusqu'à un passé récent parce qu'il y avait cette notion que quelque chose déterminait le cours de la vie et les petites variations subtiles que l'on pouvait observer au sein dans dans le ciel étaient vraisemblablement ce qui expliquait les changements que l'on pouvait voir dans le climat, dans les catastrophes ou dans les, au contraire les les temps les plus prospères de la vie. Et donc on on sait aujourd'hui combien les les Babyloniens étaient des des astronomes de grande qualité dans leurs observations et que même d'ailleurs plusieurs civilisations anciennes ont développé des capacités de d'analyse remarquable du du ciel, mais bien sûr avec associé à cela une un élément de divination.

  Et c'est probablement ce qu'étaient ces mages des gens qui étaient chargés de conseiller le roi sur des questions de calendrier, sur des questions de choix de date pour tel événement, d'entrée en campagne militaire à partir de telle date parce que les cieux seraient plus propices. Je cite ici le commentaire de Carson, plusieurs siècles auparavant ce terme désignait une caste sacerdotale de mèdes qui jouissaient d'un pouvoir spécial pour interpréter les rêves. Daniel fait référence à des magouilles, donc des mages, dans l'empire babylonien. Au cours des siècles suivants et jusqu'à l'époque contemporaine, le terme recouvrait une grande variété d'hommes intéressés par les rêves, l'astrologie, la magie, les livres censés contenir des références mystérieuses sur l'avenir, et caetera. Certains mages s'enquéraient honnêtement de la vérité, beaucoup étaient des escrocs et des charlatans par exemple acte huit, treize, fin de la citation.

  Et dans le dictionnaire biblique Excel 6 6 se trouve une rubrique sur les mages où je lis, le mot est utilisé par Hérodote à propos d'une tribu Mède qui exerçait une fonction sacerdotale dans l'empire perse. Chez d'autres auteurs classiques, le mot est synonyme de prêtre. Daniel l'applique à une catégorie de sages ou d'astrologues chargés d'interpréter les rêves et les messages des dieux. Dans le nouveau testament, l'usage du mot s'élargit pour inclure tous ceux qui pratiquent la magie. L'apport de Daniel et d'Hérodote permet d'éclairer la présence des mages en Matthieu deux.

  C'était apparemment des astrologues religieux non juifs qui avaient déduit d'observation astronomique la naissance d'un grand roi juif. Après enquête auprès des autorités juives, ils se sont rendus à Bethléem pour lui rendre hommage, mais il est difficile de savoir si leur orient d'origine était l'Arabie, Babylone ou un autre lieu, fin de citation. Alors je je je mets juste un petit bémol aux deux citations de Carson et de ce dictionnaire d'Excel 6 et qui suis-je pour oser apporter une petite remarque sur ces illustres contributeurs, mais peu mentionne la probable influence de Daniel, Daniel qui quand même signe l'une des prophéties les plus précises de l'ensemble de l'écriture en Daniel chapitre neuf où nous pouvons calculer la période de l'avènement du fils de l'homme à gros traits certes selon comment on le comprend, il y a beaucoup de manières différentes de le, mais je me représente ces gens peut-être assez influencés par le ministère prophétique de Daniel et qui estimait que les temps de l'accomplissement s'approchaient et dans cette attente alors qu'ils arrivaient près de ces événements, ils ont été interpellés par une comète. Il a un livre excellent sur cette comète qui les a conduits qui s'appelle Cross Cometh en anglais.

