Aux yeux de Dieu, hommes et femmes ont une valeur égale et des rôles distincts, mais indispensables et complémentaires. En tant que chrétiens, nous devons comprendre ces principes, montrer de la compassion envers tous, y compris les personnes en quête d’identité, et nous concentrer sur le message de l'Évangile et le besoin universel de salut en Jésus-Christ.
La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.
Transcription de la prédication
Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.
On continue notre série de prédications sur les sujets chauds. Il faut dire que quand on aborde ces sujets, certains paraissent plus chauds que d'autres, n'est-ce pas? Ou plus importants, ou plus tendus peut-être, que d'autres.
C'est certainement le cas pour les questions de genre et de sexualité. Nous parlons ce matin du genre, du fait d'avoir été créé homme ou femme pour la gloire de Dieu. J'imagine qu'en abordant ce sujet, vous ressentez la tension. Comment affirmer ce que la Bible affirme sans être traité d'intolérant? Comment résister face à la vague massive qui semble vouloir effacer et mettre de côté ce que les chrétiens ont toujours cru?
Peut-être que lors du mois des fiertés en juin, il y a quelques semaines, votre entreprise vous encourageait à faire quelque chose qu'en tant que chrétien, en toute bonne conscience, vous ne pouviez pas faire. Peut-être que vous avez un ami, un membre de la famille, un collègue qui a été scandalisé d'entendre ce que vous croyez sur le sujet. Peut-être que vous avez peur pour vos enfants, pour ce qu'on pourrait leur enseigner à l'école. Bref, c'est impossible d'échapper au sujet et on se demande comment réagir.
Il y a deux mauvaises réactions que j'aimerais mettre en avant juste pour commencer. Malheureusement, les chrétiens se trouvent trop souvent dans l'une de ces deux mauvaises réactions. La première mauvaise réaction, c'est la haine. Ces pensées qu'on ne devrait avoir aucun contact avec une personne qui serait transgenre ou avec une personne qui aurait une orientation sexuelle différente, sinon pour les condamner. Une telle attitude n'est pas chrétienne et c'est triste de penser que dans beaucoup d'Églises aujourd'hui, malheureusement, une personne transgenre serait au mieux regardée de travers et pas saluée, et au pire, recalée. Faire cela, c'est exclure une catégorie de personnes de la grâce de Dieu et de l'espoir qu'apporte l'Évangile. Comme on le verra, ce n'est pas l'attitude que Jésus avait sur terre.
La deuxième mauvaise réaction, c'est ce qu'on pourrait appeler la permissivité. C'est permettre à chacun de croire ce qu'il veut sur les questions de genre et de sexualité et permettre à chacun de vivre comme il veut sans jamais les remettre en question. Tristement, c'est la tendance que semblent suivre beaucoup d'Églises protestantes ou réformées aujourd'hui. Mais faire cela, c'est mettre de côté ce que la Bible enseigne sur le genre et sur la sexualité. C'est barrer, c'est mettre à la poubelle totalement l'autorité de la Bible comme étant la Parole de Dieu.
Plutôt, on veut dire la vérité. On veut exprimer sans honte ce que la Bible enseigne et montrer pourquoi c'est une bonne chose que la Bible enseigne cela. On veut le faire avec compassion et avec compréhension, et c'est ce que j'espère qu'on pourra faire ensemble ce matin. On va prier avant d'aller plus loin, avant de se poser quelques questions ensemble, pour demander l'aide du Seigneur pour ce temps.
Notre Dieu, on te prie que tu nous aides, au travers de notre réflexion sur ce sujet, à comprendre ce que tu nous as révélé dans la Bible par rapport à ce qu'est l'homme, ce qu'est la femme, les distinctions, les différences entre les genres, l'importance de maintenir ces différences. On te prie que tu nous aides à voir combien cela est bien plus beau, bien meilleur que tout ce qu'on pourrait trouver autour de nous, à voir combien ce que ta parole dit répond à toutes les problématiques que l'on peut rencontrer aujourd'hui, à toutes les souffrances que l'on peut rencontrer aujourd'hui. On prie que tu te glorifies dans ce temps ensemble. On prie au nom de Jésus. Amen.
Trois questions que j'aimerais qu'on se pose ce matin pour réfléchir à ce sujet.
1. Qui décide qui je suis?
Mon identité, cadeau de Dieu
On va voir que mon identité est un cadeau de Dieu. Ce que la société nous dit aujourd'hui, c'est que le genre est un choix de notre part, et en fait, plus que ça, même notre identité, ce que nous sommes, est un choix de notre part. Tout dépend de nous, tout dépend au final de nos sentiments, de ce que l'on veut croire comme étant vrai.
