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La grâce n’est pas comme un salaire, nous le savons. Il est tout à fait normal de recevoir un salaire à la fin du mois: c’est mérité, car nous avons travaillé pour cela. La grâce est différente. Ce n’est pas quelque chose que nous recevons en échange de ce que nous faisons. Elle est imméritée, elle nous est donnée gratuitement.

Cependant, il faut aller plus loin que cela. La grâce n’est pas comme un simple cadeau non plus. Il faut avouer que nous nous attendons parfois à recevoir des cadeaux, à Noël par exemple. Bien que nous disions « Oh…

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La grâce est plus qu'un cadeau (et heureusement)

La grâce n’est pas comme un salaire, nous le savons. Il est tout à fait normal de recevoir un salaire à la fin du mois: c’est mérité, car nous avons travaillé pour cela. La grâce est différente. Ce n’est pas quelque chose que nous recevons en échange de ce que nous faisons. Elle est imméritée, elle nous est donnée gratuitement.

Cependant, il faut aller plus loin que cela. La grâce n’est pas comme un simple cadeau non plus. Il faut avouer que nous nous attendons parfois à recevoir des cadeaux, à Noël par exemple. Bien que nous disions « Oh, il ne fallait pas… » il faut un peu quand même, parce que s’il n’y a pas de cadeaux, nous sommes déçus! Ces cadeaux que nous recevons, même lorsque nous ne nous y attendons pas, ne sont rien en comparaison avec la grâce de Dieu.

La grâce, c’est quelque chose que nous ne méritons pas, mais que Dieu nous donne quand même, par pure bonté. Et non seulement, nous ne la méritons pas, mais nous avons justement tout fait pour ne pas la mériter! C’est cela qui distingue la grâce d’un simple cadeau.

La grâce, c’est plutôt comme pardonner quelqu’un qui vous a volontairement offensé, ou être bienveillant et généreux envers quelqu’un qui vous a fait beaucoup de mal. Ce n’est pas mérité, vraiment pas mérité. C’est cela, la grâce de Dieu envers nous.

Dans l’Évangile, Dieu ne nous donne pas simplement un cadeau. Il nous donne un cadeau _que nous ne méritons vraiment pas_. Un cadeau que nous ne devrions pas recevoir. Dieu nous donne le pardon, alors que nous méritons la condamnation…

Nous l’avons offensé, nous nous sommes rebellés contre notre Créateur. Nous avons « craché au visage de Dieu », comme le dit le théologien français Henri Blocher. Nos nombreux péchés sont comme une montagne de rébellion, qui nous vaut un jugement éternel. Dieu serait totalement juste d’envoyer chacun de nous en enfer, pour subir son jugement éternel. Ce ne serait pas cruel, mais totalement juste, en raison de la gravité de notre péché.

Et pourtant, malgré cela, Dieu vient sur terre pour mourir et prendre le jugement à notre place, afin de pouvoir nous pardonner. Afin de nous donner gratuitement le pardon des péchés et la vie éternelle.

Cette grâce n’est-elle pas merveilleuse?

Ce n’est pas de l’injustice, car Dieu ne pardonne pas nos péchés en les laissant impunis. Jésus paye à notre place. Il prend réellement la punition qui devait tomber sur nous. Cela pointe donc plutôt vers la bonté et la générosité de notre Dieu, qui pardonne entièrement, tout en prenant au sérieux le péché. Et tout cela, grâce à la croix de Christ.

C’est pour cela que la grâce est merveilleuse: Pour que Dieu puisse nous donner ce que nous ne méritons pas -le pardon des péchés- Dieu se donne lui-même, pour subir ce que nous méritions.

Heureusement que la grâce est bien plus qu’un cadeau!

« Les jours sont mauvais. » Il suffit de regarder les infos pour le constater, n’est-ce pas? Ou de passer un peu de temps sur YouTube ou Instagram… Ou de tout simplement vivre en dehors de notre « bulle chrétienne ». Dans le monde dans lequel nous vivons, il est question de guerres, de conflits, de haine. L’immoralité sexuelle est encouragée, des valeurs immorales sont célébrées, et la pureté est moquée. Partout autour de nous, nous voyons des hommes laisser libre cours aux désirs pécheurs de leurs cœurs. 

Alors que je marche dans la rue, j’entends un homme à…

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"Rachetez le temps": un encouragement à la productivité morale

« Les jours sont mauvais. » Il suffit de regarder les infos pour le constater, n’est-ce pas? Ou de passer un peu de temps sur YouTube ou Instagram… Ou de tout simplement vivre en dehors de notre « bulle chrétienne ». Dans le monde dans lequel nous vivons, il est question de guerres, de conflits, de haine. L’immoralité sexuelle est encouragée, des valeurs immorales sont célébrées, et la pureté est moquée. Partout autour de nous, nous voyons des hommes laisser libre cours aux désirs pécheurs de leurs cœurs. 

Alors que je marche dans la rue, j’entends un homme à vélo s’énerver contre un automobiliste, et ce conducteur l’insulter abondamment en retour. Une fois dans le métro, je vois une pub pour un site de rencontres extra-conjuguales, qui encourage l’infidélité. Plus tard dans un parc, je rencontre une mère et sa fille dans une violente dispute, qui s’échangent des paroles que l’on ne voudrait jamais entendre.

Partout, nous voyons la noirceur du cœur humain exposée au grand jour. Assurément, les jours sont mauvais.

 Les jours mauvais au temps d’Amos et de Paul

« Les jours sont mauvais. » (Amos 5.13) Quand le prophète Amos écrit ces mots dans l’Ancien Testament, la situation est similaire. Le peuple d’Israël est en train de laisser libre cours à ses désirs pécheurs, et la seule chose que l’on peut constater, c’est la noirceur de leur cœur et leur rejet de Dieu.

> En effet, je le sais, vos crimes sont nombreux, vos péchés se sont multipliés. Vous opprimez le juste, vous recevez des pots-de-vin et vous violez le droit des pauvres à la porte de la ville.
> 
> – Am 5.12

Effectivement, les jours sont mauvais.

L’apôtre Paul réutilise ces même mots plusieurs siècles plus tard, pour encourager les chrétiens Éphésiens à « racheter le temps ».

> Rachetez le temps, car les jours sont mauvais.
> 
> – Ép 5.16

Au 1er siècle pour ces chrétiens d’Asie mineure, les jours sont aussi mauvais. L’immoralité règne autour d’eux. C’est pour cela qu’ils sont appelés à « racheter le temps ».