  C'est un livre assez cher avec beaucoup d'illustrations d'un pasteur qui a eu la la riche idée de de faire un travail remarquable d'astronome, alors moi qui ai fait de l'astronomie en tant qu'ado, c'est vrai que c'est un peu geek, mais je sais à quel point c'était c'est compliqué et magnifique et je trouve de suite le nom de l'auteur alors que je recherche en direct Colin Nicol. Colin Nicol NICH0 deux l, excellente analyse de la comète qui a pu conduire les rois. En tout cas, au-delà de ces représentations mythiques ou artistiques et au-delà des spéculations liées à leur identité, leur, le texte biblique rapporte leur rôle crucial. Ils ont eu un rôle très important à la fois par leur foi en Jésus avant même qu'ils ne soient adultes, mais aussi parce que leurs cadeaux permettront à Joseph et Marie de survivre en exil en Égypte quand Hérode voudra les tuer. Et donc c'est grâce à cet or et et ces ces l'ensemble de ces cadeaux qu'ils pourront vivre.

  Il y a plein de choses que l'on peut découvrir de de ce texte et donc je vais lire Matthieu chapitre deux et je ferai quelques remarques brèves pour jusqu'on s'émerveille de ce qui s'est passé en cette saison il y a presque deux mille ans. Jésus, non il y a maintenant plus de deux mille ans pardon. Jésus était né à Bethléem en Judée au temps du roi Hérode. Des mages d'orient arrivèrent à Jérusalem et dirent où est le roi des juifs qui vient de naître Car nous avons vu son étoile en orient et nous sommes venus l'adorer. À cette nouvelle, le roi Hérode fut troublé et tout Jérusalem avec lui.

  Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple pour leur demander où devait naître le Christ. Et ils lui dirent à Bethléem en Judée, car voici ce qui a été écrit par le prophète. Et toi, Bethléem terre de Juda, tu n'es certes pas la moindre parmi les principales villes de Juda, car de toi sortira un prince qui fera paître Israël le peuple. Alors Hérode fit appeler en secret l'image et se fit préciser par eux l'époque de l'apparition de l'étoile. Puis il les envoya à Bethléem en disant allez et prenez des informations précises sur le petit enfant.

  Quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir afin que j'aille moi aussi l'adorer. Après avoir entendu le roi, ils partirent et voici l'étoile qu'ils avaient vue en Orient les précédait. Arrivée au-dessus du lieu où étaient les petits enfants, elle s'arrêta. À la vue de l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent.

  Ils ouvrirent ensuite leur trésor et lui offrirent en présence de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Puis divinement averti en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. Ce texte de l'écriture propose un contraste exceptionnel entre trois catégories d'individus qui à mon sens incarnent les trois réactions que l'on peut avoir face à un Christ qui vient en tant que roi. Premièrement on a donc ces mages, ils sont là et au verset un et deux, il nous est dit qu'ils recherchent qui est cet enfant qui vient de naître. Ils ont fait un périple immense à une époque où les voyages étaient compliqués, on imagine toute une caravane, toute une logistique et s'ils apportent des cadeaux de telle valeur, c'est qu'ils sont probablement accompagnés de bien des serviteurs, probablement aussi quelques guerriers pour pouvoir les protéger.

  Ce n'est pas rien cette délégation qui arrive à qui arrive à Jérusalem parce que évidemment ils se disent qu'un roi est né forcément dans la capitale. Et donc on a des mages qui sont des païens, qui sont des non juifs, qui sont des non croyants en le Dieu de de de l'écriture et ils sont plein d'attente et de confiance et de foi dans l'avènement des prophéties faites au sujet du Messie naissant. Et alors la première personne qu'il rencontre pour en parler c'est Hérode le roi en place mais vous imaginez bien qu'un roi qui entend qu'un autre roi est né, ça ne peut pas bien passer. Et donc on a cette structure un peu en chiasme, alors c'est un mot un petit peu compliqué pour dire que on on a des tableaux qui se succèdent et qui sont, qui forment une sorte de zone qui centre notre attention sur le dernier groupe que je vais évoquer. Mais si jamais vous prenez note et si vous voulez prêcher à Noël sur ce texte, ça se prêche bien.

