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Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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 Transcription:

Cette transcription a…

Miniature orangée: photo d'une scène de l'ancien testament où un prophète pratique une onction sur un enfant de Dieu.

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Comment Jésus peut-il être le Messie s'il n’a pas reçu l’onction? (Épisode 455)

 Pour aller plus loin:

Tu peux écouter les autres podcasts de Florent sur le sujet du Salut, en accédant au sommaire à la rubrique correspondante ci-dessous:
https://toutpoursagloire.com/sommaire-un-pasteur-vous-repondle-salut

 Ressources mentionnées:

 Romains (Commentaire biblique), de DICKSON Brad, Éditions Clé.
 Courir pour remporter le prix, de SCHREINER Thomas, Éditions Clé.
 L'Espérance chrétienne, de BLOCHER Henri, Éditions Excelsis.

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Miniature orangée: photo d'un olivier dont le jardinier coupe la branche à l'aide d'une cisaille

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Peut-on perdre la foi et être retranché? (Épisode 454)

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 Transcription:

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.

La question est posée:

> Bonjour Florent, tout d'abord merci pour tes…

Miniature orangée: photo d'un serpent se balladant librement sur la main d'une personne.

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Est-il interdit d’avoir des serpents pour animaux de compagnie? (Épisode 453)

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 Transcription:

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La question est posée:

> Bonjour Florent, tout d'abord merci pour tes podcasts qui sont enrichissants et instructifs sur la parole. Je voulais ton avis sur ma situation, car je suis un grand passionné de la nature et des animaux en général. Et j'ai chez moi, à titre d'animaux de compagnie, serpents, lézards et autres tortues. Ma question concerne donc surtout les serpents, car j'ai quelques amis de l'Église qui sont venus à la maison, qui quand ils voient les serpents de compagnie, se disent que c'est le diable, et caetera.
>
> Alors de mon point de vue, je les mettrai au même titre que les autres animaux d'animalerie avec lesquels ils sont vendus. Mais j'aimerais tout de même avoir ton avis avec la pluie de la parole de Dieu pour savoir si je dois m'en débarrasser.

Alors écoute, c'est une super question, je te je te remercie de l'avoir posée et et si tes serpents ne sont pas venimeux, fais leur une bise de ma part. La réponse courte à ta question, c'est que toute la création est bonne et aussi que toute la création souffre de la chute, de la chute des hommes et les serpents plus particulièrement. Pour répondre à ta question et dans cet épisode, on va s'intéresser à la notion d'emblème.

Et puis de là, on parlera du serpent comme emblème du mal, emblème du diable. Et puis troisièmement, on parlera du serpent comme emblème du Christ, symbole du Christ. C'est aussi présent dans l'écriture. Et enfin, on parlera de cette notion de superstition liée aux emblèmes que parfois on le retrouve dans certaines sociétés. Alors commençons donc par la notion d'emblème.

C'est quoi un emblème C'est un symbole ou une image qui représente une idée, un groupe, une organisation ou un pays. Il s'agit d'une représentation visuelle qui véhicule des valeurs, des concepts ou une identité particulière. Les emblèmes peuvent prendre diverses formes, un logo d'entreprise, un drapeau national, un symbole religieux, un sceau officiel ou un animal qui représente un pays ou une équipe, équipe sportive par exemple. Je te donne l'exemple de l'aigle, l'emblème américain par excellence et en France, le coq emblème de la France. Je ne sais pas d'où ça vient.

Et puis la feuille d'érable emblème du Canada. Et tu vois qu'on peut avoir dans certains pays une appréciation particulière pour un emblème. Alors les emblèmes se distinguent par leur caractère officiel, leur reconnaissance collective. Elles transmettent souvent une histoire ou des valeurs importantes pour le groupe qu'ils représentent. Et dans la Bible, on a plusieurs emblèmes.

On a l'agneau qui représente Jésus, l'anneau de Dieu, qui s'est sacrifié pour les péchés de l'humanité. On a également la colombe souvent qui symbolise le Saint-Esprit. On a l'olivier et ses branches, emblème de paix et de réconciliation, notamment après Noé et le déluge. Alors, ces emblèmes bibliques sont souvent repris dans l'art, dans la religieux, l'architecture des églises, la liturgie chrétienne. Vous voyez parfois même derrière des voitures, un petit poisson pour désigner non pas que la voiture est chrétienne, mais que ses propriétaires veulent signifier qu'ils appartiennent à la foi chrétienne.

Comment on le sait, le poisson, c'était un des premiers emblèmes des des chrétiens et ils se fondent sur l'acronyme grec formé par les lettres qui ensemble donnent le nom poisson ictus et qui signifie Jésus-Christ, fils de Dieu, fils de Dieu sauveur. On a également la croix bien sûr devenue un emblème universel du christianisme. Et ce que tu vois en tout cas, c'est que, ou peut-être tu as décerné cela dans la liste que j'ai donnée, c'est qu'un emblème peut avoir plusieurs référents. Prenons le cas du lion, c'est un emblème reconnaissable. Déjà dans la Bible, ça désigne l'animal, simplement l'animal.

Mais ça peut aussi désigner un symbole de force. Un lion s'impose, mais c'est aussi le symbole du Messie Jésus-Christ. Il est question du lion de Judas, ou bien il est question parfois du diable avec le lion rugissant. Et donc un emblème est neutre. C'est selon le contexte, ce à quoi il se rapporte.

Et tu vois que ça peut être très différent parce qu'il y a une, un grand écart immense entre le lion symbole du Messie Jésus-Christ et le lion symbole du diable du lion rugistian. Alors maintenant qu'on a regardé cette notion d'emblème, on va regarder d'où vient que le serpent est symbole du mal. Et souvent dans l'imagination collective, et certainement dans les perspectives bibliques. Alors bien sûr, on a en tête la rencontre du serpent avec Adam et Eve, Genèse chapitre trois, à partir du verset un, je lis le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que l'éternel Dieu avait fait. Il dit à sa femme, dieu a-t-il réellement dit, vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin La femme dit au serpent, nous mangeons du fruit des arbres du jardin, mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit vous n'en mangerez pas, et vous n'y toucherez pas, sinon vous mourrez.

Alors le serpent dit à la femme, vous ne mourrez pas du tout. Vous ne mourrez pas du tout. Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, s'ouvriront et que vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal. Et puis un petit peu plus tard, nous lisons, l'éternel Dieu dit au serpent, puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et tous les animaux de la campagne, tu marcheras sur ton ventre, tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Alors, on ne sait pas exactement ce qui se passe, est-ce que c'est une apparition d'un serpent, mais c'est une hallucination Est-ce que c'est une prise de possession du diable qui se saisit et se manifeste au travers d'un serpent En tout cas, on peut l'identifier par Apocalypse chapitre vingt verset deux où il est dit que l'ange envoyé par Dieu saisit le dragon, le serpent ancien qui est le diable et Satan Et il y a pour mille ans.