 « Racheter le temps », qu’est-ce que ça veut dire?

Il serait tentant de comprendre cette expression comme un encouragement à une meilleure productivité: ne pas gâcher son temps, l’utiliser de la bonne manière, mettre de côté ce qui n’a pas de valeur. Je crois que l’encouragement de Paul dans ce verset est plus spécifique que cela, comme nous le montre ce contexte. Voici la citation avec les versets qui l’entourent:

> Faites donc bien attention à la façon dont vous vous conduisez: ne vous comportez pas comme des fous, mais comme des sages: rachetez le temps, car les jours sont mauvais . C’est pourquoi ne soyez pas stupides, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur.
> 
> – Ép 5.15-17

Oui, ce texte nous appelle à la productivité – mais à la productivité _morale_, si l’on peut dire. Ces versets nous encouragent à ne pas nous comporter avec folie (v.15) et à ne pas être stupides (v.17). Plutôt, nous sommes appelés à nous comporter avec sagesse (v.15) et à comprendre quelle est la volonté du Seigneur (v.17).

Quelle est cette « volonté du Seigneur »? C’est ce que Paul explique depuis le début de ce chapitre 5, et ce qu’il continuera de décrire dans les v.18 et suivants: un comportement qui convient à des saints, et qui est digne du salut que ces chrétiens ont reçu.

Dans ces chapitres 4 et 5 de l’épître aux Éphésiens, Paul décrit la nouvelle vie en Christ – et essentiellement la manière de se comporter qui en découle. Il contraste l’ancienne manière de vivre que nous sommes appelés à rejeter, et la nouvelle manière de vivre que nous sommes appelés à poursuivre. Il oppose une manière de vivre « dans les ténèbres » à la manière de vivre des « enfants de lumière » que nous sommes désormais (Ép 5.6-14).

Oui, ces chrétiens Éphésiens sont appelés à ne pas gâcher leur temps et à l’utiliser de la bonne manière.

Mais comment le gâcher? En vivant toujours dans l’immoralité, ou en se laissant entraîner dans les comportements liés à l’ancienne vie (immoralité sexuelle, paroles grossières, soif de posséder, etc.). Et comment utiliser son temps de la bonne manière? En vivant selon la volonté du Seigneur, c’est-à-dire en se comportant d’une manière qui honore le Seigneur et qui laisse l’Esprit agir dans notre vie. Pourquoi vivre ainsi? Parce que « les jours sont mauvais ».

L’immoralité qui nous entoure est donc une motivation à vivre pour le bien. Lorsque nous sommes submergés par la noirceur du cœur humain – au travail, sur internet, avec des amis – alors prenons cela comme une motivation supplémentaire à revenir à notre bon sens. Les temps sont mauvais. Ne nous comportons pas n’importe comment. Vivons « comme des enfants de lumière » (v.8).

Je laisse de côté les débats concernant le moment où il est permis de commencer à écouter de la musique de Noël. J’aimerais dans ce court article me concentrer sur ce qu’il y a de plus beau dans ces chants: ils célèbrent l’espoir que la naissance de Jésus a apporté.

Dans ces chants il est souvent question, à la suite des métaphores bibliques, d’une lumière qui brille dans les ténèbres. Cette lumière, c’est l’espoir. C’est Dieu qui tient ses promesses. C’est Dieu qui intervient pour répondre au problème du peuple: le problème du péché.

Cet espoir pointe vers la fidélité…

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Ce qu'il y a de plus beau dans ce chant de Noël

Je laisse de côté les débats concernant le moment où il est permis de commencer à écouter de la musique de Noël. J’aimerais dans ce court article me concentrer sur ce qu’il y a de plus beau dans ces chants: ils célèbrent l’espoir que la naissance de Jésus a apporté.

Dans ces chants il est souvent question, à la suite des métaphores bibliques, d’une lumière qui brille dans les ténèbres. Cette lumière, c’est l’espoir. C’est Dieu qui tient ses promesses. C’est Dieu qui intervient pour répondre au problème du peuple: le problème du péché.

Cet espoir pointe vers la fidélité de Dieu. Il pointe vers sa bonté. Cet espoir se concentre sur Jésus, qui il est, et ce qu’il est venu apporter. C’est ça qui rend les chants de Noël si beaux. Ils font briller ces vérités et réchauffent ainsi nos cœurs afin que l’on se réjouisse d’elles.

J’ai donc la joie de vous partager le tout nouveau chant du groupe Écriture, qui est un « chant de Noël », dans la mesure où il concerne la naissance de Jésus.

Je vous encourage vivement à l’écouter et à le partager autour de vous, afin de préparer vos cœurs à cette période de Noël. Ce chant est nouveau. Il est centré sur Jésus. Il est profond, il fera du bien à vos oreilles, et il encouragera votre âme.

 Voici les paroles, suivies de la vidéo YouTube:

> Ô peuple dans les ténèbres,
> Qui erre, aveugle et confus,
> Sur toi le soleil se lève,
> Ton Dieu est descendu.
>
> L’Éternel voit ta détresse,
> Le joug pesant du péché.
> Fidèle, il tient sa promesse,
> Ton fardeau est brisé.
>
> Car l’aube de l’espérance
> A percé l’obscurité!
> Chantons notre délivrance:
> Un Sauveur nous est né.
>
> Gloire à Dieu dans les lieux très hauts!
> Paix envers ses bien-aimés!
> Que, joyeux, résonne l’écho:
> Un Sauveur nous est né,
> Un Sauveur nous est né.
>
> Il dissipe la tristesse;
> Contemple l’enfant divin!
> Avec justice et sagesse,
> Il régnera sans fin.
>
> Car l’aube de l’espérance
> A percé l’obscurité!
> Chantons notre délivrance:
> Un Sauveur nous est né.
>
> Gloire à Dieu dans les lieux très hauts!
> Paix envers ses bien-aimés!
> Que, joyeux, résonne l’écho:
> Un Sauveur nous est né,
> Un Sauveur nous est né.



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 Transcription de la prédication

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui auraient pu nous échapper.

...donc aujourd'hui c'est Hébreux chapitre 12, versets 3 à…

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Ne vous découragez pas! (Hébreux 12.3-17)

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 Notes de la prédication

On ne sera jamais vraiment libres, tant que l’on ne servira pas le Bon Maître.

