Découvre cette douzième prédication de notre série sur l’épître aux Colossiens. Clique ici pour accéder directement au sommaire de cette série.
La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.
La Bible est centrée sur la croix
De nombreuses Églises ont oublié la puissance de l’Évangile et réduisent la vie chrétienne au suivi d’ordonnances morales ou rituelles. L’Évangile est la croix! La vie chrétienne est tout entière centrée sur elle.
Certaines personnes considèrent que la croix n'est que l’un des messages de la Bible.
Des théologiens libéraux minimisent la croix et c’est facile de reconnaître en cela leur hérésie. Ils la minimisent en disant qu’elle est seulement un modèle de martyr pour une cause, ou en disant que c’est un exemple d’amour - il existe une demi-douzaine de variantes…
Des pasteurs contemporains ont essayé de rendre la vie chrétienne culturellement accessible en se concentrant surtout sur des questions éthiques ou sociales.
Mais il existe une forme beaucoup plus redoutable de s’en prendre à la croix. C’est en cherchant à lui ajouter des éléments qui décalent la vie chrétienne de la croix vers autre chose. Et l’une des manières qui semble la plus spirituelle, c’est d’ajouter quelque chose à la croix. Non pas de la nier, mais de la dépasser.
Comment? Je pense qu’on a tous fonctionné ainsi à un moment donné. Voici quelques scénarios très évangéliques…
Vous vous levez un matin, vous avez un temps de lecture de la Bible et de prière, et vous vous dites: je suis proche de Dieu. Tout baigne! Le lendemain, réveil tardif, conflit avec votre conjoint, bagarre avec les enfants, brouille au travail - bref, le sentiment que Dieu est si lointain que vous vous dites: "plus jamais ça!" Alors, vous prenez l’engagement ferme de vous lever plus tôt, de lire davantage, afin de garder le cap avec Dieu…
Vous vous couchez un soir, triste en réalisant les divers péchés de la journée. Et vous vous dites que jamais, vous n’arriverez à la cheville des exigences de Dieu… Alors, vous vous sentez loin du Seigneur, bien plus que lorsque vous vous êtes convertis…
Vous êtes une personne disciplinée. Vous avez des manières précises et régulières. Vous prenez la cène chaque fois qu’elle est proposée. Vous êtes baptisé. Vous êtes attentif à fuir toute tentation. Vous êtes réglé comme une horloge dans votre piété - vous savez donc que Dieu vous aime…
Vous avez vraiment à cœur les questions liées au retour de Christ. Au point que vous en parlez à tous les chrétiens. Constamment, jusqu’à ce que cela devienne un sujet central.
Quels sont les problèmes de ces scénarios? Ils ne découlent pas de la croix. Et c’est précisément le problème de certaines personnes à Colosse. Un commentateur affirme:
[Cette] doctrine était un mélange de mysticisme oriental, de légalisme juif et de quelques bribes de philosophie et d’enseignements chrétiens. Apparemment, le légalisme juif y jouait un rôle important.
Wiersbe
C.J. Mahanney signe un petit livre remarquable, un véritable "must":
L'un des plus grands obstacles qui nous empêchent de placer l'Évangile au centre de notre vie, est notre désagréable tendance au légalisme. C'est un ennemi permanent du plan du salut de Dieu par la foi seule. Dès les premiers jours de l'Église, le légalisme a détourné les chrétiens de leurs courses, et les a conduits dans des impasses. (P 30) Voici une définition simple dont je me sers: le légalisme consiste à chercher à être pardonné et accepté par Dieu en lui obéissant. En d'autres termes, est légaliste quiconque agit comme s'ils pouvaient obtenir l'approbation et le pardon du Seigneur par ses performances personnelles.
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Examinons 3 impasses liées au légalisme…
Lecture: Colossiens 2.16-23
L’impasse du ritualisme
16Ainsi donc, que personne ne vous juge à propos de ce que vous mangez et buvez, ou pour une question de fête, de nouvelle lune, ou de sabbats: 17tout cela n’est que l’ombre des choses à venir, mais la réalité est celle du Christ.
Colossiens 2.16-17
Le "ainsi donc" nous renvoie à ce qui précède:
14Il a effacé l'acte rédigé contre nous et dont les dispositions nous étaient contraires; il l'a supprimé, en le clouant à la croix; 15il a dépouillé les principautés et les pouvoirs, et les a publiquement livrés en spectacle, en triomphant d'eux par la croix.
