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> Tout dans l’Écriture n’est pas également évident, ni également clair pour tous (cf. 2P 3.16). Cependant, ce qu’il faut nécessairement connaître, croire et observer en vue du salut est si clairement exposé et révélé dans tel ou tel autre passage de l’Écriture que l’ignorant – et pas seulement l’homme cultivé – peut, sans difficulté, en acquérir une compréhension suffisante (cf. Ps 119.105, 130).
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> Confession de foi de Westminster, chapitre I, article 7, "L’Écriture Sainte".

Les paroles de Paul dans 1 Corinthiens 15…

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Qu'est-ce que les chrétiens doivent essentiellement croire?

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> Tout dans l’Écriture n’est pas également évident, ni également clair pour tous (cf. 2P 3.16). Cependant, ce qu’il faut nécessairement connaître, croire et observer en vue du salut est si clairement exposé et révélé dans tel ou tel autre passage de l’Écriture que l’ignorant – et pas seulement l’homme cultivé – peut, sans difficulté, en acquérir une compréhension suffisante (cf. Ps 119.105, 130).
>
> Confession de foi de Westminster, chapitre I, article 7, "L’Écriture Sainte".

Les paroles de Paul dans 1 Corinthiens 15.1-4 font écho à cela, car l’apôtre considère certaines choses comme les plus importantes, à savoir l’Évangile. La Bible est parfaitement claire sur ce qu’est l’Évangile, mais les questions secondaires sont sujettes à interprétation.

 L’essentiel de la foi: credos et confessions historiques

Qu’est-ce qu’un chrétien doit essentiellement croire? Une façon de répondre à cette question est d’affirmer ce qui est contenu dans le Symbole des Apôtres. Si quelqu’un prétend être chrétien, mais ne croit pas tout ce qui est énoncé dans le Credo, il est en dehors des limites de l’orthodoxie. Les credos ultérieurs, en particulier les Symboles de Nicée et d’Athanase, ont approfondi certaines des déclarations du Symbole des Apôtres face à la montée des hérésies, notamment en ce qui concerne la personne du Fils et la nature de la Trinité. L’hérésie la plus répandue était l’arianisme, qui enseignait que Jésus était la plus haute création de Dieu, mais qu’il n’était pas l’égal à Dieu lui-même. Ainsi, à la ligne du Symbole des Apôtres, “(Je crois) en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur”, le Symbole de Nicée ajoute:

> …engendré du Père, c’est-à-dire, de la substance du Père. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu; engendré et non fait, consubstantiel au Père; par qui toutes choses ont été faites au ciel et sur la terre.

Et à la ligne concernant le Saint-Esprit, le Credo de Nicée déclare:

> Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie;  il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes.

En résumé, au cœur de notre foi se trouve la certitude de la naissance virginale, de la divinité, de la résurrection corporelle et de l’ascension de Jésus-Christ, de la substitution expiatoire et de la Trinité. Toutes les grandes branches du christianisme affirment ces vérités depuis des siècles – les catholiques romains, les orthodoxes orientaux et les protestants.

Mais cela nous amène à la question suivante: cela signifie-t-il que les adhérents au catholicisme romain et à l’orthodoxie orientale sont également des croyants? C’est là où entrent en jeu les cinq solas de la Réforme protestante.

 Les 5 Solas de la Réforme

Au fil des siècles, l’Église catholique romaine a élevé la tradition au même niveau que l’Écriture. Les deux ont fini par avoir une autorité égale et, à mesure que se développaient des traditions qui contredisaient la Bible, l’Église a permis à la tradition de déterminer son interprétation de la Parole de Dieu. C’est dans ce contexte que les réformateurs ont élaboré ces cinq affirmations:

 Sola Scriptura (l’Écriture seule): la Bible seule est l’autorité inerrante, suffisante et finale pour l’Église.
 Sola Christus (le Christ seul): Jésus-Christ est l’unique moyen de salut.
 Sola Fide (la foi seule): la foi seule est le moyen par lequel les croyants héritent de ce salut.
 Sola Gratia (la grâce seule): la grâce seule est la source de notre salut, du début à la fin.
 Soli Deo Gloria (À Dieu seul soit la gloire): Dieu seul reçoit la gloire pour notre salut.

Dans la mesure où une personne catholique ou orthodoxe délaisse certaines croyances inscrites dans sa tradition et adopte les principes fondamentaux du christianisme tels qu’ils sont énoncés dans le Symbole des apôtres, ainsi que les cinq Solas, elle peut effectivement être sauvée.

