Omniprésente dans les médias et aseptisée dans notre réalité occidentale, nous la considérons presque comme de la fiction. On sait que ça va arriver, mais on vit comme si elle n’existait pas.

Jésus passait du temps à parler de sa mort. En Jean 14.1-4, Jésus a expliqué à ses disciples pourquoi il devait se séparer d’eux:

> 1 Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi.2 Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit; car je vais vous préparer une place. 3 
>…

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5 promesses de Jésus-Christ au sujet de la mort du chrétien

Omniprésente dans les médias et aseptisée dans notre réalité occidentale, nous la considérons presque comme de la fiction. On sait que ça va arriver, mais on vit comme si elle n’existait pas.

Jésus passait du temps à parler de sa mort. En Jean 14.1-4, Jésus a expliqué à ses disciples pourquoi il devait se séparer d’eux:

> 1 Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi.2 Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit; car je vais vous préparer une place. 3 
>
> Si donc je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. 4 Là où je vais, vous en savez le chemin.
>
> Jean 14.1-4

Jésus ne s’adresse pas uniquement aux disciples présents. À travers ce texte, il parle à tous les enfants de Dieu depuis deux millénaires.

Parfois, lorsque j’y pense, la terreur m’envahit. Mais, des paroles de Jésus, je dégage cinq promesses qui nourrissent mon espérance et me rassurent face à ma mort future:

 1. J’aurai une place auprès du Père

Jésus rappelle que la vie éternelle se fait dans la maison du Père et non dans un lieu impersonnel. Ces nombreuses demeures désignent l’infinie bonté de Dieu, grâce à laquelle il y a une place pour chacun de ses enfants.

Ma maison n’est pas ici-bas. Je ne suis que de passage. Mon vrai foyer est celui du Père.

 2. C’est Jésus lui-même qui prépare cette place

> Je vais vous préparer une place.

Personne ne peut préparer sa propre place dans la maison du Père. Aucun de nous n’en a les moyens. Aucun de nous ne saurait le faire. Aucun de nous ne le pourrait, car aucun de nous n’a accès au Père en dehors de l’œuvre de Jésus.

Les préparatifs de cette place se sont effectués sur la croix, lorsque Jésus a offert sa vie au Père pour le pardon de nos péchés. Ressuscité, il est celui qui m’ouvrira la porte de la demeure du Père.

Existe-t-il une plus grande assurance que de savoir cette place préparée par le créateur de toutes choses et l’auteur de mon salut ?

 3. C’est Jésus lui-même qui m’y conduira le moment venu

> Je reviendrai et je vous prendrai avec moi.

Celui qui a vaincu la mort nous promet de nous aider lui-même à l’affronter par la foi. Jésus m’aidera à affronter mon dernier ennemi par la foi. Une fois vaincu, c’est Jésus que je verrai en tout premier.

Qu’y a-t-il après la mort? Notre première réponse est: Jésus! Pas des anges, pas saint-Pierre, Jésus lui-même!

 4. Je serai au plus près de la présence de Dieu

> Afin que là où je suis, vous y soyez aussi.

L’éternité est au plus près de la présence du Dieu trinitaire. L’éternité, c’est avant tout le reste, faire l’expérience éternelle de l’intimité avec Dieu. L’éternité sans Dieu est la pire chose qui puisse exister. C’est l’Enfer.

Sans fin, nous expérimenterons la joie de la présence de Dieu, plus glorieuse encore qu’au temps de l’innocence. Une fois ressuscités, nous vivrons une nouvelle humanité, délivrée du péché et de toutes ses conséquences qui ne seront plus. Nous jouirons de sa présence dans une nouvelle création. Enfin réunis.

 5. Dieu est la seule vérité qui tiendra face à ma mort

> Que votre cœur ne se trouble pas! Croyez en Dieu, croyez aussi en moi.

Alors qu’il va les quitter, Jésus ne laisse en gage que ses promesses. Et c’est bien parce que ce sont ses promesses que nous n’avons besoin de rien de plus.

Les sciences, les philosophies et les rites religieux ne peuvent offrir aucune certitude absolue face à la mort. Dieu, oui.

Jésus nous assure qu’en plaçant notre foi en lui, nous n’avons rien à craindre. Il a vaincu la mort. Pour affronter ce dernier ennemi, seules les promesses de Jésus peuvent me garantir la victoire.

 Ces promesses sont un appel adressé à toute l’humanité

À travers ces paroles que Jésus a léguées à ses disciples, il s’adresse au monde entier. Chacun est appelé à y répondre et à faire l’expérience de la paix qu’elles procurent: une vérité qui rassure ceux qui ont déjà donné leur vie à Christ, et une vérité qui invite ceux qui doutent à placer leur confiance en Jésus pour être sauvés.

> Se préparer à mourir, c’est être prêt à vivre.
>
>  Charles Spurgeon



Article publié pour la première fois le 7 mars 2018. Remis en avant par la Rédaction le 30 août 2024 pour atteindre une nouvelle génération de lecteur.

Je pense à plusieurs mauvaises réactions que nous pourrions avoir lorsque nous sommes confrontés au sujet de l’enfer.

D’abord, nous pourrions éprouver de la honte, souhaitant mettre le sujet de côté, car il nous semble trop gênant. Cependant, l’enfer n’est pas le point faible du christianisme (comme si la foi chrétienne était plus facile à accepter sans la doctrine de l’enfer). La Bible en parle clairement: nous ne pouvons pas rester silencieux sur le sujet.

Ensuite, nous pourrions parler de l’enfer pour manipuler les gens, pour leur faire peur et les amener à agir comme nous le voudrions. Tristement, c’est…

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Ce qu’enseigne la Bible au sujet de l’enfer et du châtiment éternel

Je pense à plusieurs mauvaises réactions que nous pourrions avoir lorsque nous sommes confrontés au sujet de l’enfer.

D’abord, nous pourrions éprouver de la honte, souhaitant mettre le sujet de côté, car il nous semble trop gênant. Cependant, l’enfer n’est pas le point faible du christianisme (comme si la foi chrétienne était plus facile à accepter sans la doctrine de l’enfer). La Bible en parle clairement: nous ne pouvons pas rester silencieux sur le sujet.

Ensuite, nous pourrions parler de l’enfer pour manipuler les gens, pour leur faire peur et les amener à agir comme nous le voudrions. Tristement, c’est ainsi que l’enfer a été utilisé à certaines périodes de l’histoire de l’Église (je pense notamment à la vente des indulgences par l’Église catholique au 16ᵉ siècle).

Enfin, nous pourrions parler de l’enfer en donnant la description qu’en fait la Bible, mais sans compassion et sans prêcher la grâce. Cela est tout aussi mauvais que de ne pas parler de l’enfer, car la Bible ne parle jamais de la condamnation sans évoquer le moyen d’y échapper en Christ.

Nous voulons plutôt parler de l’enfer parce que la Bible en parle. Nous voulons montrer comment la Bible présente cela, non comme un point faible dont il faut avoir honte, mais plutôt comme une vérité essentielle qui met en avant la grandeur de Dieu, la gravité du péché, et la merveille de la grâce.

 Qu’est-ce que l’enfer?

Contrairement à la conception populaire, l’enfer n’est pas un lieu dont Satan est le chef. La Bible met plutôt en avant la défaite de Satan, l’ennemi de Dieu, que Jésus a vaincu sur la croix (Col 2.15). Satan lui-même sera "jeté dans l’étang de feu" (c’est-à-dire l’enfer), et sera "tourmenté jour et nuit, aux siècles des siècles" (Ap 20.10).

Selon la Bible, l’enfer est un lieu de châtiment éternel et conscient, où Dieu manifestera sa colère contre le mal.

Il s’agit d’une "fournaise de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Mt 13.50). Il est question des "ténèbres du dehors" (Mt 22.13), du "feu éternel, préparé pour le diable et ses anges" (Mt 25.41), d’un "juste châtiment \[qui est\] une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force" (2Th 1.9), d’un "feu qui ne s’éteint pas" (Mc 9.43), d’un ver qui rongera le corps sans fin (És 66.24). Dans Apocalypse 14.10-11, l’enfer est décrit comme le fait de boire "du vin de la fureur de Dieu (...)", de "la coupe de sa colère" et d’être "tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’Agneau". Pour ceux qui s’y trouvent, il est dit que "la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles, et ils n’ont de repos ni jour ni nuit (...)".

Le feu, les ténèbres, les vers: sont-ils des symboles, des images? Peut-être, mais cela n’enlève rien à l’horreur de l’enfer, bien au contraire. La réalité est toujours plus grande que le symbole, ou que l’image qu’on utilise pour la décrire.

Il nous faut donc conclure avec James Packer:

> L'enseignement du Nouveau Testament au sujet de l'enfer a pour but de nous effrayer et de nous frapper d'horreur, nous assurant que, tout comme le ciel sera meilleur que ce que nous pourrions rêver, l'enfer sera pire que tout ce que nous pourrions concevoir.
>
> James Packer, Concise Theology, Tyndale House Publishers, 1993, p.262.

 L’enfer est éternel

Les moments difficiles que nous vivons sur cette terre ont une fin. En revanche, l’enfer n’a pas de fin. Il s’agit d’un châtiment éternel. Jésus parle de certains qui iront "au châtiment éternel", alors que "les justes \[iront\] à la vie éternelle" (Mt 25.46). Jésus met les deux destinées après cette vie au même niveau: les deux sont éternelles, sans fin.

Nous voyons cela dans de nombreux autres passages de la Bible (És 33.14; 66.24) quand il est question d’un "feu qui ne s’éteint pas" (Mc 9.43), ou d’un tourment "aux siècles des siècles" (Ap 14.11).

C’est pour cela qu’il faut rejeter l’idée d’un purgatoire: comme si l’on aurait une deuxième chance après notre mort (nous souffririons un peu, puis une fois que c’est terminé, nous irions au paradis). Non, il n’y a aucun verset de la Bible qui enseigne cela: c’est une doctrine inventée de toute pièce par des êtres humains.

La Bible est claire. Il y a deux destinées après notre mort: des destinées définitives et éternelles. C’est ce qui rend le sujet si sérieux...

 Si Dieu est amour, pourquoi l’enfer?

Lorsque nous sommes confrontés à l’horreur de l’enfer, nous avons tendance à penser que cela contredit l’amour de Dieu dont la Bible parle. Alors, si Dieu est amour, pourquoi l’enfer? Une telle question mériterait un développement bien plus long (voir la prédication en fin d’article), mais voici deux réflexions:

 En raison de la justice de Dieu

Lorsque Dieu juge, il ne fait pas preuve d’un manque d’amour, mais de justice. Nous voulons tous que l’enfer existe pour les grands criminels de ce monde, ou pour tous ceux qui ont échappé à la justice humaine. Heureusement qu’il y a un Dieu qui juge! Ce qui nous gêne en revanche, c’est de dire que des gens comme nous méritent l’enfer... Notre problème n’est pas l’existence de l’enfer, mais le fait que nous méritions d’y aller.

 En raison de la gravité du péché

Tant que notre péché ne sera pour nous qu’un petit écart de conduite, une imperfection, l’enfer restera un scandale. Mais lorsque nous verrons notre péché tel qu’il est: une offense envers le Dieu Tout-puissant, Juste, Saint, Créateur et Roi de l’univers, alors nous comprendrons que l’enfer n’est pas cruel, mais mérité. Pour comprendre l’enfer, il faut comprendre la gravité de notre péché. Si l’enfer existe, c’est parce que le péché existe.

Comme l’écrit Dominique Angers:

> Si nous sommes embarrassés devant la notion biblique de l’enfer, c’est sans doute parce que nous avons tendance à relativiser la gravité du péché.
>
> Dominique Angers, Nouveau catéchisme pour la cité

L’enfer est si horrible parce que notre péché est horrible: c’est Dieu qui manifeste sa colère juste et sainte contre le péché.

Lorsque nous ne voulons pas de l’enfer, finalement, c’est parce que nous voulons un dieu à notre image. J.C. Ryle nous met en garde:

> Gardez-vous de vous fabriquer un Dieu à votre façon: un Dieu plein de miséricorde, mais qui n’est pas juste; un Dieu rempli d’amour, mais qui n’est pas saint; un Dieu qui réserve le ciel pour tout le monde, mais l’enfer pour personne; un Dieu qui permet au bon et au mauvais de se côtoyer pendant un temps, mais qui ne fera aucune distinction entre bon et mauvais dans l’éternité. Un tel Dieu est une idole que vous avez vous-même créée.
>
> J.C. Ryle

 Qui est concerné par l’enfer?

Comme le souligne Dane Ortlund dans son petit livre, L’enfer existe-t-il vraiment?:

> Les gens ont tendance à croire que le ciel est réservé aux bons et l'enfer aux méchants. Selon cette conception, le ciel appartient à ceux qui créent des associations caritatives, nourrissent les pauvres, paient leurs impôts et s'arrêtent aux feux rouges. Suivant cette même logique, l'enfer appartient aux détenus, aux violeurs, aux trafiquants de drogue et aux proxénètes. Ce n'est pas ce que la Bible enseigne.

En effet, la Bible enseigne plutôt que nous nous dirigeons tous vers l’enfer par nature. Nous méritons tous le châtiment éternel, en raison de notre péché. C’est totalement juste et mérité. Ce qu’il faut, c’est que le problème de notre péché soit réglé. Pour cela, nous méritons le jugement.

Ce que la Bible enseigne, c’est que le paradis est pour ceux qui se repentent de leur péché, alors que l’enfer est pour ceux qui refusent de le faire.

