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 Mentions:

 L’Évangélisation durable, de Franck Segonne
 Les pensées secrètes d'une convertie insolite, Rosaria Champagne Butterfield



Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

 Tu veux poser une question?

Si tu as une question adressée à Florent Varak, commence par consulter la liste des épisodes existants ici et si le sujet n’a pas encore été traité, tu peux poser ta question à l’adresse: contact@toutpoursagloire.com.




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 Transcription:

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.

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Comment témoigner envers ceux qui rejettent la foi? (Épisode 444)

Dans la même série:

 1. La vie, ça frustre grave (Ecclésiaste 1.1-11)
 2. La satisfaction format XXL, ça frustre grave! (Ecclésiaste 1.12-2.26)
 3. L’écoulement du temps, ça frustre grave! (Ecclésiaste 3.1-15)
 4. La vie en société, ça frustre grave! (Ecclésiaste 3.16-4.16)
 5. La religiosité, ça frustre grave (Ecclésiaste 4.17-5.19)
 6. Avoir sans profiter, ça frustre grave! (Ecclésiaste 6)
 7. Le bien et le mal, ça frustre grave! (Ecclésiaste 7)
 8. La providence incompréhensible, ça frustre grave! (Ecclésiaste 8)
 9. La mort, ça frustre grave (Ecclésiaste 9.1-12)
10. La bêtise, ça frustre grave! (Ecclésiaste 9.13…

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L’écoulement du temps, ça frustre grave! (Ecclésiaste 3.1-15)

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 Transcription:

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Pourquoi des durées de purifications différentes à l'accouchement? (Épisode 443)

La satisfaction format XXL, ça frustre grave! (Ecclésiaste 1.12-2.26)

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Nick Tucker livre un portrait bienfaisant et unique – décalé – de Dieu. Nous touchons là au cœur de la théologie. Tucker nous présente avec simplicité la puissance, la personne et l’œuvre de Dieu. Il en dessine les contours en détaillant certains de ses attributs qui semblent pourtant le "restreindre". Est-ce même approprié de le dire ainsi?

En réalité, c’est aux frontières de ce que Dieu peut et ne peut pas faire que l’on découvre les perles de son être. L’auteur nous emmène dans une contemplation merveilleuse de notre Seigneur infiniment extraordinaire.

Au…

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Ma préface du livre "12 choses que Dieu ne peut pas faire"

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Nick Tucker livre un portrait bienfaisant et unique – décalé – de Dieu. Nous touchons là au cœur de la théologie. Tucker nous présente avec simplicité la puissance, la personne et l’œuvre de Dieu. Il en dessine les contours en détaillant certains de ses attributs qui semblent pourtant le "restreindre". Est-ce même approprié de le dire ainsi?

En réalité, c’est aux frontières de ce que Dieu peut et ne peut pas faire que l’on découvre les perles de son être. L’auteur nous emmène dans une contemplation merveilleuse de notre Seigneur infiniment extraordinaire.

Au fil des pages, nous découvrons la grandeur de Dieu. Nous découvrons sa puissance, sa connaissance, la stabilité de son dessein, l’immensité de son être, ce que nous pouvons connaître de lui et ce qui restera à jamais au-delà de toute investigation exhaustive.

Nous découvrons les mots pour le décrire avec précision. Non pour se faire un portrait "clinique" ou stérile. Bien au contraire. Tucker emploie beaucoup d’images et de références à la culture contemporaine qui rendent ce livre très abordable. Il nous conduit dans des implications édifiantes pour notre quotidien.

L’image que dessine l’auteur nourrit notre admiration de Dieu. En ouvrant ce livre, vous entrez dans une exposition magistrale pour en sortir apaisé, émerveillé. Ce Dieu aux contours immenses s’est incarné. Il a révélé son visage en rejoignant notre humanité.

Il nous a pris avec lui. Pour l’éternité. Nous pouvons dormir en paix – Dieu est aussi stable que son projet de rédemption!



— Florent Varak, préface du livre 12 choses que Dieu ne peut pas faire, de Nick Tucker (BLF Éditions, 2025), pp. 11-12. À paraître le 15 janvier 2025. Disponible ici en précommande.

 Extraits du même livre:

 Préface, par Florent Varak, pp. 9-10
 Interlude 2: "Le Dieu qui est allé à l'école", pp. 57-61
 Chapitre 4: "Dieu ne peut pas être vu", pp. 65-73
 Chapitre 6: "Dieu ne peut pas changer", pp. 89-99

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 Pour commencer

Tu peux écouter/regarder les deux épisodes ci-dessous: 

 Comment obtenir le salut et quel rôle joue la grâce? 1ʳᵉ partie (Épisode 31)
 Comment obtenir le salut et quel rôle joue la grâce? 2ᵉ partie (Épisode 32)

 Pour aller plus loin

 Doit-on persévérer pour être sauvé? (Épisode 169)
 Tu peux consulter la table des matières dans la catégorie correspondante au salut

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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Peut-on perdre le salut? (Épisode 442)

 Pour commencer

Tu peux écouter/regarder les deux épisodes ci-dessous: 

 Comment obtenir le salut et quel rôle joue la grâce? 1ʳᵉ partie (Épisode 31)
 Comment obtenir le salut et quel rôle joue la grâce? 2ᵉ partie (Épisode 32)

 Pour aller plus loin

 Doit-on persévérer pour être sauvé? (Épisode 169)
 Tu peux consulter la table des matières dans la catégorie correspondante au salut

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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 Synthèse de cet épisode

 Introduction

La question revient fréquemment parmi les chrétiens. Les Églises n’ont pas toutes la même position à ce sujet, et cette question peut être source de doutes et d’inquiétude pour certains. Cet épisode se propose d’explorer cette question en trois points:

1. Les vérités fondamentales sur le salut.
2. Les objections à la notion d’assurance du salut.
3. Une perspective réconciliant différents points de vue.


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 1. Les vérités fondamentales sur le salut

 1.1. Le salut est l’œuvre de Dieu

Dieu est tout-puissant et réalise sa volonté de sauver.

Jean 6.35-40: Jésus explique que ceux que le Père lui donne ne seront pas perdus, mais ressuscités au dernier jour. Le salut repose sur l’intention et le pouvoir de Dieu à accomplir son œuvre.

 1.2. Les sauvés sont la propriété du Sauveur

Le salut ne se résume pas à un simple "ticket pour le Paradis". Les croyants appartiennent à Christ en tant que don du Père.

 Ésaïe 53.12: Le Messie reçoit "beaucoup d'hommes en partage".
 Jean 10.26-30: Les brebis du Christ ne peuvent être arrachées de sa main ou de celle du Père.
 1 Corinthiens 6.19: Les croyants sont le temple de l'Esprit et scellés par lui.

 1.3. Le salut transforme l’être entier

Le salut entraîne une transformation radicale et une nouvelle naissance.

 Jean 1.12: Ceux qui croient en Christ reçoivent le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
 Romains 5, Jean 3: Le vieil homme meurt, et une nouvelle vie en Christ commence.

 1.4. Le Nouveau Testament rassure les croyants

Jésus est venu apporter la certitude du salut.

 Tite 3.4-7: Le salut repose sur la miséricorde et l’amour de Dieu, non sur nos œuvres.
 Romains 8.28-30: Ceux que Dieu a prédestinés, il les a justifiés et glorifiés.
 1 Jean 5.11-13: Celui qui a le Fils possède la vie éternelle.


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 2. Les objections à l’assurance du salut

 2.1. Textes évoquant la persévérance

Certains passages semblent conditionner le salut à la persévérance.

 Matthieu 24.13, Luc 21.19: "Celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé."
 Romains 2.7, 1 Timothée 4.16: La persévérance est essentielle, non pour "acheter" le salut, mais comme preuve de sa réalité.

 2.2. Passages difficiles

 Hébreux 6.4-6: Ceux qui ont goûté au don céleste, mais tombent semblent ne pas pouvoir revenir à la repentance.

  Contexte: ces versets s'adressent à des Juifs hésitant entre la loi de Moïse et Christ. Leur illumination (connaissance de la vérité) n’équivaut pas au salut.
 2 Pierre 2.20-22: Ceux qui retournent à leur ancien mode de vie montrent qu'ils n'ont jamais été réellement régénérés.

  L'apostasie révèle un manque de transformation intérieure, confirmant l'absence de foi véritable.

 2.3. La réalité du péché

Si chaque péché faisait perdre le salut, celui-ci serait perdu quotidiennement.

 Ésaïe 64.5: "Nos actes de justice sont comme un vêtement pollué."
 1 Jean 1.9: Dieu pardonne les péchés confessés et purifie les croyants.


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 3. Une perspective réconciliatrice

Le salut est un don irrévocable de Dieu, mais il est possible de ne pas l’avoir pleinement accepté.

 Exemple de l’Église de Corinthe (1 Corinthiens, 2 Corinthiens): bien que remplie de désordres, Paul les exhorte à examiner leur foi.

 Conclusion

On ne peut pas perdre le salut véritable, car il est l’œuvre souveraine de Dieu. Toutefois, il est crucial de s’assurer que notre foi est authentique et de vivre dans une relation de repentance et de dépendance envers Christ.



La vie, ça frustre grave (Ecclésiaste 1.1-11)

NB: Cet article a été publié pour la première fois le 1 janvier 2021. Nous l'avons remis en avant pour atteindre de nouveaux auditeurs.

 Pour aller plus loin:

 Tu peux écouter l’épisode 105 pour une question plus directe à ce sujet: "Un chrétien doit-il s’engager à prendre des résolutions?"
 Découvre le livre Résolu, de Philippe Viguier



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Comment prendre de bonnes résolutions?

NB: Cet article a été publié pour la première fois le 1 janvier 2021. Nous l'avons remis en avant pour atteindre de nouveaux auditeurs.

