Prédications TPSG

Les résultats de l'Évangile (Colossiens 1.10-14)

Doctrine du SalutPrédication

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Publié le

07 juin 2023

Découvre cette troisième prédication de notre série sur l’épître aux Colossiens. Clique ici pour accéder directement au sommaire de cette série.

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.


Introduction

10Marchez d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous points de vue; portez des fruits en toute sorte d’œuvres bonnes et croissez dans la connaissance de Dieu; 11devenez puissants à tous égards par sa force glorieuse, de sorte que vous soyez tout à fait persévérants et patients; 12avec joie rendez grâces au Père qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière. 13Il nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé.

Colossiens 1.10-13, SER

En fait, ce texte est la suite et la fin de la prière de Paul pour les Colossiens. Paul prie que les Colossiens soient “remplis de la connaissance de sa volonté” et c’est ce qu’il détaille ici. 7 aspects de la volonté de Dieu, 7 fruits ou conséquences du salut.

Je ne sais pas si vous avez déjà utilisé la prière de façon pédagogique. Plutôt que de dire à quelqu’un: “Franchement, il faut que tu arrêtes d’être agressif avec tes enfants.”, vous pouvez poser sa main sur l’épaule, le regarder avec amour, et lui dire: “Est-ce que je peux prier pour toi?”“Seigneur, merci de donner la force à mon ami d’aimer ses enfants même quand il est irrité, de savoir se maîtriser même quand il est à bout de force.”

Jésus l’a fait! Quand il a prié en Jean 17, c’était une prière publique, pour révéler à ses disciples ce qu’il attendait d’eux. C’est ce que fait Paul…

Je vous encourage à inviter Christ à régner au milieu de toute situation…

Parfois, nous avons besoin de la puissance de Christ pour effectuer certains changements difficiles dans nos vies. Prier c’est reconnaître notre dépendance envers lui…

Voici donc 7 fruits / 7 conséquences de la vie avec Christ / 7 aspects de ce que Dieu attend de nous.

L’adoration

Marchez d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous points de vue.

Colossiens 1.10a

Dieu se soucie de notre marche. C’est très concret comme idée.

On se fait tout un film en regardant quelqu’un marcher! Épaules voutées, jambes arquées… ☺

Lorsque Dieu parle de marche, il évoque un comportement général, global. Dieu se soucie de ce qu’on dit au réveil, pendant la journée, au couché. Dieu se soucie de ce qu’on regarde, de ce à quoi l'on pense.

La notion de marche est répétée trois fois en Colossiens:

Ainsi, comme vous avez reçu le Christ-Jésus, le Seigneur, marchez en lui

Colossiens 2.6

En contraste avec la vie précédente

Vous marchiez ainsi autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés.

Colossiens 3.7

Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors. Rachetez le temps.

Colossiens 4.5

Dieu se soucie de ce que notre vie soit “digne du Seigneur”, c'est-à-dire qu’elle reflète ses valeurs, ses désirs. Il s’agit de lui “plaire à tous points de vue”. La vie chrétienne ne se réduira jamais à une série de commandements.

Aucun commandement moral ne peut définir le christianisme (même les plus justes, comme “tu ne tueras pas”, etc.). Aucun commandement ritualiste ne saurait définir le christianisme (même les plus justes comme “tu prieras tous les jours, ou tu iras aux rassemblements chaque fois que les portes s’ouvriront”).

La Bible présente des exigences bien supérieures: il s'agit d'être digne du Seigneur; de lui plaire à tout point de vue. Un défi gigantesque.

Il faudrait se représenter Jésus marchant à nos côtés, réellement. Il écoute, regarde, observe notre marche. Toute l’attention de ses disciples doit se focaliser sur la pensée suivante: “Seigneur, est-ce que cela te fait plaisir, là, ce que je vis? Est-ce que cela reflète tes valeurs de générosité, de pureté…”

Manifestement, c’est une orientation qui doit caractériser notre vie. L’ambition qui nous est proposée dans ces versets est tellement élevée que cela semble impossible à vivre. Qui a vécu ici en étant constamment tourné vers le fait de lui plaire? Nous sommes parfois vite détournés, n’est-ce pas? Nous tendons vers Christ et lorsque parfois, des sirènes captivent notre attention à droite ou à gauche, il faut le reconnaître, le confesser, et faire demi-tour.