Lorsque Jésus meurt sur la croix, il prend sur lui le jugement que nous méritons: la colère que Dieu manifestera dans le châtiment éternel. Jésus subit cette colère à la croix, à la place de ceux qui se confient en lui. Mort et ressuscité, il offre réellement le pardon des péchés et la vie éternelle.

Ainsi, comme Jésus le dit lui-même:

> Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu reste au contraire sur lui.
>
> Jean 3.36

Croire au Fils, en Jésus, c’est échapper à la colère de Dieu, parce que Jésus a subi cette colère à notre place! Le châtiment éternel concerne donc tous ceux qui refusent ce message, car ils restent attachés à leur propre condamnation. Il concerne tous ceux qui refusent le médicament que Dieu donne, la bouée de sauvetage que Dieu offre.

Nous qui sommes en Christ, nous avons trouvé en lui la seule manière d’échapper au jugement que nous méritions. L’horreur de l’enfer devrait nous amener à saisir la merveille de la croix. Dieu aurait été totalement juste de nous envoyer en enfer pour l’éternité. Il n’était pas obligé de nous sauver. Mais le Dieu que nous avons offensé vient lui-même pour prendre la punition que l’on méritait, afin de nous sauver. Il manifeste ainsi sa justice et son amour, dans une parfaite harmonie.

C’est la merveille de l’Évangile que nous croyons, et par lequel nous avons été sauvés. Gloire à Dieu!



Cet article est un résumé d’une prédication plus longue et plus détaillée sur le sujet de l’enfer, que vous pouvez écouter ici.Publié pour le première fois le 25 juillet 2023, remis en avant le 20 août 2024 pour profiter à de nouveaux lecteurs.

Dans la vie, certaines questions sont plus importantes que d’autres. “As-tu déjà mis du sucre dans mon café?” — Si vous vous trompez, ce n’est pas bien grave. Votre ami(e) aura simplement un café un peu plus sucré que d’habitude. “As-tu pensé à éteindre le four chez toi?” — Une mauvaise réponse à cette question peut coûter très cher.

Autrement dit, certaines questions sont trop importantes pour se tromper. Dans cet article, nous examinerons trois questions fondamentales auxquelles les sectes apportent des réponses erronées, ce qui entraîne des conséquences désastreuses pour de nombreuses personnes.

 1. Qui est Jésus?

C’est…

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Les 3 questions cruciales sur lesquelles les sectes se trompent

Dans la vie, certaines questions sont plus importantes que d’autres. “As-tu déjà mis du sucre dans mon café?” — Si vous vous trompez, ce n’est pas bien grave. Votre ami(e) aura simplement un café un peu plus sucré que d’habitude. “As-tu pensé à éteindre le four chez toi?” — Une mauvaise réponse à cette question peut coûter très cher.

Autrement dit, certaines questions sont trop importantes pour se tromper. Dans cet article, nous examinerons trois questions fondamentales auxquelles les sectes apportent des réponses erronées, ce qui entraîne des conséquences désastreuses pour de nombreuses personnes.

 1. Qui est Jésus?

C’est la question fondamentale à laquelle chaque être humain est appelé à répondre. Notre réponse à cette question définit tout le reste: notre conception de Jésus définit notre statut devant Dieu et notre éternité. Si nous nous trompons en répondant à cette question, les conséquences seront désastreuses!

Les sectes commettent une grave erreur en répondant à cette question, car elles rabaissent l’importance de Jésus pour élever celle d’un autre humain.

Si l’on s’intéresse aux différentes sectes, on y trouve toujours un gourou ou un leader charismatique qui apparaît comme un "sauveur". Bien qu’elles n’aillent pas jusqu’à dire qu’il remplace Jésus ou que Jésus n’est pas important, dans la pratique, elles le mettront sur le "podium", à côté de Jésus. Cela revient à minimiser Jésus et à ne pas le présenter tel que la Bible le présente: celui par qui et pour qui tout existe, qui était là depuis le commencement, souverain sur toutes choses, à qui nul ne peut se comparer et qui mérite toute la gloire (cf. Col 1.15-20).

Par exemple, considérons les Mormons (autrement appelés l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours). Chez les Mormons, c’est Joseph Smith (1805-1844) le gourou-fondateur. Il aurait reçu des révélations particulières directement de la part de Dieu, dont le livre des Mormons, ainsi que la prêtrise d’Aaron et de Melchisédek par Jean-Baptiste et les apôtres. Cela fait de lui un personnage extrêmement important pour les Mormons, ce qui rabaisse Christ.

Ainsi, les regards ne sont plus fixés sur le Seigneur de gloire, mais sur un être humain fait de poussière. Quelle triste situation!

 2. D’où vient la vérité?

La deuxième erreur fondamentale des sectes concerne la source de la vérité. D’où vient la vérité? Comment entendre la voix de Dieu de manière infaillible? Bien souvent, les sectes ajoutent d’autres livres ou révélations en plus de la Bible.

Les Témoins de Jéhovah utilisent une version falsifiée de la Bible, afin qu’elle corresponde à leur doctrine. Les Mormons mettent en avant le Livre des Mormons, avec d’autres révélations supplémentaires qui viendraient de Dieu. Beaucoup d’autres sectes se fieront plutôt aux révélations de leur leader comme si elles avaient une autorité égale à celle de la Bible.

Lorsqu’une révélation est mise au même niveau que la Bible, c’est la Bible qui est dévalorisée. Mais que se passe-t-il lorsque la "révélation supplémentaire" (qu’il s’agissent d’un livre, d’un rêve, d’une prophétie, ou quoi que ce soit d’autre) contredit ce que la Bible enseigne? Les sectes choisissent systématiquement de suivre leur révélation plutôt que l’enseignement biblique. Ainsi, l’autorité de la Bible est mise de côté, et la Bible n’est plus considérée comme la parole infaillible de Dieu.

Là encore, les conséquences sont désastreuses. Quelle folie de penser que les paroles humaines ont plus d’importance que la Parole divine! Quelle folie de croire que nous avons besoin d’autre chose, en plus de la Bible, pour avoir une révélation "complète"! La Bible est véritablement la parole de Dieu, contenant tout ce dont nous avons besoin pour être sauvés et vivre pour sa gloire (cf. 2Tm 3.16-17). Nous n’avons pas besoin de chercher ailleurs. Nous avons déjà tout ce qu’il nous faut.

 3. Comment être sauvé?

Cette question est également fondamentale, car elle définit la destinée éternelle de chaque être humain. Cette question repose bien sûr sur les deux premières. Si nous ne prenons pas Jésus tel qu’il est, et la Bible comme source infaillible de vérité, alors nous ne pourrons pas répondre correctement à cette question. Cela conduit les sectes à un enseignement erroné sur la question du salut.

Les sectes n’enseignent pas le salut par grâce présenté par la Bible, mais un salut par les œuvres. Elles ne définiront pas le salut de manière aussi caricaturale, mais cela revient au même.

Je me souviens avoir été parfois troublé à en discutant avec des Témoins de Jéhovah. Ils parlaient de “salut par grâce”, “en raison de la mort de Christ”, et affirmaient que “Jésus est notre seul moyen de salut”, employant d’autres termes similaires qui sonnaient très évangéliques. Ne croyons-nous pas la même chose finalement…? Cependant, en prenant le temps de creuser et de chercher à comprendre les termes qu’ils emploient, on réalise qu’il annoncent en réalité “un autre Évangile” (cf. Ga 1.6-8), car leur espoir de salut repose sur eux-mêmes.

Il existe d’un bon moyen de tester leur mode de pensée. Il suffit de leur demander s’ils peuvent avoir l’assurance du salut: “Si vous deviez mourir aujourd’hui, êtes-vous certains d’aller au paradis?” Les adhérents de ces sectes, comme ceux de beaucoup d’autres religions, ne pourront pas répondre “oui” à cette question, car leur salut dépendra d’eux et de leurs œuvres. Comment être certain d’en avoir fait assez?

Le véritable chrétien, en revanche, peut répondre "oui" à cette question. Il ne le fait pas par arrogance ou parce qu’il croit être meilleur que les autres. Il le peut parce que son assurance ne repose pas sur lui-même, mais sur Christ! Son salut est garanti par la grâce de Dieu manifestée dans la mort sacrificielle de Jésus à sa place. Voilà comment être sauvé!

> En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
>
> Éphésiens 2.8

 L’éternité en jeu

La réponse à ces trois questions est cruciale, car elle détermine notre éternité. Si vous réalisez que le mouvement auquel vous appartenez vous égare concernant l’une de ces questions, il est temps de fuir. Votre éternité est en jeu. L’avenir de votre âme en dépend. Plongez-vous plutôt dans la Bible pour la lire et la comprendre telle qu’elle est, et y trouver la vérité dont votre âme a besoin.

Article publié pour la première fois le 4 novembre 2021, remis en avant le 13 août 2024 pour atteindre de nouveaux lecteurs.

Est-ce que la fête de la Pentecôte n’est qu’une fête parmi les autres de la tradition chrétienne? En quoi la venue du Saint-Esprit est une si bonne nouvelle? Essayons de penser un peu à ce que nous n’aurions pas si le Saint-Esprit n’était pas venu. Cela nous aidera à réaliser à quel point la fête de la Pentecôte est si importante.

Beaucoup de choses auraient pu être mentionnées, mais j’en aborde quatre.

 1. Sans le Saint-Esprit, pas de salut

C’est le Saint-Esprit qui produit en nous la nouvelle naissance, nous faisant passer de la mort…

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Pourquoi la fête de la Pentecôte est une si bonne nouvelle

Est-ce que la fête de la Pentecôte n’est qu’une fête parmi les autres de la tradition chrétienne? En quoi la venue du Saint-Esprit est une si bonne nouvelle? Essayons de penser un peu à ce que nous n’aurions pas si le Saint-Esprit n’était pas venu. Cela nous aidera à réaliser à quel point la fête de la Pentecôte est si importante.

Beaucoup de choses auraient pu être mentionnées, mais j’en aborde quatre.

 1. Sans le Saint-Esprit, pas de salut

C’est le Saint-Esprit qui produit en nous la nouvelle naissance, nous faisant passer de la mort à la vie (Tt 3.5; Jn 3). Sans cette œuvre miraculeuse de l’Esprit à notre conversion, nous resterions morts dans nos péchés, incapables de nous saisir du salut qui nous est offert en Christ.

Le théologien anglais du 17ᵉ siècle John Flavel écrivait:

> Le pansement le mieux préparé n’a jamais guéri la moindre blessure à moins d’y être appliqué.
>
>  John Flavel, Il parlera de Christ, Europresse, 1995, p.9

Oui, l’œuvre de Jésus à la croix est un pansement merveilleux. Par sa vie parfaite, sa mort, et sa résurrection, nos péchés peuvent être pardonnés, et nous pouvons être déclarés justes devant Dieu. Cependant, il faut que ce pansement de l’Évangile soit appliqué à nos cœurs. C’est exactement ce que fait le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit n’est pas un bonus dans notre vie chrétienne, comme la cerise sur un gâteau. Il est plutôt comme le pâtissier, sans qui le gâteau n’existerait pas!

Cela nous aide à comprendre que le Dieu trinitaire est à l’œuvre pour nous sauver. Le Père, le Fils, et le Saint-Esprit sont tous les trois indispensables pour planifier, accomplir, et appliquer ce salut. Sans le Saint-Esprit donc, il n’y aurait pas de salut. Merci Seigneur pour la venue de ton Esprit à la Pentecôte!

 2. Sans le Saint-Esprit, pas de vie chrétienne

Pour vivre en tant que chrétien dans ce monde d’une manière qui plaît à Dieu, nous avons besoin du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit en nous ne reste pas inactif. Il produit un fruit qui nous permet de rejeter les œuvres de la chair (cf. Ga 5.19-21), qui sont contraires à ce que Dieu veut, et qui nous permet de vivre d’une manière qui est agréable à Dieu. Nous savons en effet que le fruit de l’Esprit est “l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi” (Ga 5.22).

Nous voulons tous vivre d’une manière digne de l’Évangile, mais cela ne se passera pas sans l’œuvre de l’Esprit en nous. Merci Seigneur pour ton Esprit, venu à la Pentecôte, qui nous aide à vivre la vie chrétienne!

 3. Sans le Saint-Esprit, pas de vrai changement

Tout le monde veut le changement aujourd’hui, n’est-ce pas? Les pubs autour de nous, nous promettent le changement.

– « Mangez ce yaourt, et vous allez devenir mince. »

– « Conduisez cette voiture, et votre famille sera heureuse. »

– « Mettez ce parfum, et tout le monde va vous aimer. »

Et pourtant trop souvent, le changement qui est promis n’est pas celui qui se passe dans nos vies. Mais la venue du Saint-Esprit à la Pentecôte nous apporte le changement véritable:

> Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur.
>
> 2 Corinthiens 3.18

En tant que chrétiens, nous contemplons la gloire de Dieu en la personne de Jésus: nous voyons la gloire et la beauté de l’Évangile. Et alors que nous contemplons cela, nous sommes transformés, par l’Esprit de Dieu, pour être rendu conformes à l’image que l’on contemple, pour être rendus conformes à Christ. On devient ce que l’on contemple, donc plus l’on sera confrontés à la gloire de Dieu en Jésus, plus l’on sera transformé. Mais cette transformation aura lieu “par l’Esprit du Seigneur”. Il s’agira d’une transformation quotidienne, intérieure, humble, pour grandir dans la sainteté. C’est ce que fait l’Esprit dans la vie du chrétien. C’est ce que la Pentecôte nous apporte. Et c’est ce dont nous avons tant besoin.