Je suis tombé sur un chant cette semaine qui résume bien un peu cette pensée, qui dit ceci: “Quoi qu'on puisse te raconter, quoi qu'on puisse te mettre en tête, quoi qu'on puisse te répéter, ce qui est vrai, c'est ce que toi, tu crois.” Voilà ce qu'on nous enseigne aujourd'hui. Et tous nous enseignent ça: Netflix, Disney, la télé, l'école, Spotify, Instagram, les réseaux sociaux. Ce que je crois sur moi-même, ce que je veux être, alors c'est ça que je suis. Il n'y a pas de réalité objective, il y a seulement ma perception des choses qui définit la réalité.
Donc, si on applique ça aux questions de genre, ça paraît logique: ce n'est pas à toi de me dire si je suis homme ou femme, c'est à moi de le définir. C'est à moi de discerner au fond de moi-même ce que je veux être, ce que je me sens être. C'est ce qu'on appelle la théorie du genre: on va faire la distinction entre le sexe biologique d'un côté, notre apparence physique, nos chromosomes, etc., et de l'autre côté, le genre ou l'identité de genre, ce que je me sens être au fond de moi, que ce soit homme, que ce soit femme ou un autre genre. Les deux sont distincts, ils peuvent être en accord ou ils peuvent être en désaccord dans le cas des personnes transgenres. Le genre peut changer, peut être fluide, parce que le genre ne se base pas sur des caractéristiques physiques, sur l'apparence, mais sur le ressenti, sur les sentiments, sur l'impression qu'on a nous-mêmes, qui peut évoluer.
Vous savez tout comme moi que la foi chrétienne a un discours bien différent. Et là, la foi chrétienne ne se contente pas de dire que notre sexe biologique définit notre genre. Oui, c'est le cas, c'est ce que l'on veut dire en tant que chrétien. Mais la foi chrétienne va plus loin que ça. La foi chrétienne offre un discours bien plus complet, bien plus beau sur qui nous sommes en tant qu'êtres humains, sur notre identité en tant que cadeau de Dieu.
J'aimerais qu'on ouvre la Bible et qu'on relise certains versets qui ont déjà été mentionnés dans cette série. Dans Genèse, au chapitre 1, des chapitres fondateurs sur qui nous sommes, sur comment fonctionne le monde, et des chapitres auxquels il vaut la peine de revenir encore et encore.
Genèse 1, et on va lire les versets 26 et 27:
Dieu dit: “Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, pour qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.” Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, homme et femme, il les créa.
Voilà qui nous sommes: des êtres humains, homme ou femme, créés à l'image de Dieu. C'est ça que nous sommes: des images de Dieu.
Le but d'une image, c'est de représenter la réalité. Peut-être que vous rentrez tout juste de vacances et vous êtes heureux de montrer autour de vous les photos des magnifiques paysages que vous avez vus. Et vous savez comme moi que les photos ne rendent pas justice à la réalité. La réalité est bien plus belle et bien plus grande! On montre une image et on se dit: “Waouh, c'était encore plus impressionnant en vrai!” Mais l'image pointe vers la grandeur, vers la beauté de ce qui est la réalité derrière l'image. Et c'est la même chose pour les êtres humains.
Nous sommes, en tant qu'êtres humains, créés par Dieu à l'image de Dieu. Nous pointons vers la grandeur et vers la gloire de Dieu. En voyant l'être humain, en voyant ce qu'il est et comment il agit, on apprend des choses sur Dieu, sur sa grandeur, sur sa bonté. C'est pour ça que le psalmiste, dans le Psaume 139, comme on l'a lu, peut dire qu'on est des créatures merveilleuses, parce qu'on pointe vers un Dieu qui est glorieux, qui est grand. C'est le privilège que l'on a d'être des porte-paroles, on pourrait dire, de la grandeur de Dieu.
C'est un peu comme aux Jeux Olympiques, ceux qui sont les porte-drapeaux de leur pays. Quel honneur, quel privilège de représenter tout un pays entier, leur pays! Quel honneur, quel privilège pour nous, êtres humains, de représenter la grandeur de Dieu, de pointer vers la gloire de Dieu. Il faut bien réaliser, bien comprendre que le fait d'être créés en tant qu'hommes et en tant que femmes fait partie de cette image, fait partie de ce reflet de la gloire de Dieu. Homme et femme, chacun individuellement et ensemble, d'une manière toute particulière, reflètent la grandeur du Dieu créateur.
Donc, Dieu a créé l'être humain et il a créé homme et femme. Ce genre n'est pas un choix de notre part, ce n'est pas quelque chose qu'on est appelé à discerner alors que l'on grandit. Ce genre est un cadeau que Dieu nous donne à la naissance et qui fait partie de qui nous sommes, et qui fait partie de comment nous pouvons refléter la grandeur et la gloire de notre Créateur. Et ça, c'est une bonne nouvelle, parce que ça veut dire qu'on n'a pas besoin de partir dans une quête d'identité pour essayer de découvrir qui on est vraiment.
