Prédications TPSG

Christ au sein de la famille (Colossiens 3.20-21)

Vie de familleParentalitéPrédication

Nous n’avons pas d’autorisation de votre part pour l’utilisation de services tiers (YouTube, Spotify, SoundCloud, ConvertKit, …) depuis toutpoursagloire.com. Cette autorisation est nécessaire pour une expérience complète sur notre site. Vous pouvez les accepter en appuyant sur le bouton ci-dessous

Accepter

Publié le

25 oct. 2023

Découvre cette dix-huitième prédication de notre série sur l’épître aux Colossiens. Clique ici pour accéder directement au sommaire de cette série.

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.


Introduction

Les enfants

Trop commun! Les relations entre les générations sont un mélange d’affection et de conflit. D’un côté,

…la famille reste une valeur sûre pour les français de tout âge. Elle est le lieu où s’effectue la transmission de la vie. Elle est celui de l’amour et de la tendresse, au sein du couple comme entre les parents et les enfants.

Gérard Mermet, Francoscopie 1999, Larousse p. 155

D’un autre,

privés de l’autorité parentale, les enfants font la loi, battent parfois leurs parents et se livrent à la délinquance.

Ibid., p. 159

De Rousseau au Dr. Spock, de Freud à Skinner, des théories nombreuses et contradictoires ont cherché à guider les parents dans leurs tâches. On a tenté d’expliquer les différences de compétences et de personnalité des enfants. Le cinquième commandement présente la version du Créateur.

Honore ton père et ta mère afin de jouir d'une longue vie dans le pays que l'Éternel ton Dieu te donne.

Exode 20.12

Ce matin, nous parlons de l’influence que Christ doit avoir sur une famille.

Lori et moi sommes profondément reconnaissants pour nos enfants. Nous sommes fiers d’eux – ou plutôt de ce que Christ a fait en eux – même si nous sommes conscients que leur plus gros problème, c’est l’influence de leurs parents!

Dans ce message, j’aimerais donner quelques éléments qui me semblent importants, mais je ne voudrais pas donner l’idée que “si vous faites tout ça, tout ira bien”. Il y a des parents qui agissent correctement, et dont les enfants passent par des phases difficiles…

Lecture: Colossiens 3.20-21

Ce que Dieu dit aux enfants (Col 3.20)

Enfants, obéissez en tout à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur.

Colossiens 3.20

Le terme "enfant" est tendre et est utilisé différemment: Pour des jeunes disciples Pour des fils, pour son enfant Même une fois pour les chrétiens d’une Église (2 Jean 1)

Dans ce verset, ces petits ne sont pas des nourrissons, mais des enfants. Dieu demande aux enfants d'obéir dès qu’ils ont conscience d’un choix, selon leur possibilité, et jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’âge adulte (un âge qui varie en fonction de la culture). Du temps de l'Ancien Testament, on était adulte très tôt, et l’on maintenait l’obéissance jusqu’au mariage. Il y avait une forme de respect dû aux parents tout au long de la vie.

Dieu établit que les enfants obéissent aux parents, et pas seulement depuis Colossiens: l’Ancien Testament est exigeant. C’est l’un des 10 commandements:

Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne.

Exode 20.12

Ce qui est intéressant avec ce commandement, c’est que c'est le 5ème. Il est un peu "au milieu des 10". Il est celui qui fait le lien entre d'une part les commandements qui gouvernent notre marche avec Dieu (les 4 premiers), et d'autre part ceux qui gouvernent notre marche les uns avec les autres (les 6 derniers). Qu’est-ce que cela peut nous enseigner?

La première relation que construit un jeune, c’est celle qui l’unit à ses parents. Il ne faut pas la louper! Elle est fondamentale, dans le sens où elle pose les fondements de toute une vie. Lorsque le cadre de la relation parent-enfant est posé, alors beaucoup d’autres relations peuvent se développer correctement. C’est avec des parents qu’on apprend qu’il y a un cadre – ou pas. C’est avec eux qu’on a le sentiment d’être protégé – ou pas. C’est avec eux qu’on formule ses premières opinions. C’est en eux que l’on voit ce qu’est la vie…

À un jeune, je dis…

  • C’est une protection pour ta vie… Tu as probablement déjà vu des films où un hélico aidait la police (ou les gangsters) à poursuivre une voiture. C'est un peu ça. Les parents sont dans un hélico et leur expérience leur donne un peu d'altitude, ils voient de loin.
  • C’est une protection contre le jugement. La rébellion est associée à une condamnation

Si un homme a un fils indocile et rebelle, n'écoutant ni la voix de son père, ni la voix de sa mère, et ne leur obéissant pas même après qu'ils l'ont châtié... tous les hommes de la ville le lapideront et il mourra. Tu expireras ainsi le mal du milieu de toi, afin que tout Israël apprenne et soit dans la crainte.