 Pour aller plus loin:

 Tu peux écouter l’épisode 105 pour une question plus directe à ce sujet: "Un chrétien doit-il s’engager à prendre des résolutions?"
 Découvre le livre Résolu, de Philippe Viguier



Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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Si tu as une question adressée à Florent Varak, commence par consulter la liste des podcasts existants ici et si le sujet n’a pas encore été traité, tu peux poser ta question à l’adresse: contact@toutpoursagloire.com.



Notre organisation missionnaire (Encompass World Partners) propose un séminaire de 2 heures avec une spécialiste de cette question à l’Église de Trévoux, en région lyonnaise, le 11 janvier 2025. Christy Carmean est accompagnatrice certifiée et présentera les défis et opportunités des enfants biculturels.

 La conférence est gratuite, mais requiert une inscription.
 La conférence est en anglais, mais une traduction sera possible si vous la demandez lors de votre inscription.

Merci! On sera heureux de vous y retrouver.

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[Conférence] Comment accompagner des enfants biculturels?

 Pour aller plus loin:

 Découvrez le livre Résolu, de Philippe Viguier
 Comment prendre de bonnes résolutions? (Épisode 251)



Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible une question à la fois.

Si tu as une question adressée à Florent Varak, commence par consulter la liste des podcasts existants ici et si le sujet n’a pas encore été traité, tu peux poser ta question à l’adresse: contact@toutpoursagloire.com.

Cet article a été publié pour la première fois le 29 décembre 2017. Nous l'avons republié avec un nouveau titre.




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 Transcription:

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Un chrétien doit-il s'engager à prendre des résolutions? (Épisode 105)

 Pour aller plus loin:

 Découvrez le livre Résolu, de Philippe Viguier
 Comment prendre de bonnes résolutions? (Épisode 251)



Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible une question à la fois.

Si tu as une question adressée à Florent Varak, commence par consulter la liste des podcasts existants ici et si le sujet n’a pas encore été traité, tu peux poser ta question à l’adresse: contact@toutpoursagloire.com.

Cet article a été publié pour la première fois le 29 décembre 2017. Nous l'avons republié avec un nouveau titre.




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 Transcription:

Cette transcription vous est proposée par les bénévoles de Toutpoursagloire.com. Nous cherchons à garder le style oral des épisodes pour ne pas déformer les propos des intervenants. De même, nous rappelons que ces transcriptions sont mises à disposition, mais que les paroles de l’auteur (podcast et vidéo) restent la référence. N’hésitez cependant pas à nous signaler toutes erreurs ou incohérences dans cette transcription. Merci d’avance.

Philippe est un ami, un collègue; il a pris la succession de l’Église où j’étais pasteur pendant plusieurs années, donc je suis vraiment content. On est ensemble à l’institut biblique de Genève pour enseigner tous deux, et j’ai profité qu’on soit ensemble pour parler des résolutions, parce que justement, Philippe a écrit un livre qui s’intitule Résolu, publié aux éditions Clé. Je profite qu’on soit ensemble pour parler des résolutions et qu’on est en ce début d’année.

Ma première question tout simplement Philippe, est-ce que c’est une bonne idée de prendre des résolutions en début d’année?

– PV: Alors personnellement, je pense que c’est une bonne résolution de prendre des résolutions en début d’année ou n’importe quand dans l’année. Je pense qu’en tant que chrétien, on a besoin d’être engagé. Les résolutions, c’est d’avoir un engagement mesurable.

Alors mesurable, commencer dans l’année c’est parfait. Moi, j’aime bien prendre des résolutions des fois au mois. Mais, ah ouais le 1ᵉʳ janvier, c’est motivant, alors pourquoi pas?

– FV: D’accord. Toi, tu prends des résolutions tous les mois?

– PV: Pas tous les mois. Mais très fréquemment, je vais prendre des résolutions au mois pour me challenger, faire des défis que je ne fais peut-être pas tous les mois, mais de mettre en avant des habitudes que j’ai envie de nourrir et d’approfondir.

– FV: Tu pourrais nous donner quelques exemples?

– PV: Par exemple, il y a des mois où je vais me donner le challenge de « trois personnes par jour, envoie un texto pour encourager », ou un mois en particulier, je vais essayer de lire davantage ou de jeûner davantage, ou voilà de lire davantage, d’avoir des défis comme ça où j’essaie de compléter peut-être des lacunes et des habitudes que j’essaie de développer.

– FV: Ceux qui nous écoutent n’ont peut-être pas l’habitude de prendre des résolutions. Quelles seraient les 5 bonnes résolutions à prendre en ce début d’année 2018?

– PV: Alors cinq bonnes résolutions, je vous donne un acronyme parce que c’est plus facile à s’en rappeler: ABCDE.

 Premièrement « Appel ». Alors appel: voilà, on a tous un appel différent, des contextes différents de famille, de travail, de ministère dans l’Église, et ces domaines sont des endroits où on peut grandir dans notre foi chrétienne, on peut avoir un témoignage qui grandit. Et prendre des résolutions concrètes de réflexion intentionnelle dans ces domaines, permet de vivre à la gloire de Dieu. Donc premier domaine, je dirais l’appel.
 Ensuite pour B, bon, je vais dire la résolution « Bonjour » mais je pense aussi à Bunyan, John Bunyan qui a fait, l’auteur du « Voyage du Pèlerin », qui a cette citation assez percutante qui disait « Celui qui court loin de Dieu dès le matin aura du mal à le rattraper dans la journée ». J’aime bien cette idée d’avoir une résolution de routine soit du matin, soit du soir, où finalement, on donne à Dieu la première place en réfléchissant à la structure de notre journée et de ne pas se retrouver coincé à donner à Dieu des miettes.

– FV: D’accord. Donc A pour appel, B pour bonjour, C?

– PV:

 Et puis C pour « caractère ». Je pense que c’est important d’avoir comme résolution de combattre nos plus grands péchés, peut-être les péchés récurrents, les péchés qui reviennent, les péchés qui sont, voilà peut-être liés aussi à notre personnalité, et de vraiment les prendre face à face, d’avoir peut-être des résolutions de prière, des résolutions de lecture, de méditation, de mémorisation, par rapport à nos plus grands péchés. Dans le caractère, il y a aussi toute l’idée de redevabilité, d’avoir une certaine transparence, honnêteté, et peut-être prendre une résolution de groupe de croissance ou de mentorat. Ça peut aller dans ces structures de prendre une résolution de caractère.

– FV: C’est D maintenant.

– PV: D, c’est celle je pense qu’en tant que jeune chrétien, enfin chrétien développant ma foi, c’est là où je mettais toutes mes résolutions au début: « discipline spirituelle ».

On essaie de mettre toute la lecture de la Parole, mémorisation, méditation, tout ce qui est prière, jeûne, etc. Et des fois, ça peut être un peu lourd quand on essaie d’avoir peut-être 10 résolutions dans le même domaine. Et je pense que de se dire « j’ai envie de prendre au moins une bonne résolution dans ce domaine-là », que ce soit de prière ou de lecture de la Parole, on a besoin d’être renouvelé, et puis d’avoir des buts concrets, c’est très bien. Donc pour la discipline spirituelle.

 Et puis finalement E pour « évangélisation ». Et je pense que chaque chrétien devrait être intentionnel en se disant « qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui, qu’est-ce que je peux faire ce mois-ci pour agrandir mon cercle de contacts, pour toucher les gens avec l’évangile? », voilà.

ABCDE: Appel, Bonjour, Caractère, Discipline spirituelle et Évangélisation.

– FV: Je crois que c’est facile à retenir. Alors bien sûr, enfin moi qui ai parfois pris certaines résolutions, j’ai réalisé que c’est difficile de les maintenir dans le temps.

Que trouves-tu utile pour maintenir des résolutions vivantes dans son cœur, dans sa manière de vivre, tout au long de l’année?

– PV: J’ai aussi pris souvent des résolutions qui n’étaient pas tenables. Des fois, c’est parce qu’on est trop ambitieux, on n’est pas raisonnable. Une fois, je me suis dit « je vais mémoriser tout le livre des Psaumes ». C’était, ouais, peut-être pas très sage. J’en ai fait une dizaine, quinzaine, c’est déjà enrichissant, mais bon, j’ai été découragé à la fin. J’aurais pu être un peu moins ambitieux. Il y a tout une question de sagesse, et c’est pour ça que j’aime bien l’idée aussi de résolution bien mesurable, des fois à l’année, mais des fois au mois, où tu dis « là, je vais me booster, je vais finir quelque chose » et pas dire « pour les 15 prochaines années, je vais lire la Bible trois fois dans l’année » et là, tu ne sais pas par où commencer ou finir, et ça devient lourd, tu tombes peut-être dans le légalisme. Ça, c’est un des grands dangers, on ne veut pas tomber dans une routine où le cœur n’est plus là.

– FV: Justement, est-ce que tu pourrais nous définir, tu as parlé de légalisme, ça veut dire quoi pour toi le légalisme? Parce qu’on entend souvent parler de ça dans les Églises, « attention au légalisme », et j’aimerais avoir un peu ton avis. C’est quoi?

– PV: Pour moi le légalisme, c’est quand on est motivé par quelque chose d’autre que l’amour. Si notre passion, c’est de plaire à Christ, d’avoir un amour pour le peuple de Christ, pour les non-croyants, que notre motivation profonde, ça soit vraiment motivé par une passion, par un amour, qui est authentique, à ce moment-là il y a une légitimité dans nos engagements. Une fois que, si cet amour n’est pas là, je lis la Bible parce que ça apaise ma conscience, ou parce que ça me donne une place dans l’Église, ou parce que je peux m’en vanter, je caricature un peu, mais si la motivation n’est pas l’amour, c’est dangereux.

– FV: D’accord. Alors quand on est quelqu’un de très discipliné, ça semble être ton cas, et que l’on côtoie des gens qui le sont moins, comment accompagner ceux qui ont moins de structure, moins de capacité à tenir une résolution? Qu’est-ce que tu conseillerais?