Dans mon groupe de croissance, nous lisions Galates la semaine dernière. Et l’affirmation de Gal 2.20 m’a été particulièrement parlante:

J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.

Gal 2.20

Voilà l’ambition qui doit être constamment visée. Que Christ vive en moi.

À quoi ressemble une telle marche? Dans son commentaire, MacArthur relève plusieurs caractéristiques:

Le Nouveau Testament décrit plusieurs caractéristiques de la marche digne du Seigneur. Nous devons marcher dans l’humilité (Ép 4.1-3); dans l’honnêteté (Rm 13.13); dans le contentement (1Co 7.17); dans la foi (2Co 5.7); dans les bonnes œuvres (Ép 2.10); autrement que le monde (Ép 4.17-32); dans l’amour (Ép 5.2); dans la lumière (Ép 5.8); dans la sagesse (Ép 5.15 ); et dans la vérité (3Jn 1.3-4). Pareille marche lui plaît à tous égards.

Une marche comme celle-ci est une marche qui adore Dieu. Qui le considère comme digne d’une vie…

La productivité

…portez des fruits en toute sorte d’œuvres bonnes.

Colossiens 1.10b

Le second impératif décrit l’abondance de fruits, d’œuvres bonnes. C’est un témoignage constant de toute la Bible qu’une personne qui aime Dieu porte des fruits.

Jacques est catégorique:

17Il en est ainsi de la foi: si elle n’a pas d’œuvres, elle est morte en elle- même […] 26Comme le corps sans esprit est mort, de même la foi sans les œuvres est morte.

Jc 2.17, 2.26

Jésus dit la même chose:

2Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde afin qu’il porte encore plus de fruit. […] 8Mon Père est glorifié en ceci: que vous portiez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples.

Jn 15.2, 8

De même, mes frères, vous aussi, vous êtes morts à l’égard de la loi, par le corps du Christ, pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité d’entre les morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.

Rm 7.4

Quels sont les fruits? Quelles sont les bonnes œuvres? Ils sont tellement multiples qu’il est impossible d’en faire la liste.

Quand un arbre donne du fruit, il donne quelque chose dont d’autres se servent. Le fruit c’est quelque chose dont d’autres vont profiter. On pense bien sûr au fruit de l’Esprit (Ga 5.22), et chaque fois qu’un chrétien, parce qu’il est disciple, manifeste de l’amour, de la joie, de la paix… il bénit ceux qui l’entourent…

Quant aux œuvres, elles sont la conséquence logique d’avoir été sauvé: Donner un coup denmain, se soucier d’une personne qui est faible, prier pour quelqu'un…

Planifiez votre temps pour qu’il y ait de la place pour l’Église.

La connaissance

…et croissez dans la connaissance de Dieu.

Colossiens 1.10c

La troisième orientation de la vie chrétienne, c’est de grandir dans la connaissance de Dieu. L'Évangile risque d’être terriblement réducteur si l’on se contente du salut. Mieux connaître Dieu est une dimension complémentaire fondamentale à la croissance en Christ.

Mieux, cette croissance est ici un moyen de parvenir à ce qui précède. La construction de la phrase grecque montre que c’est en connaissant Dieu davantage que l’on peut porter des fruits; que l’on peut abonder en fruits et œuvres bonnes – que la vie chrétienne devient possible.

C’est vraiment la clé de notre passage: si nous voulons grandir en capacité de vivre pour Dieu, il faut mieux connaître Dieu.

Un peu comme Pierre le souligne:

Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur!

2P 1.2

Et Pierre développe cette idée dans le verset suivant:

Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu.

2P 1.3

Alors comment fait-on pour grandir dans la connaissance de Dieu?

Bien entendu, par la lecture personnelle et attentive de la Bible. Prenez un crayon de couleur bleue et soulignez tous les passages qui parlent de sa personne, de ses qualités… Étudiez ainsi les Psaumes et les prophètes. Une image de Dieu va émerger qui va vous permettre de construire votre manière de considérer la vie… (Cf. Esaïe 43 & 44, Psaume 31).

