Découvre cette vingtième prédication de notre série sur l’épître aux Colossiens. Clique ici pour accéder directement au sommaire de cette série.
La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.
Introduction
Le rapport au monde
Il y a un rapport disproportionné entre le rôle de l’Église, tel qu’il est donné dans l'Écriture, et la réalité de son impact dans le monde.
Imaginez-vous la scène de Matthieu 5… Une foule s’est assemblée pour entendre Jésus. Il se lève. Tout près de lui se trouvent 12 disciples et il se met à les enseigner tout en s’assurant que la foule entend la leçon.
Il commence avec les béatitudes – véritable magna charta du programme de Dieu pour les hommes (la vie avec Dieu débute dans la réalisation de notre pauvreté et de notre dépendance, se poursuit dans l’attrition1 que procure la réalisation de notre péché, et du péché du monde, etc.). Chaque fois, une attitude de vie est associée à une promesse. Puis, il continue avec cette parole incroyable.
13C’est vous qui êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade avec quoi le salera-t-on? Il n’est plus bon qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. 14C’est vous qui êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. 15On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. 16Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos œuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Matthieu 5.13-16
12 personnes = le sel de la terre?! 12 personnes = la lumière du monde?! Si un journaliste avait été présent, je me demande quel titre il aurait donné à son article! C’est disproportionné, ambitieux, voire ridicule, d’une perspective humaine…
Néanmoins, ce sont les propos du Seigneur. “Vous êtes, vous qui êtes mes disciples, sel et lumière.” Le texte grec met l’accent sur cette réalité, comme pour dire: “Il n’y a que vous.” Les commentateurs ont relevé des dizaines d’images associées au sel: pureté, joie, valeur, confrontation, influence, saveur, éveil… préservation aussi.
On comprend mieux l’image de la lumière en lui associant l’idée d’être orienté, guidé. Il est difficile de se diriger quand on est privé de sa vue. Les bateaux ont de la peine à naviguer sans les étoiles ou les ports pour les guider.
L’Église, constituée des rachetés, malgré sa faiblesse, sa petitesse, doit être comme un exemple de société, comme une autre manière de vivre. La Bible dit que les anges apprennent par l’Église des choses sur Dieu (Ép 3.10).
La Bible dit que l’Église est si précieuse que…
Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes.
1 Corinthiens 3.17
Alors que Paul termine sa lettre extraordinaire aux Colossiens, il aborde le rapport de l’Église au monde. Comment l’Église, les Chrétiens, se déploient-ils dans le monde?
Christ a prévu que l’Église soit son corps, c’est-à-dire ses mains, ses pieds… Voilà comment Paul encourage l’Église à briller…
Lecture: Colossiens 4.2-4
Prier pour que ça compte (Col 4.2-4)
2Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. 3Priez également pour nous: que Dieu ouvre une porte à notre parole, afin que je puisse annoncer le mystère du Christ, pour lequel je suis dans les chaînes, 4et en parler clairement comme je le dois.
Colossiens 4.2-4
L’apôtre ne propose pas simplement que l’on prie. Il demande que l’on persévère dans la prière. Le verbe utilisé contient l’idée de s’accrocher fermement et durablement dans une attitude donnée. C’est vrai des Églises comme des individus. Je mesure régulièrement dans ma vie combien je suis porté à l’action et moins à la méditation et la prière. Pourtant, l’exhortation demeure. “Persévérez dans la prière.”
La prière est une communication / communion avec Dieu que Paul place sous l’angle d’une discipline spirituelle, forte et consacrée. Il faut veiller à cela. Il faut l’introduire dans notre quotidien.
Pourquoi persévérer?
Parce que parfois Dieu ne répond pas tout de suite. D’ailleurs heureusement, cela filtre un peu les choses!
Parce que Dieu creuse notre motivation et notre caractère de persévérance.