Bien sûr, on a tous des luttes à différents moments pour discerner ce qui nous plaît dans la vie: nos hobbies, notre personnalité, la direction de notre carrière et tellement de choses. Mais de manière fondamentale, on sait qui l'on est, on sait qu'on est un être humain, homme ou femme, créé par Dieu à son image et appelé à refléter sa gloire. Je sais qui je suis et je sais pourquoi j'ai été créé. C'est une bonne nouvelle aussi parce qu'on n'a pas à lutter pour rester qui nous sommes. Dieu ne nous crée pas homme ou femme en disant: “Voilà ce que vous devez faire pour le rester.” Non, il nous dit plutôt: “Voilà ce que vous êtes et vivez en conséquence, vivez en tant que tels.”
On devrait plutôt - et on va faire ça un peu plus tard - creuser ce que ça veut dire pour un homme d'être un homme et pour une femme d'être une femme, et comment cela contribue à la gloire de Dieu. Donc, qui décide qui je suis? Mon identité est un cadeau de Dieu.
2. Comment traiter ce qui ne va pas?
Nos ressentis ne sont pas fiables
Peut-être que de dire ce que j'ai dit jusqu'ici vous semble un peu simpliste. On se dit: “Mais que dire alors à ces personnes qui disent être nées dans le mauvais corps, qui ont le ressenti d'être autre chose que ce que leur apparence dit d'eux-mêmes?” Il y a une souffrance réelle ici que les chrétiens devraient reconnaître. Pour certaines personnes qui ont le ressenti que leur sexe biologique, leur apparence ne correspond pas avec le genre qu'elles pensent être, ces personnes sont beaucoup moins nombreuses que ce qu'on voudrait nous faire croire, mais ces personnes existent et leur souffrance est réelle.
On ne devrait pas ignorer ces personnes, ni les mettre de côté d'un revers de la main, mais on devrait plutôt chercher à les écouter, à comprendre leur souffrance, à partager leur souffrance. L'enjeu du débat que l'on a en tant que chrétiens avec le mouvement transgenre ne se concentre pas sur le diagnostic de cette souffrance, mais plutôt sur la manière de traiter cette souffrance. Parce que le monde nous dira aujourd'hui, comme on l'a un peu vu, que mes sentiments, ce que je ressens, définissent la réalité. Je suis au final ce que je ressens, et pour être vraiment heureux, pour vivre ma vie pleinement, il faut que j'aille dans le sens de mes sentiments, il faut que je suive mes ressentis. De la même manière, la culture autour de nous nous dira que d'aller à l'encontre de ce que quelqu'un ressent, de ses sentiments, de remettre en cause les sentiments de quelqu'un, c'est profondément offensant, voire même discriminatoire.
Donc, ce qu'on nous dira aujourd'hui, c'est que si je me sens être autre chose que ce que mon corps est, c'est mon corps qui doit changer. La solution qu'on offrira aujourd'hui, que la culture offre, sera de donner des traitements hormonaux, des changements d'apparence, la chirurgie, pour que mon corps puisse correspondre à mes ressentis.
Mais là encore, la Bible a un discours différent. L'une des bases de la vie chrétienne est d'aller à l'encontre de nos sentiments, car nous reconnaissons que nos sentiments sont corrompus. En fait, l'essence de la foi chrétienne consiste à contredire nos ressentis, en nous appelant à nous repentir et à nous confier en Christ, alors que notre ressenti pourrait nous dire que tout va bien, que nous n'avons pas besoin de faire cela, que nous n'avons pas besoin d'un Sauveur, que nous n'avons pas besoin de nous repentir. Mais la foi chrétienne nous appelle à aller à l'encontre de ce que nous ressentons.
Le point de vue chrétien porte un regard différent sur le monde, en voyant un monde corrompu, un monde déchu. Nous reconnaissons, en tant que chrétiens, que le monde qui nous entoure n'est pas le monde tel que Dieu l'a créé. Dans Genèse, au chapitre 3, l'homme et la femme rejettent la bonne autorité de Dieu. Ils tournent le dos à leur Créateur pour vivre dans l'indépendance égoïste. Cette désobéissance a des conséquences cosmiques. La création tout entière est atteinte, corrompue, et l'être humain devient pécheur au plus profond de lui-même.