  Vous avez d'un côté versets un et deux les les mages qui cherchent et à la fin du verset neuf et douze, les mages qui adorent. Et donc vous avez le a a prime de votre chiasme. Et puis niveau suivant, vous avez Hérode qui s'inquiète au verset trois, il est troublé, il est gêné, c'est comment comment est-ce que quelqu'un oserait me faire de l'ombre Quelle compétition maléfique voudrait mettre fin à mon règne il s'inquiète et il renvoie ou il rassemble ceux qui seraient normalement au centre de cette bonne nouvelle, les prêtres. Et c'est le troisième point. Donc vous avez d'un côté les mages qui cherchent et les mages qui adorent, b b prime vous avez Hérode qui s'inquiète et Hérode qui va rejeter puisqu'il va en les renvoyant, il sait très bien qu'il va falloir prendre des mesures et puis au centre vous avez les prêtres verset quatre à 6 qui savent exactement où doit naître le Messie pourquoi à cause d'une prophétie qu'il annonçait et toi, Bethléem, père de Judée et caetera, Bethlame et fera ta extraordinaire prophétie de Michée chapitre cinq et donc les prêtres savent où doit naître le roi et écoutez bien, les prêtres tous les jours ils prient pour que le messie vienne, ils voient une délégation qui vient de loin, ils annoncent que le roi il est.

  Ils savent où il doit naître et il ne bouffe pas, il s'en fiche. Et c'est le troisième point de ce focus un peu qui correspond bien à ce que Matthieu met en exergue tout au long de son évangile parce qu'il montre à quel point les religieux étaient à côté de la plaque et c'est souvent les gens qui étaient marginalisés, qui ont compris qui était Jésus et qui se sont tournés vers lui. En tout cas les prêtres s'en fichent. Et finalement, c'est ça cette leçon que nous laisse cette histoire des des mages, c'est que voilà que des gens qui que rien ne destinait à priori de par leur culture et leur éducation à connaître Jésus sont les premiers, sont parmi les premiers plutôt à reconnaître ce qu'il est et à l'adorer. Extraordinaire événement, évidemment Jésus soit il va susciter l'adoration, ce sera le cas des mages, soit il va susciter le rejet, ce sera pas des rentes qui va chercher à le tuer.

  Et donc tous ceux qui critiquent sans même le connaître Christ et qui lui jettent une pierre sans même entendre ce qu'il a à dire, feront partie de ceux qui en réalité se sentent plus menacés dans leur autonomie et leur indépendance. Et vous avez au centre les prêtres qui sont plus intéressés par leur religion que par cette communion avec le fils de Dieu qui s'est incarné. Et ça c'est le danger de la religion. On pense que parce que l'on est religieux Dieu nous a donné le bon Dieu sans confession, c'est une expression terrible. Mais en réalité, cette relation à Dieu commence par une repentance qui conduit à une adoration vie.

  Parfois on peut être tellement imbu de ces pratiques rituelles religieuses que l'on ne réalise pas de quoi il est question. Jésus est roi, il appelle à une confiance radicale et complète en lui. Marc chapitre un nous dit après que Jean eût été livré, Jésus alla dans la Galilée. Il prêchait la bonne nouvelle de Dieu et disait le temps est accompli, le royaume de Dieu est proche, repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle. Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle.

  Cette histoire qui nous est racontée dans l'évangile et que je vous encourage à lire si vous ne l'avez jamais fait en tant qu'adulte, souvent on a des bribes qui viennent du catéchisme quand on a grandi dans une église, l'église catholique ou l'église protestante peu importe, souvent on a ces bribes-là, mais quelle différence cela fait lorsqu'on lit en tant qu'adulte un évangile et qu'on réalise les dimensions, la clarté, la puissance, la beauté de la personne de Jésus-Christ. Et Jésus a traversé le ciel, il est Dieu le fils, il est Dieu qui s'incarne pour porter sur lui nos péchés. Et à la croix, il va mourir en sacrifice pour nous offrir un peu un pardon, une vie nouvelle, une vie renouvelée, une vie avec lui, une vie d'adoration et de satisfaction en lui malgré tout les hauts et les bas que l'on peut connaître dans cette existence et cela commence par cette repentance, par croire cette bonne nouvelle, croire en Jésus que l'on est accepté par le père et que l'on est pardonné par le père. Je me rappelle avoir lu une histoire au sujet d'un homme vêtu bien simplement qui est entré dans une église aux Pays-Bas et qui s'est assis de vers l'avant de l'église et puis une femme qui est arrivée assez bien sapé et qui s'est approchée de lui et qui lui a dit sèchement qu'il fallait qu'il quitte sa place parce que c'était sa place qui était réservée et qui ferait mieux d'aller à la section réservée aux pauvres et cet homme s'est excusé en disant qu'il y aurait les coutumes de ces lieux, il est allé s'asseoir là où on lui a dit.