Et donc, on a effectivement une association dans l'écriture assez, assez simple de ce serpent qui vient tenter Adam et Ève pour qu'ils choisissent une autonomie morale. Et puis le diable qui s'est saisi de ce serpent, ou en tout cas qui apparaît sous les traits d'un serpent. Et c'est de là que vienne la crainte de tes amis. Et donc c'est vrai qu'à ce titre, la, le serpent est devenu l'animal maudit par excellence. Et le comportement, son comportement furtif est devenu aussi le symbole emblématique d'une prudence à avoir.

On le verra dans un instant. Alors deuxièmement, et ça, ça va te surprendre, troisièmement ça va te surprendre, le serpent est parfois symbole du Christ. Il y a une autre histoire extraordinaire qui nous montre que le serpent représente Christ absorbant notre péché et notre malédiction. L'histoire se trouve en nombre, chapitre vingt-et-un à partir du verset quatre. Nous sommes là dans la traversée du désert et le peuple partit du mont Or par le chemin de la mer des roseaux pour contourner le pays d'Édom.

Entre parenthèses, le pays d'Édom avait refusé le passage à Israël. Alors le peuple s'impatienta en route et parla contre Dieu et contre Moïse. Pourquoi nous avez-vous fait quitter l'Égypte, si c'est pour que nous mourions dans le désert En effet, il n'y a ni pain ni eau et nous sommes dégoûtés de cette misérable nourriture. Alors l'éternel envoya des serpents venimeux contre le peuple, ils mordirent le peuple et beaucoup d'israël, d'israélites moururent. Le peuple vint trouver Moïse et dit nous avons péché car nous avons parlé contre l'éternel et contre toi.

Prie l'éternel, afin qu'il éloigne ses serpents de nous. Moïse pria pour le peuple, et l'éternel lui dit fais-toi un serpent venimeux, place-le sur une perche. Toute personne mordue qui le regardera aura la vie sauve. Moïse fit un serpent en bronze et le plaça sur une perche. Toute personne qui avait été mordue par un serpent et regardait le serpent en bronze avait la vie sauve.

Histoire assez fascinante, on est dans cette traversée du désert qui dure longtemps, presque quarante ans, c'est dur, le peuple se plaint notamment par l'intransigeance des peuples autour qui ne leur permettent pas de passer par leur territoire. Et c'est c'est c'est cette plainte contre la providence de Dieu devient source de jugement. Et Dieu manifeste son jugement ici par des serpents, animal impur par excellence. Ils sont brûlants en ce qu'ils causent des brûlures, c'est-à-dire leur venin est douloureux. Et d'ailleurs c'est incroyable quand j'ai regardé ce qu'il en est des venin, tout ce qu'ils peuvent générer, l'agitation, l'angoisse, le malaise général, des douleurs musculaires diffusent, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, des diarrhées profuses ou une hypotension artérielle, un choc hypo-volémique, les insuffisances rénales, effets hématotoxiques, les effets neurotoxiques, bref.

La mort est souvent consécutive à toutes ces atteintes, et elle peut être rapide quelques minutes, en particulier dans les morsures du cou et de la tête, ou plus longues, quelques heures, et souvent dans des douleurs et des angoisses assez terribles. Alors imagine, tu es mordu par un serpent venimeux et puis Dieu dit écoute, il te suffit de regarder à ce serpent en bronze que Moïse vient de mettre sur le sur un poteau. Et moi j'entends les sceptiques qui disent mais c'est pas, ce n'est pas possible, le venin c'est une protéine, en quoi regarder un serpent métallique, ça va me sauver. J'entends aussi ceux qui se sentent indignes, qui se disent non non moi je mérite la mort, je ne vais pas regarder ce serpent. Et puis j'entends aussi tous ces gens plein de foi qui se disent, ah Dieu offre grâce, Dieu fait grâce, il me suffit de regarder à ce serpent.

Alors pourquoi est-ce que c'est là le symbole de Christ Galates chapitre trois, verset treize à quatorze nous dit la chose suivante. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenue malédiction pour nous. Car il est écrit, maudit soit quiconque est pendu au bois, afin que pour les païens, la bénédiction d'Abraham se trouve en Jésus-Christ et que par la foi, nous recevions la promesse de l'Esprit. Tu vois le lien Qu'est-ce qui se passe lorsque Jésus meurt à la croix bien, il est élevé comme le serpent a été élevé dans le désert. Il est élevé et deux Corinthiens cinq, vingt-et-un ainsi que Galates trois que nous venons de dire, venons de lire, nous dit qu'il devient péché pour nous, il a, il prend la malédiction qui est nôtre.

Et à ce, en cela, ce, cette histoire de nombre vingt-et-un préfigure le sacrifice de Christ. Je suis toujours gêné quand on chante le chant, nous voulons, le chant nous voulons voir Jésus élevé comme un étendard sur ce pays. Je l'aime bien ce chant. Mais je n'aime pas ce que ça dit. Nous voulons voir Jésus élevé vraiment, Jean trois quatorze est la source de l'expression Jésus élevé.

Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le fils de l'homme soit élevé. Alors je sais que le chant utilise une autre, un autre vocabulaire, il veut dire, je veux voir Jésus élevé, exalté, glorifier, magnifier, mais en réalité le vocabulaire Jésus élevé, c'est élevé à la croix, élevé du sol sur un poteau, en référence à l'image que nous venons de lire d'un serpent qui mis sur un poteau et qui devient la source de la guérison. Et Jésus, par sa mort sur la croix, est la source de la guérison. Et tu vois donc que le serpent peut être symbole de Christ. Le Christ qui absorbe notre mal, qui absorbe notre malédiction, qui devient péché pour nous et qui nous libère de la culpabilité et de la honte.

Alors maintenant, regardons la superstition de l'emblème qui parfois, et qui te frappe par le jugement de tes amis. En fait, Jésus n'est pas si négatif à l'égard des serpents. Je l'ai mentionné son comportement furtif est emblématique de la prudence. Matthieu dix seize, voici je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes.

Prudents comme les serpents, Dieu nous invite à imiter les serpents dans leur prudence. Et si tu as déjà vu des serpents généralement, généralement ils partent, ils essayent de t'éviter. Et donc voilà, non, le serpent n'est pas toujours aligné avec la malédiction, et il faut se garder de la superstition. Comme on l'a vu, c'est aussi un emblème de guérison et de salut. D'ailleurs, je suis marqué que beaucoup d'animaux sont frappés de perspectives un peu superstitieuse.