 1. Libéré pour servir un nouveau maître

> Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché…

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La vraie liberté (Romains 6.15-23)

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 Notes de la prédication

On ne sera jamais vraiment libres, tant que l’on ne servira pas le Bon Maître.

 1. Libéré pour servir un nouveau maître

> Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice?
>
> Romains 6.16

La question de ce passage n’est pas de savoir si nous avons un maître, mais plutôt quel maître nous servons.

Il n’y a que 2 solutions possibles pour chaque être humain. Soit, nous sommes esclaves du péché, soit nous sommes esclaves de l’obéissance, de la justice, de Dieu.

Nous sommes sous un règne. Soit, nous sommes sous le règne du péché, de la Loi, de la mort, soit nous sommes sous le règne de la grâce, de Christ, de l’Esprit, de la vie.

C’est une illusion de penser que l’être humain est réellement libre. Il est esclave par nature, soumis aux désirs qui sont en lui. Il est incapable de vivre définitivement pour le bien, et de rejeter définitivement le mal.

Comme l’a dit un jour un commentateur, cela ne veut pas dire que ceux qui ont des addictions ne veulent jamais en être libérés, mais cela signifie que le désir pour ces choses est finalement plus grand que le désir d’en être délivrés.

Essayez de vivre une semaine entière tout en étant irréprochables, vous verrez que par nature, cela est impossible à l’être humain.

> Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.
>
> Romains 6.18

Mais le péché n’est plus notre maître. Il n’a plus de droit de régner sur nous. Nous sommes désormais esclaves de la justice, c’est-à-dire d’une vie qui est désormais agréable à Dieu. C’est cela la vraie liberté.

Nous péchons encore, car nous oublions cela… Mais rappelons-nous que avons désormais en main les armes de Dieu, qui nous permettent de combattre le péché.

Christ m’a libéré du péché, et je suis au service d’un nouveau Maître.

 2. Libérés pour porter de meilleurs fruits

> 21  Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort. 22  Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle.
>
> Romains 6.21-22

Le péché promet la vie, il promet le bonheur, la satisfaction… mais tout ce qu’il procure, c’est la honte et la mort. Quel contraste avec le fruit de la Justice qui est décrit au verset 23!

Le maître que l’on sert, c’est Dieu. Nous sommes loin du maître cruel et injuste qu’est le péché, et qui donne la mort. Mais nous sommes au service d’un Bon Maître.

Le fruit que l’on porte, c’est la progression dans la sainteté, la sanctification. On tend vers ce que ce Dieu veut que l’on soit, et on s’éloigne de ce que l’on était avant d’être chrétien. Notre finalité, c’est la vie éternelle. L’assurance de vivre pour toujours avec Dieu, dans un monde bien meilleur comparé à celui que l’on connait ici-bas. Un monde parfait et éternel, ou la mort si terrible et si cruelle ne sera plus.

> Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.
>
> Romains 6.23

 En conclusion

> De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté.
>
> Romains 6.19b

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 Comprendre la nécessité de l’Écriture en moins de 500 mots.

Sans la Bible, nous ne pouvons pas savoir comment être en bonne relation avec Dieu et vivre une vie qui le glorifie. C’est ce que cela signifie lorsque l’on parle de « la nécessité de l’Écriture »: la Bible est nécessaire pour le salut et la vie chrétienne, car nous ne pouvons pas deviner ces choses par nous-mêmes. Nous avons besoin que Dieu nous les révèle, et c’est ce qu’il a fait dans la Bible.

Il est vrai que nous pouvons apprendre certaines choses de Dieu en regardant la…

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Peut-on savoir qui est Dieu sans la Bible?

 Comprendre la nécessité de l’Écriture en moins de 500 mots.

Sans la Bible, nous ne pouvons pas savoir comment être en bonne relation avec Dieu et vivre une vie qui le glorifie. C’est ce que cela signifie lorsque l’on parle de « la nécessité de l’Écriture »: la Bible est nécessaire pour le salut et la vie chrétienne, car nous ne pouvons pas deviner ces choses par nous-mêmes. Nous avons besoin que Dieu nous les révèle, et c’est ce qu’il a fait dans la Bible.

Il est vrai que nous pouvons apprendre certaines choses de Dieu en regardant la création qui nous entoure. Le monde qui nous entoure nous révèle « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité » (Rm 1.20). La complexité et la beauté de ce qui nous entoure nous enseigne qu’il y a un Dieu qui existe, et que ce Dieu est puissant et digne de notre adoration. Cette révélation est accessible à tous, c’est ce que l’on appelle la révélation générale.

Cependant, cette révélation ne suffit pas à nous enseigner tout ce dont nous avons besoin de savoir sur la personne de Dieu. Comme le montre Romains 1.18-25, elle ne mène qu’à la condamnation, non pas en raison d’une imperfection en Dieu, mais en raison de notre injustice et de notre rejet de cette révélation.

Nous avons donc besoin d’une révélation plus particulière, plus détaillée, de la réalité de notre condamnation, de comment retrouver une relation restaurée avec Dieu, et de comment vivre pour sa gloire. C’est cette révélation que nous trouvons dans la Bible, et que nous appelons la révélation spéciale.

 Cette révélation est nécessaire pour être sauvés

Paul pose cette question:

> Comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler? – Rm 10.14

On ne peut pas croire en Jésus sans avoir entendu parler de lui. Et on ne peut pas réaliser notre besoin de Jésus sans avoir d’abord entendu parler de la réalité de notre péché, qui offense Dieu et qui mérite un jugement. C’est pour cela que la Bible est nécessaire. C’est la Bible qui contient le message du salut, et c’est ce message-là dont chaque être humain a besoin pour être sauvé.

Cette révélation est nécessaire pour vivre la vie chrétienne. Comment savoir ce que Dieu attend de nous en tant que chrétien, sinon dans la Bible? Nous avons besoin de la Bible pour savoir ce que signifie de vivre en disciple de Jésus et d’une manière qui plaît à Dieu. La Bible est nécessaire pour cela.

De plus, nous ne pouvons pas grandir spirituellement sans être régulièrement confrontés au message de la Bible. Jésus l’a dit lui-même:

> L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. – Mt 4.4

Nous ne pouvons pas survivre spirituellement sans les paroles qui sortent de la bouche de Dieu – sans la Bible. Vous vous souvenez de ce chant pour enfant? « Lis ta Bible, prie chaque jour, si tu veux grandir… » La Bible est nécessaire pour la survie et la croissance spirituelle!