  Et puis lorsque la réunion, le culte s'est terminé, la messe, je ne sais plus quel environnement c'était. L'amie de la femme lui a demandé si elle connaissait l'homme à qui elle avait ordonné de quitter sa place, répondit non et son ami lui aurait dit, écoute vous avez ordonné de quitter votre banc au roi Oscar de Suède. Et il vient, il venait rendre visite à la reine et cette femme était vraiment trop embarrassée, elle aurait voulu honorer plutôt le roi en lui lycée dans la place, mais c'était trop tard, il était reparti. Petite allégorie très simple de ce qui se passe et beaucoup plus douloureusement Lorsqu'on dit sèchement à Christ, tu es venu, tu t'es déplacé, c'est beau, c'est une belle histoire pour Noël, ça me consentement à ma vie, dégage, je reste sur mon banc à ma place dans mon bon droit et quel dommage parce que le temps du jugement vient et le temps de la mort vient et la bonne nouvelle c'est que l'on peut pourtant simplement malgré tous nos défauts être accueillis et accepté, repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle. Jésus disait Jésus et c'est un message qui nous adresse en cette saison.

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Faut-il rechercher l’équilibre en tout? (Épisode 392)

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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La Bible autorise-t-elle le choix de ne pas avoir d'enfants? (Épisode 391)

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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La question est posée pour cet épisode. Salut Florent, merci pour tes podcasts qui encouragent, instruisent et font mûrir la réflexion Bible en main, autant pour moi-même que pour beaucoup autour de moi. Une question a été posée, je trouve qu'une réponse sur ton podcast pourrait en intéresser plusieurs. Si on se marie, est-il biblique de ne pas vouloir d'enfant Merci pour ton éclairage. Voilà une belle question éthique.

Nous avons à ce sujet des amis sur l'ensemble du spectre des possibles. Certains sont convaincus qu'il faut laisser la nature faire et se retrouvent avec de grandes familles, et d'autres ne veulent pas d'enfants, et parfois font l'objet de railleries ou de jugements de la part de leur entourage. Alors on va regarder d'abord la question d'un point de vue de l'éthique pure, et puis ensuite, je ne sais pas si on peut le dire ainsi, mais ensuite je regarderai la question d'un point de vue pastoral. Alors, la question d'un point de vue de l'éthique pure. La première considération, c'est que le couple forme une unité sociale suffisante.

Dans l'établissement du mariage, Genèse 2.24 nous dit c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. L'unité d'un homme et d'une femme est suffisante pour former une famille. Et donc, une famille, un couple qui ne peut pas avoir d'enfant par exemple, n'est pas une famille au rabais, elle est vraiment une famille, elle est vraiment au centre de ce que Dieu pouvait imaginer et rêver pour le plan de l'humanité. Ils peuvent expérimenter pleinement ensemble la grâce de Dieu pour le couple et pour la famille. Le couple est donc l'unité essentielle et fondamentale, primordiale et principale du foyer.