 4. Sans le Saint-Esprit, impossible de comprendre la Bible

Comme le disait un prédicateur, sans l’Esprit de Dieu, le message de la Bible est comme un message crypté à la radio: les paroles sont là, le bruit est là, mais nous ne pouvons rien comprendre.

C’est ce que nous voyons dans 1 Corinthiens 2: il faut l’Esprit de Dieu pour comprendre les choses de Dieu.

> En effet, qui parmi les hommes connaît les pensées de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne peut connaître les pensées de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu.
>
> 1 Corinthiens 2.11

Seul l’Esprit de Dieu peut comprendre les pensées de Dieu, ce qui vient de Dieu. C’est donc grâce à l’Esprit en nous que nous pourrons comprendre les choses de Dieu, y compris sa parole, la Bible, où Dieu s’est révélé.

Nous avons donc besoin de la Pentecôte, de l’Esprit de Dieu en nous, chaque fois que nous ouvrons la Bible. Oui, nous lisons avec notre cerveau, en faisant notre maximum pour comprendre et interpréter correctement ce que Dieu nous a révélé. Mais nous lisons aussi en dépendant totalement de l’Esprit de Dieu en nous pour nous aider à comprendre ce qui est écrit.

 L’importance de la Pentecôte

Pour toutes ces raisons, et pour beaucoup d’autres que je n’ai pas mentionnées, la fête de la Pentecôte est très importante. C’est là que nous voyons Dieu, non plus seulement à côté de nous ou avec nous, mais en nous. Jésus dit qu’il est préférable pour nous d’avoir le Saint-Esprit en nous, plutôt que la présence physique de Jésus à nos côtés (Jn 16.7)! Cela veut bien dire que le Saint-Esprit est indispensable pour toute notre vie chrétienne. Cela veut bien dire que la fête de la Pentecôte est si importante.

 Pour creuser le sujet:

 Je vous encourage à écouter cet épisode du podcast de Florent Varak: Quel est le rôle du Saint-Esprit dans la vie chrétienne?
 Voici 6 choses à savoir sur cette fête (la 6ᵉ va vous surprendre):

  

NB: Article publié pour la première fois le 20 mai 2021, remis en avant avec l’ajout de la vidéo.

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 Une nuit sombre de l’âme

Au milieu de vos souffrances, avez-vous déjà eu l’impression que Dieu vous avait oublié? Que vous aviez été abandonné par celui qui avait promis de ne jamais vous délaisser? Les fils de Jacob, dans Exode 1, auraient pu faire face à cette même impression. Ils ont dû se demander: “Où es-tu, ô Dieu?” Mais comme le reste du livre de l’Exode en témoigne, Dieu ne les avait pas oubliés. En effet, c’est souvent dans les moments les plus sombres et douloureux que Dieu se manifeste…

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Comment Dieu se servit de 2 médiatrices improbables pour sauver le monde (Exode 1)

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 Une nuit sombre de l’âme

Au milieu de vos souffrances, avez-vous déjà eu l’impression que Dieu vous avait oublié? Que vous aviez été abandonné par celui qui avait promis de ne jamais vous délaisser? Les fils de Jacob, dans Exode 1, auraient pu faire face à cette même impression. Ils ont dû se demander: “Où es-tu, ô Dieu?” Mais comme le reste du livre de l’Exode en témoigne, Dieu ne les avait pas oubliés. En effet, c’est souvent dans les moments les plus sombres et douloureux que Dieu se manifeste.

> Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu regarda les enfants d’Israël, et il en eut compassion.
>
> Exode 2.24-25

Dieu entend nos cris et il aura compassion de nous aussi.

 Exode 1: Le Dieu de l’impossible tient ses promesses

Dans votre enfance, vous avez sans doute entendu des histoires du livre de l’Exode à l’école du dimanche. Vous avez peut-être aussi vu le film d’animation Le Prince d’Égypte. Ce premier chapitre n’était autrefois pour moi qu’une scène d’ouverture pour mettre en place le reste de l’histoire de l’Exode. Mais après l’avoir étudié, il a comme pris vie à la lumière de la Grande Histoire de Dieu. En effet, dès ses premiers versets, nous découvrons un Dieu qui est fidèle et qui tient les promesses faites à son peuple.

Lorsque nous lisons que les fils d’Israël passent de 70 à une multitude puissante, nous entendons des échos de l’alliance abrahamique (Gn 12.2-3). Dieu se lie à un vieillard et il lui promet l’impossible: faire de lui une grande nation. Voilà le début de la réalisation de cette extraordinaire promesse dans Exode 1.

Dès l’ouverture du livre de l’Exode, nous voyons Moïse rappeler aux enfants d’Israël que l’Éternel est le Dieu de l’impossible. Avant qu'ils affrontent les épreuves et les tentations dans le désert, Dieu veut qu’ils fixent les yeux sur leur grand Libérateur et qu’ils y trouvent leur espoir.

Il semble que l’histoire commence bien. Dieu multiplie les descendants d’un couple stérile jusqu’à ce qu’ils deviennent une grande nation. Merveilleux! Mais les choses vont empirer avant de s’améliorer…

 Réduits à une dure servitude

Un nouveau Pharaon arrive au pouvoir. En fait, ce n’est pas simplement un nouveau Pharaon, mais une nouvelle dynastie qui ne partage plus les alliances de celle qui la précède. C’est pourquoi le texte dit que ce Pharaon ne connaît pas Joseph. En réalité, il ne tient aucun compte de lui et de tout ce qu’il a fait pour le peuple d’Égypte autrefois. Plutôt que de renouveler l’entente avec le clan de celui qui a sauvé sa nation, ce Pharaon le réduit à une dure servitude. Il pense que cela ralentira leur croissance en tant que nation, mais cela ne sert qu’à renforcer leur nombre!

 Deux médiatrices improbables

Dans les versets 15 à 21, nous voyons une lueur de clarté au travers de deux sages-femmes des hébreux, Schiphra et Pua. (D’ailleurs, le nom Schiphra veut dire "aube"!). Une chose que j’aime dans cette histoire, c’est que les deux sages-femmes des hébreux sont nommées. Le Pharaon, par contre, ne l'est pas! L’omission d’un nom était une technique littéraire égyptienne destinée à effacer le nom de leurs ennemis des archives historiques. L’Éternel, par la plume de Moïse, lui rend la pareille en laissant le Pharaon anonyme, mais en nommant deux femmes "insignifiantes" qui ont osé le défier1.

Moïse souligne ainsi que le Pharaon n’est rien qu’un pion. Il souligne en outre que Dieu aime se glorifier par des moyens improbables. Après tout, l’Égypte est une culture patriarcale. Cependant, dans les premiers actes du livre de l’Exode, Dieu choisit de sauver son peuple grâce à cinq femmes: Schiphra, Pua, Jokébed (la mère de Moïse), Miriam (la sœur de Moïse), et la fille du Pharaon!

 La crainte de Dieu face aux puissances de ce monde

Pensez au courage de Schiphra et Pua. Elles n’ont qu’une seule tâche à accomplir: le massacre de tous les fils mâles nés chez les hébreux. Les directives du Pharaon sont claires. Mais elles sont aussi inconcevables.

Schiphra et Pua ont un choix à faire: soit elles obéissent au Pharaon, soit elles obéissent à Dieu. Ne craignaient-elles pas Pharaon? C’est possible. Mais elles craignaient encore plus l’Éternel.

Leur choix évoque celui des apôtres dans Actes 5.29. Peu de temps avant, le Sanhédrin avait mis leur Seigneur à mort. Maintenant, il les a arrêtés et leur ordonne de cesser de prêcher l’Évangile. La menace est sérieuse! Pourtant, plutôt que de capituler face à ces pressions, les apôtres répondent avec courage:

> Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

C’est aussi ce que font nos deux amies sages-femmes. Elles risquent la colère de Pharaon pour sauver les fils des hébreux.

 La récompense des maisons

Et comment l’Éternel les récompense-t-il?

> Dieu fit prospérer leurs maisons.
>
> Exode 1.21

Celles qui protègent la maison d’Israël reçoivent à leur tour leurs propres maisons. Cela est remarquable parce que, selon les commentateurs, dans l’Antiquité, la profession de sage-femme était souvent réservée aux femmes stériles, qui pouvaient ainsi être disponibles 24 heures sur 24 pour le travail exigeant d’accouchement2.

Nous voyons donc que, de la même manière, la multiplication des fils de Jacob au début du passage est surnaturelle, la récompense pour les maisons de Schiphra et Pua est une bénédiction surnaturelle. Le Dieu de l’impossible agit encore une fois, pour le bien de ceux qui le craignent.

J’imagine les petits-enfants de Schiphra et Pua, rayonnants de fierté lorsqu’on lisait les noms de leurs grand-mères au peuple de Dieu, au pied du mont Sinaï. Car, sans la désobéissance civile des deux sages-femmes, ils n’auraient pas vécu assez longtemps pour voir la délivrance de la nation.

Jusqu’à présent, en Exode 1, nous avons vu les conditions se détériorer pour le peuple de Dieu. Au verset 22, les conditions atteignent un niveau historiquement bas: les hébreux passent du statut de victimes du travail forcé à celui de victimes de génocide aux mains de toute la population de l’Égypte.

 Un malheur impensable: le génocide

Exode 1 conclut par un verset de malheur impensable:

> Alors Pharaon donna cet ordre à tout son peuple: Vous jetterez dans le fleuve tout garçon qui naîtra, et vous laisserez vivre toutes les filles.
>
> Exode 1.22

La stratégie d’utiliser Schiphra et Pua comme exécutantes des meurtres ayant échoué, le Pharaon opte pour une stratégie différente: impliquer tout son peuple dans le génocide des garçons hébreux. Pourquoi les jeter dans le Nil? Voici trois raisons:

1. Parce que ce serait moins macabre qu’un meurtre sanglant, et donc plus facile à réaliser à grande échelle.
2. Parce que ce serait le moyen le plus simple de se débarrasser des corps, le Nil étant un égout emportant tout ce qu’on ne voulait plus.
3. Parce que le Nil était l’une des grandes divinités d’Égypte et que le meurtre des bébés pourrait être justifié auprès du peuple comme un acte de dévotion religieuse3.

 Pas la fin de l’histoire: le secours arrive!

C’est là que notre chapitre s’achève. Dans les profondeurs de l’obscurité et du désespoir. Imaginez-vous! Heureusement, nous connaissons la suite de l’histoire: le secours arrive! Dieu soit loué! Car Dieu se prépare à envoyer un beau petit garçon dans un panier flottant. Il grandira et deviendra le libérateur d’Israël. Oui, nous connaissons la suite de cette histoire, et ce n’est pas tout. Nous connaissons le reste de la Grande Histoire: un autre petit garçon s’en vient. Il naîtra dans une crèche, et il grandira pour devenir le Libérateur des libérateurs de tous les peuples. Mais avant que les choses n’aillent mieux, elles vont empirer pour lui aussi: des hommes méchants prendront notre Sauveur, le cloueront sur une croix, et scelleront son corps dans un tombeau. La nuit de sa mort est sans doute la plus sombre de toutes. Pourtant, nous savons que la plus grande heure que l’humanité ait jamais connue arrivera trois jours plus tard.

La leçon principale d’Exode 1 est celle-ci:

Le Dieu de l’impossible tient ses promesses, donc craignons-le, et non les puissances de ce monde.

 Les promesses de Dieu dans la nouvelle alliance

Et quelles sont ses promesses? Nous a-t-il promis la santé, la richesse et la paix? Certainement pas. Alors, que nous a-t-il promis? Revenons à l’alliance abrahamique. Elle a été partiellement accomplie dans la croissance numérique surnaturelle des fils de Jacob. Mais elle s’accomplit aussi aujourd’hui dans la croissance numérique surnaturelle des fils spirituels d’Abraham, l’Église!

Un ennemi puissant a essayé d’écraser le peuple de Dieu en Exode 1. Il a échoué dans ses tentatives. Des hommes puissants (le Sanhédrin) ont cloué notre Seigneur à la croix. Ils pensaient l’avoir complètement réduit au silence. Le tombeau vide témoigne de leur échec. Ces mêmes leaders impies ont essayé de faire taire les apôtres dans Actes 5. Ils ont échoué une fois de plus. Les forces des ténèbres cherchent encore la ruine des enfants de Dieu. Ils échoueront aussi certainement! Car nous avons cette promesse prononcée par notre Seigneur Jésus:

> Je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.
>
> Matthieu 16.18

Le Dieu de l’impossible tient ses promesses, donc craignez-le, et non les puissances de ce monde.



1. Je suis redevable envers Jonathan Spencer et son enseignement sur le livre de l’Exode. Découvrez son webinaire: 1h pour comprendre Exode[retour ↑]2. Douglas K. Stuart, Exodus, vol. 2, The New American Commentary (Nashville: Broadman & Holman Publishers, 2006), p. 83. [retour ↑]3. Ibid.[retour ↑]

 Pour aller plus loin

 Découvrez tous mes articles sur le livre d’Exode
 Découvrez notre épisode Chrétienne en lien avec cet article: Le Dieu de l'impossible (Exode 1)
 Voici mon étude (en vidéo) sur Exode 1, donné à la conférence SOLA: Femmes Scriptura en mars 2024



Article publié pour la première fois le 23 juillet 2020. Remis en avant à l’occasion de la sortie de notre série Chrétienne sur l’Exode.

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Combien de fois nous sommes-nous demandé: “Où est Dieu face à l'injustice?” C’est là une question légitime et je ne pense pas être le seul à me la poser. L’injustice peut constituer un argument contre l'existence de Dieu. Paradoxalement, le constat de cette injustice dans le monde m’amène à espérer en la justice divine présentée dans la Bible.

