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 Elles répondent aux questions suivantes:

 Qu’est-ce qu’une parabole?
 Comment bien interpréter une parabole?
 Quelles sont les différentes formes de discours de Jésus?
 Qu’est-ce que le procès de parabolisation?
 Comment tirer des applications concrètes d’une parabole?

 Ressources recommandées:

 Le livre: Paraboles, de John MacArthur
 L’article d’Aurélie lié à cet épisode
 Cliquez ici pour télécharger le document [PDF]: Paul Ricœur, interprète des paraboles de Jésus
 Chrétienne épisode 172: "Comprendre nos grilles de lecture"
 Chrétienne épisode 174: "Ancrages bibliques: Jonas et mon histoire", avec Samuel Laurent
 Chrétienne épisode 179: "Le contexte littéraire: les trois cercles…

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Comprendre les paraboles

 Elles répondent aux questions suivantes:

 Qu’est-ce qu’une parabole?
 Comment bien interpréter une parabole?
 Quelles sont les différentes formes de discours de Jésus?
 Qu’est-ce que le procès de parabolisation?
 Comment tirer des applications concrètes d’une parabole?

 Ressources recommandées:

 Le livre: Paraboles, de John MacArthur
 L’article d’Aurélie lié à cet épisode
 Cliquez ici pour télécharger le document [PDF]: Paul Ricœur, interprète des paraboles de Jésus
 Chrétienne épisode 172: "Comprendre nos grilles de lecture"
 Chrétienne épisode 174: "Ancrages bibliques: Jonas et mon histoire", avec Samuel Laurent
 Chrétienne épisode 179: "Le contexte littéraire: les trois cercles d’une cible", avec Debbie Brooker-Hurteau
 Chrétienne épisode 184: "6 pistes pour trouver Christ dans l'Ancien Testament", avec Laura Angers

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 Pascal répond aux questions suivantes:

 Quelle est la définition de la piété?
 Quels sont les obstacles à la pratique de la piété et comment conseillerais-tu de les surmonter?
 Quels conseils donnerais-tu à un jeune converti pour qu’il puisse comprendre cette exhortation de Paul dans 1 Timothée 4.8?

> Exerce-toi à la piété; car l'exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir.
>
> 1 Timothée 4.8

 Ressources recommandées:

 Livre: À l…

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Exerçons-nous à la piété

 Pascal répond aux questions suivantes:

 Quelle est la définition de la piété?
 Quels sont les obstacles à la pratique de la piété et comment conseillerais-tu de les surmonter?
 Quels conseils donnerais-tu à un jeune converti pour qu’il puisse comprendre cette exhortation de Paul dans 1 Timothée 4.8?

> Exerce-toi à la piété; car l'exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir.
>
> 1 Timothée 4.8

 Ressources recommandées:

 Livre: À l’école de la grâce, de Jerry Bridges
   une ressource proposée gratuitement par Dominique Angers pour nous accompagner dans la lecteur du livre de Bridges
 Vidéo: "Les moyens de grâce"

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 Nous abordons les questions suivantes:

 Comment caractériser la relation entre Dieu et son peuple?
 Quels sont les points de contact entre Israël et l’Église?
 Pourquoi est-ce important pour les chrétiens d’aujourd’hui de mieux comprendre l’histoire globale du peuple d’Israël?

 À propos de notre invité

Étienne Lhermenault est pasteur au sein de la Fédération des Églises Évangéliques Baptistes de France. Issu d'une famille engagée dans le ministère chrétien, il se tourne vers le Seigneur à 12 ans et ressent un appel à la mission dès 13 ans. Après des études en agriculture et une…

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Dieu, son peuple et l’Église

 Nous abordons les questions suivantes:

 Comment caractériser la relation entre Dieu et son peuple?
 Quels sont les points de contact entre Israël et l’Église?
 Pourquoi est-ce important pour les chrétiens d’aujourd’hui de mieux comprendre l’histoire globale du peuple d’Israël?

 À propos de notre invité

Étienne Lhermenault est pasteur au sein de la Fédération des Églises Évangéliques Baptistes de France. Issu d'une famille engagée dans le ministère chrétien, il se tourne vers le Seigneur à 12 ans et ressent un appel à la mission dès 13 ans. Après des études en agriculture et une prise de conscience de son besoin de connaître la Bible, il se forme à l’Institut Biblique EMAUS en Suisse et à la Faculté Libre de Théologie Évangélique. Aujourd’hui, il est directeur général de l’Institut Biblique de Nogent et continue d'œuvrer dans le ministère chrétien en France.

