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De plus, lors de mon premier cours de prédication à la faculté de théologie, notre professeur avait interdit l'usage de toute référence croisée, quelle qu'elle soit! Bien que de telles mesures puissent ne pas être nécessaires en dehors du cadre d'un cours d'introduction à la communication biblique, je crois qu'il convient de limiter l'utilisation des références croisées pour les raisons suivantes.

 1. Elle peut conduire à une prédication superficielle

Nous pouvons être tentés d'étayer l'argument de l'auteur biblique par une série d'autres…

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3 raisons de limiter les références croisées dans l’enseignement

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De plus, lors de mon premier cours de prédication à la faculté de théologie, notre professeur avait interdit l'usage de toute référence croisée, quelle qu'elle soit! Bien que de telles mesures puissent ne pas être nécessaires en dehors du cadre d'un cours d'introduction à la communication biblique, je crois qu'il convient de limiter l'utilisation des références croisées pour les raisons suivantes.

 1. Elle peut conduire à une prédication superficielle

Nous pouvons être tentés d'étayer l'argument de l'auteur biblique par une série d'autres textes similaires. Lors de notre préparation, nous pourrions avoir intérêt à vérifier notre interprétation du texte principal en nous appuyant sur d'autres textes qui enseignent la même doctrine. Ces textes renforceront vraisemblablement notre compréhension de la vérité que nous explorons, mais ils ne doivent pas être au centre de notre message.

Nous devrions plutôt creuser plus profondément dans le texte que nous avons choisi. Après tout, la plupart d'entre nous disposent de 20 à 45 minutes pour enseigner un passage. Chaque minute passée en dehors de notre péricope affecte la profondeur avec laquelle nous pouvons l’explorer. Chaque texte de l'Écriture nous offre tant de joyaux à déterrer! Mais cela demande du temps et des efforts. Il nous faut utiliser tous les outils à notre disposition pour identifier le genre littéraire du texte, sa structure, son contexte et son lien avec l'Évangile. En revanche, trop de références croisées peuvent facilement produire des messages “profonds comme un pouce et larges comme un mile”. Ou, comme mon mari l'a judicieusement exprimé, notre enseignement risque de ressembler à un kaléidoscope plutôt qu'à un microscope.

 2. Elle peut conduire à l’emploi des "textes preuves"

Pour bien comprendre un verset, nous devons l'étudier dans son contexte. Or, lorsque nous nous éloignons du texte qui nous a été assigné pour aller vers d'autres parties de l'Écriture, nous n'avons pas le temps d'étudier et d'expliquer le contexte littéraire de chacune de ces références croisées. Au mieux, nous les lirons et reconnaîtrons leur lien avec notre passage. Au pire, nous leur imposerons un sens qui n'a pas été envisagé par l'auteur original. Nous ne commettons peut-être pas d'erreur intentionnelle, mais nous risquons de mal interpréter la Parole de Dieu si nous dispersons notre attention au lieu d'enraciner notre étude dans notre passage.

 3. Cela peut nous faire perdre nos auditeurs

Lorsque nous ancrons notre message dans notre texte, nos auditeurs n'ont pas à se demander où nous allons ensuite. Ils sauront qu'après avoir expliqué le sens du verset 5, nous passerons au verset 6. Limiter les références croisées permet à nos interlocuteurs de nous suivre dans l'exploration des mots et des phrases répétés, des changements de temps, des locuteurs et des scènes, ainsi que des autres caractéristiques littéraires de notre passage, en fonction de son genre littéraire. Cela les aidera à découvrir les richesses du texte par eux-mêmes.

Lorsque nous enseignons, nous voulons que notre public garde les yeux sur nous ou sur les pages de l'Écriture autant que possible. Il est beaucoup plus difficile d'y parvenir si nous passons d'une référence croisée à l'autre. Nous devrions plutôt enseigner notre passage verset par verset, en bâtissant un pont entre le texte ancien et l'auditoire moderne.

 Conclusion

Que nous enseignions la Bible depuis des années ou que nous développions ce don spirituel depuis peu, que ces réflexions nous incitent à montrer à ceux que nous enseignons comment étudier et appliquer un texte de l'Écriture afin d'en extraire le trésor caché.

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En avril 2024, j'ai publié mon premier livre, Elles ont vu la fidélité de Dieu. Dans ce recueil de témoignages, 16 femmes racontent comment la fidélité du Seigneur les a soutenues à travers diverses épreuves. Ce qui m'a le plus frappée au cours du processus de rédaction, c'est la manière dont chaque auteure a enraciné son récit dans la réflexion théologique. La raison est simple: lorsque nous sommes confrontés aux tempêtes de la vie, le seul moyen de les surmonter est d'ancrer notre âme dans l'espérance de…

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7 raisons pour lesquelles tout croyant devrait étudier la Bible

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En avril 2024, j'ai publié mon premier livre, Elles ont vu la fidélité de Dieu. Dans ce recueil de témoignages, 16 femmes racontent comment la fidélité du Seigneur les a soutenues à travers diverses épreuves. Ce qui m'a le plus frappée au cours du processus de rédaction, c'est la manière dont chaque auteure a enraciné son récit dans la réflexion théologique. La raison est simple: lorsque nous sommes confrontés aux tempêtes de la vie, le seul moyen de les surmonter est d'ancrer notre âme dans l'espérance de l'Évangile. Et c'est ce que j'espère que chacun d'entre vous fera alors que vous vous préparez à affronter ce qui vous attend. Car si vous ne traversez pas actuellement une épreuve, ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne survienne. Je vous propose donc ici sept raisons pour lesquelles vous devriez étudier la Bible.

 1. Parce que la vie est difficile

Dans son ouvrage passionnant When Life and Beliefs Collide: How Knowing God Makes a Difference, Carolyn Custis James affirme que l'engagement des femmes dans la théologie est essentiel pour naviguer et comprendre leur douleur. La capacité de résister aux défis de la vie dépend d'une solide compréhension de la nature de Dieu et d'une assurance inébranlable en sa direction. James souligne l'importance d'être enraciné dans la Parole de Dieu comme source de cette connaissance.

S'inspirant des récits bibliques, elle illustre son propos par les histoires émouvantes de Marie et de Marthe, deux femmes aimées de Jésus (Jn 11.5). L'exemple de Marie, assise aux pieds de Jésus aux côtés de ses disciples hommes, souligne l'importance de la participation active des femmes à la réflexion spirituelle. Par ailleurs, la profonde perspicacité de Marthe à la suite du décès soudain de Lazare révèle la force qu'elle tire de ses fondements théologiques. À un moment critique, Marthe déclare:

> Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu qui doit venir dans le monde.
>
> Jean 11.27

Elle souligne ainsi sa foi inébranlable et son acuité théologique face à une perte profonde. James tisse habilement ces récits pour souligner l'impact transformateur de la compréhension théologique sur la résilience et la croissance spirituelle des femmes.

 2. Parce qu'elle honore Dieu

L'invitation du psaume 119 à se délecter de la loi de l'Éternel exige plus qu'une lecture superficielle. Pour s'imprégner de la Parole de Dieu et en faire la lampe de nos pieds et la lumière sur notre sentier, nous devons la ruminer, l'étudier, la mémoriser et creuser profondément à la recherche de trésors cachés.

Dans sa plus longue conversation rapportée dans les quatre récits évangéliques, Jésus révèle à la Samaritaine qu'un jour viendra où tous les vrais adorateurs adoreront Dieu en esprit et en vérité (Jn 4.24). Tels sont les adorateurs que Dieu recherche (v. 23). Il est honoré lorsque nous recherchons la vérité telle qu'elle se trouve dans la révélation divine. Par cette déclaration, Jésus invite cette femme assoiffée, et toutes les âmes perdues, à se ressourcer en lui, par son Esprit, à travers sa Parole.

 3. Parce que nos frères et sœurs en ont besoin

Éphésiens 5.19 nous exhorte à nous encourager les uns les autres par des psaumes, des hymnes et des chants spirituels. Comment puis-je me lamenter avec un saint qui souffre, ou célébrer avec un autre qui est dans la joie, si je n'ai pas en mémoire les chants appropriés pour une telle occasion? Et pourtant, il ne suffit pas de citer un verset biblique comme un sparadrap. Il faut en saisir le sens pour son auditoire d'origine, comprendre comment il nous renvoie au Christ, et savoir comment il s'applique à nous aujourd'hui. Ce n'est qu'à cette condition que nos paroles de réconfort ou de joie auront un effet optimal.

 4. Parce qu'un monde perdu a besoin de l'espoir que seule la Parole de Dieu offre

Avez-vous déjà eu une conversation difficile avec un non-croyant qui vous posait une question sensible sur votre foi? Vous êtes-vous déjà senti mal équipé pour y répondre? Je sais que cela m'est arrivé! Qu'il s'agisse du problème de la souffrance dans le monde ou de la résurrection corporelle de Christ, nos proches soulèvent des questions auxquelles nous devons pouvoir répondre à partir des Écritures. Soyons toujours prêts à donner une réponse sur l'espérance qui est en nous, avec douceur et respect (1P 3.15).

 5. Parce que les jeunes croyants ont besoin que nous les enseignions

Croyez-le ou non, j'ai entendu Tite 2 servir de prétexte pour ne pas enseigner la Bible aux femmes. Après tout, les impératifs du passage tournent autour des femmes plus âgées qui enseignent aux plus jeunes comment aimer leurs maris et leurs enfants, etc., alors, on pourrait se demander: “Pourquoi ces exigences nécessiteraient-elles une connaissance approfondie de la théologie?”

La réponse est évidente: comment puis-je répondre à ma haute vocation d'épouse et de mère sans une solide connaissance des vérités contenues dans les Écritures? Ou, pour le dire autrement: à quelle autre source devrais-je puiser de la sagesse? dans les magazines féminins? des émissions télévisées? des proverbes et des traditions de ma culture ou de ma famille d'origine? Ce ne sont pas toutes de mauvaises choses, mais elles sont aussi profondes qu'un bain d'oiseaux quand on les compare au vaste océan de la sagesse insondable de Dieu.

 6. Parce que la nourriture solide est un antidote à la mondanité

La plupart des gens considèrent que c'est une grande insulte d'être appelé un bébé. Pourtant, c'est exactement ainsi que Paul appelle les Corinthiens (1Co 3.1). Il souhaite les nourrir d'une nourriture solide et nourrissante, image d'une théologie profonde. Au lieu de cela, parce qu'ils se comportent comme des êtres charnels caractérisés par l'envie et les querelles (1Co 3.3), ils ne peuvent consommer que du lait, ce qui correspond à des enseignements de niveau débutant.

L'auteur de l'épître aux Hébreux s'exprime de la même manière lorsqu'il écrit à ceux qu'il décrit comme étant incapables d'entendre (Hé 5.11) et inaptes à la parole de justice (Hé 5.13). Il veut aller au-delà des principes élémentaires, mais ses destinataires ne peuvent supporter que du lait. Ils ne sont pas assez mûrs pour la nourriture solide. Que cela ne soit jamais dit de nous. Au contraire, soyons mûrs, ceux qui ont le discernement exercé par une pratique constante pour distinguer le bien du mal (Hé 5.14).

 7. Parce qu'elle apporte de la joie

La Confession de foi de Westminster pose la question suivante: “Quelle est la fin principale de l'homme?” Sa réponse: “Glorifier Dieu et jouir de lui pour toujours.” Et comment y parvenir? Nous trouvons la réponse dans le psaume 16, qui dépeint l'image des plaisirs éternels que nous trouverons à la droite de Dieu. Nous allons passer l'éternité à nous baigner dans la gloire et la beauté de la présence de Dieu. Plus nous nous abreuvons maintenant des eaux de la vie éternelle, plus notre joie sera grande dans ce monde. La vie éternelle commence maintenant! Préparons-nous dès maintenant aux nouveaux cieux et à la nouvelle terre en apprenant aujourd'hui à tirer notre plus grand plaisir du Lion de la tribu de Juda. Car il est l'Agneau qui a été immolé pour nous racheter par son sang. Pouvez-vous imaginer ce grand jour où nous nous rassemblerons autour du trône avec les rachetés de toute nation, tout peuple et toute langue? J'ai hâte d'y être. Et vous?