L'être humain est désormais doté de désirs qui sont contraires à ce que Dieu veut, avec un cœur qui est corrompu. C'est comme on dit parfois: le volant d'une voiture qui a un problème de direction, ça va toujours dans la mauvaise direction, ça ne va jamais au bon endroit. Donc, il est normal que si notre cœur est ainsi, tous nos désirs ne soient pas bons, et que nos désirs doivent être corrigés et alignés avec le plan de Dieu. Comme le dit un auteur chrétien, Christopher Yuan:
Pour les chrétiens, ce qui est du domaine de l'inné n'est pas forcément juste ou légitime. Être né pécheur ne rend pas le péché excusable. Nous devons réorienter les gens envers ce qui est vrai. Quel que soit ton état à ta naissance, Jésus dit que tu dois naître de nouveau.
L'être humain est coupable lorsqu'il laisse libre cours à ses désirs pécheurs, mais il faut aussi réaliser que l'être humain en est victime. Toute la création a été atteinte par la chute, y compris l'être humain, qui a été affecté par l'entrée du péché dans le monde et les conséquences que cela entraîne. C'est également un verset que nous avons déjà cité dans cette série, mais je le relis: Romain chapitre 8, versets 20 et 21, qui se trouve sur le feuillet.
Romain 8, verset 20 nous dit:
La création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec une espérance: cette même création sera libérée de la servitude, ou de l'esclavage de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
Ce verset nous montre que la création, y compris l'être humain, est esclave de la corruption. La réalité qui nous entoure ne correspond plus sur tous les points à l'intention de Dieu dans la création, y compris en ce qui concerne nos ressentis, nos sentiments, ce que nous pensons de nous-mêmes. C'est ce qui fait qu'une personne peut ressentir un décalage entre son apparence physique et sa perception d'elle-même, un homme qui lutte avec le fait d'avoir été créé homme, ou une femme qui lutte avec le fait d'avoir été créée en tant que femme.
Ce n'est pas qu'une telle personne a péché pour que cela ait lieu, et ce n'est pas que le fait de ressentir ce décalage est un péché. Mais la réponse chrétienne n'est pas que dans ce cas, notre corps doit s'aligner à nos ressentis, mais plutôt que nos ressentis doivent s'aligner à notre corps et à l'intention de Dieu dans la création, en nous créant. C'est un autre sujet, mais c'est la même chose avec l'attirance envers les personnes de même sexe. Les chrétiens ne devraient pas être silencieux là-dessus. C'est une réalité que certains ressentent une attirance pour les personnes du même sexe. Ce n'était pas l'intention de Dieu dans la création.
Et là encore, ce n'est pas le fait de ressentir cela qui est un péché, mais ce qui est un péché, c'est de laisser libre cours à ce sentiment, à cette attirance, alors que cela va à l'encontre du plan de Dieu pour la sexualité. C'est la même chose pour le genre, pour la sexualité et pour tous les autres sujets. Nous ne sommes pas appelés à laisser libre cours à nos désirs. Le fait que nous ressentions quelque chose n'en fait pas une chose légitime. Nous sommes plutôt appelés à maîtriser nos désirs et à les aligner avec le plan de Dieu.
Un auteur chrétien compare l'être humain à une œuvre d'art qui doit être restaurée. Si on vous donne la tâche de restaurer une œuvre d'art, vous n'allez pas faire n'importe quoi. Vous n'allez pas dire: “Ah, bah, j'ajoute une voiture ici, puis je vais peindre ça en rose, et voilà, je fais ça vraiment comme je veux.” Non, vous allez restaurer l'œuvre d'art selon l'intention que l'auteur avait, selon la manière dont l'auteur l'avait faite à la base, en remettant la couleur qui était là à l'origine, en redessinant les contours tels que l'auteur lui-même les avait dessinés.
C'est la même chose pour l'être humain. C'est une bonne image de l'être humain. On veut aligner nos désirs, nos ressentis, aux contours que Dieu a déjà dessinés dans la création. Lorsque Dieu nous a créés à son image comme reflet de sa gloire, en tant qu'homme ou en tant que femme, on veut aligner nos désirs sur son plan pour la sexualité. On a vu cela également dans notre série: son plan pour la sexualité est le cadre du mariage, l'engagement d'un homme et d'une femme pour la vie.
C'est vrai que c'est un sujet qui peut être très personnel. Si vous ressentez des désirs dans ce domaine qui ne correspondent pas à la réalité de qui vous êtes, parlez-en. Ne gardez pas le silence sur ces sujets-là. C'est vrai que cela peut être difficile d'oser parler de ces choses, d'oser s'exprimer par peur d'être rejeté, d'être mal compris. Mais j'espère que l'Église, j'espère que cette église, sera un lieu où nous pourrons partager nos luttes avec transparence, compassion et compréhension, car nous luttons tous avec des désirs qui ne correspondent pas à l'intention de Dieu dans la création.