 La sainteté est importante

Pour être claire, les bonnes œuvres sont un élément essentiel de la vie chrétienne. La sainteté est importante. L’orthodoxie doit être accompagnée de l’orthopraxie. Ou, en d’autres termes, nous devons “produire des fruits dignes de la repentance” (Mt 3.8). Les œuvres ne sauvent pas, mais les sauvés mettent à l’œuvre “leur salut avec crainte et tremblement, car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir” (Ph 2.12-13).

Ainsi, si quelqu’un croit toutes les bonnes choses, mais mène un style de vie débauché, charnel et impénitent, nous avons peu de raisons de croire que cette personne est chrétienne. Ceci, bien sûr, est différent de la lutte contre le péché qui caractérise la vie du croyant. Ce à quoi nous faisons référence, ce sont les personnes qui se disent chrétiennes, mais qui ne haïssent pas leur péché et ne font aucun effort, avec l’aide de l’Esprit, pour le mettre à mort.

 Questions doctrinales secondaires

1. L’élection: Dieu prédestine-t-il certains à être sauvés? Ou bien Dieu étend-il son appel à tous les hommes et ceux qui choisissent de répondre sont sauvés?
2. Les Dons de l’Esprit: les dons miraculeux sont-ils actifs aujourd’hui? Est-il normatif pour les croyants de parler en langues, de prophétiser, de faire des miracles et des guérisons? Ou bien les dons miraculeux ont-ils cessé avec la clôture du canon du Nouveau Testament?
3. Les rôles de l’homme et de la femme: le mari est-il le chef du foyer et les hommes qualifiés sont-ils les seuls autorisés à exercer la fonction d’ancien/d’évêque? Ou le pastorat est-il également ouvert aux hommes et aux femmes?
4. Le baptême: est-ce un signe de l’alliance que l’on conclut en tant que croyant professant? Ou plutôt un signe de l’alliance semblable à la circoncision dans l’Ancien Testament, dans laquelle les enfants des croyants entrent avec leurs parents?

Ces questions ne sont pas sans importance. En fait, elles contribuent souvent à déterminer le type d’église auquel nous adhérerons ou le type de personne que nous voudrons épouser. Mais elles ne devraient pas décider avec qui nous pouvons rompre le pain, prier et avoir des relations informelles.

 Questions doctrinales tertiaires

1. L’eschatologie: que croyons-nous à propos de la fin des temps? Vivons-nous dans le millénaire ou l’attendons-nous? Y aura-t-il un enlèvement de l’Église et une tribulation?
2. La Sainte Cène: le pain et le vin sont-ils simplement symboliques, ou le Seigneur est-il présent d’une manière spéciale à la Table du Seigneur?
3. L’ecclésiologie: à quel type de gouvernance de l’Église adhérons-nous? Le congrégationalisme? Le presbytérianisme? L’épiscopat?
4. L’âge de la terre: tenons-nous à une création littérale de sept jours? Ou sommes-nous ouverts à la possibilité d’une vieille terre?
5. La justice sociale: comment l’Église doit-elle répondre aux problèmes d’injustice? Le racisme? Les abus de pouvoir? Il s’agit d’un sujet de débat sur lequel des hommes et des femmes pieux peuvent être respectueusement en désaccord.

Ces questions ne sont pas non plus sans importance. Nous pouvons avoir des convictions fortes sur ces questions également. Mais nous devrions être en mesure d’être en communion avec ceux avec qui nous sommes en désaccord sur ces questions sans trop d’obstacles. Nous pouvons même être en mesure de partager l’appartenance à la même Église avec d’autres personnes avec lesquelles nous ne sommes pas d’accord.

 Les questions de conscience

En plus de ces niveaux de questions doctrinales, il existe également un nombre infini de questions qui relèvent de la catégorie de la conscience chrétienne.

En voici quelques exemples:

Boire ou fumer: en Europe, rare est l’évangélique qui croit que c’est un péché de boire. Aux États-Unis, cependant, c’est historiquement la position majoritaire, du moins parmi les baptistes de la tradition dont je suis issue. De même, vous auriez du mal à trouver un pasteur de mon Église fumant la pipe ou le cigare, mais il n’est pas rare que des pasteurs d’autres traditions évangéliques le fassent.

La liste pourrait être longue et varier selon les cultures pour inclure des questions telles que l’opportunité ou non de se faire tatouer, de regarder ou de lire Harry Potter, de fêter Halloween ou Noël, de pratiquer le yoga ou de se faire vacciner.