Et en cela, je veux aussi remarquer qu'un enfant qui viendrait, ne doit pas détourner l'attention du couple. C'est le couple qui, ensemble, va créer ensemble, va créer l'environnement nécessaire au développement harmonieux de l'enfant. Mais le couple est central. Alors, bien sûr, dans les temps difficiles des premiers mois, il y a quelque chose, il y a des préoccupations qui sont propres à l'un ou à l'autre dans le couple, mais ça ne doit pas être, il ne doit pas y avoir une division qui s'instaure au sein du couple à cause de l'enfant de façon durable. Le couple est central au plan de Dieu.

Deuxième considération, c'est le statut d'un enfant. Le Psaume 127, à partir du verset 3, nous dit: Voici que des fils sont un héritage de l'Eternel, le fruit des entrailles est une récompense, comme les flèches dans la main d'un héros, ainsi sont les fils de la jeunesse. Heureux l'homme qui en a rempli son carquois, n'auront pas honte quand ils parleront avec des ennemis à la porte. Waouh, c'est magnifique, considérer les enfants comme un cadeau, un héritage, une récompense. Et en même temps, c'est utile de réaliser que ce sont des flèches.

Et une flèche a pour vocation de partir, et de, d'atteindre sa cible. Les enfants ne sont pas là pour soi, on n'a pas des enfants pour se valoriser, ou pour créer quelque chose qui serait une sorte de musée de sa, à sa personne. Les enfants auront une vocation à accomplir, et ils auront à réaliser tous les desseins que Dieu peut avoir pour eux. Proverbes 17.6 et 31.28 soulignent l'honneur des enfants et des petits enfants pour ceux qui ont le privilège d'en avoir. Alors je je suis en train d'enregistrer ce podcast, alors que nous recevons notre fils et leurs enfants qui vivent en Malaska, vous imaginez qu'on ne les voit pas très souvent, et quand je regarde nos petits enfants, autant ceux-là que ceux qui sont nés de Derek et Mélissa, qui sont à Saint-Étienne, je suis émerveillé.

Découvrir leurs personnalités, leurs aspirations, leurs manies, leurs tempéraments est juste magnifique, leur présence certes chamboule notre vie et notre quotidien, mais ils enchantent notre quotidien. Les enfants sont vraiment un cadeau, un cadeau parfois compliqué quand on est grands-parents et qu'on n'a pas l'énergie que l'on avait quand on était jeune, des amis de notre église, également grands-parents les appellent les chicouf. Ils arrivent, ouf, ils repartent. Bref, le regard que l'on porte sur l'enfant doit être adapté à ce que l'écriture dit. L'écriture dit que les enfants sont un cadeau, pas un fardeau, un cadeau.

Troisième considération, le mandat de se multiplier, et j'imagine que tu m'attendais sur cette question. Genèse chapitre 1 dit Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, hommes et femmes il les créa, Dieu les bénit et leur dit soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre, soumettez-la, dominez sur les poissons de la mer, sur les eaux du ciel et sur tout animal qui rampe sur la terre, et caetera. Et là on est, on est sur une tension, on est confronté à une tension. Deux actions qui sont quelque part à, à comprendre avec cette difficulté. D'un côté, il s'agit de se multiplier, et de l'autre, de dominer sur la nature.

Cette domination deviendra fondamentalement avec la chute et l'univers brisé par le péché, elle deviendra pardon fondamentale, parce que cet environnement brisé va vouloir aussi briser la vie, la vie du couple, la vie de, et il va falloir dominer sur les choses. Et à mon avis, cette domination inclut la possibilité de programmer intelligemment la conception d'enfant. On comprend le besoin de bras dans un environnement rural et ancien, et on comprend la difficulté d'accompagner beaucoup d'enfants en ville. Et cette réflexion doit aussi peser sur les choix et les décisions que nous comprenons. En tout cas, ce que je comprends des écritures, c'est que la vie commence à la conception, et qu'avec la conception, la vie doit être protégée.