 Ressources recommandées:

 Précis d’histoire biblique d’Israël, de Brian Tidiman
 Pour une lecture de l’Ancien Testament à la lumière de l’Évangile, de Jacques Blandenier
 Infos et inscription au camp de Formation Biblique pour Adultes, qui aura lieu du 19 au 25 octobre 2025 à Teen Ranch

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 Elles répondent aux questions suivantes:

 Quel est le repos que Jésus veut nous donner?
 Pourquoi les pharisiens reprochent-ils aux disciples de grignoter dans les champs alors qu’ils ont un petit creux?
 La Bible interdit-elle de travailler le dimanche?

 Ressources recommandées:

 Matthieu: Commentaire biblique, de Henry Bryant
 Le moine Philémon de Gaza médite l’évangile de Matthieu, de Daniel Bourguet
 [anglais] The Gospel of the Kingdom, par Charles Spurgeon
 [anglais] Matthew, The Expositor’s Bible Commentary, par D. A. Carson
 Série de prédications sur l’Évangile selon Matthieu, par Pascal Denault

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Leçons sur le repos (Matthieu 11-12)

 Samuel répond aux questions suivantes:

 Qu’est-ce qu’un ancrage biblique? À quoi cela sert-il?
 Quels sont les différents éléments que l’on peut connecter entre un personnage biblique et notre propre vie aujourd’hui?
 Prenons la vie de Jonas: en quoi les émotions qu’il a vécues et ses croyances peuvent être utiles pour nous aujourd’hui?

 Ressources recommandées:

 Qu’est-ce que la sanctification?, de David Powlison
 Contact entre la Bible et mon histoire, de Michael EMLET
   ainsi que la recension de Samuel: "Contact", l'outil indispensable pour l'accompagnement Biblique
 Le camp d'accompagnement biblique…

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Ancrages bibliques: Jonas et mon histoire

 Samuel répond aux questions suivantes:

 Qu’est-ce qu’un ancrage biblique? À quoi cela sert-il?
 Quels sont les différents éléments que l’on peut connecter entre un personnage biblique et notre propre vie aujourd’hui?
 Prenons la vie de Jonas: en quoi les émotions qu’il a vécues et ses croyances peuvent être utiles pour nous aujourd’hui?

 Ressources recommandées:

 Qu’est-ce que la sanctification?, de David Powlison
 Contact entre la Bible et mon histoire, de Michael EMLET
   ainsi que la recension de Samuel: "Contact", l'outil indispensable pour l'accompagnement Biblique
 Le camp d'accompagnement biblique, qui aura lieu du 26 octobre au 1er novembre 2025

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 Ils répondent aux questions suivantes:

 Quelle est la mission que Jésus confie à ses disciples?
 Puisque les disciples avaient le pouvoir de guérir toutes les maladies, est-ce une condition nécessaire aux chrétiens d’aujourd’hui?
 En quoi la mission des premiers disciples est-elle différente de la nôtre? En quoi est-elle similaire?

 Mentions:

 L’article d’Angie: "Tout le monde peut-il faire des disciples?"
 Écouter Matthieu 10 (audio voix féminine)
 Le livre de Florent Varak publié par les Éditions Clés: Saint-Esprit et dons spirituels: Les enjeux actuel

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La mission du disciple (Matthieu 10)

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Les contes de fées ont peut-être bercé votre enfance. Ces longues histoires qui relatent les aventures d’amoureux devant braver de nombreux obstacles pour arriver à vivre paisiblement leur amour. “Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants”, demeure la célèbre maxime qui nous fait rêver à un mariage sans difficulté. La réalité est malheureusement très éloignée des légendes imaginaires. Parfois, le désir d’avoir des enfants demeure fatalement inassouvi.

Anne, que l’Éternel avait rendue stérile, avait une rivale, Peninna, qui prenait un malin plaisir à remuer le couteau dans…

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Infertiles et heureux?

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Les contes de fées ont peut-être bercé votre enfance. Ces longues histoires qui relatent les aventures d’amoureux devant braver de nombreux obstacles pour arriver à vivre paisiblement leur amour. “Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants”, demeure la célèbre maxime qui nous fait rêver à un mariage sans difficulté. La réalité est malheureusement très éloignée des légendes imaginaires. Parfois, le désir d’avoir des enfants demeure fatalement inassouvi.