Colossiens 2.14-15
Ces deux versets expliquent l’étendue de l’Évangile. Nul doute que –nous avons tout pleinement en Jésus-Christ…– Le leitmotiv de l’épître aux Colossiens: Christ est suffisant!
Mais est-ce que Jésus est véritablement suffisant pour notre vie avec Dieu? La nature humaine déteste la simplicité de l’Évangile et fabrique des devoirs religieux à tout va. Pourquoi? Parce que cela donne l'impression qu’on peut participer à notre salut, qu’on est sérieux avec Dieu. Alors les gens ajoutent des lois internes à l’Église:
“Il faut jeûner souvent, si on est spirituel… Qui est contre le jeûne ici? C’est une pratique que l’on trouve dans la Bible! Le problème vient de la motivation du jeûne: si c’est pour améliorer notre standing en Christ, ou si c’est pour devenir mieux que les autres, c'est inutile!”
J’ai un ami qui est tombé amoureux d’un christianisme judaïsant et il s’est mis à suivre les lois alimentaires de la Torah et à respecter les fêtes juives. Franchement, c’est super s’il a envie de le faire! Ce qui était grave, c’est qu’il jugeait ceux qui ne le faisaient pas, et qu’il était plutôt un "évangéliste de la Torah"!
Les adventistes sont extrêmement soucieux de maintenir, à la suite de leur prophétesse fondatrice Mary Edith Baker, le respect de la Loi mosaïque.
Paul dénonce ce légalisme sous deux angles: alimentaire et calendaire…
Le ritualisme alimentaire
La Loi de Moïse enseigne effectivement que certains aliments sont impurs, et que d’autres sont purs. Doit-on cesser de manger des escargots et du jambon?
Jésus est très clair:
Écoutez et comprenez. Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur, mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui rend l’homme impur.
Matthieu 15.11
Est-ce que Dieu se serait contredit entre l'Ancien Testament et le Nouveau Testament? Non!
Le code rituel alimentaire a changé au fil des siècles. Jusqu’à Noé, l’homme était végétarien. Après Noé, début des barbecues! Mais il ne fallait pas manger la viande avec le sang. Puis vient Moïse et Lévitique distingue clairement quels aliments sont purs et impurs. En Actes 15, Pierre, un Juif scrupuleux, a la vision d’une nappe qui descend devant lui, avec plein d’animaux impurs, et une voix se fait entendre: “Tue et mange.” Il comprend que rien n’est impur en soi. La loi, y compris les lois alimentaires, était une sorte de révélateur des cœurs humains, en attendant une solution au problème de l’autonomie et de l’indépendance. Jésus vint mourir pour libérer ceux qui sont écrasés par la loi (parce qu’ils l’ont violée) et enfermé par la loi (parce qu’ils doivent lui obéir).
La loi était une pédagogie qui montrait aux hommes qu’ils avaient besoin de Dieu. Apprendre à manger en distinguant entre le pur et l’impur était une pédagogie des comportements, et cela rappelait intensément au cœur humain qu’il avait besoin d’expiation…
Il appartient à chacun de choisir s’il veut respecter des lois alimentaires, mais pas pour la raison de plaire à Dieu! Si chacun fait des choix pour des raisons de conscience ou des raisons diététiques, aucun souci! Écoutez comment Paul en parle:
1Faites bon accueil à celui qui est faible dans la foi, sans discuter des opinions. 2Tel croit pouvoir manger de tout; tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. 3Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu lui a fait bon accueil. 4Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui? […] 5Tel juge un jour supérieur à un autre; tel autre les juge tous égaux. Que chacun soit pleinement convaincu dans sa propre pensée. 6Celui qui se préoccupe des jours s’en préoccupe pour le Seigneur. Celui qui mange, c’est pour le Seigneur qu’il mange, car il rend grâces à Dieu; celui qui ne mange pas, c’est pour le Seigneur qu’il ne mange pas; il rend aussi grâces à Dieu. […] 14Je sais et je suis persuadé dans le Seigneur Jésus, que rien n’est impur en soi; mais si quelqu’un estime qu’une chose est impure, alors elle est impure pour lui. 15Si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l’amour. Ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort.