1Jésus leur dit une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier et ne pas se lasser. 2Il dit: Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et qui n’avait d’égard pour personne. 3Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire: Fais-moi justice de mon adversaire. 4Pendant longtemps il ne voulut pas. Mais ensuite, il dit en lui-même: Bien que je ne craigne pas Dieu et que je n’aie d’égard pour personne, 5néanmoins parce que cette veuve me cause des ennuis, je lui ferai justice, de peur que jusqu’à la fin, elle ne vienne me casser la tête. 6Le Seigneur ajouta: Entendez ce que dit le juge inique. 7Et Dieu ne ferait-il point justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tarderait-il à leur égard? 8Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
Luc 18.1-8
Si des pécheurs réticents honorent la persévérance, à combien plus forte raison le Père bienveillant ne le fera-t-il pas?
Il faut donc s’assurer que la prière fait partie de notre vie. Et il ajoute “avec actions de grâce”, c’est-à-dire avec reconnaissance.
Il existe une histoire troublante dans l’Ancien Testament. Jacob est seul au milieu de la nuit. Il est terrifié à l’idée de retrouver son frère qu’il a trompé. Et voici qu’un homme se bat avec lui jusqu’au lever du soleil. Voici la suite de l’histoire:
26Voyant qu’il ne pouvait le vaincre, il le frappa à l’articulation de la hanche; et l’articulation de la hanche de Jacob se démit pendant qu’il se battait avec lui. 27L’homme dit: Laisse-moi partir, car l’aurore se lève. (Jacob) répondit: Je ne te laisserai point partir sans que tu me bénisses. 28L’homme lui dit: Quel est ton nom? Il répondit: Jacob. 29(L’homme) reprit: Jacob ne sera plus le nom qu’on te donnera, mais Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur.
Genèse 32.25-29
Il y a des prières qui sont continues dans ma vie. Elles concernent bien sûr les membres de ma famille, l’Église… Mais il y a aussi une prière qui me concerne personnellement. Un terrain de lutte dans ma vie, pour lequel je me bats dans la prière. Je dis souvent à Dieu: “Tu ne me lâches pas avant que tu m’aies donné la victoire… la bénédiction…” Même au prix de la hanche, pour Jacob, la prière persévérante est nécessaire.
Alors pour nous qui sommes généralement dans un rythme effréné, comment faire pour inclure la prière? Il me semble que la manière la plus simple, en dehors d’un temps quotidien de méditation et de prière, c’est de faire ainsi: prenez conscience du regard continuel de Dieu pour l’inclure dans une conversation qui l’implique en chaque instant…
- Vous êtes devant une conversation difficile au bureau? Priez dans votre cœur.
- Vous lisez les nouvelles d’une guerre quelque part? Priez de suite.
- Vous ressentez un bonheur particulier pour une situation ou un événement? Remerciez Dieu.
- Vous êtes heureux dans votre santé? Remerciez Dieu.
- Vous voyez votre conjoint ou votre enfant sourire? Remerciez Dieu. C’est comme une sensibilité à développer avec l’Esprit saint. Car il intercède en nous et nous conduit à intercéder. Vous avez probablement expérimenté cette situation.
- Vous rencontrez une personne et soudainement, vous sentez quelque chose qui ne va pas… vous ne savez pas ce que c’est… mais plutôt que de ne rien faire, pourquoi ne pas spontanément prier pour cette personne?
Certes, il y a des moments institutionnalisés (réunion de prière, culte personnel, etc.) Mais il y a également une dimension importante qui relève de la prière spontanée, tenace.
Le Psaume 103 nous montre qu’il faut nous instruire à cela… il faut mobiliser notre âme à bénir l'Éternel, à rendre grâce… Mais voilà où la prière compte pour de bon. C’est lorsque vous priez pour celles et ceux qui sont sur le devant de l’action missionnaire.