Méditez sur les récits bibliques où Dieu rencontre un de ses serviteurs. Comment Dieu se présente-t-il? Qu’est-ce qu’il demande? Qu’est-ce qui lui tient à cœur?

Quand Dieu se présente à Job alors qu’il vient de passer par plusieurs semaines ou plusieurs mois de souffrance, il ne répond pas au pourquoi, mais il se révèle comme celui qui est maître de la providence, sans qu’on comprenne le chemin qu’il emprunte. Mais un Dieu que l’on peut connaître… Le slogan de Job… Dieu est incompréhensible, mais connaissable… Et dans ma vie chrétienne, cela m’aide. Il y a des souffrances et des embuches – et Dieu n’a pas promis que ce serait toujours facile. De même, il n'a jamais promis qu’on comprendrait tout. Mais… on pourra le voir à l’œuvre en toutes circonstances…

Quand Dieu veut reprendre Balaam, ce faux prophète qui connaissait pourtant la vérité, il fait parler son ânesse et l’empêche de prononcer la malédiction qu’il voulait lancer contre Israël. Dieu intervient pour défendre son peuple.

Quand Dieu se révèle à Moïse une première fois… je suis celui qui suit… (immanence, …) Quand il se révèle une seconde fois… lent à la colère, riche en bienveillance… Dieu s’est saisi de Moïse, un meurtrier qui a passé 40 ans à s’occuper des boucs et des chèvres… à qui Dieu a fait grâce et qui reprend du service…

Lire de bons livres qui parlent de Dieu. Connaître Dieu, de J.I. Packer. Prendre plaisir en Dieu, de John Piper. La joie de craindre Dieu, de Jerry Bridge.

Prendre une heure pour se promener dans un parc, prendre sa Bible. S’arrêter sur un banc. Faire le choix conscient de louer Dieu pour la beauté de ce que vous observez. Prendre un temps de silence et simplement rester attentif à ce qui se passe dans votre cœur avec vos soucis, vos préoccupations… puis les confier à Dieu dans un temps de prière. Lire un psaume ou deux, et reprendre ce psaume en le personnalisant… Exemple avec Ps 1, Ps 139…

Voilà mes trucs à moi pour grandir dans la connaissance de Dieu.

La résistance

Devenez puissants à tous égards par sa force glorieuse, de sorte que vous soyez tout à fait persévérants et patients.

Colossiens 1.11

Cette connaissance de Dieu vise à rendre résistant, patient – puissant devant les forces qui sapent la vitalité spirituelle. Ce verset est rempli de testostérone!

“Devenu puissant en toute puissance.” Et là encore, le moyen est “sa force glorieuse”. Notre capacité est directement liée à celle de Dieu. C’est pour cela que Paul prie pour les Éphésiens afin qu’ils soient “puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur” (Ép 3.16).

Hupomonê (persévérants) et makrothumia (patients) sont étroitement liés. S’il y a une distinction, c’est que hupomonê désigne le fait d’être patients dans les événements, tandis que makrothumia désigne le fait d’être patients avec les gens.

Une personne qui est confrontée au chômage, ou à la maladie, a besoin d’hupomonè – persévérance.

Une personne qui est confrontée à un membre acariâtre de sa famille, ou de son voisinage, a besoin de makrothumia. Plusieurs dictionnaires en parlent comme étant la capacité à ne pas se venger.

…en toute humilité et douceur, avec patience. Supportez-vous les uns les autres avec amour.

Ép 4.2

Quelqu’un qui a de la makrothumia est quelqu’un dont la mèche met longtemps à s’allumer…

Cette vision de la vie chrétienne n’est pas très romantique. Mais c'est un aspect de la vie chrétienne. Cette endurance dans l’adversité. Cette patience à l’égard du prochain…

La reconnaissance

…avec joie, rendez grâces au Père qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière.

Colossiens 1.12

Voici ma section favorite: “…avec joie, rendez grâces…”

Il n’y a rien de plus triste qu’un chrétien authentique, qui est donc “béni de toutes bénédictions spirituelles dans les lieux célestes”, qui n’a aucune conscience de l’héritage qui est le sien, et qui ne fait que maugréer sur sa situation!