– PV: En fait, je ne suis pas si discipliné que ça. J’ai un côté un peu artiste, je pars souvent dans beaucoup de directions et justement cette idée d’écrire un livre sur les résolutions, c’était vraiment pour m’aider aussi. C’est un combat dans lequel je lutte périodiquement.

Il y a des fois où, voilà, je vais être vraiment, enfin, je suis assez passionné de tempérament et je vais lire la Bible peut-être 2-3 fois dans l’année, puis d’autres fois où c’est plus difficile, je vais lire peut-être la moitié de la Bible dans l’année. Je pense que c’est bien, l’idée des résolutions, c’est dire « ok, j’ai envie de grandir, j’ai envie de prendre des décisions qui vont m’aider et je me lance ». L’idée des résolutions, ce n’est pas d’arriver à une vie parfaite et de se dire « voilà, je vais caser ma vie, ça va être parfait ».

Là, on va être frustré, parce que personne n’est parfait. Mais de se dire « je me lance, je me donne des buts concrets » même si je sais que je ne vais pas toujours y arriver, mais quand même de se dire « je vais faire un effort » et si je tombe, peut-être, je modifie ma résolution, mais je vais quand même prendre des décisions pour avancer et ça, pour moi, c’est vraiment l’esprit des résolutions.

– FV: Super! Bon ben écoute, merci beaucoup Philippe pour avoir participé à cette émission. 5 bonnes résolutions de l’année: ABCDE, A pour appel, B pour bonjour, C pour caractère, D pour discipline et E pour évangélisation. Si tu es en train de conduire, gare-toi de côté, et note ça sur un bout de papier pour que ça reste un peu devant ta pensée jusqu’à ce que tu l’aies imbibé, intégré dans ton chemin. Moi, en t’écoutant Philippe, je me rends compte que j’ai besoin de prendre un certain nombre de ces résolutions pour cette année et puis j’espère que ce podcast t’a été utile en réfléchissant à l’année qui vient et puis ben écoute, à bientôt.

– PV: À bientôt, au revoir!



 Mentions:

 "Marie est-elle l’immaculée conception?" (épisode 121)
 "Marie est-elle la femme d’Apocalypse 12?" (épisode 198)
 "Jésus a-t-il hérité du péché originel via Marie, sa mère?" (épisode 351)

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Quelle est cette épée qui transperce Marie? (Épisode 441)

 Mentions:

 "Marie est-elle l’immaculée conception?" (épisode 121)
 "Marie est-elle la femme d’Apocalypse 12?" (épisode 198)
 "Jésus a-t-il hérité du péché originel via Marie, sa mère?" (épisode 351)

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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 Transcription:

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Vous écoutez Un pasteur vous répond, le podcast de Florent Varak qui vous aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois. La question est posée bonjour Florent pourrais-je avoir la signification des paroles de Syméon à Marie lors de la présentation de Jésus toi-même une épée te transpercera le coeur et ainsi les pensées de beaucoup de coeurs seront révélées. Doit-on en penser que Marie a un rôle spécial suite à cela D'où peut-être le culte que lui rendent les catholiques Merci d'avance pour ta réponse. Écoute, c'est une super question, une question de saison. Nous sommes approchons de Noël 2024.

Alors le verset dont tu parles se trouve en Luc chapitre 2 verset 35, mais on va lire dans son contexte Jésus a été circoncis le huitième jour comme l'exige la loi, et il est présenté au Seigneur à Jérusalem. Donc en Luc chapitre deux verset vingt-cinq, voici ce que nous lisons: Il y avait à Jérusalem un homme du nom de Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple, poussé par l'Esprit, et comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qui était en usage d'après la loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit: Maintenant, maître, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et gloire de ton peuple Israël.

Son père et sa mère étaient dans l'admiration de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit et dit à Marie sa mère Voici cet enfant est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et comme un signe qui provoquera la contradiction. Et toi-même, une épée te transpercera l'âme afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient révélées. Fin du texte biblique, et je dois noter la piété exceptionnelle de Joseph et Marie. Nous obéissent à la loi de l'ancien testament, ils vivent selon ses prescriptions.

Vraiment, ce sont des gens exceptionnels, et Marie vraiment une femme d'exception. Alors ce n'est pas le sujet ici, mais ces qualités, du moins celles qui lui sont attribuées dans l'Ecriture, doivent véritablement inspirer tous ceux et toutes celles qui aiment Dieu de tout leur coeur et veulent marcher avec Jésus. Alors tu parles de la question, ou tu évoques la question du culte marial. Si tu veux percevoir la conception que nous en avons en tant que protestants, et bien je te renvoie à l'épisode 121, Marie est-elle l'immaculée conception Egalement à l'épisode 198, Marie est-elle la femme d'Apocalypse 12, et puis l'épisode plus récent, 351, Jésus a-t-il hérité du péché originel via Marie sa mère Revenons donc sur cette situation qui est vraiment touchante. Elle se focalise sur un personnage, Siméon, qui témoigne de quelque chose de grandiose au sujet de Jésus.

Jésus n'est pas le petit prophète du coin pour en parler de façon très très populaire, il y a quelque chose d'unique. Et d'ailleurs, dans cette histoire, tout de suite après, il y a un autre personnage important qui va aussi attester les qualités de ce Christ, ce Jésus, c'est Anna, une prophétesse. Le verset 38 qui suit la lecture nous dit: Elle survint elle aussi à cette même heure. Elle louait Dieu et parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la rédemption de Jérusalem. Et donc Luc met en scène deux personnages, deux témoins, un homme et une femme.

Pourquoi Parce que c'est aussi le rôle des témoins d'attester de la réalité de ce qu'ils voient. Et dans l'Ancien Testament, c'était important d'avoir deux témoins, nous avons là en Siméon et en Anna, cette attestation de la qualité du Christ. Luc mentionne à trois reprises le rôle de l'Esprit qui conduit cet homme Siméon à prophétiser. Il est la sixième personne à être rempli de l'Esprit, si un jour tu fais du trivial poursuite sur les questions bibliques ou le jeu victus, tu pourras le remarquer, c'est la sixième personne à être remplie de l'Esprit dans ce récit de la nativité. On sent qu'on est là dans l'accomplissement de l'ère de l'esprit annoncé par l'ancien testament.

Siméon prend cet enfant dans les bras, il prononce ce quatrième hymne de bénédiction au sujet de Jésus, ça commence par le Magnificat. Ensuite il y a le Bénédictus, gloria et nunc demitis, de quoi accroître tes compétences latines. Alors on ne va pas l'aborder dans le détail, ce serait une très belle prédication, mais on voit que Jésus est le salut que contemple Synéon. Jésus est l'exaucement prophétique de tout ce que l'Ancien Testament annonçait. Jésus est le repère, la lumière, et il est la gloire d'Israël.

Et on a donc ce verset qui t'interroge Synéon bénit tous les deux, et puis il dit à Marie, sa mère: Voici, cet enfant est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et comme un signe qui provoquera la contradiction, toi-même une épée te transpercera l'âme, ainsi que les pensées, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient révélées. Alors il est question d'un signe palpable et visible, et finalement la destinée de Jésus sera d'être un panneau indicateur du salut qu'il envoie. Ce sera son appel que de provoquer la contradiction. Qui en cela, Jésus est soit une odeur de mort pour ceux qui le voient et qui le rejettent, soit une odeur de vie pour ceux qui le voient et se repentent dans la confiance qu'il est leur sauveur. De mort donc pour ceux qui resteraient ainsi éloignés de Dieu pour toute l'éternité, ou odeur de vie pour ceux qui embrassent le fils, pour reprendre la terminologie du Psaume 2, en réalisant qu'il est celui qui est le sauveur.

Et d'ailleurs, c'est un terme fréquent dans l'écriture que Christ crée la contradiction. 1 Pierre chapitre 2 nous dit qu'il est vraiment la pierre angulaire, celle sur lequel on trébuche, ou bien celle sur lequel on construit sa vie. Et Jésus, qui est la bonne nouvelle incarnée par excellence, provoque toujours ce tiraillement, un tiraillement qui n'est pas apprécié justement parce qu'il éclaire nos chemins. Jésus vient comme une lumière, et ce qu'il met en lumière, c'est la réalité de nos coeurs pécheurs, égoïstes, centrés sur nous-mêmes. Certaines personnes le réalisent et disent: waouh j'ai besoin d'un sauveur et placent leur confiance en Christ le sauveur.

D'autres disent: je n'aime pas cet éclairage, je préfère mon indépendance morale et vivre selon moi. C'est ce que nous rapporte Jean 3.19. Voici le jugement, la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. Et donc, cela éclaire cette expression: toi-même une épée te transpercera l'âme afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient révélées. L'épée désigne ici une lame assez large, coupant des deux côtés.

Comment comprendre cela? Alors les pères de l'église, c'est-à-dire les premiers leaders du christianisme, avaient une lecture assez allégorique, et ils ont cru voir dans cette épée l'épée d'accès au paradis que tiennent les chérubins. Genèse chapitre 3 verset 24. D'autres ont même imaginé que c'était la parole même de Dieu telle qu'elle peut être représentée dans le livre d'Esaïe. Je pense que ce n'est pas une piste naturelle et une lecture naturelle du récit.

Je cite ici le commentaire de Edwards sur l'évangile de luxe, commentaire que j'ai accessible en ligne, donc ça m'est plus facile de le citer, mais d'autres diraient des choses assez similaires. Et voilà, je le cite: Ces interprétations allégoriques émoussent la force du verset 35. La syntaxe grecque du verset 35 place Marie au début de la phrase, ce qui signifie: ton âme même sera transpercée par une épée. Luc veut que l'épée semblable à la parole prophétique d'Ezéchiel (5.6.12.14 k) signifie l'épreuve qui s'abattra sur le monde dans la vie de Jésus, une épreuve qui transpercera l'âme de sa propre mère, Jean 19.25, et qui atteindra son apogée sur la croix des calvères. L'emploi de Dialogismoï excusez-moi, je le voyais mal verset 35: Penser vient encore étayer cette interprétation.