Deutéronome 21.18-21

  • C’est une source d’apprentissage On observe avant de faire. Les bons généraux sont d’abord de bons soldats. Apprendre débute toujours par l'obéissance. Je dois obéir aux règles du football pour jouer correctement un match. Idem avec la vie. Observer les erreurs et les succès des parents t'aideront à former en toi un mec, une fille super.

Ce commandement est nécessaire:

Parce que tout enfant naît trop conscient de son importance! Il est tout naturel à un enfant de se concevoir ‘centre du monde’. Il est pris en charge, parfois adulé. Il reçoit toute l’attention de ceux qui l’entourent. Cette consécration — légitime — doit s’accompagner d’un apprentissage contraire à l’égoïsme spontané de nos cœurs: la préciosité du prochain, dont le parent est le premier.

Parce que tout enfant naît capable de désordre! L’homme n’est pas porté naturellement vers le bien. Certes, toute la capacité du mal ne s’exprime pas toujours, fort heureusement. Mais pour encourager le bien, un référant doit très vite se présenter à l’enfant. Honorer ses parents, c’est garantir un esprit d’écoute qui formera les références morales d’un enfant. Adulte, il en fera ce qu’il voudra. Mais ce respect aidera l’enfant à se préserver d’erreurs.

Parce que cela éduque au service du faible. Une personne âgée ne s’imposera pas. Ses forces ne le lui permettront pas. Dans l’âge délicat où l’on cesse de porter la gloire de sa carrière ou de ses relations, respecter ses parents dans la vieillesse, c’est apprendre une considération pour le faible qui honore Dieu lui-même (voir Lévitique 19.32). Cela relève du respect de Dieu.

En tant que jeune

Le mot hébreu traduit par respecter ou honorer porte le sens de ‘poids’. C’est considérer nos parents comme valant leur pesant d’or! C’est les aimer, leur témoigner de l’affection, prendre soin d’eux.

C’est déjà une posture, une attitude. Tout geste, tout comportement prend racine sur la position que l’on adopte dans une situation donnée. Et cela dans tous les domaines de la vie. Les participants d’un voyage organisé vivront les mêmes circonstances. Pourtant, certains grincheux invétérés trouveront toujours à se plaindre alors que d’autres iront d’émerveillement en émerveillement — par la position de caractère qu’ils ont adopté.

C’est un choix. Issue de la volonté, cette attitude devient vertu lorsque de multiples choix de respect ont forgé une habitude de vie. Il faut parfois taire les sentiments passionnés qui parcourent les pensées adolescentes, ou l’insolence du milieu qui nous entoure. On choisit de le faire, parce que c’est juste.

Parce que finalement, c’est la manifestation d’une confiance en Dieu, capable de conduire nos parents pour notre bien! L’expérience, la sagesse, le regard averti de parents suffisent parfois à nous montrer l’importance du respect de leurs conseils. Mais également parce qu’à l’instar de l’Histoire du peuple d’Israël, Dieu utilise souvent les autorités — même les plus dures — pour accomplir un projet bon et utile pour ceux qui l’aiment.

Ce n’est jamais un martyr. Il est entendu qu’il ne saurait être question de se placer dans une situation de souffrance physique (inceste, blessures, etc.). Il est parfois utile, pour le bien des parents, de dénoncer le mal, et d’invoquer la justice contre ceux qui ont abusé de l’autorité que Dieu leur avait confiée.

On n’est pas toujours d’accord avec ses parents. Mais j’ai réalisé plus tard la taille de leur amour. Aujourd’hui, je regrette les moments d’indifférence, d’égoïsme, à la limite du mépris. C’est de ne pas avoir aimé plus que l’on regrette, plutôt que l’inverse.


Y a-t-il un moment où cela cesse?