Lorsque j'étais au Cameroun, récemment on m'a appris que les gens avaient peur des chouettes. Pourquoi Parce que dans l'imaginaire collectif ou dans la, les conceptions de animiste du monde, de, de ce coin-là, bien les chouettes étaient souvent envoyées par les sorciers pour faire du mal. Et là, il faut vraiment se se méfier pour opposer avec foi les mensonges du diable qui cherchent à par exemple identifier un animal avec le diable, que ce soit le serpent ou que ce soit une chouette ou que ce soit un autre animal, parce qu'en cela, on rentre dans une forme de superstition. Toute la création est bonne pour peu qu'on en fasse bon usage. Toute la création est tombée à cause du péché, donc certains serpents sont dangereux, certaines chouettes sont dangereuses pour les souris, mais pas pour les êtres humains, et il faut vraiment opposer une perspective biblique à ces superstitions.

Alors maintenant, je souhaite terminer avec un aspect que l'on a rapidement parcouru sur la malédiction liée au serpent. J'ai lu en Genèse chapitre trois verset quatorze pardon et jusqu'au verset quinze le jugement qui tombe sur le serpent, et bien entendu il faut entendre ici, le serpent en tant qu'emblème du diable. Et ce jugement est aussi source d'une extraordinaire espérance sur laquelle je souhaiterais m'arrêter et clore cet épisode. Nous lisons au verset quatorze de Genèse trois: l'Eternel Dieu dit au serpent: puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et tous les animaux de la campagne. Tu marcheras sur ton ventre, tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie, je mettrai iniquité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance, celle-ci t'écrasera la tête et tu lui écraseras le talon.

On a beaucoup considéré à juste titre que Genèse trois quinze constitue la première annonce de la bonne nouvelle. Dieu dit qu'il mettra inimitié, opposition entre toi et la femme, entre le serpent donc et la femme et surtout entre ta descendance et sa descendance. C'est-à-dire entre la descendance du diable, les enfants du diable et la descendance de la femme. Quelle descendance de la femme La promesse est là qu'un jour une femme enfanterait un enfant qui écrasera le diable. Mais qui le fera au péril de sa vie, celui-ci lui, le mordra en quelque sorte.

Et effectivement la Bible dit que lorsque Jésus vient sur la terre, il dépouille les principautés et les pouvoirs et les livres en spectacle. Sa victoire, la victoire du Christ sur le serpent, sur le diable, est si complète et si totale qu'il est capable de nous délivrer de l'emprise du diable, il est capable de nous délivrer de l'emprise de la mort dont le diable est à la source, et nous sommes en cela au bénéfice d'une merveilleuse promesse. Et donc cette histoire de serpent nous rappelle que oui, le diable s'est servi de lui pour influencer le l'humanité contre Dieu. Mais la Bible dit aussi que Jésus-Christ est venu écraser celui qui avait le pouvoir sur la mort, c'est-à-dire le diable. C'est Hébreux deux quatorze qui nous le dit, et il est capable en cela de nous libérer de son emprise, de nous libérer de l'emprise de la mort, de l'emprise du diable, Et ça c'est la bonne nouvelle.

Bonne nouvelle à laquelle tu peux réfléchir chaque fois que tu prends soin de tes serpents, parce qu'il y a une leçon de vie associée à l'ensemble de l'existence, et tu n'as pas à craindre le serpent en tant que tel sauf par son effet potentiel, s'il est notamment venimeux. Voilà j'espère avoir répondu à ta question. Cet épisode vous a édifié Alors merci de le liker ou de le partager pour que d'autres puissent en profiter. Pensez aussi à vous abonner à la chaîne d'un pasteur vous répond pour ne marquer aucun des prochains épisodes. Enfin si vous avez une question à poser à Florent Varak, écrivez-lui directement sur contact@toutpoursagloire.com



 Ressources mentionnées:

Je choisis de pardonner, de Collars Dianne, EDITIONS CLE.

 Pour aller plus loin:

 Pourquoi a-t-on besoin de Dieu pour vivre le pardon? (Épisode 140)
 Peut-on pardonner et porter plainte? (Épisode 287)

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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Miniature orangée: photo d'un maillet de juge posé sur une table derrière lequel se trouvent des fleurs blanches

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Pourquoi bénir nos ennemis si Christ les jugera? (Épisode 452)

 Ressources mentionnées:

Je choisis de pardonner, de Collars Dianne, EDITIONS CLE.

 Pour aller plus loin:

 Pourquoi a-t-on besoin de Dieu pour vivre le pardon? (Épisode 140)
 Peut-on pardonner et porter plainte? (Épisode 287)

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 Transcription:

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La question est posée bonjour, tout d'abord merci pour tes podcasts si éclairants. Pourquoi Jésus nous demande-t-il de pardonner à nos ennemis et de bénir ceux qui nous persécutent, alors qu'il les jugera dans toute sa colère au dernier jour Merci par avance. Ecoute, merci pour ta question, je vais répondre ici, et ce que je dis, c'est très facile à dire lorsque l'on a une vie relativement protégée par un État où le où la police n'est pas corrompue, et où l'islamisme ou les persécutions diverses contre les chrétiens sont en réalité minimes. Je suis très conscient qu'il m'est facile de dire ce que je dis ici, et quand je vois ce qui s'est passé par exemple au Congo avec l'exécution brutale de dizaines de chrétiens par des bandes islamistes, ah, c'est difficile de réfléchir à ce que je dis et d'imaginer ce que les familles peuvent vivre. D'ailleurs, j'invite tous ceux qui écoutent cet épisode à prier pour l'église persécutée, à se tenir informé avec ouvertes de ce qui se passe dans les pays où la persécution est vive.

Je pense notamment à l'Iran, en réalité beaucoup de pays musulmans. Je pense notamment aussi à certains pays communistes, que ce soit en Asie ou dans d'autres coins du monde où il est difficile de mener sa foi en toute liberté. J'ai un collègue qui vit près de la frontière du Cameroun, il est allé rendre visite à un autre collègue qui a été kidnappé, qui a vécu des choses tellement horribles qu'il m'a dit que son âme était éteinte. C'est l'horreur, c'est vraiment l'horreur. Il y a dans les églises que je visite des hommes et des femmes qui ont vécu l'horreur d'abus sexuels, d'abus physiques, de manipulation constante, et ça laisse sur leur âme une marque profonde.