Romains 14.1-15
Le ritualisme "calendaire"
Paul reprend aussi ceux qui veulent élever certains jours. Notamment le sabbat. Le quatrième des dix commandements instaure la loi suivante:
12Observe le jour du sabbat, pour le sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a commandé. 13Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage. 14Mais le septième jour est le sabbat de l’Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni tout ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi. 15Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte et que l’Éternel, ton Dieu, t’en a fait sortir à main forte et à bras étendu: c’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a commandé de célébrer le jour du sabbat.
Deutéronome 5.12-18
C'est l’un des deux commandements positifs du décalogue, il "met à part" le 7ème jour.
Ce commandement possède une dimension humaine, avec l’ordre de cesser toute activité productrice, comme Dieu lui-même l’a fait. Il y a aussi une dimension sociale avec le repos imposé à ses proches, y compris aux animaux.
Ce commandement présente une dimension spirituelle avec l’ordre de célébrer la délivrance d'Égypte, délivrance d’une servitude constante, délivrance d’un jugement terrible garanti par le sang d’un agneau (Ex 12).
Jésus se présente comme le maître de cette loi, et lui confère sa juste place:
27Puis il leur dit: Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, 28de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat.
Marc 2.27-28
La question est de savoir si le sabbat doit être respecté de nos jours. Les chrétiens ont-ils tort de se réunir le dimanche?
Des Églises messianiques le respectent à juste titre pour faciliter l’impact de l'Évangile (1Co 9.20-23).
Les Adventistes exigent une célébration le samedi, jour de rencontre avec Dieu, selon leur confession de foi:
Au terme des six jours de la création, Dieu s'est reposé le septième jour et a institué le sabbat comme mémorial de la création pour toute l'humanité. Le quatrième commandement de la loi divine requiert l'observation de ce septième jour de la semaine comme jour de repos, de culte, en harmonie avec les enseignements et l'exemple de Jésus. Le sabbat est un jour de rencontre avec Dieu et entre croyants. Il est le signe permanent de l'alliance éternelle de Dieu avec les hommes.
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Des sectes judaïsantes en font une observance obligatoire et jugent compromettante toute célébration le dimanche.
Plusieurs remarques du Nouveau Testament nous permettront de comprendre:
Le 4ème commandement est le seul des dix qui n’est jamais repris en tant que commandement.
L'Église primitive s’est réunie selon des modes variés qui ne permettent pas d’en tirer une norme: "…tous les jours" (Actes 2.46; 5.42; 17.17) "…le premier jour de la semaine", c'est-à-dire le dimanche (Ac 20.7).
Les épîtres évoquent le principe d’une réunion fréquente, peut-être hebdomadaire: "…quand vous vous réunissez en assemblée" (1Co 11.17); un thème repris lors des descriptions des dons spirituels (1Co 12 à 14).
Paul exhorte les Corinthiens à contribuer à la collecte "le premier jour de la semaine", c'est- à-dire le dimanche (1Co 16.2).
N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns, mais exhortons-nous mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez le Jour s’approcher.
Hébreux 10.25
Les épîtres rejettent l’idée d’un jour spécifique obligatoire pour la célébration du culte:
Tel juge un jour supérieur à un autre; tel autre les juge tous égaux. Que chacun soit pleinement convaincu dans sa propre pensée.
Romains 14.5
10Vous observez les jours, les mois, les temps et les années! 11Je crains d’avoir inutilement pris de la peine pour vous.
Galates 4.10-11
16Ainsi donc, que personne ne vous juge à propos de ce que vous mangez et buvez, ou pour une question de fête, de nouvelle lune, ou de sabbats: 17tout cela n’est que l’ombre des choses à venir, mais la réalité est celle du Christ.
Colossiens 2.16-17
Le Nouveau Testament permet donc la célébration chaque jour, ou une fois par semaine, le samedi, ou le dimanche (ou le vendredi dans les pays musulmans). Comme le souligne Calvin:
Ce n’est pas sans réflexion que les Anciens ont remplacé le sabbat par le jour du dimanche. Puisque la fin et l’accomplissement du repos figuré par l’ancien sabbat est accompli dans la résurrection de notre Seigneur, les chrétiens sont encouragés par ce jour-là, qui a mis fin aux ombres, à ne pas s’arrêter à la cérémonie qui n’était qu’une ombre.