Il y a un moment où une telle obéissance devient caduque: lors du mariage. Genèse 2.24 nous rappelle: "L'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme" De ce verset, on déduit aussi qu’un célibataire qui devient financièrement et moralement indépendant de ses parents ne leur est plus lié de la même façon. Mais ce passage de l’obéissance à l’indépendance est justement un passage, une transition, une évolution. Plus tu es sensé, plus tu mérites d'être responsabilisé. Plus tu es fou, moins tu mérites qu'on lâche du lest avec toi.

Si le commandement s’adresse aux enfants, les parents seront les premiers à l’enseigner. D’ailleurs, ce 5e commandement demande que l’honneur soit rendu au père et à la mère — qui accuserait la Bible d’être sexiste?! Cela exige donc l’harmonie du couple. Des parents qui s’aiment "ostensiblement" et de manière authentique offriront un terreau de confiance invitant à l’honneur. Ils formeront aussi un mur sans faille lorsque l’un des enfants cherchera à monter l’un des parents contre l’autre — une spécialité des bambins intelligents!

Passons donc à ce que la Bible dit aux parents maintenant.

Ce que Dieu dit aux pères (Col 3.21)

Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent.

Colossiens 3.21

Ex. des fils d'Elie en 1 Samuel 2.12, 22-24. Il est important d’éduquer.

Les fils d’Éli étaient des vauriens, ils ne connaissaient pas l’Éternel.

1 Samuel 2.12

22Éli était fort âgé, et il apprit comment ses fils agissaient à l’égard de tout Israël; (il apprit aussi) qu’ils couchaient avec les femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente de la Rencontre. 23Il leur dit: Pourquoi faites-vous de telles choses? Car j’apprends de tout le peuple vos mauvaises actions. 24Non, mes fils, ce que j’entends dire n’est pas bon; vous poussez le peuple de l’Éternel à la transgression.

1 Samuel 2.22-24

Le danger principal d’un père qui veut que ses enfants obéissent, c’est de devenir autoritaire. Et je remarque encore une fois le grand équilibre de la Bible:

Les enfants doivent obéir Mais il n’est pas demandé aux parents d’imposer une discipline. Dieu leur demande de ne pas irriter leurs enfants. De ne pas les décourager.

Le mot “irriter” peut avoir une perspective positive: il s’agit alors de stimuler ou d’encourager (2Co 9.2). Mais il a ici l’idée d’exciter, d’aiguiser, d’irriter. Et le résultat, c’est que les enfants se découragent: Ils se sentent perdus, ils n’ont plus aucune motivation.

Quand mes enfants étaient petits, je leur ai demandé de me dire ce qui facilitait leur obéissance. Ils m’ont demandé de toujours donner le “pourquoi” des règles imposées; de les respecter aussi pour qu’ils voient ce qu’est le respect; de ne pas rire à leurs dépens, même si l’humour et la bonne humeur rendaient le respect plus facile.

Ce n'est pas excellent comme conseil? Je vous suggère 4 autres domaines:

La domination. Un père qui est un tyran dans son foyer, sans écouter, sans prendre en compte le contexte que connaît un enfant, var le décourager. Jacob, dans l’Ancien Testament, s’est soucié de l’état de santé et de la faiblesse de ses enfants pour adapter son pas et sa vitesse de déplacement (Gn 33.12-14). Lorsqu’un père impose une carrière, ou d'autres choses qui n’ont rien avoir avec le bien et le mal, il risque de sombrer dans la domination.

Le favoritisme. Regardez le malheur qu’a connu Joseph pour avoir été le favori de son père.

Le manque d’amour.

Mieux vaut un plat de verdure, là où règne l'amour, qu'un bœuf engraissé, si la haine est là.

Proverbes 15.17

Messieurs, il vaut mieux que vos enfants aient moins d’argent et moins de loisirs, s’ils ont de l’amour —votre amour— dans le foyer que vous dirigez. L’amour, ce sont souvent de petites choses. La manière dont on regarde un enfant. Rire avec leurs rires, être triste quand ils le sont pour des raisons valides… Les féliciter dans les succès. Créer des événements.

L’hypocrisie. Il n’y a rien de plus destructeur que de voir quelqu’un qui représente un modèle, se comporter en sagouin — à moins qu’il ne demande pardon.