 Conclusion: en toutes choses, la charité

Cette question mérite d’être examinée, car il existe des chrétiens qui pensent que tout ce qu’ils croient est également clair dans les Écritures. Et ils vont jusqu’à qualifier de non-bibliques ou d’infidèles ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sur des questions secondaires, tertiaires, et même des questions de conscience. Mais nous devrions être capables d’être gracieusement en désaccord avec des frères et des sœurs, sans rompre la communion ou leur attribuer une mauvaise intention. Comme l’a dit un théologien, “dans l’essentiel, l’unité; dans le non-essentiel, la liberté; en toutes choses, la charité¹”.



1. “In necessariis unitas, in non necessariis libertas, in omnibus caritas.” Bien que cette formule soit fréquemment attribuée à Augustin, son origine exacte semble incertaine, certains l’attribuant à Marco Antonio de Dominis (De republica ecclesiastica, 1617), d’autres à Rupertus Meldenius (Paraenesis votiva, vers 1627).

Article publié pour la première fois le 17 mai 2022, remis en avant pour atteindre de nouveau lecteurs.

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Qui devrait prendre la cène? Peut-être que pour vous, la réponse à cette question est évidente: toute personne qui a la foi en Jésus-Christ! Cet article vise à montrer que la réponse doit être plus précise que ça. La profession de foi en Jésus-Christ est nécessaire, mais pas suffisante, comme condition pour participer au repas du Seigneur. Le baptême devrait aussi délimiter qui peut prendre la cène1.

Avant d’expliquer les raisons bibliques de cette position, j’aimerais soulever deux points importants.

Premièrement, il se peut que la pratique…

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Pourquoi faut-il être baptisé pour participer à la cène?

 Samuel répond aux questions suivantes:

 Qu’est-ce qu’un ancrage biblique? À quoi cela sert-il?
 Quels sont les différents éléments que l’on peut connecter entre un personnage biblique et notre propre vie aujourd’hui?
 Prenons la vie de Jonas: en quoi les émotions qu’il a vécues et ses croyances peuvent être utiles pour nous aujourd’hui?

 Ressources recommandées:

 Qu’est-ce que la sanctification?, de David Powlison
 Contact entre la Bible et mon histoire, de Michael EMLET
   ainsi que la recension de Samuel: "Contact", l'outil indispensable pour l'accompagnement Biblique
 Le camp d'accompagnement biblique…

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Ancrages bibliques: Jonas et mon histoire

 Samuel répond aux questions suivantes:

 Qu’est-ce qu’un ancrage biblique? À quoi cela sert-il?
 Quels sont les différents éléments que l’on peut connecter entre un personnage biblique et notre propre vie aujourd’hui?
 Prenons la vie de Jonas: en quoi les émotions qu’il a vécues et ses croyances peuvent être utiles pour nous aujourd’hui?

 Ressources recommandées:

 Qu’est-ce que la sanctification?, de David Powlison
 Contact entre la Bible et mon histoire, de Michael EMLET
   ainsi que la recension de Samuel: "Contact", l'outil indispensable pour l'accompagnement Biblique
 Le camp d'accompagnement biblique TPSG, qui aura lieu du 26 octobre au 1er novembre 2025

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 Bienvenue dans la série « Apprendre à prier avec le Fils »

L’homme éloigné de Dieu ne sait plus comment venir à lui. La prière véritable est donc, par essence, une réponse au Dieu qui fait le premier pas en se révélant à nous. Ainsi, c’est aux pieds du Dieu incarné, Jésus-Christ, que nous devons apprendre à prier.



 Au programme de cet article:

L’exemple de ceux qui nous entourent façonne profondément nos pratiques spirituelles. C’est pourquoi Jésus commence son enseignement par dénoncer deux conceptions erronées, avant de nous guider dans l’art de la prière.



Dans cet…

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Apprendre à prier avec le Fils – La prière hypocrite (1)

 Bienvenue dans la série « Apprendre à prier avec le Fils »

L’homme éloigné de Dieu ne sait plus comment venir à lui. La prière véritable est donc, par essence, une réponse au Dieu qui fait le premier pas en se révélant à nous. Ainsi, c’est aux pieds du Dieu incarné, Jésus-Christ, que nous devons apprendre à prier.



 Au programme de cet article:

L’exemple de ceux qui nous entourent façonne profondément nos pratiques spirituelles. C’est pourquoi Jésus commence son enseignement par dénoncer deux conceptions erronées, avant de nous guider dans l’art de la prière.



Dans cet article, nous traiterons le premier de ces deux exemples à ne pas suivre. Par lui, Jésus nous rappelle à qui doit s’adresser notre prière.

 Un mauvais exemple, la prière hypocrite!