 Pour aller plus loin

 Au sujet de la doctrine des Écritures, je vous recommande le livre Croire Dieu sur Parole de Kevin DeYoung
 Voici les précédents articles de cette série:
   « La Bible est la parole de Dieu – ça veut dire quoi? »
   « Dans la Bible, Dieu a donné tout ce qu’il nous faut »
   « Tout le monde peut-il vraiment comprendre la Bible? »

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 Comprendre la clarté de l’Écriture en moins de 500 mots.

La Bible est claire. Cela signifie que son message peut être compris par toute personne qui se met à son écoute avec un cœur sincère. Si Dieu s’est fait connaître à nous par la Bible, nous croyons qu’il l’a fait de manière parfaite. Ce n’est pas comme lorsque j’essaye de parler allemand avec un natif de ce pays, en puisant dans mes lointains souvenirs de cours à l’école: ce que je dis n’est pas clair du tout! J’essaye de communiquer, mais je n’arrive pas vraiment à me faire comprendre.

La…

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Tout le monde peut-il vraiment comprendre la Bible?

 Comprendre la clarté de l’Écriture en moins de 500 mots.

La Bible est claire. Cela signifie que son message peut être compris par toute personne qui se met à son écoute avec un cœur sincère. Si Dieu s’est fait connaître à nous par la Bible, nous croyons qu’il l’a fait de manière parfaite. Ce n’est pas comme lorsque j’essaye de parler allemand avec un natif de ce pays, en puisant dans mes lointains souvenirs de cours à l’école: ce que je dis n’est pas clair du tout! J’essaye de communiquer, mais je n’arrive pas vraiment à me faire comprendre.

La Bible n’est pas comme ça. Dieu accomplit son but parfaitement. Il a voulu se révéler aux êtres humains: qui il est, le problème de notre péché, la manière de s’approcher de lui par la foi, et ce que signifie de vivre pour lui. Cette révélation est accessible pour tous les êtres humains qui prennent le temps de se mettre à son écoute.

Cela a toujours été le désir de Dieu, depuis le début de l’humanité: parler de manière à être compris. Quand Dieu parle au peuple d’Israël au travers de Moïse, il dit:

> Le commandement que je te prescris aujourd’hui n’est certainement pas au-dessus de tes forces ni hors de ta portée. – Dt 30.11

Dieu veut être compris, afin que nous lui obéissions. Il n’exige pas une thèse de doctorat afin de gagner le droit d’accès à la connaissance secrète de qui il est. Ce qu’il dit est clair et accessible, si nous avons la disposition pour le recevoir.

Cela ne veut pas dire que nous allons tout comprendre immédiatement à la première lecture d’un passage biblique. Nous avons besoin de faire chauffer nos cerveaux, de prendre le temps d’étudier le contexte, le sens des mots de liaison et des phrases qui se trouvent sous nos yeux. Nous avons également besoin de prier pour que Dieu œuvre en nous par son Esprit afin de nous aider à comprendre sa parole (cf. Ps 119.18). Cela reste vrai également que certains passages sont difficiles à comprendre, comme le reconnaît Pierre lui-même (2P 3.15-16).

Tout cela n’enlève rien à la clarté de la Bible. La bible est claire, mais cela ne signifie pas que nous n’aurons jamais de difficulté à comprendre la Bible. Elle signifie plutôt que Dieu n’a pas caché ce que nous avons besoin de savoir pour être en bonne relation avec lui et vivre une vie qui le glorifie. Quelle bonne nouvelle!

 Pour aller plus loin

 Au sujet de la doctrine des Écritures, je vous recommande le livre Croire Dieu sur Parole de Kevin DeYoung
 Voici les précédents articles de cette série:
   « La Bible est la parole de Dieu – ça veut dire quoi? »
   « Dans la Bible, Dieu a donné tout ce qu’il nous faut »

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 Comprendre la suffisance de l’Écriture en moins de 500 mots

Dire que l’Écriture est suffisante, c’est admettre que la Bible contient tout ce dont nous avons besoin pour connaître et Dieu et lui plaire. Tout a été révélé. Il n’y a rien qui manque. Il n’y a rien que nous ayons besoin de chercher ailleurs. La Bible est suffisante.

C’est ce que nous enseigne Paul:

> Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. – 2 Tm…

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Dans la Bible, Dieu a donné tout ce qu’il nous faut

 Comprendre la suffisance de l’Écriture en moins de 500 mots

Dire que l’Écriture est suffisante, c’est admettre que la Bible contient tout ce dont nous avons besoin pour connaître et Dieu et lui plaire. Tout a été révélé. Il n’y a rien qui manque. Il n’y a rien que nous ayons besoin de chercher ailleurs. La Bible est suffisante.

C’est ce que nous enseigne Paul:

> Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. – 2 Tm 3.16-17

Le but de l’Écriture est de rendre l’homme de Dieu complet, pleinement équipé pour sa tâche. Paul écrit cela à Timothée, un jeune pasteur: c’est dans la Bible qu’il trouvera tout ce dont il a besoin pour accomplir son ministère. Il n’y a rien que Dieu n’ait caché: tout a été révélé, là, dans ces Écrits sacrés. C’est la même vérité qui s’applique à chacun de nous: Dieu n’a pas caché ce qu’il attend de nous. Il ne l’a pas révélé ailleurs. Dans la Bible, il nous a fait connaître tout ce dont nous avons besoin de connaître. Nous n’avons pas besoin d’attendre une nouvelle révélation de la part de Dieu qui complèterait ce qui manque.

Cela ne veut pas dire que nous devons nous attacher à la Bible seule au détriment des prédications, des livres ou des blogs chrétiens. Non, ces choses sont utiles pour nous faire connaître Dieu et apprendre à vivre pour lui, mais seulement dans la mesure où ces enseignements sont basés sur la Bible elle-même. Car ce qui est contenu dans la Bible est suffisant. Tout enseignement concernant Dieu et la vie chrétienne doit venir de la Bible, car c’est là qu’est contenu toute la vérité que Dieu a voulu nous révéler.

Nous n’avons donc pas besoin de chercher à entendre la voix de Dieu ailleurs. Par la Bible, Dieu a parlé. Et il a dit tout ce que nous avons besoin de savoir. Il y a révélé sa volonté pour nos vies. Nous n’avons pas besoin de plus que la Bible. Nous avons plutôt besoin de retrousser nos manches, et de plonger nos regards dans ce livre qui contient toute la sagesse dont nous avons besoin. Une sagesse qui vient de Dieu, et qui est pleinement suffisante pour lui être agréable.