Bien-aimés, quelles que soient les difficultés, il y a une chose qui est certaine: rien ni personne ne peut ôter l’héritage qui nous est donné par Christ.

Et cela devrait susciter une louange nourrie et continue de notre part.

Rendre grâce – c’est remercier. C’est développer cette attitude de reconnaissance envers Dieu. Il a réalisé un extraordinaire sauvetage.

Nous étions spirituellement morts – il nous a donnés la vie éternelle. Nous étions astreints au pouvoir du diable – il nous a donné son Esprit saint. Nous étions des enfants de colère – il a fait de nous ses enfants.

Et Paul en parle à la manière des 12 tribus qui ont reçu un lot, un territoire de la terre promise (voir Nb 26.52-56; Jos 14.1-2). On a reçu un lot, un lopin de terre – c’est une image – dans le royaume de Dieu…

C’est quoi ce lopin de terre?

  • La vie éternelle (1Jn 5.11-13).
  • La place que Jésus prépare (Jn 14.3s).
  • Les récompenses, c’est-à-dire la récupération de notre investissement terrestre (1Co 5.9-10).
  • C’est l’héritage de la nouvelle terre (Mt 5.5: “Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre!”), à la fois dans la phase intermédiaire du Millénium et dans l’éternité…

Nous avons déjà l’héritage promis, selon ce verset, comment ne pas rendre grâce… Rendre grâce! Rendre grâce! Rendre grâce – avec joie!

La délivrance

Il nous a délivrés du pouvoir des ténèbres…

Colossiens 1.13a

Fondamentalement, l’homme qui est en dehors du Christ appartient à un autre (cf Ép 2.1-3 et 2Co 4.4).

Lorsqu’il vient à Christ, cet homme est arraché à une certaine conception du monde, et à une certaine manière de vivre. Il est arraché au pouvoir (ou à l’autorité, la juridiction) du monde des démons.

Cela ne veut pas dire que les gens sont tous démoniaques ou possédés! Mais cela veut dire que les pensées dominantes sont abreuvées des pensées du diable. Et ce de manière différente selon les individus et les situations.

Quelques intellectuels se demandent d’où peuvent provenir la crasse et la violence. Alain Besançon écrit:

…ceux qui ont subi le communisme et le nazisme, ou qui l'ont seulement étudié avec quelques applications, ont perpétuellement été hantés par la question: pourquoi? Pourquoi commettre l'effort de guerre, dépenser de l'argent, encombrer les transports, mobiliser des hommes pour aller dénicher dans le grenier ou elle se cache une petite fille juive afin de la faire mourir? Pourquoi, alors qu'il n'existe plus aucune opposition organisée, que tout le monde est soumis, obéissant, arrêter des millions de gens, mobiliser l'appareil policier et judiciaire pour faire avouer des crimes inimaginables et manifestement absurdes, et une fois qu'ils ont avoué, rassembler le peuple pour lui faire jouer la comédie de l'indignation et le faire participer à la mise à mort? […] Mais ce qui semblait le plus incompréhensible, c'est que ces crimes énormes et inaptes étaient commis par des hommes ordinaires et même particulièrement ordinaires, ordinairement intelligents et moraux. […] C'est donc spontanément que des esprits, même peu religieux, étaient tentés de regarder au-dessus de l'ordre humain tangible et d'entrevoir la direction supérieure d'un ordre différent. […] Ils y étaient conduits parce que les deux régimes professaient une haine active de toutes les religions qui honoraient un ordre divin distinct de celui établi par les hommes. Ce nazisme haïssait le Dieu d'Abraham; le communisme toute espèce de dieu, et particulièrement ce Dieu-là! […] C'est ainsi que plusieurs martyrs de ces régimes ont envisagé l'accord d'un ordre suprahumain, "angélique", capable d'exercer un pouvoir direct…Qui endormirait le sens commun et la conscience morale et transformerait l'homme soumis à une sorte d'enchantement , en une maisonnette dont il tiendrait les fils. Dans cette intuition, le tyran ultime n'est ni Hitler, ni Lénine, ni Mao, mais le Prince de ce monde en personne.

Alain Besançon, Le malheur du siècle, Fayard, 1998, p.95,97,98.

L’appartenance

13…et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien–aimé, 14en qui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.