Ce qui est péché, donc c'est l'interruption d'une vie qui a commencé, l'avortement. Mais il ne me semble pas qu'il y ait une obligation morale universelle de même nature, quand on lit, multipliez-vous comme si c'était une obligation qui pèse sur le couple. Pourquoi Parce qu'il faut dominer sur cette nature. Et certains couples vont faire ce choix de dominer sur le cycle de reproduction. Parce qu'en réalité, si c'est une obligation, alors il ne doit pas y avoir de limites quelconques dans le choix du nombre d'enfants.

Si la multiplication est une imposition morale sur le couple, alors aucune restriction n'est acceptable. D'ailleurs c'est la position catholique. Je cite ici l'excellent livre vivre en chrétien aujourd'hui, édité par la maison de la Bible, un livre sur l'éthique, et ce livre dit le magistère catholique par l'encyclique human vita, de Paul 6 et l'exhortation apostolique conscienaris conscienaris conscienaris consciencieux de Jean-Paul deux exclut toute contraception dite artificielle, chimique, la pilule ou mécanique, principalement le préservatif. Il admet cependant la méthode originaux avec l'abstinence, le choix pour l'union des jours du mois distant de l'ovulation pendant lesquels la femme en principe ne peut pas concevoir. Fin la citation page quatre cent dix.

Voilà la position catholique, elle ne me semble pas directement tirer les écritures. Parce que ce n'est pas un encouragement que l'on trouve dans le nouveau testament, cette multiplication. Alors peut-être elle fait sens dans le l'idée que de toute façon, un couple tel que Dieu l'a envisagé va avoir des relations sexuelles régulières, et donc va accueillir des enfants. Peut-être qu'elle ne se préoccupe pas de la multiplication comme un commandement, ou plus haut comme une conséquence, mais on voit que ce n'est pas l'accent porté, ni dans le nouveau testament, comme s'il fallait multiplier à tout prix et avoir des grandes familles. Et la quatrième considération concerne plutôt les raisons et les motivations de ce choix, et ça m'amène donc sur la question pastorale.

En tout cas, il ne me semble pas qu'il y ait une obligation à avoir des enfants, sauf si les raisons de ce choix sont de nature à révéler une motivation qui serait de l'ordre du péché. Alors regardons maintenant la question pastorale. Si j'étais pasteur d'une église et qu'un couple me posait cette question, je lui demanderais pourquoi Pourquoi est-ce que vous ne voulez pas avoir d'enfant Je voudrais les mettre à l'aise d'abord sur cette responsabilité qui est l'heure, de bien réfléchir à la question, et qu'ils sont libres de leur choix à ce sujet, mais j'aimerais savoir quelle est la raison qui pousse à cette décision. Il se peut parfois que ce soit une peur économique, la peur de ne pas pouvoir pourvoir au besoin d'une famille qui grandit. Dans le livre que j'ai cité Vivre en chrétien aujourd'hui, je lis cette remarque, ce témoignage un peu du dix-neuvième siècle avec Thomas Robert Malthus qui était pasteur anglican devenu économiste, et qui était inquiet des familles qu'il observait en Angleterre, et il pensait que l'accroissement de la population mondiale serait supérieur aux ressources.

Il préconisait donc la limitation des naissances par la chasteté et le mariage tardif. Chaque famille devant se limiter au nombre d'enfants qu'elle est certaine de pouvoir entretenir. Il proposait aussi de cesser les aides aux pauvres, car aider les pauvres, c'est multiplier la pauvreté. La suite de l'histoire, je continue de citer le, le, ce livre, a montré que son raisonnement était faux. Ce pasteur plutôt ralucitionnaliste, manquait de charité, mais aussi de foi.

Dieu a donné à l'homme une terre qui peut nourrir tous ses habitants, et l'intelligence pour la valoriser, voir la révolution verte en Inde et caetera. Le problème ce n'est pas la terre, c'est l'injustice des hommes et notamment de la minorité qui accapare la majorité des ressources de la planète. Fin de citation. Petit témoignage à ce sujet. Autre témoignage à ce sujet, un prédicateur extrêmement pauvre avait quatorze enfants.