Dans cet article, nous explorons pourquoi, en dehors de Dieu, tout espoir de justice est partiel et insatisfaisant. En effet, nous observerons que la justice humaine est faillible, partielle et limitée…

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Pourquoi une vraie justice n’est pas possible sans Dieu?

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Combien de fois nous sommes-nous demandé: “Où est Dieu face à l'injustice?” C’est là une question légitime et je ne pense pas être le seul à me la poser. L’injustice peut constituer un argument contre l'existence de Dieu. Paradoxalement, le constat de cette injustice dans le monde m’amène à espérer en la justice divine présentée dans la Bible.

Dans cet article, nous explorons pourquoi, en dehors de Dieu, tout espoir de justice est partiel et insatisfaisant. En effet, nous observerons que la justice humaine est faillible, partielle et limitée. J’expliquerai pourquoi la seule et vraie justice doit nécessairement être d’ordre divin. Puis, nous verrons qu’en dehors d’une personne qui sait tout, une personne éternelle et juste, il n’y a pas de vraie justice possible pour l’humanité.

Êtes-vous prêt à reconsidérer vos convictions sur la justice? Parcourons ensemble cette réflexion qui pourrait transformer votre perspective sur Dieu et la justice.

 La vraie justice implique une connaissance globale du cœur humain

Le site des échos nous rapportait que plusieurs dossiers judiciaires menacent directement Nicolas Sarkozy1... Ces dossiers mettent en lumière les limites de la justice. En pratique, pour résoudre cette affaire, il suffirait de connaître, d’explorer les pensées de monsieur Sarkozy, de parcourir le temps pour le voir agir en temps réel. Mais c’est impossible. La justice humaine est limitée, car sa connaissance de la vérité est restreinte. M. Sarkozy n’est pas le seul concerné ici. En France, aucun d’entre nous ne comparaîtra devant un tribunal pour TOUS les mensonges qu’il aura dits dans sa vie. Nul ne comparaîtra devant une cour française pour toutes les conséquences néfastes de sa jalousie. Face à notre cœur hermétique, la justice humaine est inapte et sa connaissance est limitée. C’est révoltant, car on a un vrai problème avec certaines conséquences parfois tragiques: divorces, suicides, guerres, vols… Une situation qui touche les humains de tous les âges et de toutes les époques. Devant ce problème à priori sans solution, qui me laisse insatisfait, sans espoir, triste, la Bible me propose une justice satisfaisante qui me donne de l’espoir.

> L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur.
>
> 1 Samuel 16.7, ver. NEG 79

Selon la Bible, Dieu est le seul être omniscient qui voit ce qui se trame au fond de  mon cœur. Devant lui, tout est à découvert. Croire en un Dieu omniscient, voilà ce qui me donne de l’espoir pour une vraie justice.

C’est une condition nécessaire à une vraie justice, mais elle n’est pas suffisante, car il nous faut aussi quelqu’un d’éternel.

 La vraie justice doit atteindre les coupables même morts

Une vive colère, un désir de vengeance, une tristesse profonde voilà ce qui m'animerait si un meurtrier prenait la vie de mon frère avant de se suicider. Réfléchissez à cette situation. Deux personnes meurent dont le coupable qui s’échappe par la mort. Pensez à Hitler. Pensez aux innocents tués pendant les guerres.  Qui doit rendre compte face au chagrin des familles endeuillées? Qui répond face à la crainte qui paralyse les témoins de la scène? D’autres personnes, mais pas le coupable.

Là encore la justice humaine me laisse insatisfait, sans espoir, triste et même pessimiste face aux malheurs qui font l’actualité de notre monde. Là encore la Bible me propose une solution satisfaisante. En effet, chacun rendra des comptes.

> Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement.
>
> Hébreux 9.27a, ver. NEG 79

Non seulement Dieu a accès aux cœurs humains, mais même ceux qui sont morts devront répondre.  À la question: “Où est Dieu face à l’injustice?” Dieu rappelle que tôt ou tard chacun rendra des comptes devant lui. Rien ne sera caché devant lui. Voilà une vérité biblique qui me comble et me remplit d’espérance pour notre monde.

La vraie justice implique un juge qui soit droit, juste sur les problèmes qu’il statue

Pour juger les humains, on vient de voir qu’il nous faut un être omniscient et éternel. Cette personne doit aussi être juste sur les problèmes qu’il pose. Là encore, il suffit d’avoir un regard lucide sur nous-mêmes pour nous disqualifier.

Notre société est à la recherche d'hommes et de femmes avec une moralité exemplaire  pour nous diriger. Les fautifs, corrompus sont exclus. Un bon caractère moral est à juste titre exigé. Laisseriez-vous un menteur juger d’autres menteurs? Un tricheur d’autres tricheurs? Bref, chaque être humain est imparfait donc coupable dans plusieurs domaines, son cœur étant sujet au mal, nul ne peut émettre un jugement parfait dans toutes les sphères de la vie.
Pour ces raisons, la vraie justice doit être extérieure à la race humaine. De cette façon, elle sera exercée par un tiers innocent et juste.

> 22 \[Christ\] n’a commis aucun péché, ses lèvres n’avaient produit la tromperie. 23 Injurié, il ne ripostait pas par l’injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains de Dieu le juste Juge.
>
> 1 Pierre 2.22-23, ver. BDS

C’est avec une personne sans péché que la vraie justice peut enfin exister. En effet, cette justice requiert une personne omnisciente qui connait tout sur l’homme. Cette justice atteint les vivants, mais aussi les morts (comme Hitler) s’étendant ainsi sur les humains de tous les temps et de toutes les époques. Une personne parfaite, différente de la race humaine. Une personne nécessairement de nature divine.

Cette vision de la justice me donne de l’espoir pour aujourd’hui et demain, car je sais que tôt ou tard justice sera faite. Ainsi si je ne crois pas en Dieu, alors je ne peux pas non plus affirmer qu’il existe une vraie justice. Car, en dehors d’une personne omnisciente, éternelle et juste, il n’y a pas de vraie justice possible. Voilà comment et pourquoi la justice divine présentée dans la Bible me remplit de joie et d'espérance.



1. Selon l’article “Nicolas Sarkozy face à la justice”, publié par Les Échos.[retour ↑] 

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As-tu déjà ressenti cela dans le passé, ou même aujourd’hui? Tu as foi en Jésus, mais parfois, tu n’en es pas très sûr. Tu trouves la Bible difficile à comprendre. Ce qu’elle enseigne te parait tellement différent de ce que croient tes amis! Où se trouve vraiment la vérité? La science moderne est-elle en contradiction avec l’existence de Dieu? Les chrétiens sont-ils sectaires parce qu’ils critiquent le mariage entre personnes de même sexe? Finalement, toutes les religions ne conduisent-elles pas à la même vérité? Et si Jésus n’avait…

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Lettre ouverte aux ados qui doutent

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As-tu déjà ressenti cela dans le passé, ou même aujourd’hui? Tu as foi en Jésus, mais parfois, tu n’en es pas très sûr. Tu trouves la Bible difficile à comprendre. Ce qu’elle enseigne te parait tellement différent de ce que croient tes amis! Où se trouve vraiment la vérité? La science moderne est-elle en contradiction avec l’existence de Dieu? Les chrétiens sont-ils sectaires parce qu’ils critiquent le mariage entre personnes de même sexe? Finalement, toutes les religions ne conduisent-elles pas à la même vérité? Et si Jésus n’avait en fait jamais existé, ou bien qu’on avait déformé ses paroles avec le temps?

Tu connais des personnes tout à fait intelligentes et respectables qui pensent comme cela, et le doute te guette. Si c’est ce que tu ressens parfois, sache que tu n’es pas seul! Sois assuré que ta foi ne va pas s’effondrer si tu te poses des questions difficiles. Se poser des questions est souvent le meilleur moyen d’apprendre. Jésus est bien plus intelligent que nous le sommes, et nous n’avons pas à craindre de le piéger! Après tout, il nous appelle à aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée, et de toute notre force (Mc 12.30).

 La science et la foi

Que faire donc de ces questions ? Certains pensent que les sciences modernes détruisent entièrement la croyance en un Dieu créateur. Pourtant, les précurseurs de la science moderne étaient des chrétiens! Pour eux, la science n’était pas une alternative à la foi dans un Dieu qui a fait le monde; c’était plutôt un moyen de comprendre comment Dieu avait fait notre monde.

Les chrétiens fidèles sont d’accord pour dire que Dieu a créé le monde et tout ce qui existe. Mais les chrétiens fidèles divergent parfois à propos de la façon dont Dieu a créé le monde. En fait, cela fait des siècles que les chrétiens débattent sur la relation entre les découvertes de la science et les révélations de la Bible!

Peut-être deviendras-tu un jour scientifique ou théologien, et tu pourras participer à ces discussions. Mais aujourd’hui, cela te sera sans doute utile de savoir que bien des scientifiques sont de vrais disciples de Jésus (dans des domaines aussi variés que la biologie, la physique, la psychologie, l’astronomie…). Leur science ne les a pas conduits à avoir moins confiance en Dieu, mais à le louer encore plus!

 La sexualité et le mariage

Qu’en est-il des enseignements bibliques à propos de la sexualité et du mariage? De nos jours, beaucoup détestent l’idée de réserver la sexualité au cadre du mariage, ou de définir le mariage comme une relation d’alliance entre un homme et une femme. Cette idée est particulièrement violente pour ceux qui aimeraient épouser quelqu’un du même sexe.

Pourtant, en examinant comment la Bible parle de sexualité, tu découvriras que c’est tout sauf de la haine: c’est une histoire d’amour! Nous n’avons rien inventé; le mariage est une histoire d’amour écrite par Dieu lui-même, dans laquelle Jésus est l’époux, et l’Église est l’épouse.

L’histoire démarre dans la Genèse, quand Dieu créé les êtres humains, homme et femme à son image (Gn 1.26-27), et qu’il les conduit à former "une seule chair" (Gn 2.24). Mais, au fil de la révélation biblique, on comprend que le mariage humain pointe vers quelque chose de bien plus glorieux encore: l’amour de Dieu pour son peuple, comme celui d’un mari aimant et fidèle envers sa femme.

Malheureusement, le mariage est un échec, car le peuple, lui, est sans cesse infidèle et préfère servir d’autres dieux. Mais alors que tout espoir semble avoir disparu, Jésus vient, comme le marié à la recherche de son épouse (Mc 2.19-20, Jn 3.29-30).

L’apôtre Paul nous aide à comprendre ce "mystère" lorsqu’il explique que le mariage chrétien est un "modèle réduit" de l’amour de Jésus pour son peuple (Ép 5.22-31). Un homme et une femme s’unissent comme "une seule chair" dans le mariage, tout comme Jésus devient un seul corps avec son Église. Cette image montre, d’une part la différence fondamentale entre Jésus et son peuple, et d’autre part, l’amour éternel et incroyable que cette union permet!

Notons encore que, si la Bible réserve la sexualité et l’amour romantique aux personnes mariées de sexes opposés, elle nous appelle aussi à vivre un profond amour envers les personnes de même sexe. Jésus a dit à ses disciples:

> C’est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
>
> Jean 15.12-13

On dit souvent “l’amour, c’est l’amour” (Love is love). Mais la Bible nous dit plutôt “Dieu est amour”. Nous, êtres humains, avons des aperçus de cet amour dans différents types de relations (entre un homme et une femme, entre parent et enfant, entre amis…).

 Les autres religions

Comment répondre à l’allégation que toutes les religions conduisent à la vérité? Il est parfois affirmé que toutes les religions nous enseignent plus ou moins la même chose, et qu’il est présomptueux de penser qu’une religion aurait raison tandis que les autres auraient tort. Pourtant, même en ne comparant que les trois religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam), nous trouvons des différences totalement incompatibles.

Par exemple, les chrétiens croient que Jésus est le Dieu créateur devenu chair, alors que les juifs et les musulmans rejettent complètement ce fait. De plus, les chrétiens croient que Jésus est mort sur une croix et qu’il est physiquement ressuscité trois jours plus tard, alors que les musulmans croient que Jésus n’est pas vraiment mort, mais qu’il semblait seulement l’être.

Ce n’est donc pas correct vis-à-vis des croyants de différentes religions de dire qu’ils croient tous la même chose. C’est un manque de respect, car cela veut dire que nous n’avons pas écouté attentivement ce qu’enseigne chacune de ces religions. Quand il est question de Jésus, soit il est mort et ressuscité, soit il ne l’est pas. Si les juifs ont raison de dire que Jésus n’est pas ressuscité, alors les chrétiens se trompent. Si les chrétiens ont raison, alors les juifs et les musulmans sont dans l’erreur.

En tant que disciples de Jésus, nous sommes tenus de dire la vérité. Mais nous ne devons jamais user d’arrogance, en pensant que nous sommes meilleurs que les autres. La Bible nous exhorte plutôt à rendre compte de notre foi en Jésus avec douceur et respect (1P 3.15). Selon la Bible, nous sommes tellement mauvais qu’il a fallu que Jésus meurt pour nous! Mais n’importe qui peut accéder à la promesse de pardon et de vie nouvelle que Jésus nous accorde, s’il place sa confiance en lui seul.

 Le doute et la foi

Nous avons parcouru quelques-unes des questions qui pourraient te faire douter. Il peut y en avoir encore bien d’autres! Essaie de ne pas éviter ces questions, mais prends le temps de te les poser. Lis des livres sur le sujet qui pourraient t’aider. Parle avec d’autres chrétiens de confiance, et prie que Dieu t’aide à trouver les réponses à tes questions.