 Conclusion

Dans le psaume 119, le roi David compose une sorte de chant d'amour aux Écritures. Ce chapitre, le plus long de la Bible, invite chaque croyant à méditer sur la loi de l'Éternel et à s'en délecter. Ses paroles sont une raison suffisante pour que les hommes et les femmes étudient la Bible.

Toute personne qui est chrétienne depuis un certain temps peut attester que sa connaissance de Dieu par le biais de sa Parole a été essentielle à sa croissance en Christ, car la vérité, c'est que Dieu nous parle aujourd'hui. Nous pouvons entendre sa voix! Nous pouvons connaître sa volonté pour notre vie! Alors, si vous vous êtes déjà trouvé à la croisée des chemins, souhaitant savoir quoi faire ensuite, j'espère que les sept raisons évoquées vous motiveront à étudier la Bible et à découvrir la volonté de Dieu pour votre vie.



J’ai initialement publié cet article sur le blog espagnol de The Gospel Coalition. Je le republie ici pour en faire profiter nos lecteurs francophones. Vous pouvez lire la version espagnole ici:  "7 razones por las que toda creyente debe estudiar la Bibli", www.coalicionporelevangelio.org.

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Abbie est née dans une famille de missionnaires. Ses parents, originaires d'Europe, sont venus au Québec pour annoncer l'Évangile à une époque où les chrétiens évangéliques y étaient très peu nombreux. Inspirés par leur expérience des camps chrétiens dans leur pays d'origine, ils se sont engagés dans les camps existants de l’époque.

En 1964, son père, avec son ami G. Cotnoir, a fondé le Camp des Bouleaux. C’est ainsi qu’Abbie a grandi en passant tous ses étés dans les colonies de vacances, où elle a vécu des moments marquants…

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Héritage de Foi: Témoignage d'Abbie Greth

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Abbie est née dans une famille de missionnaires. Ses parents, originaires d'Europe, sont venus au Québec pour annoncer l'Évangile à une époque où les chrétiens évangéliques y étaient très peu nombreux. Inspirés par leur expérience des camps chrétiens dans leur pays d'origine, ils se sont engagés dans les camps existants de l’époque.

En 1964, son père, avec son ami G. Cotnoir, a fondé le Camp des Bouleaux. C’est ainsi qu’Abbie a grandi en passant tous ses étés dans les colonies de vacances, où elle a vécu des moments marquants: sa conversion à l’âge de 6 ans, sa consécration et son appel missionnaire à 11 ans, qui l'ont conduite à se faire baptiser à l’automne.

Au fil des ans, elle a pu affermir sa foi et apprendre à mieux connaître son Seigneur. Elle s’est mariée peu avant ses 19 ans et a servi avec son mari, Jean-Pierre, d’abord au Lac Saint-Jean, Québec, pendant 14 ans, puis comme missionnaires en Belgique et en France pendant 26 ans. De retour au Québec, ils continuent de servir le Seigneur dans la région de Granby. Le Seigneur leur a donné quatre fils et seize petits-enfants.


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 1. Quel conseil donneriez-vous à vous-même à l'âge de 20 ans?

Confie-toi pleinement en Dieu, comme tu t’abandonnerais dans un La-Z-Boy (fauteuil relax). Arrête de vouloir tout contrôler et laisse Dieu opérer en toi son œuvre de transformation. N’aie aucune crainte, car il veille sur chaque aspect de ta vie et de ton être. C’est lui qui fait, et toi, tu dois simplement être. Son but est de te transformer pour que tu ressembles à son Fils. Il te demande d'être fidèle, pas de produire des résultats.

> Éternel, tu nous assures la paix, puisque tout ce que nous faisons, c'est toi qui l'accomplis pour nous.
>
> Ésaïe 26.12

> Fortifie-toi et prends courage. Ne sois pas effrayé ni épouvanté, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi où que tu ailles.
>
> Josué 1.9

 2. Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu d'un mentor?

> Ne mets pas ton espoir dans les hommes, tourne ton regard vers Jésus.

Les êtres humains, même les plus proches et les plus chers, finiront par te décevoir d'une manière ou d'une autre. Nous sommes tous imparfaits et faillibles, susceptibles de faire des erreurs et de commettre des injustices. Une confiance et des attentes trop élevées dans une ou plusieurs personnes peuvent mener à la déception et à la frustration.

Dirige ton attention vers Jésus. Il est le seul parfait, infaillible et immuable. En lui, il n'y a pas de déception, seulement amour, fidélité et vérité. Il est le même hier, aujourd'hui, et éternellement (Hé 13.8). Sa constance et sa perfection sont des fondements solides pour notre foi.

En gardant les yeux fixés sur Jésus, tu trouveras un modèle parfait à suivre, un guide sûr dans les moments difficiles, un réconfort inépuisable dans les épreuves, et une source inépuisable de sagesse, de paix et de direction.

> …courons avec persévérance l'épreuve qui nous est proposée. Faisons-le en gardant les regards sur Jésus, qui fait naître la foi et la mène à la perfection.
>
> Hébreux 12.1-2

En ne regardant pas aux hommes, mais en gardant les yeux fixés sur Jésus, tu trouveras une source de force et de stabilité inébranlable.

 3. À part votre mère, quelle femme a le plus influencé votre vie?

Marianne Petit-Clerc: elle s’est convertie vers l’âge de 14 ans. Sa famille, très fervente dans la foi catholique, a été touchée par l’Évangile libérateur de Jésus-Christ après une série d’épreuves. En 1953, ils ont tous été baptisés.

Marianne a suivi fidèlement son Seigneur et a manifesté un grand dévouement envers la famille de Dieu. Jeune adulte, elle m'a enseigné à l'école du dimanche. Sa persévérance et son esprit doux ont toujours été pour moi un modèle. Quelques années plus tard, alors que j'avais entre 12 et 15 ans, avec son amie Carole, elles étaient responsables du groupe de jeunes.

Marianne aimait beaucoup rire et s'amuser, mais elle savait aussi nous transmettre des principes de vie pour de jeunes chrétiens. En observant sa vie et ses choix, j'ai pu constater qu'elle vivait ce qu'elle enseignait.

Par exemple, elle a choisi de servir Christ plutôt que de se marier. Attachée à l'appel qu'elle avait reçu, elle a mis fin à une relation avec un jeune homme formidable qui n'avait pas le même appel. Ce choix m'a profondément marqué et m'a conduit à mettre Christ en priorité dans mes propres relations.

 4. Comment le Seigneur a-t-il transformé un échec ou un échec apparent dans votre vie pour sa gloire et votre bien?

À l'appel du Seigneur, nous avons quitté une situation remplie de joie et de bénédictions à Alma, au Lac Saint-Jean, Québec, pour un pays où l'Évangile progressait difficilement: la Belgique. Petit à petit, avec d'autres collègues pasteurs et missionnaires, nous avons pu nous réjouir des progrès et de la croissance de l'œuvre.

Cependant, un jour, l'adversaire a semé la division et tout s'est effondré. Le Seigneur nous a alors ouvert une nouvelle porte de service en France. Partir après avoir œuvré corps et âme pendant dix-sept ans pour ce qui semblait être un échec était difficile à accepter. Nous n'arrivions pas à faire le deuil de cette période.

Mais le Seigneur prend soin des cœurs! Environ deux ans plus tard, lors d'une retraite d'une semaine, un prédicateur a prêché sur la dépression d'Élie après le glorieux événement du feu tombé du ciel. Le problème d'Élie était qu'il espérait ardemment que le peuple se tourne résolument vers l'Éternel et abandonne ses idoles. Il désirait voir la gloire de Dieu sur le pays. Mais cela ne s'est pas produit.

Élie, menacé de mort, a dû s'exiler, se sentant seul, sans personne pour le défendre ou se lever pour l'Éternel. À quoi bon continuer à vivre? Cela décrivait bien nos propres émotions. Nous voulions tant voir l'Église de Dieu grandir, devenir forte et être une lumière dans ce pays, mais le contraire semblait se produire. Dix-sept ans d'efforts nous paraissant vains.

Le Seigneur nous a alors rappelé que les résultats lui appartenaient, et non à nous. Nous étions jugés non sur les résultats, mais sur notre fidélité. Il était capable de se glorifier sans nous. Nous avons pu lui abandonner nos attentes et nous laisser réconforter par sa grâce et son amour.

Quelques années plus tard, nous sommes retournés en Belgique. Le Seigneur nous a donné la joie de voir des enfants que nous avions connus, maintenant devenus adultes et parents, activement engagés dans leur Église. Nous avons vu des Églises qui s’étaient développées, qui avaient grandi et créé des ministères pour atteindre la population avec l'Évangile.

Nous étions infiniment reconnaissants. Le Seigneur est au contrôle de son Église. C'est lui qui la bâtit, pas nous!

 5. Avez-vous déjà eu envie d'abandonner le ministère? Si oui, qu'est-ce qui vous a permis de tenir?

Nous avons connu des moments très difficiles dans notre ministère. Nous avons versé des larmes, nous avons traversé des périodes de déprime et de découragement, et nous nous sommes sentis incompétents, submergés et démunis. Cependant, jamais nous n'avons envisagé d'abandonner.

Ce qui nous a permis de tenir, c'est la réalisation que le Seigneur savait comment nous réconforter. Parfois, cet encouragement était monumental et nous remplissait d'une énergie renouvelée. Souvent, il se manifestait à travers de petits signes: “Je suis là. Je ne vous abandonne pas.” Nous avons appris à les reconnaître et à en être reconnaissants. Grâce à cette présence constante et rassurante du Seigneur, nous avons trouvé la force de continuer malgré les épreuves.

À cela, le Seigneur a ajouté le soutien de frères et de sœurs qui ont été prêts à nous écouter ou à combattre avec nous, nous épaulant mutuellement. Nous avons réalisé qu’il faut apprendre à voir les interventions de notre Père céleste. Nous souhaiterions parfois que les choses changent plus vite ou qu’il fasse place nette de certaines situations ou même de certaines personnes.

Si notre Père est rempli de grâce pour nous, il l’est aussi pour les autres. Nous avons appris à pardonner, à être patients et à attendre que Dieu lui-même ouvre le chemin plutôt que de vouloir l’ouvrir nous-mêmes.

Et dans sa grâce, il nous a bénis et donné des occasions inattendues pour servir et être utiles. Il nous a toujours donné une place et confirmé notre appel et notre raison d’être. C’est un Dieu merveilleux et bon!

 6. Comment gérez-vous la tension entre rester fidèle à vos convictions et rester ouvert à de nouvelles idées et perspectives?

C'est un exercice délicat, mais essentiel. Il y a quelques convictions fondamentales, qui sont immuables et ne peuvent évoluer avec de nouvelles idées. Toutefois, ces dernières sont assez peu nombreuses. Elles forment le socle de notre foi et de nos valeurs profondes. Pour tout le reste, nous réalisons que notre Dieu est un Dieu de variété, de couleurs et de différences.

Dieu laisse à ses enfants beaucoup de latitude quant à leur compréhension de sa Parole et à sa mise en pratique. Il est surprenant le nombre de sujets qui peuvent être l’objet d’interprétations diverses tout en respectant le socle de notre foi. Cette diversité témoigne de la richesse de la création divine, ainsi que de la complexité et de la grandeur de la sagesse de notre Père céleste.

En reconnaissant cela, nous comprenons qu'il est essentiel de rester humbles. Il est facile de condamner trop rapidement un frère ou une sœur qui a un avis différent, mais cela serait contraire à l’esprit de paix, d’amour et d’unité que Dieu attend de nous. Cette humilité implique d’écouter activement et de considérer sérieusement les perspectives des autres, même lorsqu'elles diffèrent des nôtres.