C’est bien de prier pour les malades. C’est bien de prier pour que les frères et les sœurs de l’Église soient fortifiés et encouragés. C’est bien de prier pour de la sagesse dans les décisions professionnelles. Mais tout ceci n’a qu’une valeur relative, temporaire. Les sauvés arriveront tous à la résurrection! Qu’ils aient été malades, riches ou pauvres…
C’est pourquoi l’apôtre Paul souligne la direction d’une prière qui compte:
3Priez également pour nous: que Dieu ouvre une porte à notre parole, afin que je puisse annoncer le mystère du Christ, pour lequel je suis dans les chaînes, 4et en parler clairement comme je le dois.
Colossiens 4.3-4
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Dans son commentaire, John MacArthur cite cet événement:
En 1540, Friedrich Myconius, grand ami et assistant de Luther, tomba malade, et on s’attendait à ce qu’il meure dans peu de temps. Au lit, il écrivit d’une main tremblante un aimable mot d’adieu à Luther. Luther reçut la lettre et lui répondit: “Je vous commande, au nom de Dieu, de vivre, parce que j’ai encore besoin de vous dans l’œuvre de la réforme de l’Église… Le Seigneur ne permettra jamais que j’entende dire que vous êtes mort, mais vous permettra de vivre plus longtemps que moi. C’est pour cela que je prie, c’est ma volonté et que ma volonté soit faite, parce que je ne cherche qu’à glorifier le nom de Dieu.”
Ces paroles nous choquent, mais elles venaient certainement du cœur. Même si Myconius avait déjà perdu l’usage de la parole quand la lettre de Luther lui parvint, il se rétablit complètement et vécut six autres années, soit deux mois de plus que Luther.
Développons les temps de prière:
- Temps de prière pour soi
- Temps d’action de grâce
- Temps de méditation
- Temps d’intercession pour les missionnaires
Agir pour que ça compte (Col 4.5)
Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors. Rachetez le temps.
Colossiens 4.5
Associé à la prière, il y a, vis-à-vis des gens du dehors, un comportement à avoir qui est sage. Dans la pensée biblique, la sagesse n’est pas une instruction de la tête, mais un savoir-vivre. "Se conduire" est synonyme de "marcher". C’est une manière de marcher que Paul a en tête.
Savoir-vivre sagement avec ceux qui nous entourent, ça veut dire quoi?
Déjà cela veut dire de ne pas avoir un comportement totalement contraire à ce que l’on peut attendre d’un disciple de Christ! Remarquez l’ordre que nous trouvons dans ce verset:
Ne soyez une pierre d’achoppement ni pour les Grecs, ni pour les Juifs, ni pour l’Église de Dieu.
1 Corinthiens 10.32
Une pierre d’achoppement, c’est une pierre sur laquelle on trébuche quand on est en chemin. L’image ici est quelqu’un qui marche dans la direction du Christ, et qui est interrompu dans sa marche parce qu’il voit un comportement chez une personne qui n’est pas approprié.
Une autre manière de vivre sans sagesse, c’est de réduire la foi chrétienne à un légalisme qui masque la croix de Christ. C’est tellement plus sécurisant de réduire le christianisme à des règles. Comme cela, je sais toujours où j’en suis. Je peux cocher des listes ou des check-lists et me dire que ça va! Mais ce comportement-là crée, pour les non-chrétiens, deux problèmes:
D’abord l’exclusion: à part les non chrétiens à la recherche de cadre, rares sont ceux qui s’intéressent à ce genre de vie. Ensuite, c’est la garantie de masquer la croix, rédemptrice, par la religion, "ersatz" de la foi.
Une troisième manière de vivre sans sagesse vis-à-vis des gens du dehors, c’est de les ignorer. C’est- à-dire de vivre dans une tour d’ivoire chrétienne, où il n’y a pas ou peu de contact substantiel sur les notions de foi chrétienne. Certes, nous ne sommes pas tous appelés à être des évangélistes, mais tous ensemble, nous sommes le corps du Christ - voient-ils Jésus en nous?