Les traits occurrences de ce mot dans le nouveau testament font référence à des pensées qui résistent ou s'opposent à la volonté divine. L'apparition du fils de Dieu incarné est comme un catalyseur d'une solution chimique, elle met en lumière de telles pensées, les provoque même, mettant en relief la foi et l'incrédulité. Et donc, comment comprendre ce verset Nous sommes là devant l'annonce terrifiante que la destinée de cet enfant n'ira pas dans le sens de la volonté de sa maman. Quelle maman, à moins d'être pathologique ou sadique, se réjouit que son fils sera rejeté, torturé, crucifié, qu'il suscitera la condamnation et la haine des leaders du pays, des leaders romains, en fait du monde entier, car toutes les nations se sont liées contre ton oint nous rappelle le psaume deux. Quelle maman pourrait se réjouir de cette réalité?

Alors je ne peux pas évidemment comparer, c'est juste une illustration, mais moi évidemment la moindre chose qui affecte mes enfants m'affecte profondément, ça me met l'estomac dans les talons. Et je prie pour eux, et je voudrais qu'ils aient une autre destinée que les situations difficiles qu'ils peuvent parfois rencontrer, et que le Seigneur dans sa providence permet qu'ils vivent. Et donc cette épée, c'est toute la douleur que ressent une maman et Marie en tant que maman face à une providence divine qui touche défavorablement son enfant, du bon à ses yeux. Cette épée est un langage imagé qui désigne la souffrance qui perce le coeur, et je sais que toutes les mamans qui m'écoutent ici ressentent exactement cela. Ce lien viscéral d'une maman à ses enfants est particulièrement douloureux lorsqu'il arrive des choses terribles aux enfants.

Alors, que faire de les pensées de beaucoup de coeurs soient révélées? Et bien cette épée, cette souffrance qui touche le Christ et qui bouleverse Marie sa mère, cette épée révèle les coeurs. Comment vous regardez le sacrifice de Christ, révèle votre coeur. Celui qui contemple Christ à la croix en réalisant avec confiance et repentance qu'il a porté leurs péchés, mais à ces gens-là sont sauvés. Ceux qui se désintéressent de la croix, ceux qui détournent le regard de lui, perdent le seul moyen par lequel ils peuvent espérer être sauvés.

Et finalement, le chemin de Marie est le chemin de tout disciple. L'acceptation de la providence divine, notamment dans les chemins de souffrance qui y mènent, surtout lorsque cela touche ceux que nous aimons. Et au fil du temps, nous voyons Marie lutter avec cette providence. Elle n'est pas cette femme qui, toujours avec perfection, comprend et croit le chemin divin pour son fils Jésus-Christ. D'ailleurs on le voit en Marc chapitre 3, lorsque Jésus et les disciples revinrent à la maison et que la foule s'assemble de nouveau, en sorte qu'ils ne pouvaient pas même prendre leurs repas, et à cette nouvelle les gens de sa parenté vinrent pour se saisir de lui car ils disaient: il a perdu le sens.

Vous réalisez, sa famille dit de lui qu'il est devenu fou, parce qu'il n'arrive pas à comprendre pourquoi Jésus agit en sorte qu'il y ait autant de contradictions et de débats à son sujet. Il devrait plutôt rester loin de la lumière. Le verset 32 nous dit: La foule était assise autour de lui, et on lui dit: voici que ta mère, tes frères et tes soeurs sont dehors et te cherchent. Et il répondit: mais qui est ma mère et qui sont mes frères? Puis, promenant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui, il dit: voici ma mère et mes frères.

Et dans d'autres passages, on voit que cette famille de Christ, c'est la famille de ceux qui croient, et Marie, pendant un temps, ne savait pas trop comment comprendre ce qui se passait. Et Marie commence sa carrière spirituelle avec cette confiance merveilleuse qu'il me soit fait selon ta volonté, et puis le chemin devient difficile, et on la voit un petit peu, non pas vaciller, mais s'interroger je pense. Et puis il y a le moment de la croix, et après la croix, nous la voyons dans une situation d'adoratrice, elle a compris ce qu'il en était du rôle de son fils. L'épée l'a transpercée littéralement, enfin littéralement, dans son coeur devant la souffrance de la croix, et nous la voyons présente avec les disciples en Actes chapitre 2, recevant le Saint-Esprit, alors que s'accomplit ce qu'elle avait elle-même énoncé dans le Magnificat où elle parlait de Dieu son Sauveur. Alors voilà, j'espère que cela t'a éclairé sur cette parole magnifique, emblématique et réaliste finalement de l'oeuvre providentielle de Dieu.

Et ça me rappelle ce que Galates chapitre 4.3-6 nous dit, et je terminerai avec cela: Nous aussi, lorsque nous étions enfants, nous étions asservis aux principes élémentaires du monde. Mais lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son fils, né d'une femme, mais sous la loi, afin de racheter ceux qui étaient sous la loi, pour que nous recevions l'adoption. Et parce que vous êtes des fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son fils qui crie: Abba, Père. Cette citation extraordinaire nous rappelle tout l'élan de la rédemption qui est lancé dans l'incarnation du Fils au sein de Marie. Lorsque les temps furent accomplis, et de quoi parle-t-on Et bien de l'accomplissement de plus de trois cents prophéties claires ou moins claires que nous trouvons dans l'ancienne alliance et qui s'accomplissent en la personne de Christ.

Et Jésus vient, accomplissant la prophétie, Dieu a envoyé son fils né d'une femme. Pourquoi né d'une femme bien parce que au tout début de l'humanité, Bible nous rapporte qu'une promesse a été faite à Adam et Eve qui étaient condamnés pour leurs péchés, qu'ils naîtraient d'une femme un enfant qui écraserait la tête du diable, la tête du serpent. Et donc il fallait qu'un enfant naisse d'une femme et que cet enfant, par sa mort, puisque ce serpent va lui mordre le talon, par sa mort puisse réaliser un sauvetage en quelque sorte, une expiation, il paye une rançon pour nos péchés, en sorte que nous pouvons être pleinement délivrés de la culpabilité. Dieu a envoyé son fils né d'une femme née sous la loi, c'est-à-dire respectueux de la loi de l'Ancien Testament, il accomplit la loi, il ne l'abroge pas, il accomplit en sa personne, et maintenant il peut racheter tous ceux qui sont condamnés par la loi, comme toi et moi, et nous pouvons recevoir l'adoption, nous dit ce texte. Et cette adoption est si extraordinaire, si magnifique, que nous pouvons nous tourner vers Dieu, et ayant reçu l'Esprit, nous exclamer Abba, ce qui veut dire papa, père.

Nous entrons dans une relation filiale avec Dieu, Dieu le Père. Nous sommes ses enfants, parce qu'il a pris notre condamnation, il a pris notre péché, et nous considérons que sa mort à la croix est notre salut. Nous ne la méprisons pas cette mort à la croix, nous l'adoptons comme notre source de salut, comme notre nourriture, comme notre appui. Très beau cadeau bien sûr qui nous est offert, c'est même au-delà du terme cadeau, très beau cadeau qui nous est offert et qui nous rappelle que Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. J'espère que c'est ta réalité en cette belle saison de Noël deux-mille-vingt-quatre.

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Est-il possible d’obéir à la Loi de manière parfaite? (Épisode 440)

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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 Transcription:

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Vous écoutez Un pasteur vous répond, le podcast de Florent Varak qui vous aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois. La question de cet épisode est la suivante: Tous deux étaient juste devant Dieu, observant d'une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur. Luc 1.6. Est-ce que ce verset signifie que certains Juifs étaient justifiés par les œuvres de la loi, et non uniquement par la foi. Merci pour tes podcasts qui nous bénissent tellement.

Fin de la question, merci pour ton petit mot. Alors écoute, moi je trouve que cette question est super importante et elle est super belle, et d'abord je suis reconnaissant pour ta lecture attentive, réfléchie de l'écriture. Il faut vraiment cultiver cette habitude et bien sûr rechercher les réponses appropriées, mais c'est tellement important de se poser des questions explicites ou implicites qui émanent du texte comme ça que l'on grandit et que l'on apprend du Seigneur. Alors voilà le récit que l'on va lire dans son contexte et qui nous préoccupe pour cet épisode, et c'est approprié à l'approche de Noël. Luc chapitre 1 verset 5 Au temps d'Hérode, roi de Judée, il y eut un sacrificateur du nom de Zacharie de la classe d'Abia.

Sa femme était une descendante d'Aaron et son nom était Élie Élisabeth. Tous deux étaient juste devant Dieu et suivaient d'une manière irréprochable tous les commandements et les ordonnances du Seigneur, mais ils n'avaient pas d'enfants parce qu'Elisabeth était stérile, ils étaient l'un et l'autre d'un âge avancé. Or, dans l'exercice de ses fonctions devant Dieu selon le tour de sa classe, il fut désigné par le sort, suivant la coutume du sacerdoce, pour entrer dans le temple du Seigneur et pour y offrir le parfum. Toute la multitude du peuple était dehors, en prière, à l'heure du parfum. Alors voilà, nous avons cet homme Zacharie, un prêtre, sa femme aussi, descendante d'une famille de prêtres, prêtre d'Aaron, et ils sont manifestement présentés comme exemplaires.

Le verset 6 que tu identifies dit les choses avec clarté, ils étaient juste devant Dieu, et ils suivaient d'une manière irréprochable tous les commandements et les ordonnances. Alors, est-ce à dire qu'ils étaient parfaits et que leur justice leur permettrait de recevoir le paradis ou d'entrer dans le paradis? Alors on parle souvent du contexte, et souvent c'est le contexte qui précède, le contexte préalable, mais pour le coup, le contexte postérieur nous sera super utile. Au verset 19, nous lisons que l'ange répond à Moi je suis Gabriel, celui qui se tient devant Dieu, j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle, voici, tu seras muet et tu ne pourras parler jusqu'au jour où cela se produira, parce que tu n'as pas cru à mes paroles qui s'accompliront en leur temps. Alors il va falloir que tu lises un peu l'ensemble de l'histoire pour te représenter ce qui se passe, Mais entre l'histoire que nous avons lue et ce reproche, nous avons Zacharie qui rentre dans le temple et qui voit un ange qui lui annonce que sa femme âgée, pourtant âgée, va être enceinte.