Dans son célèbre sermon sur la montagne, Jésus appelle ses premiers disciples “gens de peu de foi” (Mt 6.30). Te reconnais-tu dans cette description? Tu as placé ta confiance en Jésus, mais tu as toujours l’impression d’avoir peu de foi. Régulièrement dans les évangiles, on voit que les disciples de Jésus étaient également concernés.

Un jour, ils se trouvent sur un bateau et aperçoivent Jésus qui les rejoint en marchant sur l’eau. Pierre lui dit: “Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux” (Mt 14.28). Jésus répond: “Viens.” Pierre sort du bateau, mais quand il voit le vent, il prend peur et commence à couler. Il crie alors: “Seigneur, sauve-moi!” Jésus saisit immédiatement sa main pour le retenir, en lui disant: “Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?” (Mt 14.30-31).

Nous sentons parfois que le doute nous submerge. Mais si nous crions à Jésus: “Seigneur, sauve-moi!”, il mettra tout en œuvre pour que nous ne coulions pas.

Cela ne signifie pas que tous nos doutes disparaîtront. On peut même lutter avec le doute pendant toute sa vie chrétienne. La foi de Pierre aussi était en dents-de-scie. Un jour, il a solennellement promis qu’il suivrait Jésus même jusqu’à la mort. Mais un peu plus tard, il a renié trois fois son maitre, en prétextant même ne pas le connaitre! Pourtant, Jésus ne l’a pas abandonné.

Si tu fais confiance à Jésus, il ne t’abandonnera pas non plus. Notre foi peut être faible, mais notre Sauveur est fort.

Si tu lis les évangiles ou que tu regardes ta propre vie, tu verras que suivre Jésus, c’est difficile: Jésus l’a annoncé. Il a dit que le suivre, c’était comme se charger d’une croix; que c’est en perdant sa vie qu’on la retrouve (Mt 16.24-25). Suivre Jésus va bien au-delà de tout le reste! Personne d’autre ne nous aimera comme il nous aime. Si nous commençons à croire qu’il n’y a pas de Dieu qui a fait le monde et envoyé son Fils pour mourir pour nous, nous découvrirons bien vite que le monde n’a pas de sens.

S’il n’y a pas de Dieu et que nous sommes seulement un amas de cellules au lieu d’être l’image de Dieu, alors tu te rends vite compte que la vie perd tout son sens. Mais s’il y a un Dieu, et s’il a envoyé son Fils unique pour mourir pour nous et nous accorder le pardon de nos péchés et la vie éternelle, alors tout prend un sens nouveau.

L’Évangile selon Jean raconte que certains disciples qui suivaient Jésus depuis longtemps se sont mis à l’abandonner en cours de route. C’est là que Jésus demande à ses disciples: “Et vous, voulez-vous aussi vous en aller?” Ce à quoi Pierre répond:

> Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous, nous croyons et nous savons que tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant.
>
> Jean 6.66-69

Suivre Jésus, c’est difficile. Mais ça vaut vraiment le coup. Il a les paroles de la vie éternelle et il nous invite à le suivre, aux côtés d’autres personnes imparfaites qui, elles aussi, ont une petite foi. Faisons donc équipe avec d’autres chrétiens, comme l’ont fait les premiers disciples, et crions à Jésus comme ce père désespéré: “Je crois! Viens au secours de mon incrédulité!” Jésus aime répondre à ce genre de prière.



Article traduit de l’anglais avec l’autorisation de CrossWay.org. Merci à Cédric Jung pour la traduction.



Pour aller plus loin, découvre le livre de Rebecca McLaughlin: 10 questions que tu devrais te poser sur le christianisme, publié par BLFéditions.

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 Stéphane: Depuis que je te connais, tu es passionné par la prédication et par un désir d'aider les prédicateurs à progresser. Pourquoi cette passion?



Étienne: En fait, je ne suis pas particulièrement passionné ni impressionné par la prédication en général. Par contre, ma grande conviction, c’est la prédication textuelle: la prédication qui ne prend pas appui sur le charisme ou les capacités oratoires du prédicateur, ni sur ce qu’il aurait à cœur de dire à ses auditeurs, mais plutôt une prédication qui a pour fardeau constant de proclamer fidèlement au cœur des auditeurs ce que Dieu leur dit dans…

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Pasteurs et enseignants, venez vous former à la prédication textuelle!

 Stéphane: Depuis que je te connais, tu es passionné par la prédication et par un désir d'aider les prédicateurs à progresser. Pourquoi cette passion?



Étienne: En fait, je ne suis pas particulièrement passionné ni impressionné par la prédication en général. Par contre, ma grande conviction, c’est la prédication textuelle: la prédication qui ne prend pas appui sur le charisme ou les capacités oratoires du prédicateur, ni sur ce qu’il aurait à cœur de dire à ses auditeurs, mais plutôt une prédication qui a pour fardeau constant de proclamer fidèlement au cœur des auditeurs ce que Dieu leur dit dans sa Parole écrite, afin qu’ils soient toujours à même de mieux le connaître, l’aimer, et vivre pour sa gloire.

Je pense que ce souci de prêcher la Parole de Dieu selon son intention est tout sauf naturel en nous.

Nous naviguons si souvent entre paresse, perfectionnisme ou indifférence vis-à-vis de ce saint appel… Nous avons besoin de discipline pour être constants; nous sommes facilement tentés de nous appuyer sur nos propres forces (avec pour résultat soit l’orgueil, soit la déprime, selon la prestation du jour!); nous oscillons facilement entre le piège d'une prédication trop aride, pauvre en applications, et le souci d'une pertinence pragmatique qui nous fait courir le risque de reléguer le texte au second plan, d’éviter les textes qui fâchent, de ne prendre dans la Parole que ce que nous estimons pertinent pour aujourd’hui. Nous nous lançons trop rapidement dans la préparation de notre prédication comme dans un exercice intellectuel stimulant, en oubliant qu’elle doit être plongée dans une prière fervente, repentante et dépendante du Père.

Pour garder le cap, nous avons besoin de nous former constamment, dans la prière et la Parole, au sein d’une communauté, d’un réseau de prédicateurs qui partagent ces convictions et luttent pour progresser. Nous avons besoin les uns des autres. Le réseau PLP vise à nous aider à cela: il nous encourage, sur le déroulement d’une année, à mettre du temps de côté avec des frères qui partagent les mêmes convictions et qui ont la même soif, pour nous aiguiser et nous encourager les uns les autres dans le cadre de petits groupes régionaux.



 Comment les conférences PLP s’intègrent-elles dans ce plan stratégique?



Étienne: Les conférences PLP nous proposent de vivre un temps fort une fois par an, comme une bonne habitude à prendre, pour se former et s'encourager ensemble à la proclamation fidèle de la Parole de Dieu. Un orateur principal assure la formation par des prédications sur un livre biblique choisi à l’avance, nous donne quelques éléments techniques, et nous rappelle le bien-fondé biblique de notre vision de la compréhension. De nombreux temps de partage, formels ou informels, et des temps de prière complètent le dispositif et permettent à chacun de repartir encouragé, formé et corrigé, si nécessaire, pour repartir de l’avant dans son ministère local.



 Quel est le thème et l'orateur du PLP en novembre 2024?



Étienne: Cette année (les 4-6 novembre 2024), notre orateur sera Andrew Sach, pasteur et auteur anglais, qui viendra nous aider à comprendre et à prêcher les livres de 1 et 2 Rois pour l’Église et le monde d'aujourd’hui.



 À qui s'adresse la conférence?



Étienne: À tout frère qui a un ministère de prédication régulier ou occasionnel dans son Église locale. Il n’y a pas besoin d’être déjà convaincu ou de pratiquer déjà la prédication textuelle: on peut venir aussi en curieux, pour en savoir plus. La conférence est aussi ouverte aux étudiants en théologie, ou aux jeunes qui seraient en train ou en passe d’être formés dans le ministère de la Parole dans leur Église locale.

Les 24-25 janvier 2025 à Rambouillet, se déroulera également une formation destinée aux femmes chargées d’un ministère dans l’enseignement de la Parole auprès des femmes de leur Église locale. Renseignements et inscriptions à l’adresse: inscription.weekend.femmes@gmail.com.



 Pourquoi un prédicateur devrait-il prendre le temps d’assister à la conférence? Pourquoi une Église devrait-elle encourager ses prédicateurs à y assister?



Étienne: Excellente question. Il me semble que les pistes de réflexion que j’ai proposées ci-dessus sont déjà quelques bonnes raisons, qui, je l’espère, ne sont valables pour quelques-uns seulement! Si je pense que la Bible est la Parole vivante de Dieu, et que cela doit avoir un impact sur notre manière de la prêcher, la conférence PLP est le lieu pour consolider cette conviction. Si je suis persuadé que j’ai besoin de me former en continu dans la Parole pour progresser toujours plus dans ce ministère, il faut que je vienne. Enfin, si une Église locale veut grandir à la stature parfaite de Christ selon Éphésiens 4.1-16, et qu’elle a compris que cette croissance authentique ne peut se vivre que par une prédication fidèle de la Parole, si elle pense que la nourriture du troupeau de Jésus, c’est la prédication fidèle de la Parole de Jésus, ce serait cohérent qu’elle motive ses responsables à y assister, quitte à leur donner aussi les moyens financiers pour qu’ils y assistent!

Je me réjouis de voir les nombreux fruits que cela portera dans leur vie, et dans l’Église qui bénéficie de leur ministère!


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  Je veux en savoir plus! 

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Mais, à bien y réfléchir, l’athéisme se confronte à un défi de taille: comment définir le mal sans Dieu? Comment rendre compte de notre expérience intime face au mal?
Dans cet article, j’explique pourquoi l’athéisme ne peut convoquer le mal comme preuve de l’inexistence de Dieu.

 L’athéisme se confronte à la nécessité de définir le mal sans norme morale absolue.

S’il n’y a pas de mal absolu, il n’y a pas de définition du mal universel. Le mal devient un concept simplement relatif et culturel.

La question fondamentale: “Pourquoi le mal est…

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Pourquoi l’existence du mal est-elle un argument contre l’athéisme?

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Mais, à bien y réfléchir, l’athéisme se confronte à un défi de taille: comment définir le mal sans Dieu? Comment rendre compte de notre expérience intime face au mal?
Dans cet article, j’explique pourquoi l’athéisme ne peut convoquer le mal comme preuve de l’inexistence de Dieu.

 L’athéisme se confronte à la nécessité de définir le mal sans norme morale absolue.

S’il n’y a pas de mal absolu, il n’y a pas de définition du mal universel. Le mal devient un concept simplement relatif et culturel.

La question fondamentale: “Pourquoi le mal est-il mal?” ou “Pourquoi cela est-il défini comme mal?” ne peut pas trouver de réponse satisfaisante dans l’affirmation: “Parce que je (ou nous) dis que ça l’est.”

L’existence de Dieu fournit une norme morale absolue qui permet de distinguer le bien du mal de manière objective et cohérente.

Le mal est mal non pas parce que nous le pensons, mais parce que le Dieu parfaitement saint définit ainsi tout ce qui est contraire à sa bonne volonté.
Si l’on rejette cette norme divine, les notions de bien et de mal perdent leur transcendance et donc leur universalité. Elles deviennent des produits de conventions sociales ou de préférences personnelles, changeant selon les époques et les contextes. Elles dépendent en définitive de l’autorité des opinions subjectives ou des conventions culturelles.

Si Dieu n’existe pas, les athées doivent justifier la base de leurs jugements moraux. Ils doivent expliquer pourquoi certaines actions, comme le mensonge, le viol ou le meurtre, sont objectivement mauvaises. Ils doivent apporter d’autres arguments que “C’est mal parce que je sens que c’est mal”, afin d’être en mesure de réfuter légitimement ceux qui pensent l’inverse. Mais sans une norme transcendante, il est impossible de défendre de manière rationnelle et universelle l’idée que ces actions sont condamnables en tout lieu et à tout temps.

En effet, le mal ne naît pas simplement de nos jugements intérieurs, mais de celui de Dieu qui condamne ce qui est mal, car contraire à ce pour quoi il nous a créés (être à son image), qui demeure notre objectif malgré la chute et que nous ressentons, car dotés d’une conscience morale (Rm 2.14-15).

 L’athéisme ne peut expliquer la présence du mal dans le monde.

Dans le cadre de la révélation biblique, le mal est une corruption de l’ordre créé par Dieu, résultant de la chute historique de l'homme en Éden.

Cette vision théologique affirme que Dieu a créé un monde bon et que le mal, contrairement à certaines philosophies ou religions, n’a pas d’essence propre. Il n’est pas une force autonome, mais une déviation ou une perversion de ce qui est bon. Par exemple, le mensonge est une corruption, il dépend toujours du bien pour exister, comme l’ombre dépend de la lumière.

Les athées, en revanche, doivent fournir une explication alternative pour l'existence du mal et de la nécessité de sa condamnation. Sans une perspective théiste, il devient complexe d'expliquer pourquoi nous appliquons une importance à un concept totalement étranger à la dimension strictement naturaliste et arbitraire (donc amoral) du monde.

Cette incapacité à fournir une explication satisfaisante conduit nécessairement à une accommodation  du mal. Certains diront, par exemple, que le mal permet de mieux apprécier le bien, ou qu’il est nécessaire pour l’équilibre du monde, tel le Yin et le Yang. Cela revient à relativiser le mal, ou pire, à lui conférer une nécessité… ce qui est peut-être le plus dangereux.

Or la vision chrétienne du monde insiste sur le fait que le mal n’a de sens que par rapport au bien qu’il déforme. Le seul qui puisse nous en délivrer est celui qui peut restaurer ce que le monde doit être:  Jésus-Christ.