C'est ça, la vie chrétienne: mettre de côté, par la puissance de Christ en nous, les désirs qui sont éloignés de ce que Dieu veut, et embrasser, saisir ce que nous sommes, ce qui est bon, ce qui est juste, en réalisant que c'est cela qui est le meilleur. C'est pour cela que nous avons été créés et c'est là que se trouvent le vrai bonheur et la vraie satisfaction.
Et tout cela commence avec un cœur transformé par l'Évangile, qui nous amène justement à voir que ce que Dieu veut pour nous est bien meilleur que ce que nous voulons pour nous-mêmes. Ces mauvais désirs sont le reflet d'un problème bien plus grand qui nous concerne tous: le problème de notre rejet de Dieu, le problème du péché. Chacun en est coupable de différentes manières et chacun de nous fait face au juste jugement de Dieu, qui est saint et totalement pur.
C'est pour cela que Jésus vient offrir une nouvelle naissance. Regardez ce que Jésus dit à Nicodème, un chef religieux de l'époque: “En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.” L'être humain a besoin d'un nouveau départ, de repartir à zéro, d'un pardon complet. Et tout le monde est concerné ici. Jésus ne parle pas à quelqu'un dont la morale nous semblerait un peu en dehors de ce que nous proclamerions en tant que chrétiens, mais à un chef religieux, à quelqu'un qui avait une morale impeccable, des règles éthiques auxquelles on n'aurait rien à redire. Il lui dit: “Mais toi aussi, Nicodème, tu as besoin de naître de nouveau.” Jésus cible le problème de son cœur. Cela concerne chacun de nous, peu importe qui nous sommes.
C'est Jésus qui rend cette nouvelle naissance possible. Quelques versets plus loin, voilà ce qu'il dira à Nicodème, et nous connaissons bien ce verset de Jean chapitre 3, verset 16:
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle.
Dieu a donné Jésus pour qu'en croyant en lui, nous évitions le jugement que nous méritons et recevions le pardon et la vie éternelle comme un cadeau. Jésus est mort sur la croix en prenant la condamnation, le jugement que nous devions recevoir. Jésus a donné sa vie par amour pour nous sauver. En plaçant notre confiance en Jésus, nous recevons le pardon, la vie nouvelle, un nouveau départ, une transformation complète. Nous sommes, comme la Bible le dit et comme nous l'avons chanté, une nouvelle création.
Ce n'est pas que cette nouvelle naissance règle tout et ce n'est pas que cette nouvelle naissance efface tout. Nous restons créés à l'image de Dieu, homme ou femme. C'est un fondement de l'intention de Dieu qui fait partie de ce que Dieu a fait même avant la chute. Nous continuons à lutter avec les conséquences de la chute. Nous faisons toujours partie de ce monde qui est esclave de la corruption et nous attendons la libération finale. Mais cette nouvelle naissance nous donne un cœur nouveau qui nous permet de voir en quoi le plan de Dieu pour nous est bien meilleur, qui nous aide à voir les choses comme Dieu les voit pour vivre comme Dieu le veut.
Alors, comment traiter ce qui ne va pas? Nos ressentis ne sont pas fiables.
Comment vivre ce que je suis?
Homme et femme sont égaux, différents et complémentaires
La Bible n'est pas silencieuse sur ce que signifient les genres hommes ou femmes. Nous avons besoin de savoir cela pour vivre pleinement ce que nous sommes, et j'aimerais mettre en avant trois choses que la Bible nous enseigne par rapport à l'homme et la femme: nous sommes égaux, différents et complémentaires.
Égos d'abord. On l'a vu, hommes et femmes sont tous les deux créés à l'image de Dieu. Il n'y a pas de différence de valeur entre l'homme et la femme. Ils sont au même niveau devant Dieu, ils sont tous les deux aussi humains qu'on peut l'être. Il n'y a pas de différence là-dessus. Être une femme ne vaut pas mieux qu'être un homme et être un homme ne vaut pas mieux qu'être une femme. C'est vrai que ce principe d'égalité de valeur n'a pas toujours été respecté dans l'histoire et qu'il n'est pas pleinement respecté aujourd'hui dans toutes les cultures. Là aussi, on voit les conséquences désastreuses de la chute, qui a corrompu même les relations entre l'homme et la femme. Il ne devrait pas y avoir de différence de valeur, donc égaux.
Ensuite, on voit que l'homme et la femme sont différents. Il y a d'abord une différence physique, biologique, qu'on ne peut pas nier. C'est pourquoi, en un sens, les personnes transgenres cherchent à modifier leur corps pour correspondre à ce qu'elles pensent être leur nouveau genre. En faisant cela, elles reconnaissent bien qu'être homme ou femme implique d'une certaine manière des caractéristiques physiques, biologiques. Mais il y a aussi des différences de caractère, de tempérament, de personnalité. Ces différences varient en fonction de chaque culture et de chaque époque. Une partie de ce qui fait qu'un homme est un homme et qu'une femme est une femme sera définie par la culture et la société. C'est vrai, et il y aura des différences entre les hommes eux-mêmes et entre les femmes elles-mêmes. Il ne s'agit pas d'un moule uniforme.