Alors il se dit, là c'est pas possible. Il manque de foi, et l'ange Gabriel vient lui reprocher cela: tu n'as pas cru à ce que j'ai dit, tu seras muet. Et donc on voit dans cette histoire que Zacharie n'est pas parfait. Zacharie est plein de doutes devant une révélation explicite de Dieu, doute de l'ange qui vient lui annoncer la naissance d'un enfant chez sa femme, et il en subira une discipline plutôt humiliante, parce qu'il ne pourra pas parler jusqu'à la naissance de l'enfant, il pèche par incrédulité. Alors revenons à Luc 1 et le verset que tu as cité juste, dicaïos, c'est clair, la justice qui vient de Dieu, irréprochable, c'est-à-dire à l'abri du blâme, rien ne lui est reproché.

Paul utilise ce même mot pour interpeller l'église de Philippe, fait tout sans murmure ni discussion, pour être irréprochable et purs, des enfants de Dieu s'en reprochent au milieu d'une génération corrompue et perverse. Donc nous voyons que c'est quelque chose qui reflète une attitude possible d'un enfant de Dieu, mais qui ne relève pas de la perfection. Ce n'est pas exactement le même mot qui est utilisé en 1 Timothée 3.2, où il est demandé que les anciens soient irréprochables, mais presque. L'idée là, c'est qu'on n'a pas de quoi lui faire un procès. Alors, tu vois, ce n'est pas qu'il est parfait et qu'il mériterait son entrée au paradis, mais c'est que c'est un homme remarquable.

Il ne faut pas vraiment lui faire prochain pour de procès. Que tout de suite après, après l'événement, un an, je lui fais un procès, il perd l'usage de la parole. Alors première question de ta propre question, est-ce que l'on peut être juste par l'obéissance à la loi La réponse est simple, en aucun cas. D'abord parce que la Bible dit sans ambiguïté Galates chapitre 2 verset 16 sachant que l'homme n'est pas justifié par les œuvres de la loi mais par la foi en Christ Jésus, nous aussi, nous avons cru en Christ Jésus afin d'être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nul ne sera justifié par les œuvres de la loi. Galates 5.2-6 6 Voici, moi Paul, je vous dis que si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien, et je l'atteste encore une fois, à tout homme qui se fait circoncire, il est tenu de pratiquer la loi tout entière.

Vous êtes séparés du Christ, vous qui cherchez la justification dans la loi, vous êtes déchus de la grâce. Pour nous, c'est de la foi que nous attendons par l'Esprit, l'espérance de la justice. Car en Christ Jésus, ce qui a de la valeur, ce n'est ni la circoncision, ni l'incirconcision, mais la foi qui est agissante par l'amour. Alors pourquoi est-ce que notre obéissance ne sera jamais capable de justifier un être humain Premièrement parce que notre obéissance, et je suis désolé de le rappeler, est toujours imparfaite. Voilà même ce que Esaïe 64.5 nous dit nous sommes tous devenus comme un objet impur, et tous nos actes de justice sont comme un vêtement pollué.

Nous sommes tous flétries comme une feuille, et nos fautes nous emportent comme le vent. Alors nos actes de justice sont comme un vêtement pollué, c'est très fort comme terme, c'est-à-dire que même le bien que tu fais, même l'obéissance aux principes de Dieu, sont teintés d'égoïsme, d'orgueil, de calculs, d'intérêt. Et même si tu ne t'en rends pas compte, et Dieu merci, parce que dans sa bienveillance Dieu ne nous convainc pas de tous nos péchés, Dieu le sait. Alors voilà, même nos meilleures œuvres sont pétries de culpabilité. Et puis deuxième remarque parce que notre dette est trop grande.

Quand Jésus parle de notre dette en termes imagés en Matthieu chapitre 18, il l'évoque en termes de dix mille talents, c'est-à-dire quatre ou cinq milliards d'euros, une dette impossible à rembourser. Et autre remarque, notre obéissance ne payera jamais notre désobéissance. Ce n'est pas en arrêtant de mentir que l'on efface les mensonges que l'on a prononcés. Ce n'est pas en arrêtant de commettre un meurtre qu'un meurtrier va effacer les meurtres qu'il a commis ou compenser les meurtres qu'il a commis. Dieu n'est pas un comptable et on ne compense pas le mal que l'on a fait par un soi-disant bien qui en réalité n'est que normal.

Romains 3.23 nous dit que tout son péché, son privé de la gloire de Dieu, notre péché nous a privés de la gloire de Dieu, rien que nous pourrions faire va attirer le regard de Dieu au point qu'il nous pardonne. Et puis, parce que Jésus n'aurait pas eu à mourir sur la croix, s'il était possible de payer nos péchés, imaginez. Dieu met en place la stratégie la plus coûteuse et la plus douloureuse, son propre fils accepte et choisit d'entrer dans cette démarche de venir sur terre payer une souffrance atroce pour le pardon, s'il était possible de devenir juste par nos œuvres, Dieu ne serait pas venu, Christ ne serait pas venu, il nous aurait dit allez, faites de votre mieux, après je jugerai ceux qui sont capables de le faire. Et en réalité, personne n'est capable de le faire. Deuxième question, comment est-ce que Zacharie et Élisabeth étaient justes Zacharie et Élisabeth sont encore en quelque sorte des croyants de l'Ancien Testament.

Ils ne sont pas encore dans le Nouveau Testament, ils sont à la charnière, ils sont avant la Pentecôte. Le Nouveau Testament, la nouvelle alliance, ne débutent qu'avec mort, la résurrection et l'ascenseur de Christ, et la dispensation de l'air de l'esprit qui commence à la Pentecôte. Alors, certains ont imaginé qu'ils étaient juste à cause des sacrifices de l'Ancien Testament, mais il faut bien comprendre que le rôle des sacrifices a toujours été d'anticiper le sacrifice efficace. Les sacrifices en eux-mêmes n'ont jamais et ne seront jamais efficaces. Ce n'est pas leur rôle.

D'ailleurs, Hébreux le dit ainsi. La loi, en effet, possède une ombre des biens à venir et non pas l'exacte représentation des réalités. C'est pourquoi elle ne peut jamais, par les sacrifices toujours identiques, qu'on présente perpétuellement chaque année, amener à la perfection ceux qui s'approchent ainsi de Dieu. Sinon, n'aurait-on pas cessé d'en présenter puisque ceux qui rendent ce culte auraient été purifiés une fois pour toutes et n'auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés Mais par ces sacrifices, on rappelle chaque année le souvenir des péchés. Car écoute bien, il est impossible que le sang des taureaux et des boucles ôtent les péchés.

Tous les rituels de l'ancien testament sont là à titre pédagogique. Ils projettent une réalité, on est impur, on a besoin de purification, on est coupable, on a besoin de justification et le sang qui coule rappelle chaque année combien c'est sérieux, combien c'est grave. La mort est associée au rituel qui nous répare, mais il pointe du doigt quelque chose qui vient plus tard, et dans Esaïe chapitre cinquante-trois notamment, où le Psaume vingt-deux se fait l'écho et qui dit que c'est par ces meurtrissures que nous sommes guéris. C'est le Messie d'Israël qui s'offrant en sacrifice permet d'être pardonné des péchés. David en avait conscience.

Si tu voulais des sacrifices, tu en aurais donné dit-il, soit devant le Psaume 51 soit le Psaume 32, mais il ne le veut. Ce que Dieu désire, c'est un esprit contrit, qui anticipe que la miséricorde de Dieu découle de sa propre gestion du péché et qui viendra ultérieurement du temps de David avec la venue du Messie. En sorte que Élisabeth et Zacharie étaient justes par leur foi dans les provisions de Dieu qui allaient venir, même si ce n'était pas encore très clair, toutes les images du salut qui nous sont données dans l'Ancien Testament et qui précèdent l'histoire que nous lisons ici sont des images qui montrent que Dieu vient au secours. Dieu réalise un sauvetage de ceux qui sont dans les mailles du péché. Et ce n'est que par confiance parfois dans la repentance, ce que Dieu accorde sa régénération et son pardon.

Alors on voit en cela que l'obéissance et le désir d'obéissance confirme la foi. Et c'est ce que nous trouvons qui est admirable chez Elisabeth et chez Zacharie, nous voyons un homme, une femme qui ont confiance dans la miséricorde de Dieu et la conséquence de cette confiance et de cette foi placée dans leur sauveur, c'est une obéissance. Et n'est-ce pas là ce qui est le commun de notre expérience Nous avons été sauvés pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d'avance pour que nous les pratiquions, Ephésiens 2.10. Notre obéissance, elle est le témoignage de l'amour qui a été manifesté en Christ et qui nous a déclaré juste grâce à ce sacrifice. C'est parce que nous sommes justes aux yeux de Dieu par son sacrifice que nous progressons dans notre sanctification pour lui être juste dans des œuvres correspondantes, des œuvres dignes de la repentance.

Parfois nous échouons, souvent nous échouons et nous devons humblement venir à la croix disant j'ai péché, aie pitié de moi, relève-moi et permets-moi de t'aimer davantage dans l'obéissance qui témoigne de cette affection. Romains trois vingt nous dit nul ne sera justifié devant Dieu devant lui par les œuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché. Donc on n'est jamais, ni Zacharie, ni Élisabeth, ni toi, ni moi, ni personne d'autre, dans l'ancien comme dans le nouveau testament, justifiés par les œuvres de la loi. Mais les œuvres de la loi témoignent et attestent, ou les œuvres de la foi témoignent et attestent que parce que nous sommes sauvés, par reconnaissance en notre Sauveur, nous vivons d'une manière qui est digne de Christ. Galate seize, sachant que l'homme n'est pas justifié par les œuvres de la loi, mais par la foi en Christ Jésus.