 L’athéisme ne peut rendre compte de notre expérience spirituelle face au mal.

Quand nous sommes confrontés à l’horreur du mal, que nous sommes témoins de sa perversion absolue, l’athéisme est incapable de nous apporter des arguments qui expliquent le frisson d’effroi et le malaise que nous ressentons.

Lorsque nous sommes confrontés à une telle perversité, nous ressentons que ce n’est pas seulement un dysfonctionnement sociétal ou un dérèglement psychique qui conduit l’humain à un tel acte, mais le mal en tant que corruption absolue. Nous savons que notre révulsion n’est pas culturelle ou une réaction archaïque héritée de la peur de nos ancêtres face à la charge d’un mammouth qui s’exprime. C’est notre sang qui se glace face à la réalité insupportable du mal.

L’athéisme, dans son cadre immanentiste, peut tenter de comprendre les crimes abjects en termes psychiatriques ou psychosociologiques, mais il est incapable de rendre compte de notre phobie face à la malignité absolue du péché. L’athéisme capitule quand il doit expliquer pourquoi le mal à la puissance de rendre l’homme “inhumain”.

Certes, il peut essayer de fournir des réponses, mais celles-ci sont dérisoires lorsqu’il s’agit de justifier pourquoi nous ressentons si puissamment que l’homme ne devrait pas être ce qu’il est.

C’est pour cela que, face à l’abomination, même les athées abandonnent le langage cartésien pour parler de "monstre", de "mal incarné", ou "d’acte diabolique", et que, face à l’innommable, ils s’exclament: “Mon Dieu, mais quelle horreur!”

Ce malaise intérieur est une expérience spirituelle: nous ressentons la réalité de la puissance des ténèbres. En effet, nous ne sommes pas témoins d’une simple manifestation névrotique ou psychosociale, mais de l’existence du Malin dont nous avons tant besoin d’être délivré (Mt 6.13). Nous frissonnons, car Satan fait effraction à notre cadre rationnel pour s’imposer à nous dans toute sa laideur.

Seule la Bible rend compte avec exactitude de l’expérience d’effroi que nous ressentons face au mal. Seule la Bible décrit avec justesse la puissance du mal agissant en nous. Seule la Bible nous décrit le monde tel qu’il est réellement: déchu et sous l’influence du prince de la puissance de l’air (Ép 2.1-2; 1Jn 5.19).

L’athéisme ne peut pas expliquer pourquoi nous sommes si profondément perturbés par la perversion morale ou pourquoi nous aspirons à une justice que ni les tribunaux humains ni les lois ne peuvent fournir. Seule l’eschatologie biblique nous offre une consolation et une espérance grâce à Jésus-Christ et l’attente de son retour.

 L’athéisme rend le problème du mal encore plus inintelligible.

Si les athées veulent réfuter l’existence de Dieu à cause du mal, ils doivent démontrer qu’il est impossible que Dieu et le mal coexistent. Ils doivent prouver que son esprit (limité) est capable de démontrer que l’existence énigmatique du mal et celle d’un Dieu infiniment plus grand que ce que la raison humaine peut saisir sont incompatibles.

En outre, en l'absence de Dieu, les athées doivent non seulement expliquer l’existence du mal, mais aussi celle de l’univers. À l’évidence, enlever Dieu de l'équation ajoute un problème au problème.

Sans Dieu, il devient extrêmement difficile de justifier pourquoi l’univers est cohérent et pourquoi les lois de la nature sont prévisibles. (Dans une vision purement matérialiste et athée, les lois naturelles sont simplement des constats empiriques sans explication ultime de leur origine ou de leur stabilité.)

L’existence de Dieu rend le monde intelligible, car elle fournit une base pour l'ordre, la rationalité et les lois naturelles. Enlever Dieu de l’équation ne résout pas le problème du mal, mais en ajoute un: celui de la cohérence de l’univers lui-même.

C’est Dieu qui garantit que l’univers n’est pas seulement un chaos imprévisible, mais un cosmos intelligible, où les êtres humains peuvent découvrir et comprendre les lois qui régissent la création et découvrir le sens de leur vie.

 Le chrétien doit être humble face au problème du mal

Selon l’athéisme, ceux qui souffrent injustement et qui voient le méchant s’en sortir restent à jamais victimes de l’injustice.

Selon l’athéisme, ceux qui font le mal et meurent sans jamais payer pour leurs crimes s’en sortent à bon compte.

Selon l’athéisme, l’univers est un monde où la souffrance et l'injustice n'ont pas de fin ni de solution.

Au-delà des arguments philosophiques, l’athéisme n’aboutit sur aucune espérance si ce n’est une révolte camusienne. Il ne permet pas l’acceptation (et encore moins le désir) que le monde soit ainsi.

Le chrétien peut croire raisonnablement en l’existence de Dieu malgré la présence du mal. Mais, il lutte parfois dans sa foi pour comprendre le dessein du Dieu bon et souverain: “L’énigme du mal est le seul mystère "opaque" de l'Écriture2.”

Comme nous le rappelle Henri Blocher, c’est bien parce que le mal n'a pas sa place dans la création de Dieu qu'il nous apparaît comme un mystère et une anomalie. En effet, le mal n’a pas de place légitime ou normal dans le cosmos, car il n’est pas créé par Dieu. Le mal a été introduit par la rébellion de l’homme contre Dieu sous l’influence de Satan, impliquant la corruption de l'ordre créé et la perversion du cosmos.

Le chrétien, bien qu’il lutte aussi avec le problème du mal, trouve consolation dans la certitude que malgré le fait qu’il participe à faire le mal, Dieu l’aime et le sauve.

En effet, Dieu ne nous explique pas ce mystère opaque, mais il nous révèle qui le résout: Jésus-Christ, La lumière du monde. Le chrétien n’a pas l’explication complète du mal, mais la certitude que Jésus a remporté la victoire sur Satan, le péché et la mort. Le chrétien sait que Jésus est mort pour qu’il soit pardonné, délivré de l’esclavage (Rm 5.8, 6.6-7). Il sait que Jésus règne dans les lieux célestes, qu’il sauve ceux qui placent leur foi en lui en attendant que ses ennemis deviennent son marchepied (Ép 1.7, 20-21; Hé 10.13).

Cette espérance transcende toutes ses questions et ses craintes. Elle offre un réconfort unique que seul l’Évangile peut apporter:

> Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.
>
> Jean 16.33

Le chrétien doit humblement partager cette Bonne Nouvelle avec les autres. Bien que le mal soit encore présent et déroutant, Jésus a remporté la victoire décisive à la croix. Il reviendra pour juger le monde et rétablira l'ordre voulu par Dieu dès la création (Ac 17.31; Rm 8.21; Ap 21.1-4).

En Jésus, la promesse du jugement final et de la restauration cosmique donne un sens et une issue au problème du mal, offrant le réconfort que l’athéisme ni aucune autre vision du monde ne peut fournir.

> Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes.
>
> Matthieu 11.28-29



1. Dans cet article, je ne traite que de la question du mal moral (conséquence directe du péché) et non du mal naturel (tremblements de terre, ect.).[retour ↑]2. Henri BLOCHER, Fac étude: la doctrine du péché et de la rédemption, premier fascicule, nouvelle édition révisée et augmentée, Vaux-sur-Seine, Édifac, 1997, p. 14.[retour ↑]

 1. Priez

Si vous ne le faites pas régulièrement, engagez-vous à prier pour vos responsables spirituels et leurs familles. De plus, demandez-leur comment vous pouvez les soutenir devant le Seigneur.

 2. Donnez

Si vous avez les moyens de le faire, pourquoi ne pas leur offrir un petit geste en plus de vos dons réguliers à l’Église? Il peut s'agir tout simplement d'un chèque-cadeau pour un bon restaurant, un magasin ou une librairie qu'ils aiment. Ou, si les finances sont serrées, vous pouvez leur proposer de faire du baby-sitting ou de rendre un autre…

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7 manières d'encourager nos pasteurs

 1. Priez

Si vous ne le faites pas régulièrement, engagez-vous à prier pour vos responsables spirituels et leurs familles. De plus, demandez-leur comment vous pouvez les soutenir devant le Seigneur.

 2. Donnez

Si vous avez les moyens de le faire, pourquoi ne pas leur offrir un petit geste en plus de vos dons réguliers à l’Église? Il peut s'agir tout simplement d'un chèque-cadeau pour un bon restaurant, un magasin ou une librairie qu'ils aiment. Ou, si les finances sont serrées, vous pouvez leur proposer de faire du baby-sitting ou de rendre un autre service à leur famille.

 3. Impliquez d’autres membres

Voulez-vous répandre la joie et la gratitude? Pensez à impliquer d'autres membres de votre Église dans la manifestation de votre reconnaissance envers vos pasteurs. Demandez à vos enfants de leur écrire une carte. Prenez leur défense si vous entendez d'autres personnes se plaindre ou les critiquer. En outre, invitez les autres à participer à un cadeau de groupe ou à une activité qui les bénira, eux et leur famille.

 4. N'oubliez pas leur famille

Les femmes et les enfants de pasteurs sont souvent confrontés à des critiques sévères parce qu'ils ne sont pas à la hauteur de ce que certains attendent d'eux. De plus, on attend parfois d'une femme de pasteur qu'elle dirige la chorale, le ministère des enfants et celui des femmes, et qu'elle joue du piano tous les dimanches! Supporter une telle pression peut s'avérer épuisant. Soyez le premier à la défendre, elle et ses enfants, si vous entendez qu'on parle d'elle à tort. Offrez-lui votre amitié et votre soutien, tout en reconnaissant qu'elle n'est qu'une simple disciple et non un membre du personnel à plein temps et non rémunéré.

 5. Servez

Nous sommes tous très occupés. Vos pasteurs le comprennent. Lorsque vous prenez le temps d'enseigner à l'école du dimanche, d'accueillir les nouveaux visiteurs, de tenir les bébés à la crèche ou d'animer la louange, vous contribuez à alléger leur charge. Et ce n'est pas tout: vous le faites également afin de briller pour Christ dans votre lieu de travail et dans votre communauté. Car Dieu vous a confié des personnes que le pasteur lui-même n'atteindra jamais. Vous êtes des ambassadeurs de Christ (2Co 5.20) tout autant que votre pasteur l'est. En accomplissant cet appel, vous affirmez la vérité selon laquelle nous faisons tous partie d'un sacerdoce royal (1P 2.9). En d'autres termes, nous sommes tous appelés au ministère. Il se trouve tout simplement que vos pasteurs sont payés pour le faire.

 6. Marchez dans la vérité

En 3 Jean 4, le disciple bien-aimé fait une déclaration remarquable: “Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité.” Ces paroles sont également vraies pour la plupart des pasteurs. Leur satisfaction dans le ministère est multipliée lorsqu'ils vous voient grandir dans l'amour de Christ et de votre prochain.

 7. Permettez-leur d'être humains

Nous attendons souvent de nos pasteurs qu'ils soient surhumains. Nous oublions que, comme nous, ils ont des pieds d'argile. Leurs prédications ne seront pas toujours Instagrammables. Leur vie familiale ne sera pas toujours marquée par la paix et l'harmonie. La vérité, c'est que nous avons tous des journées difficiles au travail. Mais peu d'entre nous sommes soumis à une surveillance aussi stricte que celle dont font l'objet nos pasteurs dans l'exercice de leurs fonctions. Faisons-leur grâce. Ne soyons pas surpris lorsqu'ils trébuchent. Au contraire, tendons-leur la main pour qu'ils se relèvent et encourageons-les dans notre course commune de la foi.



Note de la rédactionDécouvrez la prochaine conférence Prêche la Parole (PLP), qui aura lieu du 4 au 6 novembre 2024 à Paris (France). Cette conférence annuelle a pour objectif d’encourager et de former les pasteurs, prédicateurs, ou jeunes hommes en formation à la prédication textuelle.Attention, les tarifs augmenteront dans quelques semaines.  Je veux en savoir plus! 

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Nous faisons tous attention à ce que nous mangeons. Certains plus que d’autres, c’est vrai! Quoi qu’il en soit, que ce soit pour des questions de goût ou de santé, nous faisons des efforts pour contrôler la nourriture qui entre dans notre corps.

Qu’en est-il de la nourriture spirituelle? Est-ce que nous faisons des efforts pour contrôler les enseignements que nous recevons? Avons-nous le souci de recevoir de la nourriture saine et fondée sur la Parole, qui donnera à notre vie chrétienne l’énergie dont elle a besoin? Nous devrions, en tout cas.

Une chose que nous pouvons…

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Aidez votre pasteur à mieux vous nourrir

Nous faisons tous attention à ce que nous mangeons. Certains plus que d’autres, c’est vrai! Quoi qu’il en soit, que ce soit pour des questions de goût ou de santé, nous faisons des efforts pour contrôler la nourriture qui entre dans notre corps.

Qu’en est-il de la nourriture spirituelle? Est-ce que nous faisons des efforts pour contrôler les enseignements que nous recevons? Avons-nous le souci de recevoir de la nourriture saine et fondée sur la Parole, qui donnera à notre vie chrétienne l’énergie dont elle a besoin? Nous devrions, en tout cas.

Une chose que nous pouvons faire pour cela est de soutenir et encourager nos pasteurs, ceux qui prêchent la Parole de Dieu semaine après semaine. Le rôle du prédicateur n’est pas juste de parler de choses spirituelles, ou d’avoir un discours religieux. Son rôle est de nourrir l’assemblée. Il prêche la parole de Dieu dont nous sommes tous dépendants pour notre vie spirituelle (cf. Mt 4.4).