Cependant, il y a néanmoins des différences qui sont réelles, qui existent. Des schémas, des principes, des fondements de base définissent qu'un homme est un homme et qu'une femme est une femme, même au-delà des caractéristiques physiques et biologiques. J'aimerais que nous creusions un peu dans 1 Corinthiens 11, un passage du Nouveau Testament. Si vous pouvez prendre le livret ou ouvrir 1 Corinthiens 11...
Il y aura des avis différents sur la manière d'interpréter ce chapitre, et nous pouvons être d'accord pour être en désaccord. Maintenant que nous avons lu le livre de James, n'est-ce pas? Mais je crois que Paul parle ici du port du voile par les femmes dans le cadre d'un rassemblement chrétien comme d'un élément culturel de l'époque. Les femmes à Corinthe, au premier siècle, avaient la coutume de porter un voile, et le fait de ne pas le porter, ou le fait pour les hommes de porter un voile, communiquait quelque chose de faux sur leurs genres et leurs rôles. Nous n'allons pas entrer dans les détails, mais ce que j'aimerais que nous voyions ici, c'est comment Paul base ce qu'il dit sur ces différences de rôle et de genre qui doivent être maintenues entre l'homme et la femme. Selon la coutume de l'époque, ne pas respecter ce qui se faisait par rapport aux voiles remettait en cause ces différences de genre et de rôle. Creusons pour voir quelles sont ces différences.
D'abord, je lis 1 Corinthiens 11, les versets 3 à 6:
Je veux cependant que vous le sachiez: Christ est le chef de tout homme, l'homme est le chef de la femme, et Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte déshonore son chef. Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef: c'est comme si elle était rasée. Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Or, s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle se voile.
Pourquoi Paul dit-il tout cela? D'abord, Paul veut mettre en avant une différence de rôle. Il dit au verset 3 que l'homme est le chef de la femme. Il ne faut pas penser ici à un boss au travail qui serait tyrannique ou à un dictateur cruel.
Voilà comment l'homme est le chef de la femme. Il s'agit ici d'une autorité bienveillante, un concept difficile à imaginer dans la culture actuelle. Il faut penser à l'homme comme chef de la femme de la même manière que Jésus est le chef, le leader, le serviteur de l'Église. Paul met en avant une structure d'autorité, de responsabilités, une structure que l'on voit établie dans Genèse chapitres 1 et 2. Paul se base d'ailleurs sur Genèse 1 et 2, surtout dans les versets 7 à 9 (que nous ne lirons pas ici), pour montrer que c'est la base de cette structure d'autorité où Dieu a donné à l'homme la responsabilité première de gérer la création: un rôle de protection, d'initiative, de leadership bienveillant. Cette différence de rôle n'est pas une différence de valeur, et comme nous allons le voir, la femme est indispensable pour que l'homme accomplisse cette mission. Mais il y a une différence de rôle qui est réelle et qui doit être maintenue.
Nous voyons cela lorsque le Nouveau Testament explique les rôles différents qui existent entre l'homme et la femme au sein de l'Église et au sein de la famille. C'est pourquoi nous croyons dans cette Église, par exemple, que le rôle d'enseignant, d'ancien ou de pasteur est réservé aux hommes. Il ne s'agit pas d'une différence de valeur, mais d'une différence de rôle que nous sommes appelés à assumer. C'est cohérent avec ce que nous voyons en Genèse 1 et 2, avec ce que nous voyons dans 1 Corinthiens 11, et avec ce que nous voyons dans le reste du Nouveau Testament.
Le premier principe est donc une différence de rôle qui doit être maintenue.
Le deuxième principe que Paul veut mettre en avant ici est une différence de genre. Paul dit au verset 6 que pour une femme de ne pas porter de voile, c'est comme si elle était rasée, comme si elle ressemblait à un homme. Il dit que ce n'est pas correct. Cela m'amène à croire que l'enjeu à la surface ici est culturel. Une femme qui ne portait pas de voile à Corinthe à l'époque communiquait quelque chose par rapport à son genre qui n'était pas correct. C'est comme si elle était rasée, comme si elle ressemblait à un homme. Le souci pour Paul, le principe de base, est de respecter les différences de genre. Les femmes doivent ressembler à des femmes et les hommes doivent ressembler à des hommes. Il ne faut pas gommer ces différences.
Nous voyons cela aussi dans les versets un peu plus loin, versets 13 à 15 de 1 Corinthiens 11. Paul écrit:
Jugez-en vous-mêmes: est-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être voilée? La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter des cheveux longs, mais que c'est une gloire pour la femme d'en porter? En effet, la chevelure lui a été donnée en guise de voile.