Alors je suis conscient que c'est facile de parler, de bénir ses ennemis, et d'en parler dans le confort d'un bureau comme le mien, alors que je ne suis pas livré à l'affliction dans laquelle baigne l'essentiel de l'église dans le monde. Ceci dit, ta question elle est pertinente, et elle requiert comme d'habitude qu'on regarde à ce que la Bible dit. Et je crois que l'une des choses assez simples à retenir dans cet épisode, c'est que le rôle du disciple n'est pas le rôle de Dieu dans le domaine du jugement. Premièrement, il faut observer que Jésus nous demande de bénir nos ennemis. Dans le sermon sur la montagne, nous lisons mais moi je vous dis, c'est Jésus qui parle, aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent.

C'est un commandement de Christ, un commandement du Christ qui fait suite à cet extraordinaire enseignement des Béatitudes, où il est question d'avoir un bonheur qui se construit dans une vie faite d'oppositions, et qui se construit en allant de la connaissance de Dieu à la réalité que l'on va vivre des afflictions, du rejet, de la persécution de la part de ceux qui refusent cette connaissance de Dieu et qui vont nous contester le droit et la joie d'avoir cette connaissance de Dieu. Deuxièmement, c'est le rôle de Dieu de faire justice, et ça ce n'est pas notre rôle. La Bible enseigne que le jugement ultime et final appartient à Dieu et à Dieu seul. Romains douze. Dix-neuf nous dit ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère car il est écrit à moi la vengeance.

C'est moi qui rétribuerai dit le Seigneur. Et pourquoi Parce que nous ne serions pas capables de juger les motivations internes des individus. Il y a ce chant magnifique maintenant assez ancien, quand je cite Goldman, les jeunes me regardent en disant c'est qui Mais Jean-Jacques Goldman parle dans un de ces chants d'un gars qui serait né en mille-neuf-cent-dix-sept. Si j'étais né en mille-neuf-cent-dix-sept dans cette ville imaginaire de Lenenstadt, on imagine cet enfant grandir dans le nazisme, dans la haine des juifs, dans la haine des autres civilisations qui s'engagent dans l'armée. En fait, il a été, il a subi un lavage de cerveau, il s'implique dans les choses absolument odieuses.

Comment est-ce que Dieu va juger cet homme face à quelqu'un qui aurait eu une meilleure éducation, un meilleur conditionnement, apprentissage Alors la Bible est très claire, nous sommes tous pécheurs à des degrés divers, mais Dieu sait accorder des grâces d'une manière qui nous est incompréhensible, et il y a des hommes qui ont été des criminels de guerre, qui sont venus à la foi, qui se sont repentis, qui bénéficient du même salut que moi. Je suis plutôt BCBG, qui n'ai jamais fait trop grand-chose de mal, même si je suis un pécheur de pécheur, autant dans mes actes, mes paroles, dans mes ambitions, je ne voudrais absolument pas me comparer spirituellement face à ces gens, mais socialement je peux. Je n'ai pas été convaincu et je ne le serai pas, j'espère, convaincu de crimes contre l'humanité, et caetera, et caetera. En réalité, Dieu seul peut juger et il le jugera selon un ensemble de critères que nous sommes incapables d'avoir. Il est important de faire la distinction, le jugement des êtres humains ne nous appartient pas, alors que le jugement des anges appartient aux chrétiens.

C'est assez étrange, mais tu pourras lire 1 Corinthiens 6 verset 3 à ce sujet. Quelque part, le jugement des anges crée une certaine distance de genre, et peut-être que nos jugements seront plus fiables à ce sujet. En tout cas, c'est ce que l'écriture nous invite à penser. En cela, il faut réaliser que le fait d'apprendre à pardonner nous permet de grandir en Jésus-Christ et à l'image de Jésus-Christ. Lorsque l'on est offensé, on vit dans l'amertume et on macère dans une violence intérieure qui ne fait que prendre de plus en plus d'ampleur.

Et à un moment donné, le fait de pardonner parce que l'on a compris que Christ nous a pardonné, nous libère de l'amertume qui sévit en nous et qui prend sa place. Et donc il y a vraiment une croissance personnelle associée au fait de pardonner, et le pardon n'est pas de dire que le péché n'existait pas, ou que ce que nous avons subi était grave, non non, ce que nous subissons est très grave parfois, Mais pardonner, c'est confier à Christ le soin de juger, parce que lui et lui seul est capable de juger. Alors, c'est en partie une décision, ce n'est certainement pas une émotion, mais au fil du temps, il y a un combat qui va s'instaurer, et il va falloir remettre sur le chantier cette décision. Je te renvoie sur le livre exceptionnel de cette femme qui a dû pardonner au meurtrier de son fils, j'ai choisi de pardonner, publié aux éditions Clé, j'oublie l'auteur maintenant, mais qui te donnera quelques pistes à ce sujet. Et puis, en pardonnant aux autres, il y a la possibilité d'exercer un chemin de témoignages exceptionnels.

Quelle autre spiritualité propose aussi vivement de mettre au centre de nos relations humaines la notion de pardon La Bible dit que non seulement les gens à notre amour vont voir que nous sommes, notre amour les uns pour les autres vont voir que nous sommes ses disciples, mais en partie, c'est la possibilité de témoigner que nous exerçons à l'égard des autres le même regard que Dieu exerce à notre égard. Dieu que nous servons fait lever son soleil sur le méchant et sur les bons, il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Nous allons nous aussi, au mieux de notre capacité, exercer ce type d'attitude, même si ce type d'attitude peut engager et impliquer parfois de faire venir l'État pour nous protéger ou pour entrer en procès, etc. Je parle plus d'une attitude générale, pas forcément que l'on accepte tout, ce n'est pas l'idée de tout accepter. Tu verras d'ailleurs dans d'autres épisodes, je parle plus longuement de la question du pardon, j'essaie juste de donner quelques pistes ici.

Et en réalité, bon nombre de gens se sont convertis, notamment parmi des tortionnaires de chrétiens, à l'image qu'ils donnaient au moment où ils étaient maltraités. Et il y a quelque chose de l'ordre du surnaturel, et je ne peux que imaginer que Dieu donne une grâce lorsque nous faisons face à des pressions aussi terribles pour exprimer l'amour et la bienveillance de Christ au milieu de cela. Ainsi, nous bénissons nos ennemis, non pas parce qu'ils échapperont au jugement divin, mais parce que ce n'est pas notre rôle d'y participer. L'amour chrétien est en cela quelque chose qui va au-delà d'une logique de vengeance et de rétribution. Même maintenant, alors que nous sommes dans cet ère de grâce, Dieu ne veut pas que le méchant meurt, mais qu'il se repente.