 Pour aller plus loin

 Au sujet de la doctrine des Écritures, je vous recommande le livre Croire Dieu sur Parole de Kevin DeYoung
 Mon précédent article: « La Bible est la parole de Dieu – ça veut dire quoi? »

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 Comprendre l’autorité de la Bible en moins de 500 mots

L’autorité de la Bible vient du fait qu’elle est la parole de Dieu. Si la Bible était un recueil de paroles humaines uniquement, alors son autorité ne dépasserait pas celle de ses auteurs: ce serait une autorité humaine, que l’on pourrait facilement contester. Mais puisque la Bible est la parole de Dieu, et non la parole des hommes, alors elle a une autorité divine que personne ne peut contester. La seule bonne réaction face à ce que la Bible enseigne, c’est d’y croire avec humilité et gratitude.

2 Timothée 3.16…

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La Bible est la parole de Dieu - ça veut dire quoi?

 Comprendre l’autorité de la Bible en moins de 500 mots

L’autorité de la Bible vient du fait qu’elle est la parole de Dieu. Si la Bible était un recueil de paroles humaines uniquement, alors son autorité ne dépasserait pas celle de ses auteurs: ce serait une autorité humaine, que l’on pourrait facilement contester. Mais puisque la Bible est la parole de Dieu, et non la parole des hommes, alors elle a une autorité divine que personne ne peut contester. La seule bonne réaction face à ce que la Bible enseigne, c’est d’y croire avec humilité et gratitude.

2 Timothée 3.16 nous apprend que « toute l’Écriture est inspirée de Dieu ». Littéralement, ici il est dit que toute l’Écriture est « soufflée de Dieu ». Cela signifie que tout ce que nous trouvons dans l’Écriture (c’est-à-dire les 66 livres de la Bible) vient de Dieu lui-même. Les paroles de l’Écriture viennent de la bouche même de Dieu, ce sont ses paroles.

Pourtant, ne trouve-t-on pas dans la Bible des livres écrits par des humains? Il est vrai que la Bible contient des lettres écrites par Pierre ou Paul, des récits historiques écrits par Moïse, Josué ou Samuel, et beaucoup d’autres livres écrits par des auteurs faits de chair et d’os, tout comme nous. Cependant, ces auteurs n’ont pas écrit de leur propre initiative et de manière indépendante, mais en étant guidés par Dieu pour écrire ce que lui voulait dire. C’est ce que nous apprend 2 Pierre 1.21, où nous lisons que:

> Ce n’est nullement par une volonté humaine qu’une prophétie a jamais été présentée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.

Ces auteurs humains, tout en conservant leur propre style et différences, ont été poussés par l’Esprit de Dieu, afin d’écrire exactement et précisément ce que Dieu voulait communiquer à l’humanité.

C’est pour cela que la Bible, bien qu’ayant été écrite par des êtres humains, est finalement la parole de Dieu. C’en est lui l’auteur par excellence, le maître d’œuvre, qui s’est servi de ces auteurs humains pour parler.

Ainsi, puisque la Bible est la parole de Dieu, alors elle fait autorité sur tous les sujets sur lesquels elle s’exprime. En effet, Dieu ne peut pas mentir. Il dit toujours la vérité. Et Dieu ne peut pas se tromper, il connaît toutes choses. Il a non seulement la volonté de dire ce qui est vrai, mais aussi le pouvoir de le faire. C’est de ces réalités que découle l’autorité de la Bible. Quand la Bible parle, c’est Dieu qui parle. Et quand Dieu parle, il a toute autorité. Notre job n’est pas d’enquêter pour savoir si nous pouvons croire ce qu’il dit, mais de nous y soumettre avec reconnaissance et pleine confiance.

La Bible ayant cette pleine autorité, elle est donc la source de tout ce que nous croyons et faisons en tant que chrétien. C’est elle qui décrit et définit la réalité qui nous entoure.

 Pour aller plus loin, je vous recommande:

 Le livre Croire Dieu sur Parole de Kevin DeYoung
 Cette vidéo de ma chaîne YouTube
 L’article: « Avant d’ouvrir votre Bible, assurez-vous d’être convaincus de cela »

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La croix est au cœur de la mission de Jésus. Il est donc insensé de reconnaître l’amour et la paix que Jésus apporte sans reconnaître l’œuvre que Jésus a accomplie à la croix. Faire cela, c’est avoir des pensées toutes humaines, qui accomplissent la volonté de Satan.

Nous voyons cela dans le chapitre 16 de l’Évangile selon Matthieu. Pierre déclare publiquement la vraie identité de Jésus: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Mt 16.16) Quelle belle déclaration! Enfin, Pierre reconnaît que Jésus est le Messie, le Sauveur envoyé par Dieu pour libérer son peuple.

Cependant…

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Parler de Jésus sans la croix, c'est faire la volonté de Satan

La croix est au cœur de la mission de Jésus. Il est donc insensé de reconnaître l’amour et la paix que Jésus apporte sans reconnaître l’œuvre que Jésus a accomplie à la croix. Faire cela, c’est avoir des pensées toutes humaines, qui accomplissent la volonté de Satan.

Nous voyons cela dans le chapitre 16 de l’Évangile selon Matthieu. Pierre déclare publiquement la vraie identité de Jésus: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Mt 16.16) Quelle belle déclaration! Enfin, Pierre reconnaît que Jésus est le Messie, le Sauveur envoyé par Dieu pour libérer son peuple.

Cependant, Pierre n’a pas encore bien compris quelle était la mission de ce Messie envoyé par Dieu. Car lorsque Jésus commence à annoncer qu’en tant que Messie, sa mission est de mourir, Pierre ne veut pas l’accepter:

> 21  Jésus commença dès lors à montrer à ses disciples qu’il lui fallait aller à Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, être mis à mort et ressusciter le troisième jour. 22  Pierre, le prit à part et se mit à lui faire des reproches en disant: À Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t’arrivera pas. 23  Mais Jésus se retourna et dit à Pierre: Arrière de moi, Satan! Tu es pour moi un scandale, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. – Mt 16.21-23

Pierre corrige Jésus, car il ne peut pas imaginer que le Messie souffre et meure. C’est hors de question selon lui, il ne laissera jamais une chose pareille arriver. Pour Pierre, et pour beaucoup à l’époque, le Messie était quelqu’un de victorieux d’un point de vue militaire. C’était quelqu’un qui allait apporter le triomphe, remporter les combats, et régner aux yeux de tout le monde, ici et maintenant. C’est donc inimaginable de penser qu’un tel Messie pourrait souffrir… et encore moins qu’il pourrait mourir!