Je ne m’arrête pas au chiffre sept pour soumettre l’Église à quelque servitude, car je ne condamnerai pas les Églises qui choisiraient de s’assembler d’autres jours, si du moins il n’y a aucune superstition dans leur choix, et il n’y en a pas quand on se soucie seulement d’entretenir la discipline et l’ordre.
[…]
Ainsi seront détruits les mensonges des faux prophètes qui ont influencé, autrefois, les pauvres gens avec des opinions judaïsantes, en ne distinguant pas autrement le dimanche du sabbat, si ce n’est pas le choix du septième jour. Le sabbat conservé jusque-là était abrogé, mais devait nécessairement être remplacé par un autre. Cela ne revenait à rien d’autre qu’à changer le jour malgré les Juifs et à conserver la superstition que Paul condamne: le maintien de la signification mystérieuse du jour, comme sous l’Ancien Testament. Nous voyons pratiquement ce qu’a entraîné cette doctrine; ses adeptes dépassent les juifs dans leur conception légaliste du sabbat au point que les reproches, qui se trouvent en Ésaïe, leur conviendraient mieux qu’à ceux que le prophète reprenait de son temps (És 1.13-15; 58.13).
Voilà donc ce que nous avons à retenir principalement de la doctrine dans son ensemble: pour que la religion ne se dégrade ou ne se refroidisse pas parmi nous, veillons à fréquenter les saintes assemblées et usons de toutes les aides capables de fortifier notre service de Dieu.
Livre II; Chapitre VIII; 33
Notre Église se réjouit de se réunir le dimanche sans en faire une exigence morale, salvatrice, revendicatrice ou légaliste.
Alors que toutes les règles reflètent et annoncent une autre réalité.
Le point de Paul est simple: la vraie spiritualité ne consiste pas en la simple observance de règles extérieures, mais en une relation intérieure avec Jésus-Christ.
Mac Arthur
L’impasse de l’illuminisme
18Que personne, sous prétexte d’humilité et d’un culte des anges, ne vous conteste à son gré (le prix de la course); (un tel homme) s’abandonne à des visions, il est enflé d’un vain orgueil par ses pensées charnelles, 19au lieu de s’attacher au chef par qui tout le corps soutenu et rendu cohérent par les jointures et les articulations, grandit d’une croissance qui vient de Dieu.
Colossiens 2.18-19
Seconde impasse, autre menace à la suffisance du Christ. Il y a toujours des gens qui vendent une spiritualité sur-dimensionnée. Et cela se fait souvent sous la forme d’un secret partagé, ou d’une puissance disponible, ou d’une piété supérieure…
Un illuminisme qui n’est pas loin du mysticisme, c’est-à-dire "la croyance qu’une personne peut avoir une expérience immédiate avec le monde spirituel indépendamment de la Parole de Dieu ou du Saint-Esprit" (Wiersbe).
À Colosse, il y avait une croyance bizarre: le culte des anges:
Était-ce le désir d’honorer et de servir les anges? Ce serait bizarre au regard de l’influence juive, qui elle ne tolère aucunement d’adorer ou de servir des anges.
Ce serait plutôt le désir de se joindre au culte que les anges offrent à Dieu. Et il devait y avoir cette idée: “Écoute, dimanche matin, c’est sympa les chants, les prières… Mais le vrai truc, profond, c’est lorsqu’on se joint aux anges pour adorer Dieu, là, c’est vraiment une spiritualité supérieure…”
Et pour donner à cette formule de la consistance, ces leaders hérétiques devaient souligner qu’ils tenaient ça de Dieu, qui leur avait parlé par des visions. Voyez-vous, cela semble tellement mieux quand quelqu’un vient vous voir et dit: “Dieu m’a dit quelque chose pour toi… Il t’a choisi pour que tu fasses un pas hors du commun…”
Méfiez-vous toujours de ceux qui se réclament d’une autorité supérieure et unique.