C'est le témoignage de l'écriture, autant dans l'ancien que dans le nouveau testament. Et d'ailleurs, tu as ici dans ta question quelque part ce qui animait le prophète Jonas. Peut-être que tu te souviens de cette histoire malheureusement réduite à l'histoire d'un poisson, mais elle est bien plus riche que cela, l'histoire d'un homme à qui Dieu demande de partir à Ninive, qui est à l'est de là où il se trouve, et il désobéit en parlant, en partant à l'ouest. Et ce n'est pas parce qu'il a, c'est un prophète paresseux, c'est parce qu'il n'a pas envie que la grâce de Dieu touche une population qui était connue pour sa méchanceté. Les peuples assyriens, et les textes que nous avons découverts dans l'archéologie l'attestent, étaient d'une violence épouvantable.

Je ne veux pas les citer même parce que ça donne des frissons. Les peuples assyriens étaient d'une violence terrible à l'égard de leurs ennemis, et c'est à ce peuple que Dieu demande au prophète de témoigner, et le prophète ne veut pas, non pas parce qu'il a peur de cette violence, mais parce qu'il ne veut pas qu'un peuple aussi violent bénéficie de la grâce de Dieu. Et en fait, il appartient à Dieu de faire grâce à qui il veut, parfois à des gens qui ont commis des choses ignobles, et il appartient à Dieu de faire grâce à qui il veut, et il ne s'attend pas à ce que nous entrions dans les logiques de rétribution. C'est pourquoi il nous invite à pardonner et à lui laisser le soin de gérer le jugement. Alors il y a des thèmes connexes que je t'invite à consulter l'épisode 140, pourquoi a-t-on besoin de Dieu pour vivre le pardon Et l'épisode 287, peut-on pardonner et porter plainte qui donneront quelques éléments complémentaires à ce que je peux dire ici.

En réalité, lorsque les gens s'attaquent à nous pour notre foi, alors c'est pas toujours le cas, parfois il s'attaque à nous parce que nous sommes stupides et méchants, mais lorsqu'il s'attaque à nous à cause de notre foi, il s'attaque à Christ lui-même et Christ saura gérer cela. Je termine sur ce propos d'Ezéchiel 33.11: dis-leur je suis vivant oracle du seigneur l'éternel ce que je désire ce n'est pas que le méchant meurt c'est qu'il change de conduite et qu'il vive revenez revenez de vos mauvaises foi de vos mauvaises voies pardon. Pourquoi devriez-vous mourir maison d'Israël Et c'est une invitation qui se reproduit dans le nouveau testament. Dieu invite les hommes et les femmes à la repentance. Peut-être qu'en écoutant cet épisode, tu réalises que tu as besoin de grâce toi-même, que tu as besoin de grâce pour les péchés que tu as toi-même commis, et qu'il était facile de regarder au péché des autres en disant: ah mais je ne suis pas comme les autres.

Non, tu n'es pas comme les autres, mais certainement tu n'es pas comme Christ, dont la sainteté, la perfection, la majesté, la lumière dépassent de loin tout être humain. Quelle que soit la manière où nous nous situons sur l'échelle de bien de la société, nous sommes loin des exigences de Dieu. Si tu as pris déjà l'avion, tu réalises que les montagnes sont très plates vues du ciel. Et la différence entre Hitler et toi est énorme d'un point de vue sociétal, heureusement. Mais vu du ciel, la différence est beaucoup plus effacée, et tous les hommes et toutes les femmes sont invités à se repentir, à reconnaître que nous avons péché, à reconnaître aussi que nous avons besoin de la grâce de Dieu qui couvre nos péchés, parce qu'en Christ, Jésus est mort pour que, enfin en Christ, fils de Dieu incarné, Jésus est mort pour nos péchés, pour offrir à tous ceux et toutes celles qui se confieraient en lui d'être pleinement pardonné, de pouvoir se détourner d'une certaine manière de vivre afin de vivre différemment, et j'espère que c'est ton expérience, et en tout cas j'espère avoir répondu à ta question.



 Dans la même série:

 La vie, ça frustre grave (Ecclésiaste 1.1-11)
 La satisfaction format XXL, ça frustre grave! (Ecclésiaste 1.12-2.26)
 L’écoulement du temps, ça frustre grave! (Ecclésiaste 3.1-15)
 La vie en société, ça frustre grave! (Ecclésiaste 3.16-4.16)
 La religiosité, ça frustre grave (Ecclésiaste 4.17-5.19)
 Avoir sans profiter, ça frustre grave! (Ecclésiaste 6)
 Le bien et le mal, ça frustre grave! (Ecclésiaste 7)
 La providence incompréhensible, ça frustre grave! (Ecclésiaste 8)
 La mort, ça frustre grave (Ecclésiaste 9.1-12)
 La bêtise, ça frustre grave! (Ecclésiaste 9…

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La tombée de rideau, ça frustre grave! (Ecclésiaste 11-12)

 Ressources mentionnées:

 Comblés de toutes bénédictions, de Sean Demars & McKinley Mike, BLF Éditions.
 La prospérité ?, de MBEWE Conrad, Éditions IMPACT.

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

 Pour aller plus loin:

 D’autres épisodes et articles développant la question des miracles évoquée dans Marc 16
 Sur le sujet de la discipline

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Si tu as une question adressée à Florent Varak, commence par consulter la liste des épisodes existants ici et si le sujet n’a pas encore été traité, tu…

Miniature orangée dans laquelle apparait en fond le nom de Jésus écrit en lettres éclatantes.

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Peut-on annuler les choses "au nom de Jésus"? (Épisode 451)

La bêtise, ça frustre grave! (Ecclésiaste 9.13-10.20)

 Ressources mentionnées:

Sacrés désaccords !, de James Hutchinson, BLF Éditions.

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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 Transcription:

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.

La question est posée…

Miniature orangée: photo d'une Bible entourée de chaines sur lesquelles se trouvent un cadenas

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Peut-on encadrer, voire interdire la lecture de la Bible? (Épisode 450)

 Ressources mentionnées:

Sacrés désaccords !, de James Hutchinson, BLF Éditions.

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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 Transcription:

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.