Nous aussi, nous avons cru en Christ Jésus afin d'être justifié par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, car nul ne sera justifié par les œuvres de la loi. Alors voilà, nous sommes dans cette réalité que nos péchés nous condamnent, que même nos meilleures œuvres sentent mauvais. Esaïe le prophète dit qu'elles ressemblent à des garments souillés, c'est-à-dire aux vêtements que les femmes utilisaient pour récupérer le sang de leurs règles, qui, dans la métaphore du sang de l'ancien testament, est une souillure dont il faut être purifié. Donc même les choses les plus belles que nous faisons, dont nous sommes le plus fiers, Dieu les regarde en disant bon c'est chouette, c'est mieux que tuer, mais ce n'est pas suffisant. On est loin du compte, on est pêcheur dans notre nature, on est pêcheur dans notre comportement, même nos œuvres bonnes sont pétries de ces éléments d'orgueil, d'égoïsme.

Et de m'as-tu vu parfois, Dieu le voit, Dieu le sait. Et en même temps, il vient à notre secours. Et son secours n'est pas au travers de sacrifices que nous devons réaliser, mais au travers de Jésus-Christ qui vient comme un sauveteur nous arracher à la boue dans laquelle nous sommes vautrés. J'aimerais terminer avec cette lecture pertinente au regard de ta question, que l'on a en Hébreux chapitre 10.8 à pas 14 qui nous dit: Tu n'as voulu et tu n'as agréé ni sacrifice, ni offrande, ni holocauste, ni sacrifice pour le péché, qui cependant sont offerts selon la loi. Puis il dit, voici je viens pour faire ta volonté.

Il abolit donc le premier culte, pour en établir un second. Jésus vient, et je fais une parenthèse dans le texte, Jésus vient abolir le premier culte, culte de Moïse, pour en établir un second. Et au verset dix, je reprends la lecture, et c'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Tout sacrificateur se tient à son poste chaque jour pour faire son service et offrir souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter le péché, la situation de Zacharie. Mais lui, Jésus, après avoir présenté un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis à perpétuité à la droite de Dieu.

Et il attend désormais que ses ennemis deviennent son marchepied car par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. Que j'espère que c'est ton expérience, que tu ne t'attends pas à ce que Dieu t'accueille dans son ciel, parce que tu as été baptisé, parce que tu lis ta Bible, parce que tu vas à l'église, parce que tu es mieux que tes voisins, mieux que Hitler, que Poutine, que les dictateurs, ou je ne sais qui. Ta confiance, elle est en un Dieu qui t'a aimé et qui a porté dans sa mort le poil de tes péchés, la culpabilité de tes péchés. Et après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, il est capable de rendre parfait à perpétuité, c'est-à-dire pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Et ça, c'est une merveilleuse nouvelle.

On peut venir à Dieu tout seul que nous sommes ou tout moyennement sale que nous sommes, je lui dis cela au regard de la société comme Elisabeth et comme Zacharie. On n'est pas forcément tous des criminels avec des mains rouges de sang. On est tous avec un égoïsme pesant, avec des choses indignes, impures, pas claires. La bonne nouvelle c'est que nous pouvons venir auprès d'un Dieu qui nous rend clair, nous rend pur, nous déclare juste grâce à son sacrifice à la croix. Quel bonheur, quel privilège et ce texte nous dit que nous sommes rendus parfaits à perpétuité dans l'anticipation de ce moment nous serons glorifiés et placés dans la présence même de Dieu.

Et ça c'est l'espérance la plus belle et l'assurance la plus forte que l'évangile offre. Alors j'espère que vous vous êtes simplement repentis dans la foi, dans la confiance, dans le sacrifice de Christ. Lui vous a rendu parfait, vous ne pouvez pas vous rendre parfait vous-même. Et j'espère que ça t'aide dans ce chemin et que j'ai répondu en cela à ta question. Cet épisode vous a édifié Alors merci de le liker ou de le partager pour que d'autres puissent en profiter.

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Si Jésus est Dieu, comment peut-il être moins grand que le Père? (Épisode 439)

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 Transcription:

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Vous écoutez, Un pasteur vous répond, le podcast de Florent Varak, qui vous aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois. La question est posée, je me permets de t'adresser une question après avoir lu plusieurs commentaires ou réactions qui touchent à la personne du Christ et à sa position devant le Père. Si Jésus est Dieu, pourquoi dit-il être moins grand que le Père Alors personnellement, je n'ai aucun problème avec cette affirmation, car l'ensemble de la Bible est claire, il a fallu que Christ s'abaisse lui-même pour un peu de temps. Hébreux 2.9.7-8. Mais après une recherche sur le site, il me semble que TPSG ne réponde pas explicitement à cette question, alors je te tends la perche.

Beaucoup nie la divinité de Christ en s'appuyant entre autres sur les paroles de Jésus lui-même, qui affirme que le Père est plus grand que lui, Jean 14.28. Au chapitre 1, Jean a aussi écrit que Jésus est la parole de Dieu faite chair et que cette parole est Dieu lui-même, Jean 1.1.14. D'autres passages des écritures comme Philippiens.6 nous dit également que Jésus est l'égal de Dieu. Comment comprendre et réconcilier ou concilier toutes ces affirmations Merci d'avance pour ta réponse. Écoute, c'est une super question de christologie, de théologie qui est liée à la personne de Christ.

Alors, je ne reviens pas sur les démonstrations de la divinité de Christ que tu pourras consulter à la fois la table des matières de mon podcast. Un pasteur vous répond, tu tapes varac, table des matières, et tu devrais trouver cette page, mais je t'informe que tu peux avoir un complément d'information sur la divinité de Christ avec l'épisode 168 Qui est l'ange de l'Éternel L'épisode 7 Si Jésus est Dieu, pourquoi la Bible dit-elle qu'il est assis à la droite de Dieu L'épisode 137 Si Jésus est Dieu, pourquoi ne connaît-il pas l'heure de son retour L'épisode 107 doit-on nécessairement croire que Jésus est Dieu pour obtenir le salut L'épisode 288, 288, si Jésus est le premier-né, comment peut-il être Dieu L'épisode 301 pourquoi Jésus ne dit pas directement qu'il est bon Et enfin l'épisode 321 si Jésus est Dieu, à qui Jésus paye-t-il le péché Ce qui m'intéresse dans cet épisode particulièrement, c'est le verset 28 de Jean chapitre 14 que tu as cité, je le lis vous avez entendu que je vous ai dit je m'en vais et je reviendrai vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, car le Père est plus grand que moi.

Fascinant comme texte, fin de la citation. Comme d'habitude, pour comprendre un texte, il faut s'intéresser à son contexte, si peut-être tu n'as jamais eu l'occasion de réfléchir à ça, tu as un acronyme tout simple qui est super utile qui s'appelle Coca, contexte observation, compréhension application. Si tu passes par ces quatre étapes, tu vas avoir déjà l'occasion de déblayer pas mal d'obstacles sur le chemin de ta compréhension, et la première de ces étapes c'est le contexte. Alors Jean chapitre 14 est fascinant, Jésus est en train de gérer finalement l'angoisse de ses disciples. Il est en train de prendre un dernier repas, un ultime repas en leur présence, le repas de Pâques.

Bientôt ce sera le temps de sa crucifixion, et il leur a plusieurs fois dit qu'il partait, mais là, dans la chambre haute, alors qu'il se prépare à la mort, qu'il attend, on sent l'anxiété monter, et notamment chez les apôtres. Et on peut comprendre, on peut comprendre leur peur, la protection dont ils bénéficiaient quelque part, ils se cachaient derrière leurs héros, derrière leurs remparts, derrière leurs David, face aux Goliath qui les entouraient, et ils étaient protégés. Jésus leur dit qu'il va partir. Il leur dit qu'il y a beaucoup de demeures dans la maison du Père, qu'il va leur préparer une place, qu'il reviendrait les prendre avec lui, et l'un entre eux dit, mais nous n'en savons pas le chemin, et Jésus dit, mais je suis moi, le chemin, la vérité, la vie. Il ne vient au Père que par moi.

Et puis, verset 8 nous montre que cette question intéressante montre-nous le Père, et cela nous suffit. Grosse erreur théologique d'un des disciples, et le verset 9 nous dit, mais Jésus lui dit il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu Philippe. Celui qui m'a vu, a vu le Père. Comment dis-tu, dis-tu, montre-nous le Père Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi Les paroles que je vous dis ne viennent pas de moi-même. Le Père qui demeure en moi accomplit ses œuvres.

Croyez-moi, je suis dans le Père et le Père est en moi, sinon croyez à cause de ses œuvres. Et là en fait, on touche du doigt quelque chose de surprenant. Il y a dans la personne du Christ la révélation du Père. Et il existe toute une série de versets qui parlent de la divinité de Christ, de même essence que le Père, tout en étant une personne distincte. Alors on va se contenter notamment des écrits que l'on a dans l'évangile de Jean pour voir un peu la cohérence de cet auteur dans ce qu'il présente de Christ.

Donc on a les textes de Joannick qui affirment la divinité du Messie. Dans Jean 1.1, au commencement était la parole, la parole était avec Dieu, et la parole était Dieu. Jean 1.18 personne n'a jamais vu Dieu, Dieu le fils unique qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître. On a Jean 5.16-18, c'est pourquoi les juifs poursuivaient Jésus parce qu'ils faisaient cela, les guérisons, pendant le sabbat. Jésus leur dit, nous leur répondit mon père travaille jusqu'à présent, moi aussi je travaille.

A cause de cela, les juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'ils violaient le sabbat, mais parce que il disait que Dieu était son propre père, se faisant ainsi lui-même égal à Dieu. Jean 10.30 Moi et le Père, nous sommes un. Jean 20.28 Thomas lui répondit mon Seigneur et mon Dieu. Donc le témoignage johannique est très clair, Jésus est avec Dieu et Jésus est Dieu. Et l'affirmation s'entend dans le cadre théologique de la Trinité.