Cependant, cela n’empêche pas d’avoir des préférences et des arguments solides pour défendre nos convictions. Toute opinion n’est pas forcément valable, et il est crucial de trouver les textes qui appuient ou réfutent un argument. La Bible nous offre des ressources abondantes pour nourrir notre réflexion et affiner nos positions. Apprendre à interpréter et à appliquer ces textes tout en restant ouverts aux différentes perspectives enrichit notre compréhension et notre foi.

Ainsi, pour gérer cette tension, nous nous efforçons de maintenir un équilibre entre la fidélité à nos convictions et l'ouverture aux nouvelles idées. Cela implique de:

1. Identifier clairement les convictions fondamentales qui sont immuables.
2. Reconnaître la diversité des interprétations et des pratiques comme une richesse plutôt qu'une menace.
3. Écouter activement et avec humilité les perspectives différentes.
4. Développer des arguments fondés sur des textes solides pour défendre nos positions.
5. Rester flexibles et prêts à réévaluer nos points de vue à la lumière de nouvelles informations ou perspectives.

En somme, rester fidèles à nos convictions tout en étant ouverts aux idées nécessite une combinaison de fermeté, d’humilité, de tolérance et de réflexion continue. C’est un chemin d’apprentissage constant, guidé par la foi et la sagesse qui nous vient de Dieu.


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 Les avantages d'Everand

Je suis l'une des personnes les plus économes que je connaisse. Presque tous mes vêtements proviennent de friperies ou d'amies. Pratiquement toutes les applications de mon téléphone sont gratuites. Et je refuse de m'abonner à Amazon Prime. Mais après avoir entendu des amis chanter les louanges de cette application de livres audio pendant des mois, j'ai su que je devais l'essayer.

Everand est un service par abonnement. C'est un peu comme Netflix pour les livres. Il propose une large sélection de livres…

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Pourquoi vous devriez participer au défi lecture 2025

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 Les avantages d'Everand

Je suis l'une des personnes les plus économes que je connaisse. Presque tous mes vêtements proviennent de friperies ou d'amies. Pratiquement toutes les applications de mon téléphone sont gratuites. Et je refuse de m'abonner à Amazon Prime. Mais après avoir entendu des amis chanter les louanges de cette application de livres audio pendant des mois, j'ai su que je devais l'essayer.

Everand est un service par abonnement. C'est un peu comme Netflix pour les livres. Il propose une large sélection de livres audio, de livres électroniques, de magazines, de podcasts et de partitions. On n'y trouve pas tous les livres du monde, mais il y a suffisamment de choix pour ravir tous les lecteurs.

 Les livres plutôt que les podcasts

Depuis des années, je suis une auditrice assidue de podcasts. Je les écoute pendant que je fais mes comissions, que je m'occupe des tâches ménagères ou que je prépare le souper. Je fais également de l'exercice cinq jours par semaine, et j'ai toujours coupé le son de ma vidéo d'entraînement pour écouter un podcast. Depuis que j'ai découvert Everand, j'écoute beaucoup plus souvent des livres.

Les podcasts ont toujours leur place dans ma vie, mais j'ai appris à apprécier la réflexion minutieuse d'un livre bien écrit. Après tout, les livres subissent d'énormes retouches avant de nous parvenir sous leur forme finale. Les podcasts, quant à eux, consistent généralement en des échanges ou des monologues informels et extemporanés. Et il n'y a rien de mal à cela, sinon je n'animerais pas moi-même un podcast! Mais étant donné le peu de temps dont je dispose, j'ai décidé de n'écouter que mes podcasts préférés (Expositors collective, Knowing faith, Confronting christianity) et de consacrer le reste de mon temps à l'écoute de livres audio.

 Les livres plutôt que les réseaux sociaux

Au cours de l'année écoulée, je me suis également tournée vers les livres beaucoup plus que par le passé. Je dois avouer que les réseaux sociaux sont une tentation continue et qu'il m'est trop facile d'attraper mon téléphone lorsque j'attends dans un cabinet médical ou que je me détends à la fin d'une journée bien remplie. Le défi lecture BLF 2024 m'a appris à garder une pile de livres à côté de mon lit – et à les lire jusqu'au bout! J'ai également pris l'habitude d'emporter un livre dans mon sac à main pour combler ces moments d'attente par une bonne lecture. À ce jour, j'ai lu 23 livres depuis le 1ᵉʳ janvier, soit bien plus qu'au cours des années précédentes.

 L'avantage d'écouter des livres audio

Une fois que j'ai décidé d'investir dans Everand, j'étais déterminée à en avoir pour mon argent. Moi qui ai toujours écouté les podcasts à une vitesse de 2x, j'ai facilement réussi à écouter la plupart des livres audio à une vitesse de 3x. Cela m'a permis de consommer une énorme quantité de contenu riche en peu de temps. À ce jour, j'ai écouté 97 livres audio depuis le 1ᵉʳ janvier 2024! Avec les livres papier et les livres électroniques, cela fait 120 livres au total cette année. Voici quelques exemples répartis par genre littéraire:

 Théologie/Vie chrétienne

Ce genre représente plus de la moitié de tous les livres que j'ai lus. Les sujets abordés vont de la prédication, de la formation de disciples et de la gestion des finances à l'éducation des enfants, au mariage et à la sexualité, pour n'en citer que quelques-uns. Certains étaient des classiques puritains tels que La mortification du péché de John Owen et Le voyage du pèlerin de John Bunyan. D'autres étaient des incontournables comme Les fondements du christianisme de C.S. Lewis et Orthodoxie de G.K. Chesterton. D'autres encore m'ont intéressée en raison de leurs réflexions théologiques sur notre époque actuelle, comme The Rise and Triumph of the Modern Self de Carl Truman et Secular Creed de Rebecca McLaughlin.

De plus, je recommande vivement L’évangélisation durable de Franck Segonne pour ses encouragements clairs et pratiques sur la manière et les raisons de partager l'évangile avec les perdus qui nous entourent. Et Tactique du diable de C.S. Lewis est une lecture courte, mais utile pour nous aider à mieux comprendre les stratégies de l'ennemi.

 Non-fiction

J'aime les livres de développement personnel comme tout le monde. Leur sagesse illustre à merveille la grâce commune de Dieu. Le premier que j'ai trouvé particulièrement instructif est Super cerveau: mode d'emploi - Les pouvoirs du cerveau sont sans limites, optimisez-les de Jim Kwik. J'ai découvert ses recherches sur les performances cérébrales et l'amélioration de la mémoire il y a quelques années grâce à son podcast Kwik Brain, et j'ai finalement décidé de chercher son livre à la bibliothèque. Les connaissances que j'ai trouvées les plus utiles concernaient la lecture rapide et la mémorisation – deux outils essentiels pour un enseignant de la Bible!

Le deuxième livre de non-fiction que j'ai particulièrement apprécié est Launch: La formule secrète pour réussir son lancement et tout vendre en ligne! de Jeff Walker. Stéphane Kapitaniuk me l'avait recommandé alors que je me préparais à lancer mon livre Elles ont vu la fidélité de Dieu. Ses conseils m'ont permis de m'orienter pour cette saison, mais aussi pour le lancement de mon prochain livre ou pour toute autre grande entreprise ministérielle.

 Le roman

À une époque, je croyais que je n'avais pas le temps de lire des romans. Je pensais que le temps libre que j'accordais à la lecture devait se concentrer sur les livres de théologie. Ces dernières années, cependant, j'ai appris qu'un bon roman peut cultiver l'empathie, éclairer la vérité par la narration, refléter la créativité de Dieu et offrir une compréhension plus profonde des expériences humaines et des complexités de la vie d'un point de vue biblique.

C'est pourquoi, cette année, j'ai décidé de lire quelques classiques de différentes cultures. En tant qu'hispanophone, je m'en voudrais de ne pas lire Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cervantes. Ne connaissant pas du tout la littérature russe, c'est Anna Karénine de Léon Tolstoï qui me l'a fait découvrir pour la première fois. En tant qu'étudiante perpétuelle de la langue et de la culture françaises, Les Misérables de Victor Hugo et L'Étranger d'Albert Camus étaient incontournables. J'ai également redécouvert deux romans dystopiques que j'avais lus au lycée, 1984 de George Orwell et Brave New World d'Aldous Huxley. Enfin, j'ai savouré deux de mes classiques préférés de la littérature anglaise, Little Women de Louisa May Alcott et Orgueil et Préjugés de Jane Austin. Quel plaisir de découvrir de nouveaux amis et de retrouver d’anciens.

 Mémoires/Biographie

Je raffole des mémoires. Ils nous donnent un aperçu de la vie de personnages historiques célèbres ou moins connus. Certains de ces ouvrages sont des volumes entiers consacrés à la vie d'une seule personne, tandis que d'autres sont des recueils d'histoires sur diverses personnes qui ont influencé leur génération. La biographie qui m'a le plus surpris est celle des Confessions d'Augustin. J'en avais beaucoup entendu parler au fil des ans, et j'avais supposé qu'il s'agissait d'un ouvrage élevé et inaccessible. À ma grande surprise, ce fut tout à fait le contraire!

En sautant plusieurs siècles en avant, j'ai découvert beaucoup sur l'histoire de l'Église au Québec en lisant Henrietta Feller and the Grande Ligne Mission: A Memorial de Walter N. Wyeth. Cette missionnaire suisse du début du 19ᵉ siècle a œuvré avec courage et ténacité pour évangéliser et former des disciples dans tout le Québec. On lui attribue la fondation de ce que nous connaissons aujourd'hui comme la famille d'églises de l'Union Baptiste. Quel héritage!

Une autre biographie que je recommande vivement est La foi a ses raisons de Guillaume Bignon, un personnage bien connu dans les milieux réformés français. Le fait que son autobiographie ait été publiée en anglais et rendue disponible sous forme audio en dit long sur la force et la pertinence du témoignage de Bignon dans une Amérique du Nord de plus en plus sécularisée.

En dernier lieu, j'ai sélectionné la biographie de Charles et Susie Spurgeon, qui a été publiée récemment. Yours Till Heaven: The Untold Love Story of Charles and Susie Spurgeon de Ray Rhodes Jr. m'a fait revivre non seulement la vie de ce célèbre prédicateur britannique du 19ᵉ siècle, mais également la vie de couple épanouie qui l'a accompagnée.

 L'étendue plutôt que la profondeur

Certains s'interrogent sur ce que l'on peut retenir en écoutant la plupart des livres à une vitesse de 3x. Je comprends que le fait de ruminer lentement chaque livre puisse permettre une meilleure rétention. Mais mon objectif était l'étendue, pas la profondeur. Je compare cette expérience au système de lecture de la Bible du professeur Grant Horner, qui consiste à lire 10 chapitres de l'Écriture par jour. Le but n'est pas de sonder les profondeurs de chaque chapitre de la Bible, mais de mieux connaître la Parole de Dieu dans son ensemble. De même, mon objectif en consommant de grandes quantités de livres en 2024 était de me familiariser avec un grand nombre de livres de genres littéraires différents. J'ai raffolé de cette expérience et j'ai l'intention de poursuivre ce périple en 2025. Qui veut se joindre à moi?



Défi de lecture 2025



En savoir plus sur le Défi

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 Moïse, le bon bébé

Dans Exode 2, l'auteur du Pentateuque entre en scène sous la forme d'un bébé. Sa mère vit qu'il était beau et le cacha pendant trois mois (v. 2). Ce verset fait écho à la Genèse, car le terme traduit par "beau" signifie "bon" en hébreu. Dans Genèse 1, Dieu contemple sa création et dit à plusieurs reprises qu'elle est bonne! Exode 2.2 suggère que Dieu est sur le point de recréer le monde par la naissance de la nation d'Israël. Nous en avons…

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Leçons de Moïse sur notre identité en Christ (Exode 2)

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 Moïse, le bon bébé

Dans Exode 2, l'auteur du Pentateuque entre en scène sous la forme d'un bébé. Sa mère vit qu'il était beau et le cacha pendant trois mois (v. 2). Ce verset fait écho à la Genèse, car le terme traduit par "beau" signifie "bon" en hébreu. Dans Genèse 1, Dieu contemple sa création et dit à plusieurs reprises qu'elle est bonne! Exode 2.2 suggère que Dieu est sur le point de recréer le monde par la naissance de la nation d'Israël. Nous en avons déjà des indices dans Exode 1 avec la croissance numérique explosive des fils de Jacob. Pharaon se pose en anti-créateur. Dans la première partie de l'Exode, nous assisterons à la merveilleuse délivrance du peuple d’Israël, le Dieu créateur écrasant son adversaire.