Finalement, vivre une vie sage, c’est intégrer pleinement combien Christ est la source de toute sagesse: “En lui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.” Il s’agit donc de demeurer près du Seigneur, et de puiser d’une communion avec lui, de se laisser pénétrer de ses attitudes…
Paul clôt cette section en soulignant: “Rachetez le temps.” Qu’est-ce que cela veut dire?
Racheter le temps, parce qu’il est court. Encore un peu de temps et nous serons morts. Encore un peu de temps et Jésus sera revenu. Encore un peu de temps – et tellement de choses sont à faire. Moïse s’exclame dans le Psaume 90:
Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse.
Psaumes 90.12
Racheter le temps parce que Jésus nous prévient que “la nuit vient, où personne ne peut travailler” (Jn 9.4). Le salut s’approche!
Racheter le temps parce que beaucoup de nos activités sont stériles lorsqu’elles ne sont pas vécues dans la dépendance au Seigneur Jésus…
C’est vite culpabilisant de prêcher sur ces thématiques. Du genre: “Rachetez le temps… ne pas perdre une seconde… ne pas avoir de loisirs… tout pour le royaume de Dieu…” Mais je ne pense pas que ce soit l’idée.
D’abord, au regard de Dieu, il n’existe pas de distinction entre le séculier et le spirituel. Nous devons racheter le temps dans toutes les disciplines qui nous concernent.
Ensuite parce que le mot "temps” utilisé ici n’est pas chronos, le temps qui s’écoule, mais chairos, le temps opportun. De sorte qu'il serait préférable de comprendre quelque chose comme: le temps est court… saisissez les opportunités.
Agir pour que ça compte, c’est occuper le présent que Dieu nous donne. C’est réaliser combien chaque jour donné est un cadeau à valoriser… C’est imaginer que chaque discussion peut être une bénédiction ou un malheur… C’est se dire que nos contributions, même infimes, ont des conséquences sur les autres, et sur le royaume de Dieu. Et que peut-être une conversation pourra amener à l’Évangile…
Parler pour que ça compte (Col 4.6)
Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment vous devez répondre à chacun.
Colossiens 4.6
La prière, le comportement, et maintenant la manière de parler. Peu de choses révèlent une personnalité plus que ses propos. Sa manière de parler, d’aborder des nouvelles connaissances, de faire face à des différences de perspective, à des conflits, etc.
Paul souligne que Dieu s’intéresse à la conversation de ses enfants.
Accompagné de grâce, c’est-à-dire qui soit empreinte de la grâce de Jésus. Dans l’expression et dans le contenu. Assaisonnée de sel c’est-à-dire qui soit pertinente, qui aide une personne à cheminer. Pas de blabla interminable, mais des paroles qui portent vraiment.
Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent.
Éphésiens 4.29
La Bible parle beaucoup de la manière de parler.
…un temps pour se taire et un temps pour parler…
Ecclesiaste 3.7
Que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler…
Jacques 1.19
Prompt à écouter
Les paroles des sages écoutées dans le calme valent mieux que le cri de celui qui domine parmi les insensés.
Ecclésiaste 9.17
Écoute les conseils et reçois la leçon afin que tu sois sage par la suite.
Proverbes 19.20
Celui qui méprise son prochain est dépourvu de sens, mais l'homme qui a de la compréhension se tait. Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets, mais celui qui a l'esprit fidèle les cache.
Proverbes 11.12-13
Celui qui ménage ses discours possède la connaissance, et celui qui a l'esprit calme est un homme intelligent. Même le stupide, quand il se tait, passe pour un sage, celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent.
Proverbes 17.27-28
Un cœur intelligent acquiert la connaissance, et l'oreille des sages recherche la connaissance.
Proverbes 18.15
Le cœur du juste médite pour répondre, mais la bouche des méchants déverse des mauvaises paroles.