Cependant, la réaction de Jésus montre que Pierre n’est pas juste un peu dans l’erreur, mais qu’il est complétement à côté de la plaque. Jésus doit corriger la pensée de Pierre et des disciples. C’est ça la mission du Messie: aller à Jérusalem, souffrir beaucoup, mourir, et ressusciter. Le chemin du Messie passe par la souffrance.

 Détourner Jésus de la croix, c’est faire la volonté de Satan

Et rien ne doit détourner le Messie de sa mission, qui passe par la souffrance. Rien ne doit détourner Jésus du chemin de la croix. C’est pour cela que Jésus réagit si fortement en disant à Pierre « Arrière de moi, Satan! Tu es pour moi un scandale (…) » (Mt 16.23).

Jésus est sur le chemin qui mène vers la souffrance et la croix, pour le Salut de son peuple. C’est sa mission. Et Pierre, en reprenant Jésus comme il l’a fait, se met sur le chemin de Jésus, pour le détourner, pour le faire trébucher, pour lui offrir une alternative. En faisant cela, Pierre est un « scandale », c’est-à-dire un piège, une pierre qui fait trébucher.

Bien plus, en faisant cela, Pierre est en train d’offrir la même perspective que Satan lui-même. Plus tôt dans l’Évangile selon Matthieu, au chapitre 4, Satan a tenté Jésus. Il lui a offert tous les royaumes de la terre – la gloire de ce monde! Mais cela allait détourner Jésus de la souffrance et de la croix, qui étaient la raison de sa venue sur terre. Ce que Satan offrait, c’était la gloire sans la souffrance, le règne sans la croix. C’est également ce qu’offre Pierre, ou tout mouvement qui parle de Jésus sans parler de la croix.

 Le seul élément de la bucket-list de Jésus

Je me souviens avoir rencontré un homme d’une soixantaine d’années dans un parc à côté de chez moi. Nous avons parlé régulièrement pendant plusieurs mois de la foi chrétienne et de Jésus. Il connaissait beaucoup de choses sur Jésus. Il reconnaissait la sagesse des paroles de Jésus, et le bienfait de son enseignement moral. Cependant, il ne parlait jamais de la croix. Et lorsque j’en parlais, il mettait le sujet de côté, comme si ce n’était pas le plus important. Mais c’est insensé de faire cela. Vouloir la sagesse ou la morale de Jésus sans s’intéresser au sens de la croix, c’est rejeter totalement Jésus. C’est être comme Pierre, qui était un objet de chute sur son chemin. C’est faire la volonté de Satan, qui veut offrir la gloire sans la souffrance.

Dans un sens, Jésus avait un seul élément sur sa _bucket-list_ (sa liste de choses à faire avant de mourir): mourir pour le pardon des péchés. Il l’a fait: il est mort et ressuscité pour qu’en lui, nous ayons le pardon des péchés et la vie éternelle. Notre seul espoir est de nous attacher à cette croix et de prier qu’elle soit toujours chère à nos cœurs.

Lors du séminaire Évangile 21 à Genève, j’ai eu l’opportunité de passer quelques minutes avec Henri Blocher. J’en ai profité pour lui poser quelques questions en lien avec l’étude de la théologie pour les jeunes.

Je voulais en particulier savoir comment il encouragerait un jeune qui débute dans l’étude de la théologie: quelle méthode adopter, quels dangers éviter, quels sujets prioriser. Ses conseils sont précieux. Je vous encourage à visionner l’entretien, que vous soyez "jeunes" ou non!



Retenons surtout son encouragement à rester attaché à la Bible, parole de Dieu, plutôt qu’à tout système humain. La Bible forme notre théologie…

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Henri Blocher donne des conseils aux jeunes

Lors du séminaire Évangile 21 à Genève, j’ai eu l’opportunité de passer quelques minutes avec Henri Blocher. J’en ai profité pour lui poser quelques questions en lien avec l’étude de la théologie pour les jeunes.

Je voulais en particulier savoir comment il encouragerait un jeune qui débute dans l’étude de la théologie: quelle méthode adopter, quels dangers éviter, quels sujets prioriser. Ses conseils sont précieux. Je vous encourage à visionner l’entretien, que vous soyez "jeunes" ou non!



Retenons surtout son encouragement à rester attaché à la Bible, parole de Dieu, plutôt qu’à tout système humain. La Bible forme notre théologie. Elle la corrige, la nourrit, la dirige dans la bonne direction. Elle lui en donne toute sa vitalité. Sans cela, notre théologie n’est qu’une vaine construction humaine, une idole de notre imagination, plutôt que d’être ce qu’elle devrait être: l’étude passionnante du Dieu vivant et vrai, le privilège de saisir un peu de son immensité, et de se laisser façonner par sa grandeur.

 À lire aussi:

 "Pour ceux qui n’ont pas eu le privilège d’aller à l’institut biblique"
 "Avant d’ouvrir votre Bible, assurez-vous d’être convaincus de cela"
 Découvre mon dernier livre: Soif de plus? 42 vérités pour enraciner ta foi

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En étudiant récemment 1 Corinthiens 15 , j’ai été encouragé par la manière dont Paul conclut ce chapitre merveilleux sur l’espérance de la résurrection. Voici ce qu’il écrit:

> 54 Lorsque le périssable aura revêtu l’impérissable, et que le mortel aura revêtu l’immortalité, alors se sera accomplie la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. 55  Mort, où est ta victoire? Mort, où est ton aiguillon? 56 L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. 57 Mais grâce soit rendue à Dieu, qui nous donne la victoire par notre…

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La mort est comme un pistolet sans munitions

En étudiant récemment 1 Corinthiens 15 , j’ai été encouragé par la manière dont Paul conclut ce chapitre merveilleux sur l’espérance de la résurrection. Voici ce qu’il écrit:

> 54 Lorsque le périssable aura revêtu l’impérissable, et que le mortel aura revêtu l’immortalité, alors se sera accomplie la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. 55  Mort, où est ta victoire? Mort, où est ton aiguillon? 56 L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. 57 Mais grâce soit rendue à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!
>
> 1 Corinthiens 15.54-57

La mort est terrifiante. Elle semble être un prédateur invincible qui dévore ses proies sans aucune pitié. Mais la victoire acquise par Christ est plus forte que la mort. C’est pour cela qu’un jour, la mort sera engloutie par la victoire. Par sa mort et sa résurrection, Christ a brisé le pouvoir terrifiant de la mort. Il nous a ouvert la porte du ciel. Il donne l’espoir de la résurrection pour tous ceux qui placent leur foi en lui.