Anne, que l’Éternel avait rendue stérile, avait une rivale, Peninna, qui prenait un malin plaisir à remuer le couteau dans la plaie. Peninna avait plusieurs enfants, tandis qu’Anne n’en avait aucun. Année après année, les moqueries et les provocations de Peninna ont nourri et renforcé un sentiment d’injustice chez Anne, au point que l’amertume s’était emparée d’elle. L’amertume. Ce savant mélange de tristesse et de colère, additionné du sentiment d’humiliation, parfois de jalousie et de déception. L’amertume est semblable à un cocktail d’émotions dont la consommation peut nous rendre addictif.

Si cela fait plusieurs mois ou années que l’envie de fonder un foyer reste insatisfaite, vous comprenez sans doute ce que ressentait Anne. Peut-être que vous avez formulé le même vœu qu’elle, mais que rien n’arrive. Ne vous y trompez pas, ce récit biblique ne nous offre pas une méthode miraculeuse pour obtenir un enfant. Nous avons plutôt un modèle de foi pour affronter l’amertume et en stopper les effets.

Anne a été totalement transparente. Elle s’est approchée de Dieu avec un cœur sincère. Elle a verbalisé ses émotions et sa douleur devant lui. Consciente de son identité d’enfant de Dieu, elle s’est abandonnée avec espérance. Elle a réaffirmé son désir profond de le servir et de l’honorer dans sa vie. Nous lisons dans 1 Samuel 1.1 que “son visage ne fut plus le même”. Pour autant, à ce moment-là, Anne n’est pas enceinte. À première vue, nous pourrions penser que cette démarche est trop simple pour être efficace. Pourquoi le fait de s’épancher devant Dieu produit-il des changements puissants dans notre être intérieur?

La raison est presque aussi simple que la méthode: Dieu nous a créés ainsi. Il aime donner de bonnes choses à ses enfants qui en formulent le besoin (Mt 7.11). L’amour, le pardon, la joie, la paix, tous les fruits de l’Esprit sont les qualités spirituelles que nous devrions rechercher devant sa face. En tant qu’enfants légitimes, nous avons, de surcroît, l’assurance qu’il nous les donnera en abondance.

Quand l’amertume gagne du terrain dans nos pensées, il ne reste plus assez de place pour Dieu. De la même manière qu’Anne a lâché prise, vous pouvez déposer votre frustration dans les mains de votre Seigneur (1P 5.7).

Ne laissez pas l’arbre de l’infertilité cacher la forêt dans laquelle Dieu vous invite à vivre!

C. S. Lewis a dit ceci:

> Si je découvre en moi un désir qu’aucune expérience dans ce monde ne peut satisfaire, l’explication la plus probable est que j’ai été fait pour un autre monde1.

L’éternité de délices qui vous attend est sans commune mesure avec les joies expérimentées ici-bas. Bientôt, nous serons rentrés à la maison et toutes choses seront parfaites.


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 Et si vous en parliez ensemble?

 Abandonnez tout à Dieu. Faites un point, chacun de votre côté, par rapport à votre désir d’enfant. Un crayon et un papier sont des moyens utiles pour éclaircir ses pensées. Prenez le temps qu’il faudra, chacun selon votre besoin.
 Priez. Convenez ensuite d’un tête-à-tête en couple, pour vous écouter avec bienveillance et prier avec foi.
 Servez Christ. Dieu a déposé en vous des dons, et il vous appelle à les mettre en action. Discutez de vos rêves pour Dieu et de la manière dont vous aimeriez le glorifier personnellement et en couple, dès maintenant. Priez ensemble avec foi.



1. C. S. Lewis, A mind awake: an anthology of C. S. Lewis, New York: Éditions Clyde Kilby, 1968, p. 22.



– Extrait du livre de méditations Et ils vécurent heureux (BLF Éditions, 2025), écrit par un collectif d’auteurs. Chapitre 13: "Infertiles et heureux?", par Aurélie Bricaud, pp. 61-63.




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 Elles répondent aux questions suivantes:

 Comment comprendre les miracles de Jésus?
 Pourquoi Jésus demande-t-il à des personnes qu’il guérit de ne pas en parler?
 Comment gérer nos peurs selon les conseils de Jésus?
 Pourquoi Jésus envoi-t-il des démons dans un troupeau de cochons?