 Moïse sauvé par l'eau

D'autres échos de la Genèse apparaissent dans le berceau flottant que la mère désespérée fabrique pour son fils au verset 3. Le bitume dont elle recouvre le panier pour le rendre imperméable est le même que celui que Noé utilise pour construire l'arche. Noé et Moïse font tous deux l'expérience d'un acte de re-création, ou de résurrection. Et tous deux passent à travers l'eau de la mort à la vie! Tout comme Dieu avait délivré son peuple du déluge, il signale l'arrivée d'un autre grand libérateur. Le public d'origine aurait compris ces références à la Genèse qui échappent souvent aux lecteurs du 21ᵉ siècle.

 Moïse nourri

La mère de Moïse envoie sa sœur aînée Miriam suivre le chemin du panier, sachant qu'elle éveillerait moins de soupçons qu'un adulte. La fille de Pharaon trouve le bébé dans les roseaux, le prend en pitié et Miriam propose à la princesse de lui trouver une nourrice. Quelle ironie! La fille de l'homme qui avait appelé à sa mort, non seulement épargne la vie de Moïse, mais paie sa mère pour qu'elle l'allaite! Jochebed n'aurait pas pu imaginer un meilleur scénario lorsqu'elle a jeté son bébé dans le fleuve! Elle a pu l'élever selon les coutumes de son peuple pendant ses années les plus formatrices. Le Pentateuque ne nous en dit pas plus sur l'enfance de Moïse. Le Nouveau Testament, en revanche, nous en apprend davantage. Dans Actes 7.22, Étienne nous dit:

> Moïse était instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et il était puissant en parole et en action.
>
> Actes 7.22

Moïse a reçu une éducation complète dans la maison de Pharaon, ce qui lui a permis de développer des compétences intellectuelles et de leadership qui ont joué un rôle plus tard dans sa façon de diriger les Israélites.

 Les blessures identitaires de Moïse

Imaginez Moïse vivant en tant qu'Hébreu dans la maison de Pharaon. Son nom même lui rappelle que sa mère adoptive l'a sorti de l'eau précisément parce que son grand-père adoptif voulait sa mort. Moïse doit avoir éprouvé de telles difficultés à appartenir ethniquement aux Hébreux persécutés, mais légalement aux Égyptiens persécuteurs.

Mais ce n'est pas seulement sa compréhension de lui-même et son identité qui lui rendent la vie difficile. Moïse doit subir le racisme des autres princes de la cour royale, qui n'apprécient pas qu'un esclave hébreu grandisse parmi eux. Les blessures identitaires font partie de son témoignage et de certains des nôtres. Pourtant, ce sont les promesses de Dieu qui définissent son identité. Il en va de même pour nous.

 La tentative prématurée de leadership de Moïse

À l'âge de quarante ans, Moïse choisit finalement de s'identifier à sa famille hébraïque plutôt qu'à sa famille adoptive égyptienne. Tout comme Dieu n'oublie pas son peuple, Moïse ne l'oublie pas non plus. Il en arrive au point où il ne peut plus supporter leur oppression. Il voit un Égyptien battre l'un de ses frères hébreux et l'assassine sans aucune procédure légale. Moïse ne cherche pas la sagesse auprès de Dieu. Il démontre ainsi qu'il n'a pas encore la maturité nécessaire pour diriger le peuple de Dieu.

 Moïse est rejeté par son peuple

Il est difficile de laisser la justice entre les mains de Dieu. Chester l'exprime bien lorsqu'il dit:

> Nous ne pouvons pas accomplir l'œuvre de Dieu avec les moyens du monde.

Actes 7.25 indique que Moïse espère que les Hébreux comprendront que Dieu leur apporte la délivrance par sa main. Ses actions, cependant, ont l'effet inverse. Le lendemain, il tente d'intervenir dans un conflit entre deux Hébreux. Mais au lieu de reconnaître son leadership, le plus fort réagit contre lui, le maudit et lui résiste.

Moïse subit donc non seulement des blessures identitaires, mais aussi un rejet de la part du peuple de Dieu. Ceux qui auraient dû apprécier qu'il défende leur cause se retournent contre lui. C'est ce qui arrive à certains d'entre nous de la part de croyants. Il est déjà difficile d'être maltraité par nos ennemis. Mais lorsque d'autres chrétiens nous font du mal et parlent contre nous, la blessure est beaucoup plus profonde.

 Moïse s'éloigne de Dieu

Lorsque Moïse se rend compte que la nouvelle de son acte apparemment secret est devenue virale, il s'enfuit à Madian. Là, il reçoit un accueil bien plus chaleureux grâce à la délivrance d'un groupe de bergères. Il trouve un refuge sûr dans la maison de Jethro, qui lui offre sa fille Séphora en mariage.

Le texte contient deux indices montrant que Moïse s'éloigne de Dieu à ce moment-là. Premièrement, il épouse la fille d'un prêtre païen. Deuxièmement, il choisit de ne pas circoncire son fils. Cet acte permettait d'identifier l'enfant à la communauté de l'alliance. Par ce choix, Moïse semble s'éloigner de la foi de ses parents hébreux. Le portrait de Moïse dans Exode 2 est celui d'un homme fort, mais blessé, éloigné de la foi de ses ancêtres. Nous aussi, nous pouvons parfois avoir l'impression de nous être éloignés de l'amour de Dieu. Dieu a quelque chose à dire à travers l'histoire de Moïse: quelle que soit la distance dans laquelle vous vous êtes égarés, Dieu vous cherche.

 Dieu se souvient de son alliance

Notre récit s'achève sur les magnifiques paroles d'Exode 2.23-25. Les quatre termes décrivant la protestation des Israélites et les quatre termes décrivant la réponse de Dieu forment une puissante déclaration de désespoir rencontrant l'intervention divine1. Ils soulignent à la fois le degré de souffrance des Hébreux et la compassion de Dieu à leur égard. Dieu est proche de ceux qui sont dans le besoin. En fait, ils ne le savent pas encore, mais il a déjà choisi celui qui les délivrera2.

Ironiquement, le nom de Dieu a été presque entièrement absent du livre de l'Exode jusqu'à présent. Mais à partir de ce passage charnière, l'Éternel occupe le devant de la scène. Moïse nous ramène en Égypte, où le peuple de Dieu est pris sous la lourde botte de l'esclavage. Mais il y a de bonnes nouvelles: l'Éternel est sur le point de déclencher sa puissante délivrance en leur faveur. Ce petit "post-scriptum" nous prépare à l'action de Dieu.

 Notre plus grand marqueur d'identité

Le plus grand enseignement que nous pouvons tirer de la vie de Moïse à ce stade de son périple est le suivant: Moïse s'est débattu avec son identité, et il en va de même pour nous. Lorsque c'est le cas, nous devons nous rappeler que nous avons été unis à Christ dans sa mort et sa résurrection. Notre union avec lui est notre plus grand marqueur d'identité. Vivons une vie de foi, en nous reposant sur le fait que Jésus est notre libérateur et qu'il tient toujours ses promesses.

1. Dorian G. Coover-Cox, « Exodus », dans CSB Study Bible: Notes, éd. Edwin A. Blum et Trevin Wax (Nashville, TN: Holman Bible Publishers, 2017), 92.2. Biblical Studies Press, The NET Bible First Edition Notes (Biblical Studies Press, 2006), Ex 2.24.

 Pour aller plus loin

Cet article fait partie d'une série sur le livre de l'Exode que je suis en train de parcourir.

 Pour trouver le reste des articles, cliquez ici.
 Pour écouter les épisodes de podcast qui les accompagnent, cliquez ici.

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 Ses racines dans la Genève de Calvin



J'ai tenu dans mes mains la première Bible d'étude en langue anglaise, publiée en 1560. Elle a été réalisée avec l'apport théologique de Jean Calvin, sous l'égide de réformateurs britanniques qui avaient fui la persécution en Angleterre.

Baptisée la Geneva study Bible, elle contenait des notes de commentaires détaillées et des références croisées. Elle est devenue la Bible de William Shakespeare, de John Milton, de John Bunyan et des puritains. Avant cette date, la Parole de Dieu était réservée à l'…

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La Bible d'étude de la foi réformée: un trésor à découvrir

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 Ses racines dans la Genève de Calvin



J'ai tenu dans mes mains la première Bible d'étude en langue anglaise, publiée en 1560. Elle a été réalisée avec l'apport théologique de Jean Calvin, sous l'égide de réformateurs britanniques qui avaient fui la persécution en Angleterre.

Baptisée la Geneva study Bible, elle contenait des notes de commentaires détaillées et des références croisées. Elle est devenue la Bible de William Shakespeare, de John Milton, de John Bunyan et des puritains. Avant cette date, la Parole de Dieu était réservée à l'élite religieuse et n'était disponible qu'en latin. Les pionniers de la réforme, tels que John Wycliffe, William Tyndale et Miles Coverdale, ont joué un rôle essentiel dans la traduction de la Bible en anglais vernaculaire, afin de rendre les Écritures accessibles au grand public. La Geneva study Bible s'inscrit dans cette riche tradition.

 Une dette payée

J'étais loin d'imaginer qu'un an plus tard, je tiendrais entre mes mains la version française mise à jour de ce texte ancien. Éditée par R.C. Sproul, la première édition a été publiée en 1995 sous le nom de la New Geneva study Bible, en référence à son riche héritage de la Réforme française. En 2015, Ligonier ministries a publié une version mise à jour portant le nom de la Reformation Study Bible, soulignant ainsi son lien avec la tradition plus large de la Réforme.

Plus j'en ai appris sur l'histoire de ma nouvelle Bible d'étude, plus j'ai ressenti la dette que nous, anglophones, avons envers nos homologues francophones. Grâce au havre que nos ancêtres spirituels ont trouvé derrière les murailles de la ville fortifiée de Genève, ils ont pu mener à bien leurs efforts de traduction. C'est peut-être pour cette raison que Ligonier ministries a collaboré si étroitement avec Publication Chrétienne pour faire de cette édition française une réalité.

 Unique parmi les Bibles d'étude

J'ai possédé de nombreuses Bibles d'étude dans différentes langues et traditions théologiques depuis que je suis devenue croyante il y a plus de trente-cinq ans. Certaines d'entre elles portaient le nom de l'homme qui les avait éditées et d'autres le nom de la traduction qu'elles contenaient. Ils restent des outils pratiques dans ma bibliothèque de ressources théologiques. La Bible d'étude de la foi réformée apporte toutefois une contribution unique en la matière.

 4 caractéristiques qui distinguent la Bible d'étude de la foi réformée

 Une théologie résolument réformée

Certaines Bibles d'étude sur le marché aujourd'hui cherchent à atteindre le public le plus large possible au sein du mouvement évangélique. D'autres s'adressent à des croyants de diverses origines démographiques ou traditions confessionnelles. La Bible de la foi réformée apporte une contribution unique au domaine des Bibles d'étude en offrant des aperçus d'une perspective théologique résolument réformée.

 De riches notes explicatives

Au nombre de plus de 20 000, ces notes permettent aux lecteurs de comprendre le contexte historique, culturel et biblique et de privilégier l'intention de l'auteur et son application.