Ces versets nous montrent donc que nous pouvons, en tant que chrétiens, regarder la mort en face en sachant qu’elle n’aura pas le dernier mot. La mort n’aura pas la victoire finale. Sa défaite arrive, et elle arrive tout bientôt.

Comme je l’ai entendu dans un autre contexte, la mort est un peu comme un pistolet sans munitions. Même si quelqu’un pointe ce pistolet dans notre direction, nous pouvons le regarder droit dans les yeux sans crainte et dire: « Vas-y, tire! Tu n’as pas de munitions… Ton arme n’est pas chargée… Tu ne peux rien me faire! »

C’est cela, l’espérance chrétienne. Cette espérance n’est pas de l’arrogance, mais une assurance ferme et confiante dans l’œuvre gracieuse de Christ à la croix. Cette assurance que nous présente 1 Corinthiens 15 me fait penser à ces mots que John Ryland a prononcé aux funérailles de Andrew Gifford, tous deux pasteurs baptistes, le 2 juillet 1784:

> Adieu à toi, cher vieil homme! Nous te laissons dans les bras de la mort jusqu’au jour de la résurrection: mais nous porterons témoignage contre toi, ô roi des terreurs, à l’entrée de ce cachot; tu ne seras pas pour toujours en possession de ce corps mort; il te sera réclamé par le grand Conquérant; et à ce moment tu relâcheras ton prisonnier.
>
> Ô vous, serviteurs de Christ, vous, peuple de Dieu, vous, spectateurs des alentours, préparez-vous, préparez-vous à rencontrer ce vieux serviteur de Christ, ce jour-là, à cette heure-là, lorsque tout ce lieu sera réduit à néant,  et que la vie et la mort seront englouties dans la victoire.

Il est vrai que lorsque nous assistons à des funérailles, il pourrait sembler que la mort ait eu le dernier mot. Il pourrait sembler qu’elle ait gagné. Ou que l’espoir de la résurrection soit une fausse espérance. Mais si cette personne est en Christ, alors nous pouvons avoir la certitude de la résurrection. Nous pouvons savoir que bientôt, tout bientôt, le grand conquérant viendra, et apportera cette victoire finale. Il anéantira la mort pour toujours. Il aura le dernier mot. Et nous vivrons dans sa présence bienheureuse pour toujours, avec ceux que nous avons perdu en Christ ici-bas. Quelle espérance!

 Pour aller plus loin:

 « John Paton préférait être mangé par des cannibales que par des vers »
 « Quelques citations d’Arthur Pink sur la souveraineté de Dieu »
 Un témoignage sur la vie de mon grand-père Charles Eggen (1935-2022)

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Je suis convaincu que la question du genre est le combat de notre génération. C’est pour cela que j’essaye de puiser toute la sagesse que je peux auprès de ceux qui ont creusé la question. J’en ai donc profité pour poser quelques questions à Kevin DeYoung, que j’ai rencontré à la conférence Évangile 21.

Voici l’interview publiée sur ma chaîne YouTube:



J’ai vraiment été impressionné par la sagesse de Kevin DeYoung en répondant à ces quelques questions. En seulement 6 minutes, il partage des conseils précieux qui, je l’espère, pourront vous équiper alors que vous faites face à la «…

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Défendre la vision biblique du genre avec Kevin DeYoung

Je suis convaincu que la question du genre est le combat de notre génération. C’est pour cela que j’essaye de puiser toute la sagesse que je peux auprès de ceux qui ont creusé la question. J’en ai donc profité pour poser quelques questions à Kevin DeYoung, que j’ai rencontré à la conférence Évangile 21.

Voici l’interview publiée sur ma chaîne YouTube:



J’ai vraiment été impressionné par la sagesse de Kevin DeYoung en répondant à ces quelques questions. En seulement 6 minutes, il partage des conseils précieux qui, je l’espère, pourront vous équiper alors que vous faites face à la « bataille de notre génération ».

Ce que j’apprécie surtout dans ce que Kevin DeYoung met en avant dans cette vidéo, c’est l’importance d’expliquer à ceux qui nous entourent pourquoi la vision biblique du genre est bien meilleure.

Cela implique d’une part de souligner les problèmes que nous voyons aujourd’hui dans notre monde et qui sont causés par le rejet de cette vision biblique du genre. Mais cela implique aussi de montrer comment, positivement, c’est une bonne chose pour un homme d’être et agir comme un homme, et pour une femme d’être et agir comme une femme. C’est ce qu’il y a de meilleur pour l’être humain. C’est la manière dont Dieu a fait les choses, pour notre bien et pour sa gloire.

Puissions-nous faire preuve de courage, comme Kevin DeYoung nous y appelle, afin de défendre le bon dessein de Dieu pour ce monde, avec amour et compassion.

 Pour aller plus loin:

 2 extraits du livre de Kevin DeYoung:
   « En quoi les hommes et les femmes sont-ils différents? »
   « Beauté féminine et force masculine »
 « Le sujet chaud auquel il faut se préparer dès maintenant » – Benjamin Eggen

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 1. Les hommes et les femmes dans l’Église – Kevin DeYoung



Je viens de commencer à le lire et ça a l’air d’être le genre de livre qu’on voudrait que tout le monde lise sur le sujet. Concis, clair et biblique. Foncez le lire!

 2. Les diacres – Matt Smethurst



Pas encore lu, mais je suis fan de la série 9Marks qui offre des petits livres sur des sujets importants de la vie de l’Église. Les livres sont toujours bien équilibrés entre contenu biblique et applications pratiques.

 3. Chrétien dans la culture d’aujourd’hui – Daniel Strange



Je l’ai lu en anglais il y…

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13 nouveaux livres chrétiens en français (mai 2022)



 1. Les hommes et les femmes dans l’Église – Kevin DeYoung



Je viens de commencer à le lire et ça a l’air d’être le genre de livre qu’on voudrait que tout le monde lise sur le sujet. Concis, clair et biblique. Foncez le lire!

 2. Les diacres – Matt Smethurst



Pas encore lu, mais je suis fan de la série 9Marks qui offre des petits livres sur des sujets importants de la vie de l’Église. Les livres sont toujours bien équilibrés entre contenu biblique et applications pratiques.