 Ressources recommandées:

 Livres et commentaires bibliques:
   Miracles, de C.S. Lewis
   Matthieu: Commentaire biblique, de Henry Bryant
   Le moine Philémon de Gaza médite l’évangile de Matthieu, de Daniel Bourguet
   [anglais] The Gospel of the Kingdom, de Charles Spurgeon
   [anglais] Matthew, The Expositor’s Bible Commentary, de D.A. Carson
 La série…

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Les miracles de Jésus (Matthieu 8 & 9)

 Elles répondent aux questions suivantes:

 Comment comprendre les miracles de Jésus?
 Pourquoi Jésus demande-t-il à des personnes qu’il guérit de ne pas en parler?
 Comment gérer nos peurs selon les conseils de Jésus?
 Pourquoi Jésus envoi-t-il des démons dans un troupeau de cochons?

 Ressources recommandées:

 Livres et commentaires bibliques:
   Miracles, de C.S. Lewis
   Matthieu: Commentaire biblique, de Henry Bryant
   Le moine Philémon de Gaza médite l’évangile de Matthieu, de Daniel Bourguet
   [anglais] The Gospel of the Kingdom, de Charles Spurgeon
   [anglais] Matthew, The Expositor’s Bible Commentary, de D.A. Carson
 La série de prédications sur l’Évangile selon Matthieu, de Pascal Denault
 L’épisode Chrétienne: "Théologie biblique des règles"
 L’article d’Angie: "Jésus et les menstruations"
 Les études d’Angie sur YouTube:
   "Quand prêcher est péché"
   "Saintes interruptions"
   "Bien plus qu’un super héros"

 Dans la même série:

 Introduction à l’Évangile selon Matthieu, avec Florent Varak
 Une généalogie mystérieuse (Matthieu 1.1-17)
 Une naissance mystérieuse (Matthieu 1.18-25)
 Des leçons de vie pour nous aujourd’hui (Matthieu 2)
 Jean-Baptiste et le baptême de Jésus (Matthieu 3)
 La tentation de Jésus dans le désert (Matthieu 4.1-11)
 Les béatitudes aujourd’hui (Matthieu 5.1-12)
 Vivre la Bible (Matthieu 5.17-48)
 La prière "Notre Père" (Matthieu 6), avec Pascal Denault
 Conseils pour gérer nos biens matériels (Matthieu 6)
 Manuel pour un disciple authentique (Matthieu 7)
 Les miracles de Jésus (Mathieu 8-9)

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 Elles répondent aux questions suivantes:

 Jésus interdit-il les chrétiens de porter des jugements?
 L’évangélisation est-elle vraiment une pratique encouragée par Jésus?
 Comment pouvons-nous distinguer un vrai enseignant de la Bible d’un faux, et un vrai disciple d’un faux?

 Ressources recommandées:

 Matthieu: Commentaire biblique, par Henry Bryant
 Le moine Philémon de Gaza médite l’évangile de Matthieu, par Daniel Bourguet
 [anglais] The Gospel of the Kingdom, par Charles Spurgeon
 [anglais] Matthew, The expositor’s Bible commentary, par  D. A. Carson
 "Série de prédications sur l’Évangile selon Matthieu", par Pascal Denault

 Dans la même série…

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 Manuel pour un disciple authentique (Matthieu 7)

 Elles répondent aux questions suivantes:

 Jésus interdit-il les chrétiens de porter des jugements?
 L’évangélisation est-elle vraiment une pratique encouragée par Jésus?
 Comment pouvons-nous distinguer un vrai enseignant de la Bible d’un faux, et un vrai disciple d’un faux?

 Ressources recommandées:

 Matthieu: Commentaire biblique, par Henry Bryant
 Le moine Philémon de Gaza médite l’évangile de Matthieu, par Daniel Bourguet
 [anglais] The Gospel of the Kingdom, par Charles Spurgeon
 [anglais] Matthew, The expositor’s Bible commentary, par  D. A. Carson
 "Série de prédications sur l’Évangile selon Matthieu", par Pascal Denault

 Dans la même série:

 Introduction à l’Évangile selon Matthieu, avec Florent Varak
 Une généalogie mystérieuse (Matthieu 1.1-17)
 Une naissance mystérieuse (Matthieu 1.18-25)
 Des leçons de vie pour nous aujourd’hui (Matthieu 2)
 Jean-Baptiste et le baptême de Jésus (Matthieu 3)
 La tentation de Jésus dans le désert (Matthieu 4.1-11)
 Les béatitudes aujourd’hui (Matthieu 5.1-12)
 Vivre la Bible (Matthieu 5.17-48)
 La prière "Notre Père" (Matthieu 6), avec Pascal Denault
 Conseils pour gérer nos biens matériels (Matthieu 6)
 Manuel pour un disciple authentique (Matthieu 7)