 Résumés doctrinaux

En plus des notes explicatives liées à des versets spécifiques, cette Bible d’étude contient également 70 articles sur un éventail de sujets théologiques. Ces articles permettent d'approfondir l'étude au-delà de ce qui peut être couvert par une note.

 Les credo et les confessions

Les 135 pages consacrées aux credo, aux confessions et aux catéchismes constituent peut-être sa caractéristique la plus unique. Pour le chrétien baptiste ou non confessionnel moyen, cela peut sembler étrange. Et pour les croyants du Québec qui ont une aversion pour tout ce qui leur rappelle leur passé catholique, cela l'est doublement. En tant qu'ancienne catholique, je comprends cette réticence.

Mon étude approfondie du Symbole des Apôtres (qui a donné lieu à une série d'épisodes de podcast et d'articles) m'a permis d'apprécier profondément ce Credo, ainsi que d'autres. Pour être claire, ces derniers n'ont pas d'autorité magistérielle ou dirigeante. Seules les Écritures l'ont. Mais les Credo et les confessions historiques détiennent une autorité ministérielle ou présomptive. Cela signifie qu'ils sont fondés sur les Écritures, qu'ils les résument et qu'ils constituent une autorité secondaire. Tout comme la lune n'a pas de lumière propre, mais reflète la lumière du soleil, les Credo reflètent la lumière de la Parole de Dieu.

 Conclusion

Alors que nous nous apprêtons à fêter la naissance de notre Sauveur, je ne saurais imaginer un meilleur cadeau pour vos proches que la Bible d'étude de la foi réformée. Je suis très reconnaissante des efforts inlassables de l'équipe de rédaction et de traduction de Publication Chrétienne qui a consacré plus de six ans à ce projet louable. Puisse la méditation des vérités de l'Écriture et les aperçus théologiques que cette Bible d'étude fournit nourrir votre amour pour Christ et son Épouse.

Dans ce chapitre, nous découvrons Moïse: un petit garçon que Pharaon s'acharne à vouloir détruire. L'Éternel le sauve par l'intermédiaire d'une médiatrice improbable: la propre fille de Pharaon. Une fois adulte, Moïse assassine un Égyptien et s'enfuit à Madian, où il épouse la fille d'un prêtre païen. Ce passage charnière se termine lorsque Dieu prend le devant de la scène: il entendit les gémissements de son peuple, se souvint de son alliance avec Abraham, et écouta leurs prières.

 Elles répondent aux questions suivantes:

 Comment le sauvetage par Dieu du bébé Moïse parle-t-il…

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La naissance et la fuite du libérateur national (Exode 2)

Dans ce chapitre, nous découvrons Moïse: un petit garçon que Pharaon s'acharne à vouloir détruire. L'Éternel le sauve par l'intermédiaire d'une médiatrice improbable: la propre fille de Pharaon. Une fois adulte, Moïse assassine un Égyptien et s'enfuit à Madian, où il épouse la fille d'un prêtre païen. Ce passage charnière se termine lorsque Dieu prend le devant de la scène: il entendit les gémissements de son peuple, se souvint de son alliance avec Abraham, et écouta leurs prières.

 Elles répondent aux questions suivantes:

 Comment le sauvetage par Dieu du bébé Moïse parle-t-il aux chrétiens du 21ᵉ siècle?
 Comment pouvons-nous lire ce récit à la lumière du grand récit de la rédemption?
 Quel est le marqueur le plus important de notre identité?
 Comment allons-nous marcher plus attachés à Christ à la lumière de ces réalités?

 Ressources recommandées:

 Exode pour toi, de Tim Chester
 Liste de lecture de la conférence SOLA: Femmes Scriptura mars 2024, avec Mary Willson Hannah



 Dans la même série:

 Introduction à l'Exode: Un peuple délivré (Exode 1-18)
 Introduction à l’Exode: Un peuple adopté (Exode 19-40)
 Le Dieu de l'impossible (Exode 1)
 Le Dieu qui se souvient de son alliance (Exode 1)
 La naissance et la fuite du libérateur national (Exode 2)
 Dieu suscite un libérateur (Exode 3-4)
 À suivre…

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Te souviens-tu de la première fois que tu as entendu l'histoire de Noël? Destiné aux enfants de 3 à 6 ans, ce livre magnifiquement illustré te permettra de raconter l'histoire de Noël aux petits de ton entourage, peut-être pour la première fois.

 Enraciné dans une grande histoire

Si tu te souviens de ton premier Noël, je me demande si tu te souviens du moment où tu as appris que le peuple de Dieu attendait Jésus bien avant la crèche. Il est si important que les enfants sachent que le Fils de Dieu est venu dans le…

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Pourquoi vous devriez lire “La promesse de Noël”

Te souviens-tu de la première fois que tu as entendu l'histoire de Noël? Destiné aux enfants de 3 à 6 ans, ce livre magnifiquement illustré te permettra de raconter l'histoire de Noël aux petits de ton entourage, peut-être pour la première fois.

 Enraciné dans une grande histoire

Si tu te souviens de ton premier Noël, je me demande si tu te souviens du moment où tu as appris que le peuple de Dieu attendait Jésus bien avant la crèche. Il est si important que les enfants sachent que le Fils de Dieu est venu dans le monde pour accomplir les promesses d'un nouveau roi, un Roi sauveur, d'un Roi éternel.

 Captiver l'imagination des enfants

De plus, l'histoire prend vie lorsque nous lisons le "whoosh" des ailes des anges lorsqu'ils sont apparus à Marie, Joseph, et aux bergers. Ou encore le "whoosh" de l'étoile qui a soudainement illuminé le ciel de l'Orient lorsque les mages ont regardé dans leurs anciens télescopes. As-tu déjà pensé au bruit qu'ils ont fait lorsque ces messagers célestes sont apparus? Ou à cette étoile singulière? Cette relecture de l'histoire familière m'a certainement aidé à mieux visualiser la scène.

 Le Roi des rois

La fin de l'histoire met en évidence la façon dont Dieu a tenu ses promesses concernant la venue d'un nouveau roi, un Roi sauveur, un Roi éternel. Les nombreux rois de toutes les nations imaginables ne sont rien en comparaison du Roi Jésus tant attendu. C'est une histoire que chaque enfant a besoin d'entendre!


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Découvrez le livre, La promesse de Noël, écrit par Alison Mitchel et illustré par Catalina Echeverri:- sur le BLF Store pour l’Europe- chez Publication Chrétienne pour le Canada.Il existe également un cahier d’activités pour accompagner vos enfants dans la lecture.

 Elles répondent aux questions suivantes:

 Sommes-nous toutes et tous des immigrés?
 Quel est le cœur de Dieu pour les immigrés?
 Comment pouvons-nous aimer notre prochain à la lumière de ce que la Bible enseigne par rapport à cette population vulnérable?

 Mention:

 L'article d'Angie en lien avec cet épisode

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Sommes-nous tous des immigrés?

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 1. Que veux-tu que ton auditoire sache?
 2. Que veux-tu que ton auditoire ressente? (Les émotions nous poussent à l'action.)
 3. Que veux-tu que ton auditoire fasse? (S'ils ne peuvent le définir, ils ne peuvent le faire.)
 4. Quelles sont les difficultés du passage que les chrétiens voudront voir éclairées?
 5. Quelle distorsion de la vérité, soit dans la compréhension ou l’application, risque de survenir si mon auditoire oublie Jésus-Christ en recevant mon message?
 6. Quels aspects de la personne ou de l'œuvre de Christ…

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11 questions que Yanick Ethier se pose avant de prêcher

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 1. Que veux-tu que ton auditoire sache?
 2. Que veux-tu que ton auditoire ressente? (Les émotions nous poussent à l'action.)
 3. Que veux-tu que ton auditoire fasse? (S'ils ne peuvent le définir, ils ne peuvent le faire.)
 4. Quelles sont les difficultés du passage que les chrétiens voudront voir éclairées?
 5. Quelle distorsion de la vérité, soit dans la compréhension ou l’application, risque de survenir si mon auditoire oublie Jésus-Christ en recevant mon message?
 6. Quels aspects de la personne ou de l'œuvre de Christ peuvent éclairer la compréhension ou l'application de ce passage?
 7. Comment est-ce que j'ai établi la relation avec la vision de notre Église?

    La vision:
     Être une Église émerveillée par l'Évangile de Jésus-Christ, au service de la communauté.

    Les valeurs:
     La spiritualité
     L'hospitalité
     La transmission

    Les moyens:
     Aimer Dieu
     Inviter son prochain
     Desservir la communauté
     Envoyer des missionnaires
     Reproduire des disciples
 8. Comment est-ce que j'ai intéressé les 15-25 ans?
 9. Comment est-ce que j'ai interpelé le non-chrétien présent?
10. À quel moment de la lecture de ce passage, le non-chrétien pourrait-il être tenté d'arrêter de m'écouter?
11. Quelle est l'histoire que je désire raconter?





 Pour aller plus loin



Rendez-vous mercredi 11 décembre à 20h (heure française) pour un prochain webinaire gratuit et en direct: "1h pour comprendre Marc", avec Dominique Angers. Tu auras également l’occasion de lui poser tes questions durant la soirée.

  Ça m’intéresse! 

Ne vous méprenez pas. Je suis une mangeuse aventureuse et j'aime découvrir la cuisine locale partout où je vais. Mais parfois, j'aspire à la familiarité de la maison. Et si, neuf fois sur dix, je préfère de loin me laisser tenter par un gyro, un falafel ou un shawarma sur le pouce, il y a toujours une fois où tout ce que je veux, c'est plonger mes dents dans un Royal Cheeseburger/Quart de livre avec fromage.

 Comme une ambassade américaine

En tant qu'américaine, chaque fois que j'ai franchi les portes d'un McDonald's…

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Ce que l'Église et McDonald's ont en commun

Ne vous méprenez pas. Je suis une mangeuse aventureuse et j'aime découvrir la cuisine locale partout où je vais. Mais parfois, j'aspire à la familiarité de la maison. Et si, neuf fois sur dix, je préfère de loin me laisser tenter par un gyro, un falafel ou un shawarma sur le pouce, il y a toujours une fois où tout ce que je veux, c'est plonger mes dents dans un Royal Cheeseburger/Quart de livre avec fromage.

 Comme une ambassade américaine

En tant qu'américaine, chaque fois que j'ai franchi les portes d'un McDonald's, j'ai trouvé une oasis. La disposition et le design sont similaires, où que l'on aille dans le monde. Et c'est intentionnel. Je pense qu'ils font tout leur possible pour que certains éléments restent les mêmes, quel que soit l'endroit où ils se trouvent. C'est pourquoi j'ai souvent dit en plaisantant que lorsqu'on entre dans un McDo, on a l'impression d'entrer dans une ambassade des États-Unis. Un havre de paix pour le voyageur fatigué, nostalgique de sa gâterie d'enfance préférée. Sur la route, tout peut varier. Mon système digestif peut se révolter contre tous les nouveaux aliments que j'ai goûtés. Mais une fois que j'aurai poussé ces portes, je sais que je serai accueillie par l'odeur caractéristique et réconfortante des frites McDo.

 La même chose, mais avec une touche d'originalité

En même temps, chez McDonald's, ils sont malins. Tout en proposant des hamburgers et des frites qui ont fait leur renommée, ils adaptent leur menu à la culture du pays d'accueil. En France, par exemple, ils servent du vin et de la bière. En Thaïlande, le menu du petit-déjeuner comprend du McPorridge. Au Canada, vous avez la possibilité de transformer vos frites ordinaires en poutine en y ajoutant du fromage et de la sauce brune. En d'autres termes, ils conservent l'essentiel, mais ils adoptent également des normes culturelles qui sont cohérentes avec la mission globale de l'entreprise.