 3. Chrétien dans la culture d’aujourd’hui – Daniel Strange



Je l’ai lu en anglais il y a quelque temps et je suis reconnaissant qu’il puisse maintenant être accessible en français.

 4. Le triomphe de la foi justifiante – Thomas Goodwin



Une méditation du puritain Thomas Goodwin (17e siècle) sur Romains 8.34. Ayant récemment prêché sur Romains 8 dans mon Église, j’ai hâte de me poser pour être encouragé par ce petit livre!

 5. Guide pratique de théologie biblique – Michael Lawrence



Il a l’air assez costaud et complet, je ne l’ai que survolé pour le moment.

 6. Une vie consacrée, une nation transformée – Dave Guiles



Un récit missionnaire publié par les éditions clé.

 Les petits livrets de R.C. Sproul:

 7. La prière peut-elle changer les choses?



 8. Qu’est-ce que la sainte cène?



 9. Qu’est-ce que la Trinité?



 10. Vivons-nous les derniers jours?



 11. Une prière révolutionnaire – Albert Mohler



Un livre d’Albert Mohler, président du Southern Baptist Theological Seminary, sur le « Notre Père ».

 12. La nouveauté de la nouvelle alliance – James Hely Hutchinson



James est le directeur de l’Institut Biblique de Bruxelles, où j’ai étudié. C’est lui qui m’a donné le cours sur les alliances à l’IBB, dont ce livre est le fruit. Si vous réfléchissez à la manière dont les différentes alliances bibliques fonctionnent entre elles, je vous encourage à profiter de ce bel ouvrage.

 13. Une espérance en ces temps troublés – Timothy Keller



J’espère que vous pouvez piocher votre prochaine lecture dans cette liste!


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Vous aussi, vous avez du mal à trouver du temps et de la motivation pour lire? Voici quelques conseils pour vous aider:



Dans La souveraineté de Dieu, Arthur Pink ne mâche pas ses mots. Bible en main, il plante le portrait d’un Dieu totalement souverain sur ce monde et sur ce qu’il s’y passe.

> Le « Dieu » du vingmtième siècle est un être impuissant, efféminé, ne méritant aucun respect de la part de quiconque réfléchit réellement, un « bon dieu », et le fruit d’une sentimentalité larmoyante. Le « Dieu » de beaucoup de prédicateurs aujourd’hui suscite la pitié et non un respect mêlé de crainte. Selon eux, Dieu le Père a décidé le salut de toute l’humanité, Dieu le…

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Quelques citations d'Arthur Pink sur la souveraineté de Dieu

Dans La souveraineté de Dieu, Arthur Pink ne mâche pas ses mots. Bible en main, il plante le portrait d’un Dieu totalement souverain sur ce monde et sur ce qu’il s’y passe.

> Le « Dieu » du vingmtième siècle est un être impuissant, efféminé, ne méritant aucun respect de la part de quiconque réfléchit réellement, un « bon dieu », et le fruit d’une sentimentalité larmoyante. Le « Dieu » de beaucoup de prédicateurs aujourd’hui suscite la pitié et non un respect mêlé de crainte. Selon eux, Dieu le Père a décidé le salut de toute l’humanité, Dieu le Fils est mort dans le but précis de sauver l’ensemble de la race humaine, et Dieu le Saint-Esprit cherche à gagner le monde à Christ. Pourtant nous voyons la grande majorité de nos semblables mourir dans leurs péchés et passer dans l’éternité sans Dieu. Aussi, devons-nous en conclure à la déception de Dieu le Père, à l’insatisfaction de Dieu le Fils, et à la défaite de Dieu le Saint-Esprit? Nous avons présenté le problème sans détour, mais il est impossible d’échapper à cette conclusion.
>
> Affirmer que « Dieu fait de son mieux pour sauver l’humanité, mais les hommes dans leur immense majorité ne lui permettent pas de les sauver » implique l’impotence de la volonté du Créateur et la toute-puissance de celle de la créature! Blâmer le diable, comme beaucoup le font, n’enlève pas la difficulté car, si Satan renverse les desseins de Dieu, alors il est tout-puissant et Dieu n’est plus l’Être Suprême. – p.20 de l’édition de 1987 (tout comme les autres citations ci-dessous)

À l’inverse de cela, Pink proclame un Dieu totalement souverain, avec beaucoup de preuves bibliques à l’appui (Jb 23.13, Ps 33.11, Pr 21.30, És 14.27, És 46.9-10):

> Seules deux alternatives sont possibles: Dieu doit diriger ou être dirigé, gouverner ou être gouverné, accomplir sa propre volonté ou en être empêché par ses créatures. Accepter le fait qu’il est le « Très-haut », le seul Souverain et le Roi des rois, revêtu d’une sagesse parfaite et d’une puissance infinie, conduit à la conclusion inéluctable: Il est Dieu en réalité et pas seulement de nom. – p.15

Cependant, Pink est conscient que la souveraineté de Dieu n’est pas une vérité qui devrait nous effrayer. Confesser la souveraineté de Dieu, c’est reconnaître que le pouvoir absolu est entre les mains d’un être dont la bonté et la compassion sont, elles aussi, absolues.

> La souveraineté divine n’est pas la domination d’un despote tyrannique, mais l’activité de la volonté de celui qui est doué d’une sagesse et d’une bonté infinies! En raison de sa sagesse infinie, il ne peut se tromper, et en raison de sa sainteté infinie, il ne peut mal agir. Là se trouve la grande valeur de cette vérité. La réalisation du caractère irrésistible et irréversible de la volonté de Dieu me remplit de crainte; mais quand je réalise que Dieu désire seulement mon bien, mon cœur se réjouit. – p.120

Cette dernière citation me marque particulièrement. Puisque Dieu est bon, c’est une bonne nouvelle qu’il soit souverain et qu’il ait tout pouvoir. Il agit conformément à son caractère. Je peux donc lui faire confiance.

La souveraineté de Dieu bien comprise a beaucoup d’implications pour nos vies. Parmi elles se trouvent le repos de l’âme, une confiance inébranlable malgré les circonstances, et une joie infinie.

 Pour aller plus loin:

 Un Dieu, plusieurs chemins: pourquoi ça ne tient pas la route?
 Vous n’êtes pas au centre de l’univers (et moi non plus)
 La foi n’est pas une puissance pour déclarer ce que notre cœur veut

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