Il existe un système en pleine croissance à Zurich à la tête duquel se trouve un homme très charismatique, qui met en place une religion qui se réclame du Christianisme - mais qui précisément ne se fonde pas sur la croix, mais sur un système de pensée et de comportement très enfermant. Il se réclame lui-même d’une autorité quasi absolue:
L’enseignement qui avance qu’à part le nom de Jésus aucun autre nom n’a le droit de prendre de l’importance est peut être un des bastions les plus stratégiques de l’enfer. La doctrine comme quoi nous sommes tous frères, et que nous sommes de ce fait tous sur le même niveau et que personne n’a le droit d’exercer une influence trop dominante est une doctrine qui vient directement de l’enfer… Que cela nous plaise ou non, au temps de Moïse Dieu s’appelait "Moïse". Au temps de Josué Dieu s’appelait "Josué". Et au temps des juges le Dieu vivant avait les noms des juges respectifs. La même chose vaut pour chaque prophète qui a été envoyé par Dieu. Au temps de Noé, Dieu s’appelait "Noé". Celui qui ne lui obéissait pas, n’obéissait pas à Dieu non plus.
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Pour votre rappel, j’avais prophétisé un certain nombre de choses concernant la fin de la crise en Cote d’ivoire.
J’avais parlé de 7 étapes précises dont 2 sont en voie de finition. J’avais dit depuis 2005 à Bassam et réitéré en 2009 à la radio Fraternité Divo […]
DÉCRET 7 Reconstruction entière de la Côte d'IvoireL'Éternel Dieu ordonnera à plusieurs bayeurs de fonds et à bons nombres de personnalités financières, de rebâtir entièrement la Côte d’Ivoire, dans un très bref délai. La Côte d’ivoire sera alors, un peuple de gloire et un pays de lumière, pour toujours et à jamais. En ce moment-là, un Français qui entrera en Cote d’ivoire, n’y viendra plus dans la pensée d’aider les ivoiriens à sortir d’une certaine misère, mais il y viendra plutôt, pour qu’un jeune ivoirien, puisse l’aider financièrement à s’en sortir. Et ce sera ainsi, pour toujours et à jamais. Ainsi, frère, voici comment s’achèvera la triste histoire d’une sale guerre, livrée à la cote d’ivoire qui désire pourtant M. Laurent Gbagbo, comme son président.
Vous comprenez pourquoi ce président s’est arc-bouté au pouvoir? Il était comme du temps de Jérémie, entouré de faux prophètes – et le pire, c’est qu’il y croyait.
Méfiez-vous de ceux qui se réclament d’une illumination ou d’une révélation particulière. La grande mode aujourd’hui, c’est de prêter crédit aux expériences de mort imminente vécues par des chrétiens. Ils rapportent ce qu’ils ont vu et font croire que leur vision du paradis est juste…
Regardez l’évaluation qu'en fait Paul: C’est "une fausse humilité" – la personne est "enflée d’un vain orgueil par ses prétentions spirituelles". C’est "un esprit charnel" plutôt que spirituel.
La croissance ne vient pas de cet illuminisme! Elle vient de l’attachement à Jésus; à Jésus seul! Elle vient de la communauté dans son ensemble qui reste attachée à Jésus; à Jésus seul!
Plutôt que l’illuminisme de certaines classes de croyants, Paul prône l’unité du corps de Christ, où chacun contribue à l’ensemble de la croissance selon ses dons.
Pas besoin d'un gourou, pas besoin d’un illuminé. Mais besoin de femmes de Dieu qui prennent des plus jeunes sous leur tutelle pour les aider à grandir. Ou de bergers qui rendent visite aux personnes isolées. Besoin de ministères d’évangélistes, pasteurs et docteurs, qui contribuent chacun pour sa part à l’édification de l’ensemble.
L’impasse de l’ascétisme
20Si vous êtes morts avec Christ aux principes élémentaires du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous laissez-vous imposer (ces règlements): 21Ne prends pas! ne goûte pas! ne touche pas! 22toutes choses vouées à la corruption par l’usage qu’on en fait? Il s’agit de préceptes et d’enseignements humains, 23qui ont, il est vrai, une apparence de sagesse, en tant que culte volontaire, humilité et rigueur pour le corps, mais qui ne méritent pas d’honneur et contribuent à la satisfaction de la chair.