 L'Église autour du monde: un refuge pour le voyageur lassé

En voyageant à travers le monde, j'ai également assisté à des cultes dans de nombreux pays. Et de la même manière, quelque soit l'endroit où je me trouvais, dès que je pénétrais dans l'Église, je me sentais chez moi. J'y ai trouvé un refuge contre les nombreux inconnus de la culture d'accueil. Malgré les barrières linguistiques et culturelles auxquelles j'ai dû faire face, j'ai retrouvé la familiarité du corps de Christ. J'avais trouvé ma famille. Je suis toujours surprise par le lien immédiat qui existe avec des personnes que nous n'avons jamais rencontrées. Même lorsque nous ne pouvons pas communiquer, notre amour commun pour Jésus signifie que nous partageons une union mystérieuse que le monde ne peut pas comprendre.

 Un avant-goût de l'éternité

Comme McDonald's, l'Église varie son menu en fonction de la culture qui l'accueille. Lorsque les saints se réunissent pour adorer, ils peuvent proposer des chants, des liturgies et des styles de prédication différents. Mais ils apportent tous le même sentiment prévisible d'être chez soi. Car le culte transcende la culture. Il fait de nous un seul peuple lorsque nous nous inclinons devant le même Seigneur et le même Roi.

Notre citoyenneté est dans les cieux. C'est pourquoi, où que vous alliez dans le monde, dès que vous entrez dans un lieu de culte du Dieu trinitaire, vous ressentirez qu'il s'agit de bien plus qu'une simple ambassade. Vous y trouverez un petit coin de paradis sur terre. Un avant-goût de ce qui nous attend lorsque nous nous rassemblerons devant le trône avec les rachetés de toute nation, de tout peuple et de toute langue (Ap 7.9). Quel jour ce sera!

 Phœbé: servante ou diaconesse?

La première personne qui m'a sauté aux yeux est Phœbé. Au verset 1, Paul l'appelle diaconesse ou servante de l'Église de Cenchrées, selon la traduction. Le terme diaconos, qui signifie serviteur, est à l'origine du mot "diacre". Certains commentateurs pensent que Paul voulait simplement décrire Phœbé comme une fidèle servante. D'autres soutiennent que ce terme lui a conféré la fonction officielle de diaconesse, puisque c'est le seul endroit où il est appliqué à une Église particulière1. Si cela est vrai, Phœbé est le premier diacre (homme ou femme) enregistré dans…

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Découvrez la plus longue salutation du Nouveau Testament (Romains 16.1-16)

 Phœbé: servante ou diaconesse?

La première personne qui m'a sauté aux yeux est Phœbé. Au verset 1, Paul l'appelle diaconesse ou servante de l'Église de Cenchrées, selon la traduction. Le terme diaconos, qui signifie serviteur, est à l'origine du mot "diacre". Certains commentateurs pensent que Paul voulait simplement décrire Phœbé comme une fidèle servante. D'autres soutiennent que ce terme lui a conféré la fonction officielle de diaconesse, puisque c'est le seul endroit où il est appliqué à une Église particulière1. Si cela est vrai, Phœbé est le premier diacre (homme ou femme) enregistré dans l'histoire de la chrétienté.

 Voyageuse internationale et bienfaitrice

Au verset 2, Paul exhorte les Romains à accueillir Phœbé d'une manière digne du Seigneur. Pour quelle raison? Parce qu’“elle en a aidé beaucoup, ainsi que moi-même”. Le mot traduit par  "aider" n'est pas un verbe en grec, mais plutôt un nom. Il pourrait être traduit par "aide",  "patronne" ou "bienfaitrice". Phœbé était probablement une femme riche qui aidait Paul et d'autres personnes financièrement, en leur offrant l'hospitalité et d'autres formes d'assistance2. La leçon intemporelle que Paul voudrait que les croyants tirent de ces versets est la suivante: soutenons les serviteurs de Dieu.

 Remerciez vos Phœbé et soyez une Phœbé

Nous devrions, nous aussi, aider ceux qui nous ont aidés dans notre cheminement spirituel. Et si nous tendions la main à l'un d'entre eux cette semaine pour lui dire: “Merci. Comment puis-je prier pour toi? Y a-t-il un moyen de te rendre service?” De plus, comment pouvons-nous être un Phœbé pour quelqu'un d'autre? Nous pouvons tous trouver des moyens simples de donner de notre temps, de nos talents et de nos trésors pour être des bienfaiteurs pour ceux qui nous entourent.

 Thème unificateur: l'union avec Christ

Les versets 3 à 15 contiennent la plus longue série de salutations du Nouveau Testament. Paul décrit ces amis comme étant "dans le Seigneur" ou "en Christ" à dix reprises. Cette simple phrase semble être le thème unificateur de notre passage. Cette vérité élève ces salutations au-dessus de celles que l'on trouve dans les lettres ordinaires. Le niveau d'amour, d'affection et de solidarité qu'il partage avec les frères et sœurs de Rome est fondé sur le fait qu'ils sont un en Christ.

 Salutations aux équipes ministérielles

Les salutations de Paul incluent les noms de 19 hommes et 9 femmes, ainsi que de diverses équipes ministérielles:

 3 couples mariés (Prisca et Aquilas, Andronicus et Junias, et Philologue et Julie)
 1 équipe frère-sœur (Nérée et sa sœur)
 1 équipe sœur-sœur (Tryphène et Tryphose)
 1 équipe mère-fils (Rufus et sa mère)
 3 femmes seules (Phœbé, Marie et Perside)
 6 hommes seuls (Épaïnète, Ampliatus, Urbain, Stachys, Apellès et Hérodion)
 5 Églises de maison:
   Prisca et Aquilas
   Aristobule
   Narcisse
   l’équipe mentionnée au v. 14
   l’équipe mentionnée au v. 15

Bien que Paul n'identifie pas chaque personne comme compagnon de service, leur mention dans le contexte de ce passage suggère leur implication dans l'œuvre de l'Église.

 Les éloges particuliers de Paul à l'égard des femmes

Paul semble élever ses compagnes disciples de Christ. Craig Keener, par exemple, affirme:

> Romains 16 salue deux fois plus d'hommes que de femmes, mais félicite deux fois plus de femmes que d'hommes3.

De plus, Paul utilise un verbe grec particulier, qu'il n'applique qu'au travail de quatre femmes4 il signifie peiner, travailler jusqu'à l'épuisement, faire un travail pénible ou travailler jusqu'à la fatigue extrême.

 Marie
 Tryphène,
 Tryphose
 Perside (v. 12)

 La diversité culturelle et socio-économique, c'est l'idée de Dieu

Un autre élément qui ressort de la liste est la diversité socio-économique et culturelle de ses membres. Selon les commentateurs, de nombreuses personnes que Paul salue sont des esclaves ou des affranchis5; en outre, certains des noms cités sont des noms juifs, d'autres sont latins et d'autres encore sont grecs. La diversité culturelle et socio-économique est une idée de Dieu. Il a racheté une épouse de toute nation, peuple et langue. Les barrières qui nous divisaient avant de venir à la foi se sont effondrées dès l'instant où nous avons fait confiance à Christ. Alors, aimons-nous les uns les autres au milieu de nos différences et non en dépit d'elles.

 Prisca et Aquila: les compagnons d'œuvres de Paul

Nous trouvons le premier couple à remarquer aux versets 3 et 4. Ils apparaissent six fois dans le Nouveau Testament. Quatre de ces fois, le nom de Priscille apparaît en premier (Ac 18.18, 26; Rm 16.3; 2Tm 4.19). Avec Paul, ce trio missionnaire a dressé des tentes tout en établissant des Églises de maison à Corinthe, Éphèse et Rome.

 Andronicus et Junia: des apôtres mari et femme?

La phrase la plus significative que Paul utilise pour les décrire se trouve au milieu du verset 7:

> …qui jouissent d'une grande considération parmi les apôtres

Cela signifie-t-il qu'il y avait des femmes apôtres? Oui et non. Le terme "apôtre" était utilisé de trois manières au moins dans le Nouveau Testament.

 1. Apôtres (A majuscule)

Dans les Évangiles, ce terme est réservé aux 12 hommes les plus proches du Christ. C'est à dessein qu'ils étaient tous des hommes. Cela ne signifie pas que Jésus n'a pas eu de femmes disciples. Mais la fonction d'apôtre (A majuscule) était réservée aux 12.

 2. Apôtre (a minuscule)

Dans le livre des Actes, certains proches collaborateurs des douze apôtres sont également appelés apôtres, à savoir Paul, Barnabé et Jacques, le frère de Jésus. Ces hommes détenaient une autorité particulière dans l'Église, parfois égale à celle des 12.

 3. Apôtre (le don spirituel)

Les évangélistes et missionnaires itinérants étaient parfois aussi appelés apôtres. Cette conception de l'apôtre vient du fait que le mot grec apostolos signifie "celui qui est envoyé, un ambassadeur"6. Par exemple, dans la langue originale de Philippiens 2.25, Paul appelle Épaphrodite “l'apôtre que vous m'aviez envoyé”.

Les spécialistes s'accordent à dire que Junie et Andronicus étaient bien des apôtres, c'est-à-dire une équipe qui implantait des Églises, à l'instar de Priscille et Aquila. Mais pour ne pas nous perdre dans le débat sur le terme "apôtre", l'intérêt pour Paul de le mentionner est qu'ils se distinguaient parmi les apôtres! Parmi tous les missionnaires et évangélistes itinérants, ils étaient en tête de liste!

 Mama Rufus: un modèle de maternité spirituelle

Le dernier couple à considérer est celui de Rufus et de sa mère sans nom. Nous ne pouvons pas être certains de l'identité exacte de Mama Rufus. Mais pour que Paul mentionne ce duo, ils devaient être actifs dans le ministère et bien connus à Rome. En la personne de cette sainte plus âgée, l'apôtre a trouvé l'amour tendre et l'attention d'une femme qu'il a fini par appeler "mère".

Elle représente pour nous une partie essentielle de notre appel en tant qu'ambassadrices de Christ: la maternité spirituelle! Tite 2 nous enseigne que les femmes plus âgées doivent enseigner les plus jeunes. Et ne nous arrêtons pas là. Si nous sommes une famille spirituelle, considérons qui d'autre pourrait avoir besoin d'une mère spirituelle. Après tout, Mama Rufus a investi dans des hommes plus jeunes! Nous sommes des frères et des sœurs, des mères et des pères pour ceux qui sont plus jeunes que nous. Laissons Mama Rufus nous inspirer par son exemple de mère spirituelle.

 Le saint baiser: normatif ou non?

Paul conclut cette section au verset 16 en appelant les saints de Rome à se saluer par un saint baiser. Cela s'applique-t-il de la même manière à toutes les époques et dans toutes les cultures? Je soutiens que non. Dans certaines cultures, il serait inapproprié de s'embrasser. C'est peut-être pour cette raison qu'une traduction anglaise moderne, Phillips, transpose la coutume en termes nord-américains contemporains: “Que chacun se serre chaleureusement la main7.” Ce qui importe le plus, c'est la chaleur et l'affection qui cimentent l'unité entre frères et sœurs. Cela varie d'une culture à l'autre.

 Phœbé, le savais-tu?

Phœbé a porté une lettre qui a changé le cours de l'histoire. Connaissait-elle sa portée? Probablement pas. Cette lettre n'a pas seulement renforcé la communauté chrétienne primitive de Rome, mais aussi toutes les générations de croyants depuis lors.

Elle a influencé les écrits d'Augustin sur la grâce, le péché et le salut. Elle a influencé la compréhension de Martin Luther selon laquelle le juste vivra par la foi (Rm 1.17), déclenchant ainsi la Réforme. Elle a également influencé les doctrines de Jean Calvin sur la souveraineté divine et la justification par la foi, façonnant l'Église jusqu'à aujourd'hui.

La simple obéissance de Phœbé portait en elle les germes d'une profonde transformation. Près de deux mille ans plus tard, son exemple nous inspire toujours, nous rappelant que même de petits actes de foi peuvent avoir un impact immense. Acceptons chacun notre vocation d'ambassadeur du Christ, en comprenant que notre fidélité peut influencer ceux qui nous entourent d'une manière que nous ne verrons peut-être jamais complètement de ce côté-ci de l'éternité.