Colossiens 1.13b-14

Certains d’entre nous se souviennent de la terrible prise d’otages d’une classe de maternelle à Neuilly en 1993. Les hommes du RAID ont agi avec une dextérité extraordinaire pour extraire les enfants de la menace de cet homme qui menaçait de tuer tous les mômes. Ces hommes en noir, cagoulés, ont fait irruption dans la salle et ont fait ressortir les enfants indemnes.

Il faut vous représenter l’univers comme un lieu géographique où Dieu règne en maître. Mais dans ce royaume, il y a une province rebelle. La planète terre. Mais Dieu aime ce monde-là. Dieu aime ces gens-là. Au point qu’il vient pour sauver.

Dieu s’incarne – Dieu le fils prend chair et os. Les forces des ténèbres font tout pour briser ce sauvetage: tuer les bébés à la naissance du Christ, pour tenter de l’emporter; faire pécher Jésus dans le désert, pour qu’il ne soit plus l’agneau sans tache; faire Christ roi avant la croix, pour qu’il n’accomplisse pas la rédemption; lui faire peur à Gethsémané devant la souffrance pour qu’il renonce…

Mais Jésus a vaincu. Il a enduré la mort, le jugement pour le péché des hommes. Et voici ce qu’il nous dit:

Sois sans crainte, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.

Lc 12.32

1Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. 2Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit; car je vais vous préparer une place. 3Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi.

Jn 14.1-3

Voilà ce qui doit nourrir encore et encore notre louange. Nous avons la rédemption!

“Aphesin” (pardon) désigne la rémission d’une peine. Il est composé de deux mots grecs, “apo” (de) et “hiêmi” (envoyer). Puisque Christ nous rachète, Dieu envoie au loin nos péchés; on ne les retrouvera jamais plus. “Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il éloigne de nous nos transgressions” (Ps 103.12). “Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités; tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés.” (Mi 7.19)

John MacArthur

Conclusion

Voila l'orientation d'une vie qui est en Christ. Parce que Jésus a changé notre vie nous devons réorienter nos priorités: chercher à lui plaire en toutes circonstances, chercher à porter du fruit pour nourrir ceux qui nous entourent, cesser de vivre pour soi, rendre grâce constamment, se fortifier, demeurer dans l'attitude que Dieu attend de nous. Il est facile de lancer ces exhortations, la difficulté est de les vivre, mais le Seigneur nous dit que c'est par sa force qu'on peut y arriver.

Que Dieu nous donne cette perspective de communier en lui, de chercher en lui cette force, de vivre proche de lui pour vivre différemment du monde, dans une marche qui l'honore.


Dans la même série:

  1. En Jésus seul! (Colossiens 1.1-5)
  2. L'Évangile en action (Colossiens 1.6-9)
  3. Les résultats de l'Évangile (Colossiens 1.10-14)
  4. La grandeur de Jésus (Colossiens 1.15-20)
  5. La réconciliation de Jésus (Colossiens 1.21-23)
  6. Le serviteur de Jésus (Colossiens 1.24-27)
  7. L'objectif ultime du serviteur de Jésus (Colossiens 1.27-29)
  8. Les vœux d'un serviteur (Colossiens 2.1-7)
  9. Le piège de "l’évangile+" (Colossiens 2.8-12)
  10. Le triomphe du Christ sur le péché (Colossiens 2.13-14)
  11. Le triomphe du Christ sur les démons (Colossiens 2.15)
  12. L’impasse du légalisme (Colossiens 2.16-23)
  13. Une vie qui découle de la croix (Colossiens 3.1-8)
  14. Christ et les relations dans l’Église, partie 1 (Colossiens 3.9-12)
  15. Christ et les relations dans l’Église, partie 2 (Colossiens 3.13-15)
  16. Célébrer Christ dans l’Église (Colossiens 3.16-17)
  17. Christ au sein du couple (Colossiens 3.18-19)
  18. Christ au sein de la famille (Colossiens 3.20-21)
  19. Christ et les relations professionnelles (Colossiens 3.22-4.1)
  20. L’impact de Christ dans le monde (Colossiens 4.2-6)
  21. Christ et la force d’une équipe (Colossiens 4.7-18)