Dieu est un et Had Deutéronome 6.4, le schéma, schéma Israël. Écoutez Israël, l'Éternel est notre Dieu, l'Éternel est UN. Une unité plurielle parfois, parce que le UN peuple, c'est une langue composite, Dieu est un, mais en même temps il est Père, Fils et esprit. Non dans trois expressions différentes d'un même Dieu, ce serait le modélisme, mais dans trois personnes distinctes. Le Père est Dieu mais n'est pas le Fils.

L'Esprit est Dieu, mais n'est ni le Père ni le Fils. Et ça c'est d'autres textes qui nous permettraient de construire cette compréhension. Donc on a à la fois l'affirmation que Jésus est distinct du Père, mais en même temps que le Père et lui sont Un. Ils sont de même essence, ils sont de même rang, ils sont de même, ouais, de même substance en quelque sorte. Alors, comment essayer de clarifier cette notion que tu as évoquée dans ta question sur Jean 14 En fait, les textes johanniques affirment également le positionnement du fils, le positionnement de serviteurs.

Jean chapitre 4 verset 34 Jésus leur dit ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son oeuvre. En Jean 5.19-30 Jésus ne fait que ce qu'il voit faire au Père, et Jésus dit qu'il donne la vie. Le Fils reçoit le même honneur que le Père, et le verset 30: Moi je ne peux rien faire par moi-même, selon ce que j'entends je juge, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Waouh, c'est tellement important cette notion d'envoi et cette représentativité pleine et entière du Père en la personne du Fils, que Jean 12 nous dit au verset 48: Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles à son juge. La parole que j'ai prononcée, c'est elle qui le jugera au dernier jour, car mes paroles ne viennent pas de moi, mais le Père qui m'a envoyé m'a commandé lui-même ce que je dois dire et ce dont je dois parler.

Donc nous voyons que Jésus est le Messie qui accomplit une mission. Il est l'envoyé du Père, faisant la volonté du Père, et la manière dont nous réagissons à son être et à son oeuvre sera jugée comme si c'était pour ou contre le Père. Ces éléments de contexte et d'arrière-plan, et sur notamment l'évangile de Jean posés, je vais te donner maintenant quelques éléments de réponse. Alors, il est absolument futile de s'attaquer à l'un ou l'autre, ou à l'une ou l'autre de ces lignées de textes, comme le font par exemple les témoins de Jéhovah. Jésus est pleinement homme, et leurs arguments de dire que Jésus est Dieu avec un petit d minuscule, c'est totalement farfelu.

On est dans une situation extrêmement claire qui est exactement ce que Jean voulait communiquer. Jésus est pleinement Dieu, et il est pleinement homme, d'où le scandale qui fait bondir les Juifs qui ne comprennent pas l'ensemble de leurs propres écritures, et qui veulent alors le tuer. Le rapport entre les deux est particulièrement intéressant à comprendre, même si nous touchons une expérience qui nous est totalement étrangère. Alors je reprends le verset de ta question. Vous avez entendu que je vous ai dit je m'en vais, je reviendrai vers vous, si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, car le Père est plus grand que moi.

Waouh, d'abord on se rend compte que les disciples tout au long de leur périple étaient super centrés sur eux-mêmes, assez égoïstes, leurs émotions, leurs sentiments, mais jamais ils ont pensé à la joie du Fils de Dieu, jamais ils ont pensé à la joie du Messie, Même dans ses angoisses, il était seul, même dans ses moments où il anticipait le retour dans la gloire qu'il avait laissée, il était seul et il n'était pas compris en quelque sorte. Alors je vais tenter une illustration. Imagine que je suis l'ambassadeur du plus grand empire du monde, bien plus grand que tous les empires en fait qui existent en ce moment. Le seul empire, l'empire le plus grand, le plus riche, le plus puissant, le plus peuplé, le plus intelligent, et imaginez que je sois l'ambassadeur de cet empire, que l'empereur en personne m'envoie être ambassadeur en Afghanistan, l'Afghanistan actuel. Je suis envoyé pour représenter l'empereur par exemple en vue de négocier la libération d'otage.

Alors j'ai sur place quelques amis qui me donnent un coup de main, je sais que ce sera bientôt terminé, et au cours de ce dernier repas avec mes amis, je leur rappelle que je vais partir. Je leur dis qu'il ne faut pas qu'ils s'inquiètent, et je leur dis que c'est une trop belle chose pour moi, parce que je retourne chez l'empereur, celui qui m'a envoyé réaliser cette mission, celui qui est plus grand que moi, celui qui est riche et qui va probablement, à cause du succès de mon entreprise, me donner peut-être des biens matériels, une récompense, un salaire ou une augmentation. C'est une illustration humaine que je donne ici. Alors tout le monde autour de la table va comprendre cette réalité. Auprès de l'empereur, il y a du confort, pas comme en Afghanistan.

Il y a du respect, pas comme en Afghanistan. Il y a une nourriture abondante, pas comme en Afghanistan. L'empereur est vraiment plus grand que moi. Mais cela ne distingue aucunement l'empereur de moi en tant qu'être humain. Nous ne sommes pas de nature différente.

L'un est plus grand que l'autre, non dans notre nature, mais dans un rôle. L'empereur n'est pas un alien, notre nature, mais dans un rôle. L'empereur n'est pas un alien extraterrestre, c'est un être humain, il va, il est comme moi, mais en même temps, il assume une position et un rôle différents. Il n'y a pas de différence ontologique, c'est-à-dire en rapport à l'être même, à la nature même de l'être, il y a une distinction de rôle, pas de distinction d'essence, mais une distinction de fonction. Cette illustration avec ses limites est parallèle quelque part à ce que je cherche à relever avec Christ et le Père.

Le Christ est l'envoyé du Père, et à ce titre, le Père assume un rôle de leader pour utiliser un terme contemporain, et le Fils est subordonné au Père dans la réalisation de sa mission. Le Père est le Dieu qui envoie et qui conduit, le Fils est le Dieu qui est envoyé, qui obéit et qui obéira jusqu'à la mort sur la croix. Bien que ça ne fasse pas partie de ta question, l'Esprit est aussi à l'œuvre tout autant, c'est l'Esprit Saint qui est le Dieu qui soutient et fortifie le fils dans l'accomplissement de son sacrifice. Hébreux nous dit à combien plus le sang du Christ qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes pour que nous servions le Dieu vivant Et donc, Père et Fils sont de même rang, ils sont de même identité, ils sont un même être, Dieu, mais ils ont des rôles différents, et en cela, le fils dans son incarnation peut tout à fait dire ah mon père est plus grand que moi et qu'est-ce que j'ai hâte de le retrouver, de retrouver ce rapport, ce rapport glorieux de toute éternité, parce que souviens-toi d'une chose, la Bible dit que Dieu est amour.

Mais si Dieu est amour, ce n'est possible que s'il a un objet de son amour. Sinon il ne connaît l'amour qu'avec la création d'Adam et Ève, peut-être des anges, mais la Bible ne présente pas les choses assis. Dans son être, il est amour, ce n'est possible que s'il a un objet, et l'objet de son amour, c'est Dieu lui-même. Dieu aime Dieu de toute éternité. Il y a une danse, une ronde divine, éternelle, où le Père, Fils et Saint-Esprit sont dans un rapport mutuel, bienfaisant, aimant, où chacun donne vie pleinement à l'autre.

C'est pour ça que la Bible peut dire authentiquement Dieu est amour. Et dans ce temps de l'incarnation, Dieu envoie Dieu, le Père envoie le Fils, et le Fils, ce n'est pas le Père qui devient homme, c'est le Fils qui devient homme. Et lorsqu'il accomplit cette mission dans un environnement misérable qu'est notre terre, il revient auprès du Père, glorifié et honoré de l'oeuvre accomplie, et il revient vers celui qui l'a envoyé, qui est effectivement plus grand par son rôle. Et effectivement, le Père est plus grand car Jésus est l'envoyé. Mais ce qui est extraordinaire, et c'est là-dessus que je voudrais terminer, c'est que le Fils éternel de Dieu s'est incarné.

Il a pris chair et os, il a vécu parmi nous par amour pour nous. Jésus s'est dévêtu de sa gloire, il est devenu un homme comme les autres, exception faite du péché. Il a vécu dans une bataille constante contre le mal sans jamais y goûter personnellement. Il s'est toujours comporté dans la sainteté. Que Dieu ait vécu dans le monde parmi nous, en tant qu'homme, en tant que serviteur, c'est la pire des humiliations.

Il entre dans la souffrance, la douleur, la maladie, la mort, la haine, la fatigue, la faim, la soif. Il connaît la tentation, le froid, le chaud, l'angoisse, le sommeil, la fatigue. Et au terme de son périple, il dit à ses disciples: Ne pensez pas qu'à vous, juste un moment ayez un peu de joie, je reviens vers le Père qui est plus grand que moi, et ça va être la fête. Et comment? Jésus retourne dans la gloire qu'il a laissée pour un temps, et son exaltation va aboutir à sa cession, à la droite du Père pour l'éternité.

Et il l'a fait pour une simple raison, pour que nous soyons avec lui et que nous contemplions cette gloire. Il faut l'accueillir, ce Fils, dans notre vie. Et quand on l'accueille, voici ce que l'apôtre Jean écrit un peu plus tard dans sa première lettre chapitre 2. Il dit mes petits enfants, je vous écris ceci afin que vous ne péchiez pas. Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste.

Il est lui-même victime excuatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et c'est là que ce que je voudrais vous laisser, c'est que Jésus a pris cette forme d'esclave, de serviteur, pour accomplir un sacrifice qui permet aux hommes et aux femmes pécheurs que nous sommes, d'avoir de l'espoir, d'avoir un avocat, d'avoir un juriste qui nous protège et nous libère. Il est la victime expiatoire pour nos péchés, il a payé la condamnation qui était nôtre, il l'a payé à la croix, et il nous libère de cette condamnation, et nous établit dans une relation sans ombre avec lui, parce qu'il a porté nos péchés. Ma prière, c'est que ce soit une réalité pour toi, que tu te sois saisi par la foi dans la repentance simple, de la confiance complète que Christ est ton sacrifice qui te permet de vivre au-delà de ton péché, libre de la culpabilité et des griffes quelque part de l'accusateur de notre conscience, dans la plénitude du salut et qu'il est venu nous accorder en Jésus-Christ. Cet épisode vous a édifié, alors merci de le liker ou de le partager pour que d'autres puissent en profiter.