Pour aller plus loin, consulter cette vidéo, dans lequelle j'enseigne ce passage à un déjeuner de femme. Passez à la minute 9, où commence l'enseignement sur Romains 16.





1. Thomas R. Schreiner, Romans, vol. 6, Baker Exegetical Commentary on the New Testament (Grand Rapids, MI: Baker Books, 1998), 788. \[retour ↑\]2. Ibid. \[retour ↑\]3. Craig S. Keener, Romans, New Covenant Commentary Series (Eugene, OR: Cascade Books, 2009), 184. \[retour ↑\]4. Robert H. Mounce, Romans, vol. 27, The New American Commentary (Nashville: Broadman & Holman Publishers, 1995), 275. \[retour ↑\]5. Thomas R. Schreiner, op. cit., 792-795. \[retour ↑\]6. Spiros Zodhiates, The Complete Word Study Dictionary: New Testament (Chattanooga, TN: AMG Publishers, 2000). \[retour ↑\]7. Robert H. Mounce, op. cit., 277.\[retour ↑\]

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L'homme, l'arbre, et l'invité surprise, écrit pour les enfants de 4 à 7 ans, ne se contente pas de brosser un tableau plus complet pour les petits. Il nous ramène également à notre enfance et comble les lacunes de notre propre compréhension. Je recommande vivement cette interprétation de l'histoire classique tirée de Luc 19.1-10.

 L’avis d'une enfant

Évangéline, ma fille de 11 ans, a relu le livre et m'a fait part de ses commentaires que j'aimerais partager avec vous.

 Qu'est-ce qui t'…

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Pourquoi vous devriez lire "L'homme, l'arbre, et l'invité surprise"

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L'homme, l'arbre, et l'invité surprise, écrit pour les enfants de 4 à 7 ans, ne se contente pas de brosser un tableau plus complet pour les petits. Il nous ramène également à notre enfance et comble les lacunes de notre propre compréhension. Je recommande vivement cette interprétation de l'histoire classique tirée de Luc 19.1-10.

 L’avis d'une enfant

Évangéline, ma fille de 11 ans, a relu le livre et m'a fait part de ses commentaires que j'aimerais partager avec vous.

 Qu'est-ce qui t'a plu dans ce livre?

J'ai aimé les images. Elles montrent comment Zachée a renoncé à son argent et à ce qu'il possédait. Elles le présentent portant un vêtement au début de l'histoire, et à la fin, un autre homme porte son vêtement. La même chose se produit avec le paon. J'aime cela parce que ça montre que Zachée était un homme bon, même s'il ne l'était pas au départ.

 En quoi cette histoire te renvoie-t-elle à Jésus?

Elle nous montre que même si nous voulons parfois plus que ce que nous avons déjà, le Seigneur peut nous aider à suivre le bon chemin qui mène à lui, et à ne pas être un tel consommateur. Il peut nous apprendre à être heureux en étant bons et généreux avec ceux qui nous entourent.

 Comment son histoire t’a-t-elle aidée à comprendre l'Évangile?

Parce que  Jésus a aidé les pauvres et les riches, les gens qui étaient dans le besoin et ceux qui avaient tout. Il les a aidés en subvenant à leurs besoins et en leur donnant ce qui leur manquait. Dans le cas de Zachée, Jésus lui a donné du bonheur et de la joie en venant chez lui et en lui apprenant la bonne nouvelle à son sujet. Il n'était pas encore mort sur la croix, mais il était sur le point de le faire.

 Qu'est-ce que cela signifie pour toi?

Ça signifie que, même si parfois je veux plus que ce que j'ai déjà, je peux me tourner vers Jésus et lui demander de l'aide, et savoir qu'il me répond et m'aide à ne pas rechercher autant ce que je veux. Zachée était un voleur et un homme mauvais. S'il a pu être changé, je peux être changée et tu peux être changé.



L'homme, l'arbre, et l'invité surprise – Le jour où Zachée a enfin trouvé ce qu’il cherchait: la vraie histoire, de Catalina Echeverri est disponible sur le BLF Store au format papier, audio, ou e-book.

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 1. Rédigez un manuscrit

Selon Mike Bullmore, l'un des principaux formateurs du Charles Simeon Trust, l'écriture nous prépare à l'enseignement. Il affirme que la plus grande amélioration qu'il observe chez les prédicateurs se produit lorsqu'ils passent de la non-écriture de manuscrits complets à l'écriture de manuscrits complets.

Nous devons toutefois nous rappeler la différence entre la communication orale et la communication écrite. Écrivez comme vous le feriez à l'oral, et non pas comme vous le feriez pour rédiger un travail de recherche. Et c'…

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10 étapes pour enseigner les évangiles

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 1. Rédigez un manuscrit

Selon Mike Bullmore, l'un des principaux formateurs du Charles Simeon Trust, l'écriture nous prépare à l'enseignement. Il affirme que la plus grande amélioration qu'il observe chez les prédicateurs se produit lorsqu'ils passent de la non-écriture de manuscrits complets à l'écriture de manuscrits complets.

Nous devons toutefois nous rappeler la différence entre la communication orale et la communication écrite. Écrivez comme vous le feriez à l'oral, et non pas comme vous le feriez pour rédiger un travail de recherche. Et c'est essentiel: Ne vous mettez jamais devant un groupe pour lire votre manuscrit. Utilisez-le plutôt comme point de départ pour élaborer vos notes d'enseignement.

 2. Préparez la scène

À moins que vous ne soyez pasteur à plein temps, il y a de fortes chances que vous enseigniez ou prêchiez de manière ponctuelle. Par exemple, je suis souvent invitée à donner une étude lors d'un déjeuner ou d'une conférence de femmes. Lorsque je le fais, je dois préparer la scène en expliquant le but dans lequel l'auteur a écrit son livre. Ce n'est qu'une fois que j'aurai clarifié ce point que mes auditrices seront en mesure d'apprécier le contexte littéraire plus étroit de mon passage spécifique.

 3. Respectez l'intention de l'auteur

Lors de la première session de la cohorte SFS sur Marc, Dominique Angers a expliqué que lorsque nous enseignons les évangiles, nous devons garder à l'esprit les thèmes, le public et les objectifs uniques de l'auteur. Nous devons lire les récits parallèles pour nous assurer de ne pas mal lire le nôtre. Mais cela fait, nous devons laisser Marc s'exprimer et ne pas chercher à ajouter des éléments des récits parallèles pour l'aider à mieux raconter son histoire, comme s'il était trop distrait ou trop pressé pour les inclure. Après tout, Marc connaissait tous les détails que les autres ont choisis d'inclure, étant donné qu'il nous a donné le récit du témoignage oculaire de Pierre. Il a exclu certains détails pour une raison précise. Les réintroduire revient à saper l'intention première de l'auteur.

 4. Respectez le genre littéraire

Lorsque Dieu a envoyé son Fils dans le monde, il aurait pu nous donner une longue liste de règles à suivre. Il aurait pu la rendre tout à fait ennuyeuse. Sans saveur. Au lieu de cela, il nous a donné quatre récits glorieux de la vie de notre Sauveur. Pourtant, parfois, au lieu de respecter ces récits magnifiques et captivants, nous les enseignons d'une telle manière qu'ils deviennent aussi insipides qu'un bol de blancs d'œufs non salés!

Voici ce que dit Sinclair Ferguson à ce sujet:

> Notre tendance inhérente est d'être le plus à l'aise lorsque nous prêchons Paul - et par conséquent, de l'être  moins  lorsque nous prêchons à partir de choses très différentes du style paulinien - avec pour résultat que nous avons tendance à prêcher l'ensemble de la Bible comme si Paul l'avait écrite.

 5. Trouvez votre voix

Je suis consciente que tout le monde n'a pas le don de dramatiser. Vous n'avez pas à devenir un clone de votre prédicateur préféré. Trouvez votre voix! Invoquez votre enfant intérieur. Demandez-lui de vous aider à vous rappeler pourquoi vous aimiez que vos parents ou enseignants vous lisent des histoires quand vous étiez petit. Était-ce la façon dont ils variaient leur ton en prenant la voix des différents personnages de l'histoire? Ou la manière dont ils créaient la tension en chuchotant lorsque l'histoire devenait effrayante ou passionnante? Nous pouvons tous utiliser les mêmes techniques pour enseigner la Bible. Nous devrions le faire! Après tout, comme l'a dit Howard Hendricks:

> C'est un péché d'ennuyer les gens avec la Bible.

Chez SFS, nous disons souvent que pour bien interpréter un passage, il faut le lire et le relire. Eh bien, pour bien l'enseigner, il faut aussi lire et relire son texte. À voix haute. Entraînez-vous à l'intonation. Réfléchissez aux endroits où vous allez baisser la voix et à ceux où vous allez l'élever.

 6. Entrez dans l'esprit des personnages

Utilisez vos cinq sens pour vous aider à imaginer ce que les personnages ont vu, entendu, senti, goûté et touché. En effet, vous devez ressentir ce que les différents acteurs du drame ressentaient pour transmettre correctement ces réalités à votre public.

 Pensez à la scène entre Jésus et la femme syro-phénicienne dans Marc 7. Qu'a-t-elle pu voir? A-t-elle montré du doigt un chiot qui mangeait par terre en disant à Jésus que même les petits chiens mangent les miettes qui tombaient de la table? Imaginez ensuite ce qu'elle a pu ressentir. Ensuite, visualisez sa joie d'entendre notre Seigneur lui annoncer que sa fille était guérie.
 Ou pensez au procès de Jésus devant le Sanhédrin dans Marc 14. Imaginez l'odeur du charbon de bois lorsque Pierre s'est réchauffé autour du feu en regardant de loin. Ensuite, pensez à la honte écrasante qu'il a ressentie en entendant le chant du coq après avoir renié Jésus.

Plus nos auditeurs ressentiront ce que les personnages de votre texte ont ressenti, plus la leçon atteindra leur cœur.

 7. Entrez dans l'esprit de vos auditeurs

Certains connaissent bien leur public. Cependant, si vous êtes invité à vous adresser à un groupe que vous n'avez jamais rencontré, une bonne règle à suivre est d'en apprendre le plus possible sur lui:

 Quel est leur profil ethnique, linguistique, économique et d'âge?
 Y a-t-il un événement récent dans leur Église ou leur communauté qui les a ébranlés?
 Quel est le niveau de connaissance biblique et de maturité spirituelle du groupe? Les non-croyants ont-ils tendance à visiter ou à assister à cet événement?

 8. Rédiger un point principal du message en une phrase (MMP)

Créez un pont entre le texte ancien et le public moderne en résumant son message pour notre public du 21ᵉ siècle. Articulez la principale vérité ou proposition qu'il offre.

Mais ne vous arrêtez pas là. Quelle est l'invitation ou le défi du texte? Vous devez être en mesure de réunir ces deux idées en une seule phrase. La construction grammaticale de cette phrase doit commencer par: “Puisque (vérité propositionnelle du texte)..., (impératif).” Voici un exemple tiré d'un message que j'ai donné à partir de Marc 15.40-16.8.

> Puisque Christ est vraiment mort et ressuscité, partageons cette bonne nouvelle sans crainte.

Une fois que vous avez élaboré le point principal d'un message centré sur la grâce, il est important de le répéter tout au long de votre message.

 9. Définissez les grandes lignes de votre discours

Trouvez la vérité intemporelle pour chaque section de votre passage. Le plan destiné à votre auditoire moderne doit s'adresser à nous/maintenant. En outre, recherchez l'impératif implicite ou explicite de chaque section. Comment chaque scène de votre drame invite-t-elle vos auditeurs à un changement de pensée, de parole ou d'action? Les meilleures ébauches de discours appellent leurs auditeurs à une transformation basée sur le texte.