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 Il était une fois…

Je n’ai jamais aimé jouer aux poupées Barbie. Mes parents m’en avaient offert quelques-unes pour que mes copines puissent s’amuser quand elles venaient à la maison. Je ne rêvais pas vraiment du prince charmant ni d’une ribambelle d’enfants. Pourtant, quand j’ai rencontré Sylvain à tout juste 18 ans, tout m’a semblé évident. Nous nous sommes aimés et avons rapidement aimé travailler ensemble. Notre complémentarité dans nos dons et nos compétences nous ont fait rêver à des milliers de projets…

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Souffrir à côté d'un conjoint qui affronte un cancer

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 Il était une fois…

Je n’ai jamais aimé jouer aux poupées Barbie. Mes parents m’en avaient offert quelques-unes pour que mes copines puissent s’amuser quand elles venaient à la maison. Je ne rêvais pas vraiment du prince charmant ni d’une ribambelle d’enfants. Pourtant, quand j’ai rencontré Sylvain à tout juste 18 ans, tout m’a semblé évident. Nous nous sommes aimés et avons rapidement aimé travailler ensemble. Notre complémentarité dans nos dons et nos compétences nous ont fait rêver à des milliers de projets de vie. Nous nous sommes mariés et avons géré ensemble une petite entreprise de construction de maisons en bois. Deux enfants sont venus compléter le tableau, Maryline et Paul. Une fille puis un garçon. Engagés dans notre Église locale et insérés dans le tissu social, nous menions une paisible vie au Chambon-sur-Lignon.

 Une famille en galère!

L’année 2012 fut l’année où tout a basculé. En quelques mois, plusieurs difficultés se sont enchaînées les unes après les autres. Notre entreprise de construction a connu de grandes difficultés financières suite à des impayés. Nous avons dû nous résigner à la fermer. Des disputes et désaccords profonds sont venus diviser notre Église. Le choix de partir nous a paru inévitable. Paul est né au milieu de ces préoccupations et sa santé fragile nous a permis de mieux connaître notre médecin de famille. En quelques mois, nous avons vécu un dépouillement: peu d’argent pour affronter le quotidien, plus d’Église pour bénéficier de la communion fraternelle. Comment démarrer ce nouveau chapitre de notre vie?

À côté de chez nous, il y avait Teen Ranch, un centre de vacances chrétien un peu dans la même galère que nous. Les ouvriers manquaient et la moisson était grande. Après quelques mois de réflexions, discussions et prières, nous avons accepté de prendre la direction du centre et d’y intensifier les projets d’évangélisations. Cette décision a enclenché une réelle métamorphose. De gérants d’une petite entreprise artisanale, nous sommes devenus missionnaires. Il a fallu jongler avec une multitude de défis:

 le départ de l’Église de mon enfance et la recherche d’une nouvelle communauté,
 la fermeture de notre entreprise et l’élaboration d’un nouveau "business plan" familial, l’éducation de notre fille de 18 mois et les soins médicaux de Paul, notre bébé,
 la gestion de la fatigue physique et morale qui découlait de ces changements, et les innombrables idées qui fusaient dans notre tête pour lancer notre ministère,
 la perte de plusieurs relations qui nous étaient chères et la joie de nouvelles amitiés naissantes,
 les rendez-vous au tribunal pour la clôture de l’entreprise et les réunions d’équipe pour structurer notre mission à Teen Ranch,
 le renoncement à des projets familiaux dont la construction d’une maison à la campagne,
 l’enthousiasme de bâtir des projets pour l’avancement du royaume de Dieu.

Nous étions comme des funambules sur un fil: chacun de nos pas était empreint de la crainte de perdre pied à tout moment. Voilà le contexte dans lequel un événement inattendu est venu chambouler mes plans.

 Toc-toc-toc! Qui est là? C’est Monsieur Cancer.

Connaissez-vous ces personnes méthodiques qui organisent leurs départs en vacances avec un fichier Excel minutieusement conçu pour que rien ne manque? Je suis ce genre de personne. Je planifie et anticipe presque tout. Au milieu de tous ces bouleversements, je me suis mise à douter de mes capacités à répondre à l’appel divin et à m’interroger sur ce que Dieu était en train de faire dans notre vie.