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Un pasteur vous répond: c’est le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible une question à la fois.



Nous avons regroupé les épisodes en deux catégories. La première aborde les objections et le contexte historique englobant Noël, afin de clarifier son origine et les pratiques associées. La seconde se concentre sur la théologie et la nature de Jésus, pour approfondir les questions fondamentales sur sa personne et son œuvre pour notre salut.

 Objections et contexte historique

 Un chrétien peut-il célébrer Noël?

> Entre traditions, arguments bibliques et origines historiques, Florent Varak explore les raisons pour…

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Un pasteur vous répond au sujet de Noël

Un pasteur vous répond: c’est le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible une question à la fois.



Nous avons regroupé les épisodes en deux catégories. La première aborde les objections et le contexte historique englobant Noël, afin de clarifier son origine et les pratiques associées. La seconde se concentre sur la théologie et la nature de Jésus, pour approfondir les questions fondamentales sur sa personne et son œuvre pour notre salut.

 Objections et contexte historique

 Un chrétien peut-il célébrer Noël?

> Entre traditions, arguments bibliques et origines historiques, Florent Varak explore les raisons pour et contre cette célébration. Il nous invite à considérer Noël comme une opportunité de réflexion sur la grâce de Dieu, tout en rappelant que l’essentiel reste Christ et non les traditions humaines.



 Jésus est-il né le 25 décembre?

> Chaque année, la majorité des chrétiens célèbrent la naissance de Jésus le 25 décembre, tandis que d'autres préfèrent s'en abstenir, estimant que cette date n'est pas la bonne. Alors, qui a raison? Dans cet épisode, Florent analyse et évalue les différents arguments à la lumière des Écritures et de l’Histoire, et arrive à une conclusion qui devrait mettre tout le monde d’accord.



 Comment réagir à la naissance de Jésus?

> La naissance de Jésus suscite des réactions variées: de la joie à l’indifférence, en passant par la crainte et l'incompréhension. À travers le récit de Matthieu 2, Florent Varak explore ces différentes réponses et nous invite à réfléchir sur notre propre réaction face à l’arrivée du Sauveur, un événement qui a marqué l’histoire de l’humanité.



 Le sapin de Noël a-t-il une origine païenne?

> Un chrétien peut-il avoir un sapin chez lui? Est-il un héritage païen ou une simple tradition festive? Florent Varak explore l’origine et la signification du sapin de Noël, tout en recentrant la réflexion sur l’essentiel: le véritable message de Noël.



 Jésus a-t-il une origine mythique?

> Un auditeur dit avoir été troublé dans sa foi suite à un documentaire insinuant que la religion chrétienne tirait son origine de l’Égypte antique. S’appuyant sur des faits historiques, Florent réfute ces affirmations erronées et rappelle l'origine de la foi chrétienne.



 Qui étaient les mages?

> Lorsque l'on évoque la fête de Noël, ou que l'on imagine la scène de la naissance de Jésus, les mages sont presque toujours présents. Ils sont généralement représentés au nombre de trois, comme des rois, offrant leurs cadeaux au nouveau-né. Mais est-ce réellement ce que rapporte la Bible? D'où provient cette tradition?



 Théologie et nature de Jésus

 Jésus a-t-il hérité du péché originel via Marie sa mère?

> Nous sommes tous nés pécheurs suite au péché d'Adam, mais Jésus a-t-il, lui aussi, hérité du péché originel à travers Marie? Comment aurait-il pu échapper à cette condition? Florent analyse les circonstances de la conception de Jésus, et nous explique sa compréhension à la lumière des Écritures.



 Que tirer de la généalogie de Jésus?

> Dans le récit de la naissance de Jésus, la généalogie est souvent la partie la moins captivante. Pourtant, Florent Varak met en lumière les trésors cachés dans la généalogie de Jésus présentée dans l’Évangile selon Matthieu. Après cet épisode, vous ne la lirez plus jamais de la même manière!



 Pourquoi Jésus est-il appelé Emmanuel?

> En se basant sur le livre d’Ésaïe, Florent Varak nous explique le sens du nom "Emmanuel", ainsi que le contexte de la promesse faite dans Ésaïe 7.14. Nous réalisons alors que ce nom nous révèle un aspect important de la personne de Christ.



 Si Jésus est Dieu, comment peut-il être moins grand que le Père?

> Si Jésus est Dieu comme nous le disent les Écritures, pourquoi trouve-t-on aussi des passages comme Jean 14.28, dans lesquels Jésus lui-même affirme être moins grand que le Père? Comment comprendre et concilier cela?



 Si Jésus est le "premier-né", comment peut-il être Dieu?

> Si Jésus est Dieu, pourquoi Jésus lui-même déclare que le Père est plus grand que lui (Jn 14.28), tandis que d’autres passages affirment sa divinité (Jn 1.1-14, Ph 2.6). Dans cet épisode, Florent nous aide à comprendre et à concilier ces affirmations sur la nature de Christ et sa relation avec le Père.



 Comment les peuples parvenaient-ils au salut avant la venue de Jésus?

> Florent Varak nous rappelle trois moyens par lesquels Dieu s’est révélé aux hommes bien avant la naissance de Jésus, tout en soulignant que ces histoires de l’Ancien Testament préfiguraient déjà l’œuvre de Christ. Il nous invite ensuite à réfléchir à deux applications pratiques pour notre vie aujourd’hui.



 Peut-on adorer Jésus dans sa nature humaine ou seulement divine?

> Jésus, pleinement homme et pleinement Dieu: un mystère qui suscite de nombreuses questions. Comment comprendre l'union de l'humain et du divin en lui? Vers quel aspect de sa personne notre adoration doit-elle s'orienter? Florent nous invite à parcourir les Écritures et à voir comment l'Église a formulé cette doctrine au fil du temps.



 Et si les juifs avaient reconnu Jésus comme le Messie?

> Dans cet épisode, Florent explore les ramifications théologiques de cette question spéculative, tout en rappelant que rien ne surprend Dieu et que son dessein bienveillant s'accomplit toujours. À travers les Écritures, il examine les prophéties messianiques, le rôle du peuple juif dans l’histoire du salut, et l’assurance que nous pouvons avoir en la souveraineté de Dieu, même au milieu des incertitudes.



 Tu veux poser une question?

Si tu te poses encore des questions et souhaites approfondir ta réflexion, commence par consulter la liste des épisodes existants ici. Si le sujet n’a pas encore été traité, tu peux poser ta question à Florent, en lui écrivant à l’adresse: contact\[at\]toutpoursagloire.com.

 Plan de la prédication

Introduction: un disciple de Christ maîtrise sa manière de parler.

I. Le pouvoir de la langue dans la société et la vie personnelle (Jacques 3.1-12)

1. La langue, un petit membre, mais puissant (Jacques 3.5-6)
    Comparaison avec le feu: un petit feu peut détruire une grande forêt.
    La langue peut enflammer la vie d'une personne et causer des destructions.
2. La langue et ses effets (Jacques 3.8-10)
    La langue est un puissant instrument de bénédiction et de malédiction.
    La contradiction: on bénit Dieu et on maudit les hommes.

II. L'impact spirituel…

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Le pouvoir des mots: bienfaisant ou destructeur? (Jacques 3.1-12)

 Plan de la prédication

Introduction: un disciple de Christ maîtrise sa manière de parler.

I. Le pouvoir de la langue dans la société et la vie personnelle (Jacques 3.1-12)

1. La langue, un petit membre, mais puissant (Jacques 3.5-6)
    Comparaison avec le feu: un petit feu peut détruire une grande forêt.
    La langue peut enflammer la vie d'une personne et causer des destructions.
2. La langue et ses effets (Jacques 3.8-10)
    La langue est un puissant instrument de bénédiction et de malédiction.
    La contradiction: on bénit Dieu et on maudit les hommes.

II. L'impact spirituel des paroles (Jacques 3.11-12)

1. La langue, reflet de notre cœur
    Ce qui est dans le cœur se reflète dans nos paroles.
    Exemple de l’eau douce et de l’eau amère: ce qui sort de nous révèle ce qui est en nous.
2. La nécessité de purifier notre langue (Matthieu 12.34-37)
    Le cœur doit être transformé pour que nos paroles soient purifiées.
    Jésus nous dit que de l’abondance du cœur, la bouche parle.

III. La guérison et la transformation par la grâce de Dieu (Jacques 1.18, 21)

1. La parole qui donne la vie nouvelle
    Jacques 1.18: "Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité."
    La parole de Dieu nous transforme, nous régénère.
2. Le pouvoir rédempteur de la parole de Dieu
    L'Évangile transforme nos cœurs et notre manière de parler.
    L’exemple de Jésus, qui parle avec amour, vérité et sagesse.

IV. Application pratique: comment utiliser nos paroles pour édifier (Éphésiens 4.29)

1. Construire par nos paroles
    Utiliser nos paroles pour édifier, encourager et instruire.
    "Que votre parole soit toujours pleine de grâce." (Colossiens 4.6)
2. Pratiquer la repentance et la grâce
    Reconnaître nos erreurs, demander pardon et rechercher la transformation par la grâce de Dieu.
    La parole bienfaisante découle d’un cœur renouvelé par Dieu.

Conclusion

 Réflexion finale: L'importance de garder notre cœur en communion avec Dieu pour que nos paroles soient en accord avec lui.
 Invitation à vivre selon la parole de Dieu: Que notre parole reflète Christ, par la grâce et la transformation qu'il nous donne.