J’ai lu l’histoire touchante d’une famille comme les autres…

Rentré après une journée éreintante, toute la famille devait se préparer à aller au lit. Le père était crevé et aspirait au silence. Mais la fille aînée traînait à droite et à gauche, si bien que 45 minutes après le signal donné pour aller au lit, le père "explosa": il se mit à hurler, conduisant manu militari sa fille au lit. Sa fille pleurait à chaudes larmes. Sa mère fit observer avec tact que leur fille ne traînait pas, elle était en train de préparer plusieurs choses pour l'école, à cause d'une fête qui devait avoir lieu. Triste de voir qu'il avait fait une erreur, il est allé s'agenouiller devant sa fille pour lui demander pardon.

Cela vous est déjà arrivé de demander pardon à vos enfants? Ou bien êtes-vous "Monsieur j'ai raison, et jamais je ne demanderai pardon"? Une telle transparence fera plus pour convaincre vos enfants que vous n'êtes pas un hypocrite, que vous êtes aussi en train d'apprendre, que bien des discours moralisateurs.

L'histoire ne s'arrête pas là. Incapable de dormir, le père se rendait compte de l'immense dureté de son cœur. Il se dit que puisqu'il avait ruiné la soirée de sa fille, peut-être pourrait-il embellir son lendemain.

Il se leva et alla trouver un magasin encore ouvert pour acheter quelques fleurs et une carte sur laquelle il écrivit combien il reconnaissait qu'il avait vraiment tort, et qu'il n'avait aucune excuse. Il y exprimait son amour et sa reconnaissance d'avoir une fille qui lui avait pardonné…

Paul va plus loin en Éphésiens.

N’irritez pas vos enfants, mais faites-les parvenir à la maturité selon Dieu, avec correction et instruction.

Éphésiens 6.4

Je vais souligner 4 rubriques importantes dans cette correction / instruction

Rubrique amour – une constante

Il est fondamental que vos enfants sachent que vous les aimez. Cela se fait de différentes manières. Il y a le fait de le dire – même si pour certains la pudeur les retient. Le fait de les regarder avec approbation. Avec un sourire. Le fait de dire: “Je prends plaisir à être avec toi.”

Ça se communique aussi par des activités:

Pères, faites des Lego avec vos enfants – pas à 15 ans, mais quand c’est leur âge! Pères, faites quelque chose de temps en temps avec vos garçons et avec vos filles. Nous avions des sorties programmées. Je prenais de temps en temps rendez-vous avec l’un ou l’autre de mes enfants. Pour ceux qui ont les moyens, c’est le ciné, ou les glaces, ou je ne sais quoi!

Être là pour discuter… Demander comment s’est passé la journée, comprendre en partie les frustrations et les joies qu’ils expérimentent…

Rubrique obéissance – selon l’âge

Votre stratégie d’apprentissage de l’obéissance va dépendre de vos présuppositions. Si vous pensez, comme Rousseau, que les enfants sont une page blanche que la Société noircit, alors vous commencerez l’éducation à l’âge de 6 ans. Si vous pensez, comme l’apôtre Paul, que l’enfant est né dans un état de rébellion, vous commencerez assez tôt à lui montrer aimablement, mais clairement qu’il y a des limites à ne pas franchir. Ou alors, il y a des conséquences.

Deux ans, c’est la "première adolescence". Si votre enfant est roi à deux ans, il sera dictateur en tant qu’adolescent.

À 4 ou 5 ans… c’est assez terrible de voir des parents qui n’ont jamais discipliné leurs enfants, et qui ne font que crier. Mais crier ne génère pas de l’obéissance! C’est comme les étrangers qui ne parlent pas français, et quand ils ne se font pas comprendre, ils répètent la même chose, mais plus fort!

L’obéissance, ce n’est que pour des actes de la volonté. Un enfant qui renverse son verre d’eau, ce n'est pas la même chose qu’un enfant qui vous ment. C’est terrible de voir des parents s’énerver du verre d’eau et rire du mensonge.

Laissez les enfants faire des bêtises! Mais corrigez lorsqu’il s’agit de comportements moralement mauvais.

La discipline n’est jamais un lieu de colère. La discipline est précédée d’instructions claires. Elle est précédée de conséquences claires. Elle est suivie d’effet.

Certaines personnes sont contre la fessée (souvent parce qu'elle est administrée avec colère). Nous l’avons utilisée pour les désobéissances graves… dans une pièce éloignée des autres (pas un spectacle) avec une cuillère en bois (la main, c’est la tendresse + du temps pour la chercher), précédée d’une explication, d’un rappel, puis d’une application.