La question est posée:

> Bonjour Florent, tout d'abord, merci pour ton podcast qui m'a beaucoup aidé à grandir dans la foi et appris à réfléchir bibliquement. Je m'excuse par avance, c'est une longue question. J'ai pris un cours sur l'Ancien Testament l'an dernier; cela m'a beaucoup fait réfléchir puisque j'ai appris comment bien lire les textes du Pentateuque et des livres historiques, par exemple: comprendre le genre, le contexte littéraire, l'intention de l'auteur, le sens du texte et l'application pour nous aujourd'hui. À la fin de Deutéronome, Moïse donne des instructions concernant la lecture de la loi. Je comprends qu'à l'époque, il n'y avait pas d'imprimante, mais c'est quand même la responsabilité des prêtres et sacrificateurs de lire la loi au peuple et peut-être de lui expliquer. Tout cela m'amène à ma question: dans notre ère où la Bible est facilement accessible, est-ce responsable de laisser toute personne lire la Bible en s'attendant à ce qu'on développe une bonne théologie? Je pense à l'abus de Jérémie 29.11, aux abus du psaume 23 et aux cas les plus extrêmes avec, par exemple, les Témoins de Jéhovah qui ont débuté avec des groupes d'études bibliques. Étant donné que la majorité d'entre nous ne connaissent pas ou peu les styles littéraires concernés, le contexte et les pratiques du moment, l'intention des auteurs, etc., on est presque certain de ne pas complètement saisir le sens des textes. Certaines églises insistent pour qu'on lise la Bible sans pour autant l'enseigner en profondeur chaque dimanche. Dans mon église locale, par exemple, il y a des gens qui ont une théologie proche de la prospérité et des calvinistes, deux planètes différentes. Sommes-nous responsables de notre lecture et de l'interprétation qu'on fait des textes? Sommes-nous responsables d'approfondir notre compréhension? Comment savoir si on se trompe ou non? Quel est le rôle de l'Église locale dans tout cela? Avant notre temps, c'était difficile d'avoir une Bible à la maison; donc, il fallait aller écouter le pasteur ou le prêtre. Maintenant, on nous dit de lire nous-mêmes, mais sommes-nous vraiment équipés pour le faire de la bonne façon? Que le Seigneur bénisse ton ministère.

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Et cetera, merci beaucoup pour ta question.

C'est une question absolument magnifique et les implications sont massives, tant pour l'Église que pour les équipes pastorales et les organisations missionnaires. Alors, il y a pas mal d'axes de réponses qui pourraient être développés, mais, quelque part, c'est intrigant comme question parce que ça me fait penser à la manière dont, traditionnellement, l'Église catholique a été gênée par la lecture de l'Écriture, parce qu'elle estimait justement que les chrétiens lambda n'avaient pas la capacité de comprendre correctement et qu'il était préférable qu'ils ne lisent l'Écriture qu'en compagnie de prêtres. Ça a beaucoup changé avec Vatican II, heureusement. Mais, aujourd'hui, je ne pense pas qu'il y ait de prohibition quelconque qui pèse sur la lecture de la Bible. C'est donc une question avec laquelle l'Église, dans un sens général, a débattu. De ma perspective, c'est le combat des siècles, n'est-ce pas? Dès le début de la présence de Dieu parmi les êtres humains, il y a eu un serpent qui a dit: “Dieu a-t-il réellement dit?” Et tout au long de l'Écriture, on voit toujours un duel, parfois très violent et très terrible, entre ceux qui sont véritablement des hommes et des femmes de Dieu et ceux qui sont, parfois sans le savoir, parfois de façon très consciente, des adversaires de ce que Dieu dit. Je pense, par exemple, à ce vrai prophète que Dieu envoie, qui est jeune et qui se fait berner par un vieux prophète qui est trompeur, dans 1 Rois 13. Je pense à Michée, le seul prophète face à la flopée de faux prophètes, dans 1 Rois 22. Je pense à Jérémie et Ézéchiel qui ont tous été confrontés par des centaines de gens qui disaient l'inverse de ce que Dieu leur demandait à eux, les vrais prophètes, de dire. Jérémie 14.14 nous le dit à merveille et c'est effrayant:

> L'Éternel me dit: “C'est la fausseté que prophétisent en mon nom les prophètes. Je ne les ai pas envoyés, je ne leur ai pas donné d'ordre, je ne leur ai point parlé. Ce sont des visions fausses, de la divination et de l'idolâtrie, des tromperies de leur cœur qu'ils vous prophétisent.”

Waouh ! Il y a de tout temps des gens qui disent l'inverse de ce que Dieu dit. Et quand ce ne sont pas des faux prophètes comme dans le cas de l'Ancien Testament, ce sont des faux enseignants. L'apôtre Pierre, très réaliste, dit: "Il y a eu de faux prophètes parmi le peuple; de même, il y a parmi vous de faux docteurs", de Pierre 1, de faux docteurs, c'est-à-dire de faux enseignants. Et parfois même des hommes de Dieu formidables comme l'apôtre Pierre se font ou doivent être corrigés, comme Paul l'a fait au sujet de l'hypocrisie de Pierre. On lit cela dans Galates, et Pierre ne lui en a pas voulu parce que, quelques temps après, à la fin de sa vie, il concède que Paul n'est pas toujours facile à comprendre. Je cite ici de Pierre 3.16:

> C'est ce que Paul fait dans toutes les lettres où il parle de ces sujets et où se trouvent des passages difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme elles le font du reste des Écritures, pour leur propre perdition.

Donc, il y a toujours cette notion: Dieu dit, et puis des hommes disent soit l'inverse, soit, de façon très maligne, vont essayer d'attaquer les fondamentaux. Et d'ailleurs, parfois, c'est une bonne chose. Pourquoi? Parce que l'apôtre Paul dit aux Corinthiens:

> Il faut bien qu'il y ait aussi parmi vous des controverses, afin que ceux qui sont dignes d'approbation soient manifestés parmi vous.

Il arrive que des controverses, que ce soit des controverses morales ou théologiques, secouent l'Église. Alors, ce n'est jamais un processus très plaisant et souvent, il y a un peu comme le brouillard de la guerre pendant ces moments-là. Les uns accusent le pasteur, les autres accusent les anciens, les anciens accusent... Il peut y avoir des moments vraiment troubles sur des questions sensibles de l'Écriture, et ça permet de voir quels sont les hommes, les femmes qui sont attachés à la piété, à la personne de Christ, à l'Écriture, et qui sont en fait les enfants de Dieu, les vrais.

Alors, donc, le premier point que j'ai évoqué, c'est le combat des siècles: “Dieu a-t-il réellement dit?” Le deuxième point que je voudrais évoquer, c'est la responsabilité des leaders. Et l'apôtre Paul montre ce qu'est la responsabilité d'un leader dans trois livres: Tite 1 et 1 & 2 Timothée. Et je te je t'encouragerai à les lire parce que ça définit très clairement le pourquoi et la responsabilité de ceux qui sont attachés à l'Église dans son œuvre. L'apôtre Paul écrit:

> Toi, reste attaché à ce que tu as et qui est l'objet de ta foi. Tu sais de qui tu l'as appris depuis ton enfance. Tu connais les écrits sacrés; ils peuvent te donner la sagesse en vue du salut par la foi en Christ Jésus. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. Je t'adjure devant Dieu et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son avènement et de son royaume: prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, convaincs, reprends, exhorte avec toute patience et en instruisant.