Ce n'est pas que c'était toujours une honte pour un homme d'avoir des cheveux longs. On voit dans la Bible des exemples de Samson, d'Absalon et d'autres hommes qui avaient des cheveux longs. Donc, ici, c'est un élément culturel pour Paul. À l'époque où il écrit cela, c'était quelque chose que seules les femmes faisaient, et pour un homme de faire cela n'était pas approprié.
Kevin DeYoung, un théologien chrétien, dit par rapport à ce verset:
Quand Paul dit que la nature elle-même enseigne que les cheveux longs sont une honte pour l'homme, il ne fait pas une déclaration universelle sur la longueur des cheveux, mais il fait deux déclarations universelles sur le genre. Premièrement, il affirme qu'il n'est pas juste que les hommes ressemblent à des femmes. Deuxièmement, il dit que ce à quoi cela ressemble sera déterminé d'une certaine manière par la culture.
L'expression de la masculinité ou de la féminité va varier en fonction de la culture. Par exemple, dans la plupart des cultures, un homme qui porte une jupe, c'est bizarre. Mais en Écosse, si un homme porte un kilt, c'est masculin, normal, approprié. La manière de vivre ces différences va varier, ce n'est pas figé, mais le souci de Paul ici, et le souci que nous devrions avoir en tant que chrétiens, est que cette différence soit maintenue. Il y a une différence qui existe.
Donc: égaux, différents, et enfin, l'homme et la femme sont complémentaires.
C'est intéressant de voir que dans ce chapitre 11 de 1 Corinthiens, Paul écrit au verset 12 une remarque qui ne concerne pas directement le port du voile, mais qui nous enseigne quelque chose de très profond. Il dit:
Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme naît par la femme, et tout vient de Dieu.
Paul veut s'assurer de ne pas être mal compris; il ne cherche pas à élever l'homme au-dessus de la femme ni à faire une différence de valeur entre eux. Il souligne que nous avons besoin les uns des autres. Les deux sont indispensables pour accomplir le plan de Dieu. Homme et femme sont différents, mais complémentaires précisément parce qu'ils sont différents.
On voit cela aussi dans Genèse, chapitre 2, lorsque Dieu dit à propos de l'homme:
Je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis.
Cette aide, c'est la femme que Dieu crée juste après. Le mot "aide" n'a rien de négatif; il est utilisé dans la Bible pour parler de Dieu qui vient en aide à son peuple. Il n'y a donc aucune notion d'infériorité ou de moindre valeur. Ce terme fait plutôt référence au rôle indispensable de la femme, qui œuvre aux côtés de l'homme pour accomplir ensemble la tâche que Dieu leur a confiée.
L'Église et la société ne pourraient pas fonctionner uniquement avec des hommes ou uniquement avec des femmes. Nous avons besoin les uns des autres, et nous avons besoin que chacun vive pleinement ce qu'il est, soit homme, soit femme, pour le bien de l'Église et de la société. La crise identitaire actuelle est un appel urgent à redécouvrir ce que cela signifie pour un homme d'être un homme et pour une femme d'être une femme.
Aujourd'hui, il y a beaucoup de confusion sur ce que nous sommes et cela engendre des troubles identitaires. C'est peut-être parce que nous avons cessé d'enseigner ce que cela signifie pour un homme d'être un homme et pour une femme d'être une femme. Nous mélangeons les genres au lieu de les garder distincts et de montrer combien ils sont tous les deux nécessaires et complémentaires.
Il est vrai que nous sommes souvent enfermés dans des stéréotypes: les hommes aiment le football, les femmes font la cuisine. Il faut jeter ces stéréotypes à la poubelle. Nous devons accepter la diversité parmi les hommes et parmi les femmes, et nous devons plutôt nous concentrer sur les schémas et les principes que la Bible met en avant, en voyant comment ceux-ci se reflètent différemment dans chaque culture et à chaque époque.
Il faudrait un autre enseignement pour expliquer cela en détail, mais pour conclure, j'aimerais citer une définition proposée par un auteur chrétien, Jonathan Leeman, sur la masculinité biblique et la féminité biblique. Voici ce qu'il dit:
L'essence de la masculinité biblique se manifeste par un sens de la responsabilité bienveillante envers la création de Dieu, en pourvoyant aux besoins des autres, en les protégeant et en exerçant un leadership affectueux et sacrificiel dans les contextes particuliers prescrits par la parole de Dieu. La féminité biblique se manifeste par une disposition gracieuse à cultiver la vie, à aider les autres à s'épanouir, ainsi qu'à conforter, recevoir et alimenter la force et le leadership des hommes qui en sont dignes dans les contextes particuliers prescrits par la parole de Dieu.