Si vous êtes contre les fessées, je le comprends, mais s'il vous plait, trouvez ce qui convient pour marquer clairement les limites, en fonction de l’âge de l’enfant.

Rubrique sexualité – plus tôt que vous pensez

Je n'aurais pas abordé cette rubrique de cette manière il y a quelques années. Mais la prolifération de l’imagerie sexuelle rend impossible de préserver les enfants. Et vous voulez être les premiers à parler de ce sujet. Avec sensibilité, évidement, et selon l’âge.

Chez nous, mon épouse a parlé aux filles, et moi, j’ai parlé au fils! Je voulais que nos enfants sachent trois choses. C’est super, c’est cadré, mais beaucoup l’utilisent mal.

On a parlé des abus. Et que personne ne pouvait les toucher contre leur gré. On a affirmé que la sexualité fait partie du mariage.

Si vous créez le dialogue tôt, il sera possible de revenir dessus. Souvent d’ailleurs, et quand ne vous vous y attendrez pas. On jouait au basket et puis, la question s’est posée…

Rubrique responsabilité – des petits jobs

Il me semble que l’apprentissage de la responsabilité commence tôt. Avoir des tâches à faire dans un foyer. Prendre part utilement au fonctionnement collectif…

Conclusion

Avez-vous remarqué? Je n'ai pas parlé d'éducation chrétienne... Dans le texte d'Éphésiens, il est bien dit: “Selon le Seigneur.” Mais pas ici, dans notre texte de Colossiens. Pourquoi? Peut-être parce que c'est évident. Peut-être aussi parce que Jésus a béni les petits enfants et que pour lui, un enfant est magistralement important.

Je suggère une autre piste: on transmet à nos enfants ce qui nous est cher. Si notre vie avec Christ nous est chère et précieuse, qu'elle est publique et visible, ils vont le voir, et ça va susciter des discussions. C'est l'occasion pour nous de toujours inscrire la discipline familiale sous l'angle de la grâce. Un enfant qui pèche et qui est repris a besoin de la grâce de Dieu. Nous ne devons jamais dire: “Si tu pèches, méfie-toi!”, c'est du légalisme, mais bien plutôt: “Parce que tu pèches, tu as besoin de la grâce de Dieu... comme ton père! Moi aussi, je suis pécheur... Parce que tu as péché, tu as besoin de te blottir entre les mains et auprès du cœur de Dieu qui est mort à la croix pour que tu sois pardonné.”

Un enfant doit réaliser que l'amour et l'engagement de ses parents est permanent et qu'il en va de même de Christ.


Nous n’avons pas d’autorisation de votre part pour l’utilisation de services tiers (YouTube, Spotify, SoundCloud, ConvertKit, …) depuis toutpoursagloire.com. Cette autorisation est nécessaire pour une expérience complète sur notre site. Vous pouvez les accepter en appuyant sur le bouton ci-dessous

Accepter


Dans la même série:

  1. En Jésus seul! (Colossiens 1.1-5)
  2. L'Évangile en action (Colossiens 1.6-9)
  3. Les résultats de l'Évangile (Colossiens 1.10-14)
  4. La grandeur de Jésus (Colossiens 1.15-20)
  5. La réconciliation de Jésus (Colossiens 1.21-23)
  6. Le serviteur de Jésus (Colossiens 1.24-27)
  7. L'objectif ultime du serviteur de Jésus (Colossiens 1.27-29)
  8. Les vœux d'un serviteur (Colossiens 2.1-7)
  9. Le piège de "l’évangile+" (Colossiens 2.8-12)
  10. Le triomphe du Christ sur le péché (Colossiens 2.13-14)
  11. Le triomphe du Christ sur les démons (Colossiens 2.15)
  12. L’impasse du légalisme (Colossiens 2.16-23)
  13. Une vie qui découle de la croix (Colossiens 3.1-8)
  14. Christ et les relations dans l’Église, partie 1 (Colossiens 3.9-12)
  15. Christ et les relations dans l’Église, partie 2 (Colossiens 3.13-15)
  16. Célébrer Christ dans l’Église (Colossiens 3.16-17)
  17. Christ au sein du couple (Colossiens 3.18-19)
  18. Christ au sein de la famille (Colossiens 3.20-21)
  19. Christ et les relations professionnelles (Colossiens 3.22-4.1)
  20. L’impact de Christ dans le monde (Colossiens 4.2-6)
  21. Christ et la force d’une équipe (Colossiens 4.7-18)