Je te passe la suite, mais il y a cet élan profond qui incombe à ceux qui sont les leaders de l'Église de prêcher la parole, pas de prêcher des fioritures, pas de prêcher une morale, pas de prêcher des petites histoires qui font chaud au cœur, pas de prêcher des choses qu'on entend dans un club et on se dit: "Ouais, c'est trop bien de faire partie de ce club", prêcher la Parole en sachant qu'il y a un enjeu fondamental. Et quand tu me dis que dans ton Église, il y a l'évangile de prospérité, mais ce n'est pas l'Évangile ! L'évangile de prospérité, il y a quelque chose qui est en dehors de la Parole, et ça, ça me surprend. Et je me dis: "Est-ce que vraiment le leadership ici est attaché à un fondement assez solide?" Personnellement, je crois que la responsabilité des leaders, comme tu le soulignes, c'est de prêcher déjà l'ensemble du texte biblique, prédication de l'ensemble des livres bibliques, de livres entiers, de façon intelligible, percutante, qui transforme le cœur, et pas simplement des petits thèmes qui nous font du bien parce qu'on en aurait besoin pour la vie. Il faut aussi que les leaders se disent qu'il faut qu'ils donnent des occasions de se former en interprétation de la Bible, dans les doctrines essentielles, et puis encourager les chrétiens à vivre dans des structures où ils vont être exposés de façon durable à l'Écriture. Et c'est là où on ne peut pas s'appuyer seulement sur les leaders. L'histoire de l'Église nous montre que les leaders dérapent pour X raison. Quand je dis "dérapent", ce qui peuvent bien sûr déraper moralement, mais ça, c'est facilement reconnaissable. Mais qu'ils peuvent déraper dans leur doctrine, et c'est rarement le mouvement de leader qui ramène une Église dans l'orthodoxie. C'est souvent l'Église qui reconnaît les faux enseignants, ceux qui enseignent de faux évangiles, comme Paul met en garde dans Galates chapitre 1. Et il existe des tas d'Églises qui se disent chrétiennes, que ce soit des Églises réformées, que ce soit des Églises évangéliques, elles se disent chrétiennes, mais qui ont cessé d'enseigner que la Bible est la Parole de Dieu, que Christ est Dieu incarné ayant fait tout ce que l'Écriture annonce de lui, y compris des miracles, et qu'il est mort sur la croix pour nos péchés et qu'il est ressuscité pour ouvrir une espérance vivante à tous ceux et toutes celles qui se confient en lui. Et donc, bien sûr que les leaders ont besoin de prêcher quelque chose de clair, mais lorsqu'ils cessent de le faire, c'est souvent l'Église qui prend conscience de ça, qui manifeste son opposition et qui quitte parfois l'Église. Et Jésus invite les Églises parfois à se repentir. Il suffit de regarder ou de relire Apocalypse 2 et 3, et l'apôtre Paul, pardon, la personne de Christ dit à l'Église d'Éphèse que s'il ne se repend pas, lui enlève le chandelier, le témoignage sort de l'Église, et l'Église cesse d'être une Église et devient un club.

Ça, c'était pour la responsabilité des leaders. Ce que je voudrais maintenant souligner, c'est la responsabilité des chrétiens. Et vois-tu, je serai un petit peu plus optimiste que toi sur la manière dont tu parles de cette incapacité de comprendre. L'apôtre Jean, dans 1 Jean 2.20, dit:

> Vous-mêmes, vous avez une onction de la part de celui qui est saint, et tous, vous avez la connaissance.

Au verset 27, il dit:

> Pour vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous. Vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne, mais comme son onction vous enseigne toute chose, qu'elle est véritable et qu'elle n'est pas un mensonge, demeurez en lui comme elle vous l'a enseigné.

Comment comprendre cela? Puisque le Saint-Esprit est donné à chaque enfant de Dieu et puisque la Parole de Dieu, Dieu merci, est accessible dans nos pays, il y a, à condition d'avoir un esprit humble et ouvert à la compréhension de la Parole de Dieu, une véritable capacité au discernement. Certes, on peut avoir beaucoup d'avis différents sur plein de sujets secondaires. Peut-être que tu as suivi un débat que j'ai eu avec un ami qui m'est cher, Pascal Denau, sur le Millénium. On n'a pas la même conviction sur ces questions, et ça va, et sa compréhension du Millénium, dans Apocalypse chapitre 20, est instruite d'une manière différente, d'une herméneutique différente sur l'ensemble de l'Écriture, de la même manière que mon herméneutique qui me fait considérer le pré-millénarisme comme préférable et le fruit d'une herméneutique globale différente. Et ça va, parce que cela ne met pas en péril les fondamentaux. Et en cela, le Saint-Esprit peut agir en nous, faisant prendre conscience de nos propres œillères ou de nos propres perceptions ou conceptions herméneutiques, donnant fruit ou naissance à des convictions différentes sur des sujets secondaires. Mais sur des sujets importants et fondamentaux, on a l'onction, on a l'onction, et le Saint-Esprit va nous montrer dans l'Écriture, dans la discussion avec des frères, dans l'interrogation des leaders de l'Église, lorsque ceux-ci peuvent parfois errer, et on va grandir. L'avantage que nous avons, c'est qu'on a toute une vie pour grandir. Le salut que nous recevons, la justification que nous recevons à notre conversion, est une première étape d'un long chemin de sanctification et de croissance. Mes convictions sur Dieu, sur le salut, sur la vie chrétienne sont heureusement différentes aujourd'hui de celles que j'avais lorsque je me suis converti. Je pense au psaume 1:

> Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s'arrête pas sur le chemin des pécheurs et qui ne s'assied pas sur le banc des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel et qui médite sa loi jour et nuit. Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas. Tout ce qu'il fait réussit.

Tu vois l'enchaînement ici, l'enchaînement moral? Mes yeux qui sont tournés vers la justice, je vais me détourner de ceux qui veulent m'asseoir dans un schéma d'opposition à Dieu, et je vais me délecter de l'Écriture, je vais la méditer, je vais la mémoriser, je vais la mâchouiller, je vais l'intégrer à ma vie et à mon chemin, en sorte qu'elle sculpte ma compréhension et mon monde. Ce faisant, Dieu va façonner ma manière de vivre et d'être, et va nourrir ce chemin que j'ai, et va clarifier mon herméneutique et mes convictions.