Ce n’est pas que cette définition soit parfaite et complète; on pourrait en discuter, l’adapter, l’approfondir. Mais ce qui est clair, c'est que nous devons pouvoir expliquer qu'il existe une distinction, à quoi ressemble cette distinction, dans quelle direction elle va et pourquoi nous avons besoin de ces différences. Je soulève ce point comme une occasion pour chacun de nous de discuter de ces sujets ensemble, d’aller voir un frère ou une sœur plus âgée dans l'Église et de lui demander: qu'est-ce que cela signifie pour toi d'être homme ou d'être femme? Comment vis-tu cela dans l'Église et dans la société?
C'est aussi un rappel pour les parents de cette Église que Dieu vous a confié la responsabilité d'éduquer vos enfants sur ces sujets. Il est facile de craindre la vague antichrétienne qui se lève autour de nous dans la société, dans les écoles, mais cela devrait renforcer la responsabilité que Dieu vous donne de fournir à vos enfants les réponses que la Bible offre sur ces sujets si importants. Nous n’avons peut-être pas toutes les réponses à toutes les questions, mais nous pouvons avancer chacun de nous, en tant qu’homme ou en tant que femme, pour la gloire de Dieu.
Conclusion
Je veux conclure avec trois brefs mots pour résumer ce que nous avons dit et pour aller plus loin: compréhension, compassion, Évangile. J'aurais aimé trouver trois mots commençant par la même lettre, mais je n'ai pas réussi.
- La compréhension. Nous ne pouvons pas rester dans notre bulle chrétienne en ignorant ce qui se passe autour de nous. Nous devons nous intéresser aux sujets pour comprendre les enjeux, pour comprendre les arguments de ceux qui ne pensent pas comme nous, pour discerner ce qui est cohérent avec un point de vue chrétien et ce qui ne l'est pas, là où ils ont raison et là où ils ont tort. Nous devons prendre part aux conversations sur ces sujets, plutôt que de rester passifs, afin de montrer combien la vision biblique du genre est bien meilleure, plus bénéfique, et nous n'avons pas à en avoir honte. Un livre que je recommande: Dieu et le débat transgenre, qui est très bien écrit. C’est une bonne introduction au sujet, qui montre comment raisonner sur ce sujet et comment dialoguer avec ceux qui pensent différemment. Je mettrai également des articles pour vous aider à aller plus loin et recommanderai un autre livre sur le sujet.
- La compassion. Nous devons faire preuve de compassion envers les individus. Oui, nous voulons dire ce que nous croyons, nous ne voulons pas cacher la vérité, nous ne devons pas en avoir honte, mais la haine n'a pas sa place. Nous devons partager cette vérité avec amour et compréhension. Nous sommes tous créés à l'image de Dieu, et même ceux qui se considèrent transgenres sont créés à l'image de Dieu et ont une dignité particulière devant lui. Nous devons avoir la même attitude que Jésus, qui accueillait tout le monde, mangeait avec les pécheurs et les gens de mauvaise vie, partageait leur vie tout en les appelant à la repentance sans détour.
- L'Évangile. Nous ne voulons pas nous focaliser sur le genre ou sur la sexualité comme si c'était le problème le plus grave. Le problème essentiel réside dans le cœur qui rejette Dieu, dans le manque de foi en Christ qui est à la racine de tout. Nous voulons que les gens entendent de notre bouche non pas la haine ou le mépris, mais le beau message de l'Évangile, la Bonne Nouvelle du salut en Jésus pour tous ceux qui se détournent de leurs péchés et se confient en Christ. Nous voulons appeler tout le monde à se soumettre à Jésus, le Roi de l'univers, parce que c'est cela le plus important.
Alors oui, lançons-nous dans ces discussions, réfléchissons et approfondissons le sujet, mais n'oublions jamais l'enjeu du débat: l'enjeu éternel, la réalité du salut qui se trouve en Christ. C’est cela le plus important. Je vais prier pour conclure.
Père, nous avons besoin de toi dans ce monde pour vivre en tant que disciples de Jésus de la bonne manière. Aide-nous à allier l'attachement à la vérité, à ce que ta parole enseigne, sans honte ni crainte, à la compassion et à la compréhension envers ceux qui nous entourent. Je prie que tu nous aides à être de bons exemples pour les gens autour de nous, à imiter ceux qui agissent de la bonne manière, afin que beaucoup entendent la bonne nouvelle de Christ, le salut dont ils ont besoin. Nous prions cela au nom de Jésus et pour sa gloire. Amen.
Pour aller plus loin:
- Dieu et le débat transgenre, Andrew Walker, BLF Éditions
- Comment aimer nos amis LGBTQ+ dans la pratique?