 10. Bien commencer et bien finir

 Introduction

Dans l'illustration d'ouverture, il vous faut convaincre vos auditeurs que le reste de votre message vaudra la peine d'être écouté. La forme la plus courante d'illustration d'ouverture est une histoire. Souvent, nous fouillons dans notre mémoire pour y trouver des extraits de notre vie ou nous parcourons internet à la recherche d'une histoire qui nous convienne. Et si, au lieu de raconter une telle histoire, vous donniez vie à l'un des personnages que vous traitez? J'ai découvert cette méthode grâce à un épisode de l'un de mes podcasts préférés, Expositors Collective. Pour voir un exemple, regardez cette vidéo de la retraite des femmes durant laquelle j'ai enseigné sur Marc 5.

 L'accent sur la condition humaine déchue

Il ne suffit pas d'accrocher vos auditeurs avec une belle illustration d'ouverture. Vous devez ensuite répondre à la question de savoir pourquoi ils devraient recevoir ce que vous leur offrez. C'est là qu'intervient l'accent sur la condition humaine déchue (ACHD). Voici une définition de Brian Chapell, le célèbre professeur de prédication qui a conçu ce terme:

> L'accent sur la condition déchue (ACHD) est la condition humaine commune que les croyants contemporains partagent avec ceux pour ou par qui le texte a été écrit et qui exige que la grâce du passage manifeste la gloire de Dieu au sein de son peuple.

En pratique, cela signifie qu'il faut se demander de quelle partie de notre condition déchue le passage parle le plus clairement. Il peut s'agir de mettre le doigt sur un domaine de péché dans nos vies que le texte aborde. Mais il peut aussi s'agir de parler de la souffrance de ceux qui ont été victimes du péché d'une manière que le texte met en évidence. Ou encore, il peut s'agir simplement de reconnaître le chagrin qui résulte de la maladie, des catastrophes naturelles et de la mort dans un monde déchu. Quelle que soit la forme de chute abordée dans votre texte, mettez la vérité de la grâce de Dieu à la portée de vos auditeurs à partir du texte.

 Conclusion

La conclusion est la seule chose que vos auditeurs retiendront, plus que votre illustration d'ouverture. Lorsque c'est possible, j'aime revenir sur l'illustration de départ. C'est ce que j'ai fait dans mon message sur Romains 16. Une façon de le faire est de laisser l'illustration d'ouverture inachevée et de compléter l'histoire à la fin.

Voici quelques éléments importants à inclure dans la conclusion de votre message:

1. Passez en revue le plan de votre message
2. Réaffirmez le point principal de votre message
3. Lancez un appel à l'action
4. Donnez-leur la grâce

Dans le récit Le voyage du pèlerinhttps://blfstore.com/pages/search-results-page?q=Le%20voyage%20du%20p%C3%A9lerin&page=1?bg_ref=f5HKGMgR9Q, Chrétien commence son voyage en portant un lourd fardeau. Il représente la culpabilité de son péché et la peur de la condamnation. Ce n'est que lorsque ce pèlerin arrive au lieu de la Délivrance, ou à la croix, qu'il dépose enfin son fardeau. Dans la vie chrétienne, nous sommes parfois tentés de reprendre ce fardeau après l'avoir déposé aux pieds de Jésus. Lorsque nous enseignons la Bible, nous voulons conduire nos auditeurs à la croix plutôt que de leur remettre des pierres de culpabilité et de peur à ajouter à leur sac à dos.

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 Réflexions de minuit

Ces pensées m'ont traversé l'esprit lors d'une récente crise d'insomnie. Après m'être tournée et retournée dans mon lit pendant une heure, je suis allée dans notre salon pour lire ma Bible et prier. Pour une raison que j'ignore, j'ai commencé à remercier Dieu pour ma mère et mon père. J'ai pensé à la façon dont ils avaient quitté leur Colombie natale pour s'installer dans le sud de la Californie. Ils sont partis de zéro dans un pays où ils n'…

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Nous sommes tous des immigrés

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 Réflexions de minuit

Ces pensées m'ont traversé l'esprit lors d'une récente crise d'insomnie. Après m'être tournée et retournée dans mon lit pendant une heure, je suis allée dans notre salon pour lire ma Bible et prier. Pour une raison que j'ignore, j'ai commencé à remercier Dieu pour ma mère et mon père. J'ai pensé à la façon dont ils avaient quitté leur Colombie natale pour s'installer dans le sud de la Californie. Ils sont partis de zéro dans un pays où ils n'avaient pas de famille directe et où ils parlaient à peine la langue. Leur courage m'a paru d'autant plus remarquable lorsque j'ai pensé au fait qu'ils n'avaient pas de diplôme universitaire ni de relations susceptibles de leur ouvrir des portes. Ils ont appris, se sont adaptés, ont travaillé dur et ont persévéré dans l'adversité. Plus de 50 ans après, ils constituent un exemple de réussite dans la réalisation du rêve américain.

 « Je viens d'une longue lignée d’exilés »¹

En réfléchissant à la ténacité et à la force de mes parents, j'ai pensé aux personnages de la Bible qui ont vécu des réalités similaires dans leur contexte historique.

Plus j'y réfléchissais, plus je me rendais compte que beaucoup de nos précurseurs spirituels étaient en fait des immigrés, d'une manière ou d'une autre.

 Certains étaient des réfugiés contraints de quitter leur demeure à cause de leur désobéissance: Adam et Ève expulsés du jardin, les habitants de la terre à l'époque de la tour de Babel, Moïse après avoir tué l'Égyptien et s'être enfui à Madian (où il nomme son premier-né Gershom, qui sonne comme le mot "immigrant"), et la nation d'Israël pendant l'exil à Babylone.
 D'autres encore ont été déplacés sans que cela soit leur faute: Joseph en Égypte, Daniel, Shadrach, Meshack et Abednego à Babylone, ainsi que le prophète Ézéchiel, qui a aussi vécu l'exil.
 D'autres encore ont choisi de quitter leur terre natale en quête de sécurité et de prospérité: Abraham, Isaac, et finalement Jacob et ses douze fils en Égypte, Naomi et Élimélek à Moab, Marie, Joseph et Jésus en Égypte.
 Dieu a désigné un autre groupe pour quitter son sol natal afin d'accomplir ses desseins: Abraham à Ur, Noé lors du déluge, le reste né en exil retournant à la terre promise, et ceux qui ont été dispersés à cause de la persécution dans le livre des Actes.

Mais surtout, qui d'autre que le Fils de Dieu illustre cette réalité? Notre Sauveur a quitté son trône pour s'installer sur une terre étrangère. Il a renoncé à ses droits, à son confort et à sa gloire. Il est entré dans sa nouvelle patrie par le ventre d'une vierge. De plus, alors qu'il n'était encore qu'un enfant, notre Seigneur a cherché asile dans l'Égypte voisine, alors qu'un roi meurtrier déchaînait sa colère sur Bethléem.  Jésus a grandi loin de sa demeure céleste et de son Père, avec lequel il communiquait à distance par la prière. Il a souffert du mal du pays, de la solitude et de l'isolement sans que cela ne soit de sa faute. Il a choisi de devenir l'un des nôtres et de vivre comme nous pour nous sauver.

 L'immigration, un thème de la théologie biblique

Si nous retraçons ce thème tout au long de l'histoire de la rédemption, nous constaterons que les immigrés occupent une place particulière dans le cœur de Dieu. Lorsqu'il a appelé les fils de Jacob à sortir d'Égypte et qu'il en a fait une nation, il a codifié la manière dont son peuple élu devait traiter les immigrants. Presque immédiatement après avoir donné les dix commandements, l'Éternel émet le décret suivant:

> Tu ne maltraiteras point l’étranger, et tu ne l’opprimeras point; car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte.
>
> Exode 22.21

 L'aimer comme soi-même

Le peuple de Dieu devait donc traiter les immigrés avec compassion, précisément parce que lorsqu'ils étaient immigrés en Égypte, ils portaient sur leur dos la lourde botte d'oppression de Pharaon. Ils ne devaient jamais oublier l'humiliation et la dégradation que leurs ancêtres avaient subies. De plus, au-delà de l'ordre négatif de ne pas opprimer (Ex 22.21), le Lévitique élargit cette injonction dans un sens positif:

> Si un étranger vient séjourner avec vous dans votre pays, vous ne l’opprimerez point. Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous; vous l’aimerez comme vous-mêmes, car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte. Je suis l’Éternel, votre Dieu.
>
> Lévitique 19.33-34

Avec les veuves et les orphelins, les étrangers, ou bien les immigrés, occupaient une place particulière dans le cœur de Dieu. L'Écriture regroupe souvent ces trois catégories, car elles représentent les plus vulnérables du peuple de Dieu, comme dans Deutéronome 10.18:

> Il fait droit à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’étranger et lui donne de la nourriture et des vêtements.

Et comment Dieu nourrit-il ces nécessiteux? Grâce à la générosité de son peuple! La Loi ordonne aux agriculteurs de laisser du grain dans leurs champs pour que l'immigré, la veuve et l'orphelin puissent le glaner (Dt 24.19-20) et maudit quiconque pervertit la justice à leur égard (Dt 27.19). Au-delà du Pentateuque, les Psaumes et les prophètes rappellent au peuple de Dieu cet élément essentiel de la fidélité à l'alliance et l'avertissent du jugement qui s'abattra sur la nation si elle opprime l'orphelin, la veuve et l'étranger.²

 Les exilés sur cette terre

Si nous passons au Nouveau Testament, nous découvrons un développement plus poussé de ce thème. Hébreux 11.13 décrit les patriarches de la manière suivante:

> C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.
>
> Hébreux 11.13

Hébreux 11 décrit une foule de saints tout au long de l'histoire de la rédemption en des termes similaires, concluant qu'ils sont tous morts en attendant ce qui leur avait été promis (Hb 11.39), à savoir leur pays éternel.

Ainsi, nous apprenons que même les fils et les filles d'Israël qui habitaient la terre promise attendaient toujours une meilleure patrie, ayant compris qu'ils étaient des pèlerins dans ce monde. Le Nouveau Testament s'appuie sur ce thème. Prenons les paroles de Pierre aux croyants dispersés dans tout l'empire:

> Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme.
>
> 1 Pierre 2.11

Ou encore, pensez à la déclaration de Paul à l’Église de Philippes, la ville romaine qui accordait à ses habitants le titre prestigieux de citoyen romain:

> Mais nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ.
>
> Philippiens 3.20

Enfin, dans Jean 17.16, parlant de ses disciples, Jésus dit:

> Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
>
> Jean 17.16

 Conclusion: La posture paisible plutôt que la politique

Suis-je partisane de l'ouverture totale des frontières, que ce soit aux États-Unis, au Canada ou en Europe? En aucun cas. Devrions-nous contrôler les personnes qui entrent dans nos pays? Absolument! Bien qu'il s'agisse d'une question politique qui divise profondément, mon souhait n'est pas d'enflammer, mais d'informer. Je laisse aux experts le soin d'élaborer des politiques. En tant qu'enseignante de la Bible, mon devoir est de mettre en lumière ce que les Écritures enseignent et d'inviter les croyants à vivre à la lumière des commandements de Christ. Je propose simplement une attitude d'amour à l'image de Christ envers “l’un de ces plus petits” (Mt 25.40). Ce monde n'est pas notre patrie. Nous en attendons une meilleure dans laquelle règneront la justice et la droiture. En attendant, vivons l'éthique du royaume en tant que ceux qui ont été jadis opprimés sous la botte de notre ennemi le diable. Nous sommes tous des immigrés.

1. Cette phrase est tirée d'une chanson de Caedmon's Call, qui fait allusion à ce thème tout au long de l'Écriture.2. Ps 68.5; Ps 82.3-4; Ps 94.6; Ps 146.9; És 1.17; És 1.23; Jr 7.6; Éz 22.7; Za 7.10; Ml 3.5. Veuillez noter que certains de ces textes parlent des pauvres ou des opprimés et d'autres termes qui sont utilisés indifféremment pour désigner les immigrés.