Voici Hyppolite, un religieux des plus impressionnants, réputé pour être très proche de Dieu. On pourrait même dire qu’Hyppolite est le roi de la prière, l’éloquence même. Quand on l’entend, on boit ce qu’il dit. Qui de mieux pour nous donner des conseils? Alors demandons-lui!



Cette méthode s’applique à toutes autres pratiques religieuses. Elle permet d’être satisfait de soi et d’être intégré et influant dans sa communauté. C’est grisant! Mais qu’en pense Jésus?

Tout d’abord, il semble contre les conseils d’Hyppolite (et même contre l’idée de prier en public?):



À première vue, il encourage plutôt à prier seul chez soi, presque secrètement…



La prière est-elle donc, selon Jésus, une pratique individuelle et intime qui ne se partage pas? Intime oui! Individuel pas forcément. Jésus a lui-même prié de nombreuses fois en public. Le problème ici, n’est pas le lieu ou la forme de la prière, mais plutôt l’intention: Vouloir "se montrer aux hommes"!

Car l’hypocrite se trompe d’auditoire: il parle aux hommes qui l’entourent pour leur plaire et cherche sa propre gloire par sa pratique spirituelle. Mais il en oublie, malheureusement, le premier interlocuteur: Dieu! C’est pour ça que la prière "à la Hyppolite" est dite hypocrite. Elle n’a que les apparences d’une discussion avec Dieu, mais au fond, c’est un show.



     Encadré rouge  / Style pour l'encadré rouge / .encadre-rouge { border: 2px solid red; padding: 15px; position: relative; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / color: F3673B; background-color: faf7f3; / Nouveau code couleur pour le fond / width: fit-content; } / Style pour le texte "Et toi?" / .et-toi { position: absolute; top: -15px; left: -20px; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / font-weight: bold; color: F3673B; background-color: faf7f3; / Fond pour rendre le texte bien visible / padding: 0 5px; / Espace pour que le texte ne touche pas les bords / }     Et toi? T’arrive-t-il de sentir le poids du regard des autres lors d’une prière en groupe? Au point d’en oublier que tu parlais d’abord à Dieu? As-tu préparé tes mots pour chercher à bien parler? As-tu ressenti de la honte de ne pas avoir assez bien prié? Moi, bien souvent, je l’avoue.   

Une prière qui ne parle pas à Dieu, c’est ironique, me diriez-vous… en fait, c’est même méprisant envers notre Père quand on fait semblant de lui parler pour de la gloriole. Imaginez, un fils irrespectueux qui jouerait l’enfant modèle dès qu’il y a des invités, pas glorieux hein?

Mais attention, le piège est encore plus dangereux qu’on pourrait le penser! Dans les passages qui entourent celui-ci, Jésus dit que l’hypocrisie concerne aussi:



L’hypocrisie peut corrompre toutes pratiques justes! En effet, il est si facile de servir pour de la reconnaissance, d’aller à l’église pour faire plaisir à ses proches, de lire la Bible pour éviter d’être mal vu, de donner son argent pour avoir bonne conscience, en somme, de faire le spirituel devant les chrétiens, cachant nos failles et embellissant la réalité de notre foi afin de leur plaire. L’hypocrisie nous guette à chaque pratique spirituelle! Nous sommes sans cesse tentés de les tordre pour de mauvaises fins.

 La prière selon Jésus

Que nous conseille alors Jésus à la place de la prière hypocrite?



Entrer dans sa chambre, fermer la porte à double tour, c’est s’assurer de parler au bon destinataire, Dieu, au lieu de chercher un public. Et c’est surtout y mettre les moyens!

     Encadré rouge  / Style pour l'encadré rouge / .encadre-rouge { border: 2px solid red; padding: 15px; position: relative; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / color: F3673B; background-color: faf7f3; / Nouveau code couleur pour le fond / width: fit-content; } / Style pour le texte "Et toi?" / .et-toi { position: absolute; top: -15px; left: -20px; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / font-weight: bold; color: F3673B; background-color: faf7f3; / Fond pour rendre le texte bien visible / padding: 0 5px; / Espace pour que le texte ne touche pas les bords / }     Et toi? Quand tu pries, demande-toi: “Suis-je vraiment en train de parler à Dieu?” Si ce n’est pas le cas, arrête-toi et prends un temps de silence pour prendre à nouveau conscience de sa présence. Et si tu n’y arrives toujours pas, trop soucieux du regard des autres, alors tu auras besoin de t’isoler.    



Parfois, croiser simplement les mains et fermer les yeux suffira pour s’isoler, même en public. D’autres fois, il faudra se taire et prier dans l’intimité de ses pensées. Mais à d’autres moments, il faudra sortir les grands moyens et trouver un endroit calme pour être seul, face à face avec Dieu. Même Jésus avait besoin de ces temps intimes avec son Père et en avait fait une habitude.