C’est notre rôle, donc, de soutenir les prédicateurs de nos Églises, afin qu’ils puissent nous servir les mets les plus succulents du haut de la chaire. Cela pour la gloire de Dieu, et pour le bien de nos âmes.

 Une conférence pour aider votre pasteur à mieux prêcher

J’aimerais dans cet article partager un moyen très concret par lequel vous pouvez soutenir les prédicateurs de vos Églises: les encourager à participer à la conférence Prêche la Parole, qui aura lieu du 4 au 6 novembre prochains à Paris.

Prêche la Parole est une conférence annuelle, organisée pour encourager et former les prédicateurs. Y ayant déjà participé moi-même, je confirme que c’est un temps particulièrement encourageant. Non seulement grâce aux enseignements et formations, mais aussi grâce aux temps de partage et discussion avec d’autres frères qui veulent grandir en tant que prédicateurs.

En particulier, Prêche la Parole vise à promouvoir ce qu’on appelle la "prédication textuelle". Il s’agit simplement d’un type de prédication qui se base sur un passage biblique en particulier, et qui vise à l’exposer à l’assemblée (contrairement à une prédication qui traite d’un thème, et qui rassemble plusieurs textes isolés à ce sujet). Exposer la parole de Dieu: voilà une excellente manière de nourrir l’assemblée, n’est-ce pas?

Voilà donc votre mission: faire tout ce que vous pouvez pour que votre pasteur et les prédicateurs de votre Église participent à cette conférence! Transférez cet article, envoyez-leur ce lien, libérez du temps pour que ces frères puissent bénéficier de la conférence… et pourquoi ne pas les aider financièrement à pouvoir se rendre sur place?

Je laisse cela à votre diligence, et je prie qu’au travers de cette conférence, les prédicateurs de nos Églises soient encouragés et édifiés, afin de nous proclamer dimanche après dimanche la nourriture dont nos âmes ont besoin!

  Je veux en savoir plus! 

Article publié la première fois le 29 septembre 2022, mis à jour à l’occasion de la conférence 2024.

Seulement la moitié de mes enfants est mariée, je m'attends donc à avoir plus de petits-enfants, avec un écart d'âge croissant, incluant des adolescents, des préadolescents et des tout-petits pendant un long moment. Nous sommes habitués à l'écart d'âge, et cela crée des choses étranges dans l'arbre généalogique de la famille. Plus de vingt ans séparent notre aîné de notre plus jeune; mon aîné étudiait déjà à l'université lorsque sa plus jeune sœur est née. Bien qu'ils fassent partie de la même famille, ils n'ont jamais vécu ensemble sous le…

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Être grand-père, une vocation

Seulement la moitié de mes enfants est mariée, je m'attends donc à avoir plus de petits-enfants, avec un écart d'âge croissant, incluant des adolescents, des préadolescents et des tout-petits pendant un long moment. Nous sommes habitués à l'écart d'âge, et cela crée des choses étranges dans l'arbre généalogique de la famille. Plus de vingt ans séparent notre aîné de notre plus jeune; mon aîné étudiait déjà à l'université lorsque sa plus jeune sœur est née. Bien qu'ils fassent partie de la même famille, ils n'ont jamais vécu ensemble sous le même toit. Cependant, cette différence d’âge a créé d’autres liens dans la famille. Ma dernière fille est plus proche en âge de son neveu ainé que de ses frères et sœurs. Il est probable que certains de mes arrière-petits-enfants auront à peu près le même âge que certains de mes petits-enfants. Les arrière-petits-enfants et les petits-enfants grandiront ensemble, comme des cousins, créant des liens entre les générations.

Le "lien" est un indice de ce que je considère être ma vocation de grand-père. Nous connaissons tous cette blague: “Les grands-parents se vengent de leurs enfants en gâtant les petits-enfants, puis en rendant les petits monstres à leurs parents en les laissant gérer les conséquences.” Je n’accepte pas cette idée, pas seulement parce que je n’aime pas les enfants gâtés, mais surtout parce que je pense que notre rôle est précisément le contraire. Nous aimons, prenons soin de nos petits-enfants, et leur apprenons à honorer leurs parents, afin qu’ils grandissent en portant l’héritage de la foi chrétienne, et qu'ils soient prêts à faire de même pour leurs enfants et petits-enfants. Nous ne pourrons pas toucher mille générations (Ex 20.6), mais nous pouvons toucher la troisième et, si le Seigneur le veut, peut-être même la quatrième.

Notre influence va bien plus loin. En laissant une empreinte sur nos petits-enfants, nous créerons un lien avec des générations que nous ne verrons jamais. Je veux que mes petits-enfants parlent à leur tour de ma femme et moi à leurs petits-enfants, tout comme je leur parle de mes grands-parents. Être grand-parent, c'est construire un pont d'espoir entre le passé et l'avenir.

Comme nous vivons loin de la plupart de nos petits-enfants, notre influence sur eux s’exerce surtout au travers des relations que nous entretenons avec nos enfants. Ma femme et moi avons préparé nos enfants pour le jour où ils allaient quitter la maison. Mais je n’ai pas cessé d’être père, lorsqu’ils ont fermé la porte en partant. Être père de fils et de filles adultes est, bien sûr, radicalement différent d'être père de jeunes enfants. Ma famille n'est pas un clan, avec moi à sa tête comme patriarche. Chaque mariage crée une nouvelle famille. Un fils et une fille quittent leur foyer pour s'attacher l'un à l'autre et devenir une seule chair. Mes enfants adultes prennent leurs propres décisions, se forgent leurs propres opinions, tracent leur propre trajectoire dans la vie. Ils sont en quelque sorte devenus mes pairs, des frères et sœurs plus jeunes (parfois beaucoup plus jeunes). Il ne s'agit pas d'une diminution de la paternité, mais d'une forme de maturité. Dans la famille trinitaire ultime, le Père et le Fils sont distincts, mais pleinement égaux en puissance et en gloire. Ainsi, être père d’adultes témoigne d’une paternité mature, car elle reflète davantage l'archétype de la paternité de notre Père céleste.

Au cours des dernières décennies de sa longue vie, mon père a été mon plus grand soutien, m'encourageant à chaque étape. Je veux l’être aussi pour mes enfants. J’ai été à leur place. J'ai moi aussi choisi une carrière, une femme, et un chemin de vie. Ma femme et moi avons dû faire face à des difficultés financières et à des décisions qui ont changé notre vie. Nous avons été parents de nourrissons, de jeunes enfants, et d'adolescents –parfois tous en même temps– et j'espère que nous avons appris une ou deux leçons en cours de route. Mes enfants se lancent dans leur carrière et la poursuivent, ils trouvent et aiment leur conjoint, élèvent des enfants pour la première fois: je veux être présent pour eux lorsqu'ils auront besoin ou demanderont de l'aide.

En tant que grands-parents, notre rôle n'est pas de gâter nos petits-enfants, mais d'aider nos enfants à ne pas gâter les leurs.

Les grands-parents sont un lien unique entre les générations. Nous encourageons nos enfants à rester fidèles jusqu’à l'âge adulte, tout comme nous encourageons nos petits-enfants à honorer leurs parents. Les grands-parents sont des agents que le Saint-Esprit utilise pour accomplir les paroles du dernier verset de l'Ancien Testament, qui promettait qu’un nouvel Élie ramènerait le cœur des pères vers leurs enfants et le cœur des enfants vers leurs pères (Ml 3.24).

Article traduit de l’anglais, avec autorisation.



 Pour aller plus loin

Découvrez également le livre Être grands-parents – Transmettre l'Évangile à la nouvelle génération de Larry E. McCall



 Précédemment, dans « Apprendre à prier avec le Fils »

Nous avons vu que le "Notre Père" est un modèle de prière à s’approprier personnellement, tel un cadre guidant les balbutiements d’un enfant à son Père. Jésus nous encourage à commencer nos prières en proclamant qui est Dieu pour nous: le Roi des cieux, si grand, qui s’est fait notre Père, si proche.

Jésus fait ainsi monter nos regards au-dessus de notre quotidien chargé pour qu’on puisse apercevoir notre reflet dans les yeux du Père. Cette considération façonne alors l’état d’esprit de nos prières: le respect, la simplicité, la…

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Apprendre à prier avec le Fils – Sur les épaules du Père (4)

 Précédemment, dans « Apprendre à prier avec le Fils »

Nous avons vu que le "Notre Père" est un modèle de prière à s’approprier personnellement, tel un cadre guidant les balbutiements d’un enfant à son Père. Jésus nous encourage à commencer nos prières en proclamant qui est Dieu pour nous: le Roi des cieux, si grand, qui s’est fait notre Père, si proche.

Jésus fait ainsi monter nos regards au-dessus de notre quotidien chargé pour qu’on puisse apercevoir notre reflet dans les yeux du Père. Cette considération façonne alors l’état d’esprit de nos prières: le respect, la simplicité, la joie et la confiance viennent habiter nos requêtes.

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 Au programme de cet article:

Regardons maintenant les trois premières requêtes que Jésus nous propose d’adresser à notre Père céleste.



Ces trois premières demandes ne sont pas au début de cette prière par hasard. Par elles, Jésus nous montre ce que nous devrions désirer et demander avant toutes autres choses. Par elles, il redéfinit ce qui devrait orienter toute notre vie.

 Trois demandes unies dans une même perspective

Voici ce que Jésus nous dit de prier avant tout:



Ces trois requêtes ont pour point commun d’appeler Dieu à agir pour lui-même.

En fait, elles sont même liées par une perspective commune: elles concernent toutes trois le plan Divin de restauration du monde, promis et filé dans toute la Bible. Un plan qui a la gloire de Dieu pour finalité.

On peut donc dire que ces trois phrases sont inséparables au point de ne former qu’une seule et même requête, telles les trois faces d’un même diamant.



Le nom de Dieu est sanctifié quand il règne, et ce règne se cristallise là où sa volonté est obéie.

 Prendre de la hauteur

Dieu et ses plans devraient se trouver au centre de nos prières.

Quelle drôle d’idée! Moi, je ne prie pas naturellement comme ça. Mes prières, ça ressemble plutôt à ça:



Le fil conducteur de mes prières, c’est moi, mon quotidien et ce qui m’entoure.

     Encadré rouge  / Style pour l'encadré rouge / .encadre-rouge { border: 2px solid red; padding: 15px; position: relative; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / color: F3673B; background-color: faf7f3; / Nouveau code couleur pour le fond / width: fit-content; } / Style pour le texte "Et toi?" / .et-toi { position: absolute; top: -15px; left: -20px; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / font-weight: bold; color: F3673B; background-color: faf7f3; / Fond pour rendre le texte bien visible / padding: 0 5px; / Espace pour que le texte ne touche pas les bords / }     Et toi?Pries-tu aussi comme moi? Quelles prières te viennent spontanément au cours de la journée?  

Par le "Notre Père", Jésus nous décolle le nez de nos préoccupations et nous fait prendre du recul sur nos vies afin de voir l’ensemble du tableau.



Par cette prière, il nous apprend à demander plus grand: à faire des priorités divines le centre de nos vies. Ça parait logique, un enfant fait souvent des demandes insensées et ne demande pas naturellement ce qui est bon pour lui. Dieu doit donc nous apprendre à ne plus prier comme un petit enfant.

Il nous élève sur ses épaules pour nous aider à voir comme lui voit, afin de nous apprendre à vouloir ce que lui veut.



 Regarder l’horizon

Mais que veut notre Père? Que voit-on depuis ses épaules?

De là-haut, nous voyons un paysage qui s’étire à l’infini! Cette triple demande est si riche, qu’elle englobe toute l’histoire du monde jusqu’à l’horizon de la fin des temps. En effet, le nom du Dieu saint, son règne et sa volonté sont des thèmes bibliques qui concernent le passé, le présent comme le futur. Faisons le tour de ce panorama!



On affirme par ces mots que tous nos problèmes dans ce monde ne sont que la conséquence du rejet de Dieu. Que Dieu reprenne enfin sa place, il n’y a rien de plus urgent et seul lui peut y remédier. C’est pourquoi le "Notre Père" commence en demandant à Dieu d’agir pour lui-même.



 Considérer le chemin déjà parcouru

Mais à ce stade, n’est-il pas suicidaire de prier pour la venue de Dieu? Le Dieu trois fois Saint est un soleil brûlant pour tous ceux qui font le mal.

En effet, comment ne pas avoir peur en connaissant l’histoire d’Israël? Dieu avait rassemblé ses enfants pour former un royaume où sa volonté et sa loi devaient régner, et qui sanctifierait ainsi son nom devant toutes les autres nations. Ils ont lamentablement trainé le nom de Dieu dans la boue par leurs désobéissances et leurs infidélités, au point que Dieu a dû sanctifier son nom en les livrant à leurs ennemis.



Heureusement, Dieu est fidèle à ses promesses et son plan n’a pas échoué (même envers Israël). Pour cela, sa venue se fera en deux temps: Oui, il viendra sanctifier son nom en jugeant, mais avant, il est venu sauver! En effet, Les étapes du plan de Dieu qui aboutiront à la fin promise (celle qu’on appelle dans la prière du "Notre Père") ont déjà commencées à se déployer dans l’histoire. Le royaume n’est pas encore là, mais Jésus son Roi est déjà venu.