Colossiens 2.20-23
Troisième et dernier obstacle à la plénitude de l’Évangile, c’est l’ascétisme. C’est le fait de se priver de certaines choses:
“Certains d’entre nous devrions nous priver de certaines choses pour des raisons de santé! Il faudrait manger moins, ou moins salé, ou moins gras ou moins sucré - et c’est bien pour le corps de mieux se nourrir! Certains d’entre nous devrions faire du sport régulièrement et ne pas se laisser aller sur une chaise toute la journée - et c’est bien pour le corps! La Bible dit que l’exercice physique est utile pour peu de choses - peu, c’est quand même quelque chose! Surtout qu’à l’époque, tout était physique et chacun avait sa dose d’activité quotidienne (déplacements à pieds, les courses et l’eau étaient ramenés à pied…)”
Mais l’ascétisme, ce n’est pas ça, c’est croire que ces activités-là sont en elles-mêmes susceptibles de faire progresser l’âme ou l’esprit. C’est croire que nous allons grandir spirituellement en disciplinant notre corps.
J’ai appris que le défunt Jean-Paul II se flagellait. Pourquoi? Pour éviter l’expression de la chair, pour éviter que son corps se donne au péché. Mais voilà! C’est exactement ce type de pratique que dénonce Paul: c’est gérer la chair par la chair!
Le pasteur H.J. Hegger, ancien rédemptoriste, nous livre ce témoignage dans son autobiographie:
Deux fois par semaine, le mercredi et le vendredi soir, les Rédemptoristes s'infligent une flagellation en commun. Chacun se tient dans le corridor, à la porte de sa chambre. Après quelques prières, les lumières sont éteintes et chacun se déshabille. Au moment où est entonné le Psaume 51 (Miserere mei Deus), chacun s'administre sa raclée. Puis on récite le Salve Regina et quelques autres oraisons. Le tout dure environ dix minutes. Pendant le chant du cantique de Siméon, aux mots: «...lumière des Gentils», les lampes sont rallumées. La flagellation se pratique avec un faisceau de cordes, durcies à leurs extrémités par de la résine.
H.J. Hegger, Du couvent à l'Évangile. Bergers et Mages, 1959.
L’ascétisme, assorti de violences comme la flagellation ou la privation de sommeil, ou les jeûnes excessifs ou des règles alimentaires arbitraires, ne font que flatter l’orgueil. Ce n’est pas le culte du Christ, mais le culte du moi…
Conclusion
Bien aimés, vous êtes pleinement acceptés par le sacrifice de Christ. Vous êtes pleinement du côté du vainqueur parce que Jésus a eu une pleine victoire sur le diable par son sacrifice.
Voilà les conséquences de ce message:
- Ne jugez pas de la spiritualité d’un frère sur des questions d’apparence.
- Ne cherchez pas à plaire à Dieu sans passer par la croix.
- Encouragez chacun à se baser sur la croix pour avancer…
Pour prolonger…
- Quel rôle jouent la grâce et la croix dans votre piété?
- Qu’est-ce qui vous motive dans vos œuvres de piété?
- Existe-t-il des réflexes d’ordre "légaliste" dans votre rapport à Dieu?
Dans la même série:
- En Jésus seul! (Colossiens 1.1-5)
- L'Évangile en action (Colossiens 1.6-9)
- Les résultats de l'Évangile (Colossiens 1.10-14)
- La grandeur de Jésus (Colossiens 1.15-20)
- La réconciliation de Jésus (Colossiens 1.21-23)
- Le serviteur de Jésus (Colossiens 1.24-27)
- L'objectif ultime du serviteur de Jésus (Colossiens 1.27-29)
- Les vœux d'un serviteur (Colossiens 2.1-7)
- Le piège de "l’évangile+" (Colossiens 2.8-12)
- Le triomphe du Christ sur le péché (Colossiens 2.13-14)
- Le triomphe du Christ sur les démons (Colossiens 2.15)
- L’impasse du légalisme (Colossiens 2.16-23)
- Une vie qui découle de la croix (Colossiens 3.1-8)
- Christ et les relations dans l’Église, partie 1 (Colossiens 3.9-12)
- Christ et les relations dans l’Église, partie 2 (Colossiens 3.13-15)
- Célébrer Christ dans l’Église (Colossiens 3.16-17)
- Christ au sein du couple (Colossiens 3.18-19)
- Christ au sein de la famille (Colossiens 3.20-21)
- Christ et les relations professionnelles (Colossiens 3.22-4.1)
- L’impact de Christ dans le monde (Colossiens 4.2-6)
- Christ et la force d’une équipe (Colossiens 4.7-18)