Au fond, Jésus nous montre que la prière doit toujours rester sincère avec les autres et surtout devant Dieu. On se met à nu et on se présente comme on est réellement, avec nos fautes et nos défauts.

Et puis, de façon plus large, il nous appelle aussi à être vigilants pour ne pas détourner toutes pratiques spirituelles de leur but:



 Le véritable gain de la prière

On a parfois du mal à comprendre pourquoi Jésus affirme que la prière hypocrite est récompensée.



Mais il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas du tout positif! Oui, l’hypocrite obtient ce qu’il cherchait. Mais sa récompense, c’est la gloire d’un instant, l’appréciation des autres fondée sur une tromperie qui a toujours un goût amer.

Le pire, c’est qu’en agissant ainsi, il passe à côté de la vraie richesse de la prière. En effet, quand Jésus dit qu’ils l’ont "déjà reçue", il sous-entend surtout qu’ils n’auront plus rien d’autre, notamment de la part de Dieu. En même temps, si on parle dans le vide, faisant semblant de s’adresser à Dieu, il ne faut pas s’attendre à une réponse de sa part.



Une vaine gloire et rien d’autre, voilà ce qui nous attend si nous nous engageons dans la voie de l’hypocrisie.

Au contraire, Jésus fait de merveilleuses promesses à celui qui s’assure de vraiment parler à Dieu!



Dieu est là avec nous, il nous voit et nous le rendra. Ce qui sous-entend que Dieu nous écoute et nous approuve. Ça ne veut pas dire qu’il va nous exaucer à coup sûr, bien sûr, mais ça montre que Dieu prend notre prière au sérieux et qu’il est attentif à ce qu’on lui dit. Par la prière, Dieu nous offre une profonde intimité relationnelle avec lui. Il se rend totalement présent et disponible pour nous. Il ne nous écoute pas que d’une oreille, à moitié intéressé ou lassé par ce qu’on lui dit. Non, Dieu fait preuve d’une douce attention envers nous et se montre tendre… comme "un Père"! Un Père pleinement présent, aimant et attentif à nos mots. Vous imaginez? Le Dieu de l’univers qui vous écoute attentivement? C’est fou, non?



     Encadré rouge  / Style pour l'encadré rouge / .encadre-rouge { border: 2px solid red; padding: 15px; position: relative; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / color: F3673B; background-color: faf7f3; / Nouveau code couleur pour le fond / width: fit-content; } / Style pour le texte "Et toi?" / .et-toi { position: absolute; top: -15px; left: -20px; font-size: large; / Augmentation de la taille de la police / font-weight: bold; color: F3673B; background-color: faf7f3; / Fond pour rendre le texte bien visible / padding: 0 5px; / Espace pour que le texte ne touche pas les bords / }     Et toi? Es-tu pleinement conscient de la présence de Dieu quand tu pries et du privilège que c’est?  

Le Dieu que nous prions est « Notre Père ». Retenez bien ça! C’est le cœur de l’enseignement de Jésus sur la prière. Cette idée sera d’ailleurs au centre de tous les autres articles de cette série. Car elle change tout! Celui qui prend conscience de la paternité divine ne priera plus jamais de la même façon.

 Exercice pratique

La prochaine fois que vous priez, faites ces 3 choses simples:

S’isoler, seul devant Dieu

Prendre un temps de silence avant d’épancher son cœur devant lui, et se rappeler les promesses de Jésus: “Dieu, mon Père, est vraiment là, avec moi dans cette pièce”, “Là, maintenant, il me voit et est attentif à ce que je vais dire. Il est prêt à m’écouter”, “Il veut que je lui parle et s’intéresse à ce que j’ai à lui dire.”

Quand on a fini de prier prendre de nouveau un temps dans le silence pour se rappeler ceci: “Dieu a promis qu’il me le rendra, mon Père prend ma prière au sérieux.”

 C’est quoi la suite?

Savoir que le Dieu de l’univers nous écoute attentivement quand on prie peut aussi devenir un peu angoissant. Il ne faudrait pas en placer une de travers! Comment prier d’une façon qui plaise à Dieu et qu’il agréé? Si vous voulez le savoir, découvrez ce que Jésus enseigne à ce sujet dans le prochain article. ;)

     Lire la suite     


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 Dans la série "Apprendre à prier avec le Fils"

1. La prière hypocrite
2. La prière païenne
3. Lever les yeux vers le Père
4. Sur les épaules du Père
5. Tenir la main du Père

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