Lui auriez-vous recommandé d'en avoir un quinzième Sa femme tombe encore enceinte du quinzième, Leur pauvreté est complète, mais le nom de ce quinzième enfant était John Weasley. John Weasley qui va transformer la vie de centaines de milliers d'individus à part la prédication de l'évangile tant en Angleterre qu'aux États-Unis. Comme quoi, il n'y a pas que des considérations matérielles quand on réfléchit à la vie. Deuxième raison possible, désaccord au sein du couple. Un membre du couple peut ne pas vouloir avoir d'enfant à un moment donné.

Alors, il est probablement préférable de ne pas forcer l'événement, mais de pouvoir discuter ensemble, d'en faire un sujet de prière, de pouvoir discuter de cela. Ça peut aussi être source de tourments dans les deux sens, mais en tout cas pas de le faire derrière le dos, je me souviens d'un couple que, que je connaissais, et cette femme qui avait subi une ligature des trompes, enfin des années auparavant, lorsqu'elle a eu une autre opération à demander à, au chirurgien qu'il enlève cette ligature sans le dire à son mari. Elle a conçu un autre enfant, mais le couple a divorcé quelque temps plus tard, parce que ce genre, enfin cette trahison ne permet pas bien sûr de vivre une vraie proximité affective et respectueuse et sereine. Serraine. Troisièmement, ça peut être la crainte d'une maladie.

Certaines maladies sont génétiquement transmissibles, et la crainte de donner à un enfant cette maladie, et de l'handicaper pourrait être un facteur. Mais le problème, c'est qu'en cela d'abord, ce n'est pas toujours certain, et puis c'est difficile, voire impossible, de juger de la valeur d'une vie. Prenez l'exemple suivant. Alors, je sais, c'est un exemple extrême, mais c'est juste pour illustrer le propos que je tiens. Voilà un père qui a une maladie sexuellement transmissible, probablement comme sa femme, qui a aussi la a aussi la tuberculose.

Ils ont quatre enfants, le premier est aveugle, le deuxième est sourd, le troisième est sourd, le troisième à la tuberculose, et le quatrième est mort à la naissance. Que diriez-vous à ce couple qui réfléchit à un cinquième enfant Voilà que sa femme est de nouveau enceinte d'un garçon qui s'appelle Ludwig Peteven. Peteven est né de cette famille, et je sais que c'est anecdotique anecdotique, mais, et et et quand on parle de maladie, on parle de choses autrement plus lourdes qu'une petite histoire qui se termine bien, enfin bien. Beethoven a souffert, mais il a aussi été, pour le monde, source d'enchantement et de, et de joie. Donc l'éthique n'est pas évidente, et ça se pose bien sûr avec des spécialistes, avec des gens, les gens de conseils, capables de conseils mûrs, sages, et qui sont compétents.

Parfois, ça peut être la peur de l'avenir, parfois ça peut être la gêne d'enfants sur des projets personnels, parfois ça peut être même un projet missionnaire, je connais des gens qui ont décidé de ne pas avoir d'enfants parce qu'ils allaient dans des pays dangereux, qui ne voulaient pas mettre en danger leur progéniture. En fait, réfléchir aux motivations, en faire un sujet de prière, en parler avec les responsables de son église, en parler avec des amis que l'on aime et dont on a, en qui on a confiance pour cheminer sur cela, C'est vraiment ce qui permet de choisir intelligemment une action pour son couple. Et bien sûr sur ces décisions, il faut progressivement aboutir à des convictions précises par rapport à son propre coeur. Et en cela, le Seigneur peut donner des convictions et orienter les choix. Je dirais donc, et pour revenir à la question, que ce n'est pas forcément un péché, que cela peut l'être, que Dieu va le révéler dans son propre coeur, si c'est une question d'égoïsme par rapport à son conjoint, si c'est une question d'égoïsme ou de valorisation de soi par rapport à la vie, je veux avoir des enfants comme les autres, ou bien je ne veux pas avoir d'enfants parce qu'ils vont me gêner mon propre, mes propres loisirs.