 Jésus est…

      / Conteneur pour les colonnes / .container { display: flex; justify-content: space-between; align-items: flex-start; / Aligne le début des textes / width: 100%; box-sizing: border-box; } / Chaque colonne / .column { flex: 1; / Assure que les colonnes prennent une largeur égale / padding: 10px; box-sizing: border-box; } / Style pour les colonnes en mode mobile (empilement vertical) / @media (max-width: 768px) { .container { flex-direction: column; } }      Le Dieu qui vient C’est en Jésus que Dieu est venu une première fois. Le Fils de Dieu s’est fait homme et est venu vivre parmi nous. Il a partagé notre humanité pour pouvoir partager notre jugement.   Le Messie Il a alors annoncé que son “royaume était proche”. Ses miracles manifestaient sa victoire d’avance et sa stature de Roi. C’est un avant-goût du royaume futur qui s’est approché en Jésus.   Le serviteur fidèle Jésus a vécu la vie qu’on a été incapables de vivre: Il a fait la volonté de Dieu sans jamais faire le mal et il s’est soumis au règne du Père jusqu’à la mort. Ainsi, il a honoré son nom en toutes choses.    



Mais étrangement, c’est après sa mort, et non durant sa vie, qu’il a posé les fondements du royaume qui viendra un jour!

 Les fondements de son royaume sont…

      / Conteneur pour les colonnes / .container { display: flex; justify-content: space-between; align-items: flex-start; / Aligne le début des textes / width: 100%; box-sizing: border-box; } / Chaque colonne / .column { flex: 1; / Assure que les colonnes prennent une largeur égale / padding: 10px; box-sizing: border-box; } / Style pour les colonnes en mode mobile (empilement vertical) / @media (max-width: 768px) { .container { flex-direction: column; } }      Sa victoire passée Là, sur la croix et dans la tombe, il a livré la bataille décisive. Il a payé pour les fautes de nombreux hommes (pour leur mépris, leur rébellion et leur désobéissance) et les a ainsi arrachés des griffes du Diable. Et en ressuscitant, il a vaincu la mort qui nous accablait afin que nous aussi, nous vivions!   Son œuvre présente Finalement, il est monté au ciel et été couronné Roi du monde à la droite de son Père. Là, il a reçu l’autorité et la puissance nécessaire pour faire venir son règne. Il rassemble maintenant les citoyens du royaume futur par son Esprit. Tous ceux qui ont foi en lui, sont mis dès à présent au bénéfice de son œuvre.   Son retour futur La bonne nouvelle de sa victoire se répandra jusqu’à la fin du monde. En fait, c’est même lui qui viendra juger et tout rétablir au dernier jour!     



Ainsi, les trois demandes du "Notre Père" ne parlent pas seulement de l’avenir, car elles trouvent leur accomplissement dans toute l’œuvre du Christ allant de sa première à sa seconde venue. Et nous sommes en plein dedans! Nous vivons au milieu de cette histoire! En priant cette triple demande, nous ne parlons donc pas uniquement de la fin promise, mais aussi de notre présent. Car, en demandant une fin, on implique logiquement toutes les étapes qui la précèdent et qui y mènent.

 Avancer vers l’horizon

Prononcer cette prière nous implique donc personnellement dès aujourd’hui.

Comprenez que, si vous priez le "Notre Père", vous ne pouvez pas rester dans une attente passive:

 1. Aujourd’hui, vous pouvez être adoptés comme héritiers

Si vous avez foi en Jésus et le reconnaissez comme Roi, il paye pour vos fautes et vous êtes adopté par son Père pour être héritiers du royaume.



     Encadré rouge  / Style pour l'encadré rouge / .encadre-rouge { border: 2px solid red; padding: 15px; position: relative; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / color: F3673B; background-color: faf7f3; / Nouveau code couleur pour le fond / width: fit-content; } / Style pour le texte "En pratique" / .en-pratique { position: absolute; top: -15px; left: -20px; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / font-weight: bold; color: F3673B; background-color: faf7f3; / Fond pour rendre le texte bien visible / padding: 0 5px; / Espace pour que le texte ne touche pas les bords / } / Ajout de marge avant le texte / .texte-contenu { margin-top: 20px; / Ajuste la valeur de la marge selon tes besoins / }     En pratique Prier cette demande t’oblige à accepter le règne de Jésus. Tu proclames qu’il a parfaitement accompli la volonté de Dieu à ta place et a payé pour tes désobéissances. Mais attention, si ce n’est pas ton cas, en la priant, tu dis “viens” à ton propre juge.   

 2. Aujourd’hui, vous pouvez gouter à la restauration future

Le Père œuvre en nous par son Esprit pour nous apprendre à vivre comme des citoyens de son royaume céleste et former, avec nos frères et sœurs, une communauté sainte comme lui est Saint.



     Encadré rouge  / Style pour l'encadré rouge / .encadre-rouge { border: 2px solid red; padding: 15px; position: relative; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / color: F3673B; background-color: faf7f3; / Nouveau code couleur pour le fond / width: fit-content; } / Style pour le texte "En pratique" / .en-pratique { position: absolute; top: -15px; left: -20px; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / font-weight: bold; color: F3673B; background-color: faf7f3; / Fond pour rendre le texte bien visible / padding: 0 5px; / Espace pour que le texte ne touche pas les bords / } / Ajout de marge avant le texte / .texte-contenu { margin-top: 20px; / Ajuste la valeur de la marge selon tes besoins / }     En pratique Prier ces trois demandes, c’est donc aussi demander à Dieu qu’il soit de plus en plus sanctifié par tes actes, tes pensées ou tes mots. Qu’il règne en toi pour que tu fasses sa volonté.   

 3. Aujourd’hui, vous pouvez œuvrer pour le royaume

Notre Père nous implique dans son œuvre. Il nous dit d’aller parmi les peuples annoncer la bonne nouvelle de la victoire de Jésus, afin de rassembler ses enfants et leur apprendre à vivre selon tout ce que le roi nous a prescrit. On représente au monde la sainteté du Père.



     Encadré rouge  / Style pour l'encadré rouge / .encadre-rouge { border: 2px solid red; padding: 15px; position: relative; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / color: F3673B; background-color: faf7f3; / Nouveau code couleur pour le fond / width: fit-content; } / Style pour le texte "En pratique" / .en-pratique { position: absolute; top: -15px; left: -20px; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / font-weight: bold; color: F3673B; background-color: faf7f3; / Fond pour rendre le texte bien visible / padding: 0 5px; / Espace pour que le texte ne touche pas les bords / } / Ajout de marge avant le texte / .texte-contenu { margin-top: 20px; / Ajuste la valeur de la marge selon tes besoins / }     En pratique Prier cette demande, c’est accepter cette mission et demander à Dieu de t’aider à proclamer l’Évangile, afin que notre famille grandisse en nombre et en maturité.   

 Sur les épaules du Père

Résumons ce que ces trois premières demandes nous apprennent.

Par elles, Dieu nous fait prendre de la hauteur sur nos préoccupations quotidienne, comme s’il nous prenait sur ses épaules afin de nous faire voir comme lui voit. De là, il nous montre alors l’horizon de la fin des temps:



“Regarde au loin mon enfant, voilà l’avenir radieux que j’ai prévu. Le royaume que je ferai venir sur terre, où ma volonté sera faite et ou mon nom sera enfin sanctifié. C’est là qu’on va, ne l’oublie jamais et ne désire rien d’autre!”







 C’est quoi la suite?

C’est en gardant à l’esprit ce magnifique horizon aperçu des épaules du Père (bien qu’il soit maintenant caché derrière les montagnes de nos soucis) que nous marcherons dans la bonne direction. Bien des obstacles attendent ceux qui se dirigent vers le royaume, mais le seul véritable danger, c’est surtout de dévier du chemin. Comment faire pour tenir bon jusqu’au retour du Christ? Lisez le dernier article de cette série.


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Note de l’éditeur: Rendez-vous chaque jeudi pour découvrir le nouvel article de cette série!

 Dans la série "Apprendre à prier avec le Fils"

1. La prière hypocrite
2. La prière païenne
3. Lever les yeux vers le Père
4. Sur les épaules du Père
5. Tenir la main du Père (publication le 17 octobre)

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Ce dernier est destiné à un public adulte et comporte certaines illustrations qui ne conviendraient pas à des jeunes (comme le viol collectif de Nadia Murad par l'ISIS). La première s'appuie fortement sur des illustrations de Disney, du Monde de Narnia, du Seigneur des Anneaux et de Harry Potter. Rien que pour cela, mes filles ont été emballées dès les premières pages de l'ouvrage.

 Parler aux adolescents en se mettant à leur niveau

Depuis quelque temps, notre famille lit 10 questions que tu devrais te poser sur le christianisme autour du repas du soir (nos filles ont…

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Pourquoi vous devriez lire "10 questions que tu devrais te poser sur le christianisme"

Ce dernier est destiné à un public adulte et comporte certaines illustrations qui ne conviendraient pas à des jeunes (comme le viol collectif de Nadia Murad par l'ISIS). La première s'appuie fortement sur des illustrations de Disney, du Monde de Narnia, du Seigneur des Anneaux et de Harry Potter. Rien que pour cela, mes filles ont été emballées dès les premières pages de l'ouvrage.

 Parler aux adolescents en se mettant à leur niveau

Depuis quelque temps, notre famille lit 10 questions que tu devrais te poser sur le christianisme autour du repas du soir (nos filles ont 11 et 15 ans). Comme le titre l'indique, ce livre aborde dix questions sur notre foi et donne aux adolescents les moyens d'y répondre par eux-mêmes. Comme beaucoup de vos enfants, les nôtres fréquentent des écoles publiques où elles n'ont pas d'amis chrétiens.

Leur foi est mise à l'épreuve à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de classe, et nous souhaitons faire notre part pour leur permettre de la défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande la raison de l’espérance qui est en eux (1P 3.15). Elle-même mère de trois enfants, Mme McLaughlin entre dans le monde de nos adolescents et s'adresse à eux, en se mettant à leur niveau, sans jamais les prendre de haut. Elle considère leurs préoccupations avec sérieux et attend d'eux qu'ils examinent les arguments qu'elle anticipe pour eux.

 Parler aux adolescents de leur identité

Nos enfants ont désespérément besoin de ce genre de contenu! En raison de la situation culturelle actuelle, ils sont confrontés à des défis en matière de foi bien plus tôt que nous ne l'étions lorsque nous étions ados. Ainsi, par exemple, son chapitre "Garçon ou fille, quelle importance?" ne pouvait pas mieux tomber.

Alors qu'elle aborde des sujets similaires dans 12 raisons de ne plus croire au christianisme, McLaughlin reconnaît que pour la plupart des adultes, la bataille se joue sur les idées. Pour les adolescents, en revanche, c'est la compréhension de leur propre identité qui est en jeu!

 Parler aux adolescents de leur sexualité

Dans son chapitre "Pourquoi ne pas juste accepter que l'amour, c’est l'amour", McLaughlin parle franchement de la sexualité. Non pas d'une manière inappropriée, mais dans des termes que vous voudrez peut-être réserver pour des moments en tête-à-tête avec vos adolescents. (En d'autres termes, ne lisez pas ce chapitre pendant les dévotions familiales avec leurs jeunes frères et sœurs.)

L'auteure parle ouvertement de sa lutte contre l'attirance pour le même sexe et aide les parents et les adolescents à comprendre que nous sommes tous sexuellement brisés. Elle plaide pour que les Églises et les foyers deviennent des sanctuaires où les personnes aux prises avec une telle attirance puissent chercher du soutien sans crainte ni jugement, favorisant ainsi des environnements de compassion et de guérison.

 Parler aux adolescents des questions que nous nous sommes aussi posées

Si nos jeunes sont confrontés à des questions propres à leur génération, d'autres cependant demeurent les mêmes auxquelles nous avons dû faire face.

Comment faire confiance à la Bible? Où est Dieu quand je souffre? La science réfute-t-elle le christianisme? Oui, il s'agit peut-être des mêmes questions que nous avons eues  lorsque nous sommes venus à la foi en Christ. Ce qui a changé, c'est l'attitude du monde à l'égard du christianisme. Lorsque j'étudiais les enseignements de Christ en tant que lycéenne, les chrétiens étaient considérés comme des agents du bien dans la société. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le mépris à l'égard de la religion est palpable, du moins dans l'expérience de notre fille ado. Raison de plus pour doter nos jeunes des armes spirituelles dont ils auront besoin pour défendre leur foi.

 S'adresser aux adolescents en tant que femme de lettres

Voici un atout supplémentaire: si apprendre d'une femme titulaire d'un doctorat de l'université de Cambridge n'impressionne peut-être pas tous les ados, c'est bien le cas pour la mienne. Ma fille adolescente est souvent exposée aux prédications des anciens de notre Église, ainsi qu'aux enseignements des frères qui dirigent le groupe de jeunes. Découvrir que les femmes peuvent être des érudites et des expertes en apologétique a inspiré à mes filles l'idée qu'elles pouvaient, elles aussi, servir Dieu avec leur intellect.

 Réflexions finales

McLaughlin conclut chaque chapitre par un récapitulatif de chacun des points. Si vous réussissez à convaincre votre adolescent de lire ce livre tout seul, bravo! Si, au contraire, vous lisez à voix haute à vos enfants comme je le fais, ces résumés de chapitre aident l'adolescent distrait (et le parent) à se rappeler l'essentiel de ce qui a été abordé dans le chapitre. Mais que vous lisiez à vos enfants ou qu'ils lisent eux-mêmes, vous pouvez accéder à 10 questions que tu devrais te poser sur le christianisme par le biais d'un livre audio, d'un livre numérique ou d'un livre broché. Trouvez le moyen qui convient à votre famille pour mettre ce livre entre les mains de vos jeunes. Vous ne le regretterez pas.

 Pour aller plus loin

 Découvrez quelques ressources pour explorer les questions abordées par Rebecca McLaughlin

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