Alors, on arrive sur la fin de cet épisode pour dire: il faut encourager la lecture, mais pas la lecture d'un verset à la fois, mais la lecture de tout un livre de la Bible, fondamentalement, dans son culte personnel, régulièrement, complètement. Lire la Bible une fois par an, lire le Nouveau Testament une fois par an, si on n'est pas encore à vouloir lire quatre chapitres par jour, ce qui est à peu près la moyenne nécessaire pour parvenir à lire toute la Bible en une année. Mais de pouvoir lire et lire, et essayer de voir progressivement, alors que nous nous laissons imbiber de la pensée du Seigneur, ce qui est central, de ce qui est secondaire. D'ailleurs, je pense que, avec cela, et bien, on va petit à petit comprendre qu'il y a des désaccords qui sont secondaires et d'autres qui sont fondamentaux. Et je te renvoie sur le livre excellent de James Hutchinson, "Sacrés désaccords", qui examine justement la possibilité d'avoir, au sein de l'Église, des avis différents sur des choses secondaires, mais sur des choses essentielles, il faut vraiment faire en sorte que l'on voit les choses de la même manière. Et dans ces formations, dans ces réflexions, je pense qu'on va tomber d'accord qu'il y a un triptyque fondamental à garder: premièrement, la révélation, la Bible est la Parole de Dieu, Dieu s'est révélé dans l'Écriture, son autorité n'est pas discutable; deuxièmement, la doctrine de Dieu, Dieu est un, Dieu est trinitaire, non négociable, Jésus-Christ est Dieu le Fils incarné, mort pour nos péchés, et ça, ça nous conduit au troisième point: il est venu mourir et ressusciter, non seulement pour pardonner nos fautes, mais pour changer la trajectoire de notre vie. La grâce n'est pas un ticket dans le sens gratuit, a, il est un ticket gratuit parce que Christ a payé, mais quand je bénéficie de son salut, je suis entraîné dans un changement de vie. Ou alors, le salut n'est pas réel. Paul encourage en tout cas les leaders de l'Église avec cet avertissement:

> Veille sur toi-même et sur ton enseignement avec persévérance, car en agissant ainsi, tu sauveras et toi-même et ceux qui t'écoutent.

Et je prie que nous soyons attentifs à cette réalité. C'est un dur labeur que d'enseigner l'Écriture, c'est un dur labeur de ne pas chercher simplement la connexion émotionnelle avec une petite histoire rigolote, avec une situation sympathique, mais au contraire de chercher le sens de ce que l'Écriture, le Saint-Esprit a consigné dans l'Écriture, et dimanche après dimanche, de le livrer à l'ensemble de l'Assemblée pour créer une culture attachée à la Bible, qui va grandir et se nourrir de l'Écriture.

Alors, il faut certainement pas interdire la lecture de la Bible, au contraire, et il faut certainement faciliter les discussions qui permettent de comprendre où sont les nœuds les plus importants, où sont les nœuds qui sont secondaires. Et au fil du temps, développer les réflexes qui nous permettent d'interpréter correctement un texte narratif, qui se comprend différemment qu'un texte issu d'une lettre ou d'une parabole, comme tu commences à en faire la découverte. Ça me réjouit tellement que tu sois attaché à ce désir de comprendre la Parole de Dieu afin d'aimer Dieu de façon plus profonde et afin de le servir de façon plus judicieuse et vraie.



La mort, ça frustre grave (Ecclésiaste 9.1-12)

 Ressources mentionnées ou recommandées:

 📖 Le livre de Florent, “Saint-Esprit & dons spirituels” soit sur la boutique de l’éditeur, (Éditions Clé) soit sur BLF Books.
 Nous sommes tous des théologiens, de R.C. Sproul, Éditions La Rochelle.
 Dieu Trinité, Communion et Transformation, de Emmanuel Durand, Éditions Cerf.
 Theologie Systematique, de John F. MacArthur & Richard Mayhue, Éditions Chrétiennes .

   Pour aller plus loin:
 Le Saint-Esprit est-il Dieu? (Épisode 435)
 La doctrine de la trinité est-elle d'inspiration satanique? (Épisode 173)
 Si Jésus est Dieu, pourquoi ne connait-il pas l'heure de son retour? (Épisode 137)
 Si Jésus…

Miniature orangée: photo d'une personne qui prie avec mains jointes.

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Pourquoi ne prions-nous pas le Saint-Esprit, s'il est Dieu? (Épisode 449)

Dans la même série:

 1. La vie, ça frustre grave (Ecclésiaste 1.1-11)
 2. La satisfaction format XXL, ça frustre grave! (Ecclésiaste 1.12-2.26)
 3. L’écoulement du temps, ça frustre grave! (Ecclésiaste 3.1-15)
 4. La vie en société, ça frustre grave! (Ecclésiaste 3.16-4.16)
 5. La religiosité, ça frustre grave (Ecclésiaste 4.17-5.19)
 6. Avoir sans profiter, ça frustre grave! (Ecclésiaste 6)
 7. Le bien et le mal, ça frustre grave! (Ecclésiaste 7)
 8. La providence incompréhensible, ça frustre grave! (Ecclésiaste 8)
 9. La mort, ça frustre grave (Ecclésiaste 9…

La providence incompréhensible, ça frustre grave! (Ecclésiaste 8)

 Pour aller plus loin

 Pourquoi j'ai choisi d'acheter le logiciel biblique Logos? – Stéphane Kapitaniuk
 Quelques facteurs à prendre en compte avant d'investir dans un logiciel biblique – Stéphane Kapitaniuk
 Voir le site Logos.com


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Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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Miniature orangée sur laquelle est écrit la question de l'épisode, en arrière plan se trouve la photo d'un écran d'ordinateur ainsi que la main de son utilisateur en train de taper au clavier

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Un logiciel peut-il être un bon outil de lecture biblique? (Épisode 448)

ℹ️ Le fichier audio a été endommagé: merci de nous excuser pour la qualité de cet enregistrement.

Dans la même série:

 1. La vie, ça frustre grave (Ecclésiaste 1.1-11)
 2. La satisfaction format XXL, ça frustre grave! (Ecclésiaste 1.12-2.26)
 3. L’écoulement du temps, ça frustre grave! (Ecclésiaste 3.1-15)
 4. La vie en société, ça frustre grave! (Ecclésiaste 3.16-4.16)
 5. La religiosité, ça frustre grave (Ecclésiaste 4.17-5.19)
 6. Avoir sans profiter, ça frustre grave! (Ecclésiaste 6)
 7. Le bien et le mal, ça frustre grave! (Ecclésiaste 7…

Le bien et le mal, ça frustre grave! (Ecclésiaste 7)

 Ressources mentionnées:

 Un article de Florent Varak "La folie spirituelle de l’antisémitisme".
 La nuit, de Élie Wiesel.
 Dieu au banc des accusés, de C.S. Lewis, Éditions Empreinte.
 La souffrance, de Timothy Keller, Éditions Clé.
 Le malheur du siècle: Communisme - Nazisme - Shoah, de Alain Besancon.
 La croix d'Hitler, de Erwin W. Lutzer, Éditions Clé.


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Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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Image avec filtre orange montrant un rail de train conduisant à un grand bâtiment austère de type carcéral