Tout cela, ce sont des choses qu'il faut placer devant un Dieu qui nous aime, qui veut aussi réaligner nos cœurs sur les notions fondamentales de, de l'écriture. En tout cas, et pour conclure, ce sont des conversations à avoir avant le mariage. Comprendre les peurs, les joies et les anticipations de chacun dans un couple, il faut vraiment passer du temps à discuter avant de se marier, et anticiper justement la question des enfants, de leur place, de leur importance, de ce que ça changerait vis-à-vis des carrières que l'on souhaite avoir ou ne pas avoir. En tout cas, je termine avec cette pensée, avoir un enfant ou ne pas avoir un enfant n'apportera jamais la plénitude de la vie que l'on attend. Ce qui compte, c'est de devenir surtout enfant de Dieu, d'être adopté par notre créateur qui devient alors notre Sauveur.

Galates chapitre quatre nous dit: Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son fils né d'une femme née sous la loi afin de racheter ceux qui étaient sous la loi pour que nous recevions l'adoption. Beaucoup de gens et notamment des couples qui ne peuvent pas avoir d'enfants font une fixation que je comprends ah je le comprends Mais font une fixation sur ce manque, en pensant que si jamais ils avaient un enfant, ils seraient comblés. Certains vont alors adopter, et souvent, pas toujours, il arrive qu'avec l'adoption, viennent aussi le, la réouverture mystérieuse, la conception de la vie dans leur couple. Mais ce qu'ils remarquent, c'est, c'est à quel point l'enfant ne change pas la satisfaction globale de la vie. Et là, il faut réfléchir, à, l'enfant ne peut pas être un objet d'idolâtrie, dans les deux sens.

Ce qui satisfait, c'est notre, ce qui satisfait au-delà des joies et des pertes, et des détresses de la vie, c'est de devenir enfant de Dieu, d'être connecté à celui qui nous fait surfer au-dessus des souffrances du temps présent, des difficultés du temps présent, celles que vont vivre nos enfants et nos petits enfants autant que nos propres difficultés. J'espère en tout cas avoir répondu à la question de ce internaute. Cet épisode vous a édifié Alors merci de le liker ou de le partager pour que d'autres puissent en profiter. Pensez aussi à vous abonner à la chaîne d'un pasteur vous répond pour ne marquer aucun des prochains épisodes. Enfin, si vous avez une question à poser à Florent Varak, écrivez-lui directement sur contact@toutpoursagloire.com.



 Mention:

 Hérodote, livre 7, chapitre 89

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La Bible parle-t-elle de Gaza et de la Palestine? (Épisode 390)

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 Pour aller plus loin

 Le livre: Les Évangiles sont-ils fiables?, de Peter Williams
 Le canon du Nouveau Testament est-il fiable? (Épisode 65)
 La Bible contient-elle la Parole de Dieu? (Épisode 234)
 Pourquoi la Bible serait-elle la seule autorité? (Épisode 389)
 Quelle confiance accorder aux apocryphes du Nouveau Testament? (Épisode 297)
 Quelle confiance accorder aux apocryphes de l'Ancien Testament? (Épisode 299)
 Les protestants ont-ils enlevé des livres de la Bible? – Benjamin Eggen & Maxime…

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Pourquoi la Bible serait-elle la seule autorité? (Épisode 389)

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La question qui nous préoccupe pour ce podcast est la suivante:

> Pourquoi…

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Pourquoi croire si Dieu ne protège pas des problèmes de la vie? (Épisode 388)

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.


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 Introduction

 Psaume 133 le dit

Il existe un court Psaume qui rappelle à quel point l’amitié et le travail d'équipe est un beau cadeau de Dieu:

> 1Cantique des montées. De David. Voici qu’il est bon, qu’il est agréable pour des frères d’habiter unis ensemble! 2C’est comme…