Proverbes 15.18
Celui qui répond avant d'avoir écouté, voilà bien pour lui stupidité et confusion.
Proverbes 18.13
Lent à parler
Je vous le dis, au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée.
Matthieu 12.36
Tel qui bavarde à la légère blesse comme une épée, mais la langue des sages apporte la guérison.
Proverbes 12.18
L'homme pervers suscite des querelles, et le rapporteur divise des amis.
Proverbes 16.28
Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets; ne fréquente pas celui qui ouvre ses lèvres.
Proverbes 11.13; 20.19 (cf. 26.22)
Comme un furieux qui lance des flammes, des flèches et la mort, ainsi est un homme qui trompe son prochain et qui dit: c'était pour plaisanter.
Proverbes 26.18-19
Avec beaucoup de paroles, on ne manque pas de pécher, mais celui qui retient ses lèvres est un homme de bon sens.
Proverbes 10.19
Celui qui ménage ses discours possède la connaissance, et celui qui a l'esprit calme est un homme intelligent.
Proverbes 17.27
Si tu vois un homme irréfléchi dans ses paroles, il y a plus d'espérance pour un insensé que pour lui.
Proverbes 29.20
Parler avec amour
Par la lenteur à la colère, on peut fléchir un prince, et une langue douce peut briser des os.
Proverbes 25.15
C'est une joie pour l'homme quand il donne une réponse de sa bouche; et combien est bonne une parole dite à propos.
Proverbes 15.23
Et cela est d’autant plus important dans le contexte du partage de l’Évangile.
Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur; soyez toujours prêts à vous défendre contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous: mais (faites-le) avec douceur et crainte.
1 Pierre 3.15
Conclusion
Nous terminerons la semaine prochaine cette merveilleuse épître.
Mais ce que nous venons de voir ici est, en quelque sorte, la mise en pratique de ce que nous avons reçu en Christ…
Réalisons que notre vie peut et doit compter… Par nos propos, nos actions, nos prières… Un sourire – ou pas de sourire. Un encouragement – ou pas d’encouragement. Un soutien missionnaire – ou pas de soutien missionnaire
Comme pour toute cette section de l’épître, il ne s’agit pas de faire, mais de réaliser que Christ en nous... nous pousse à le faire… C’est en lui, par lui, pour lui… Parce que nous sommes chrétiens…
1. Regret d’avoir offensé Dieu, poussé par la crainte de l’enfer.
Dans la même série:
- En Jésus seul! (Colossiens 1.1-5)
- L'Évangile en action (Colossiens 1.6-9)
- Les résultats de l'Évangile (Colossiens 1.10-14)
- La grandeur de Jésus (Colossiens 1.15-20)
- La réconciliation de Jésus (Colossiens 1.21-23)
- Le serviteur de Jésus (Colossiens 1.24-27)
- L'objectif ultime du serviteur de Jésus (Colossiens 1.27-29)
- Les vœux d'un serviteur (Colossiens 2.1-7)
- Le piège de "l’évangile+" (Colossiens 2.8-12)
- Le triomphe du Christ sur le péché (Colossiens 2.13-14)
- Le triomphe du Christ sur les démons (Colossiens 2.15)
- L’impasse du légalisme (Colossiens 2.16-23)
- Une vie qui découle de la croix (Colossiens 3.1-8)
- Christ et les relations dans l’Église, partie 1 (Colossiens 3.9-12)
- Christ et les relations dans l’Église, partie 2 (Colossiens 3.13-15)
- Célébrer Christ dans l’Église (Colossiens 3.16-17)
- Christ au sein du couple (Colossiens 3.18-19)
- Christ au sein de la famille (Colossiens 3.20-21)
- Christ et les relations professionnelles (Colossiens 3.22-4.1)
- L’impact de Christ dans le monde (Colossiens 4.2-6)
- Christ et la force d’une équipe (Colossiens 4.7-18)