La première saison des camps d’été touchait à sa fin. J’étais inquiète. La fatigue de Sylvain s’amplifiait. Cela ne faisait qu’un mois que nous avions démarré notre ministère et il était exténué. Je ne suis pas médecin, mais quand il m’a parlé ce soir-là d’une masse apparue en bas de son cou, j’ai su que ce n’était pas normal. Il s’ensuivit une succession de rendez-vous médicaux pour mettre des mots sur le cumul de ces symptômes. J’ai alors découvert que diagnostiquer une maladie est un combat de tous les instants. Habiter à 80 km du premier hôpital n’était pas un avantage. J’ai appris à me battre pour décrocher un rendez-vous pour un examen, à harceler les médecins, à poser des questions pour obtenir des réponses.

Le mercredi 7 novembre 2012 à 20h, le téléphone de Sylvain sonne. L’oncologue nous confirme ce que nous redoutions: c’est un cancer. Assise à mon bureau, je n’arrive plus à entendre les paroles du médecin qui explique le protocole de soin. Je m’effondre. Je m’en veux de craquer en premier. Mais c’est plus fort que moi. Derrière la porte, des bénévoles nous attendent pour un week-end de travaux. Je n’ai pas envie de sortir de ce bureau. Je ne veux pas être écartelée entre un ministère à porter et un mari à soutenir dans une maladie grave. Je ne trouve pas mes mots. Je suis en colère contre moi et contre Dieu. L’abîme provoqué par l’annonce explosive du cancer m’effraie. Avions-nous traversé toutes ces épreuves et engagé une énergie folle dans un lancement de ministère pour en arriver là?

 Entre deux vallées

Le Voyage du Pèlerin est une fiction écrite par John Bunyan. Cette métaphore captivante de la vie chrétienne raconte le périple de Chrétien, un homme qui abandonne sa vie dans la ville de Corruption pour rejoindre Sion, la Cité Céleste. Il va devoir traverser plusieurs étapes dont une qui fait écho à ce moment-là à mon histoire. Chrétien sort de la Vallée de l’Humilité dans laquelle il a vaillamment affronté Apollyon, l’ennemi de Dieu. Il doit sa victoire à son épée qui symbolise clairement la Parole de Dieu (Ép 6.17). À peine sorti de cette vallée, il atterrit subitement dans la Vallée de l’Ombre de la Mort. Une nouvelle épreuve l’attend déjà. Bunyan dit que, durant les premiers pas, par moments, il aurait voulu rebrousser chemin. Durant les jours qui ont suivi le diagnostic du cancer, j’ai envisagé à plusieurs reprises de faire demi-tour et d’abandonner tout service pour Dieu.

Durant trois jours et trois nuits, j’ai tenté de cacher mes larmes. Pourquoi étais-je ainsi propulsée devant tant de défis? Dieu devait bien avoir ses raisons et j’étais en droit de les connaître! Est-ce que suivre Christ, c’était renoncer à tout? Même à mon mari? Le cancer était-il une punition pour un péché que j’aurais commis? Si oui, lequel? Qu’est-ce que j’avais bien pu faire pour mériter cela? Pourquoi maintenant?

Le moulin de mes pensées s’accélérait et redoublait de vigueur avec les réflexions que j’entendais, de la part d’amis et frères et sœurs de l’Église, comme une parodie des amis de Job:

— Dieu ne vous punit-il pas?

— Combattez, Satan vous attaque!

— Propose à ton mari d’abandonner la chimiothérapie et tous ces traitements, et optez plutôt pour du curcuma, c’est scientifiquement prouvé.

— Sylvain va guérir, ne doute pas.

— J’ai traversé quelque chose de similaire, ne t’inquiète pas inutilement, ça va passer et regarde, je suis vivante!

Ces voix contradictoires ajoutaient de la confusion dans mon cerveau déjà embrumé. Entre les sonneries de téléphone, les mails et les visites, je m’efforçais de faire bonne figure, mais intérieurement, ma colère grondait et mon cœur pleurait. Le sommeil me fuyait, le scénario catastrophe de la mort de Sylvain m’obnubilait.

 Quand la tristesse conduit à la tranquillité

J’étais décidée à rester en froid avec Dieu aussi longtemps que nécessaire. Les disciples ont réveillé Jésus dans la barque malmenée par les flots (Lc 8.22-25), mais moi, non. Je ne me sentais pas légitime pour quémander une intervention divine. Le jour, je pleurais, la nuit, j’angoissais.

Puis vint la nuit où tout a basculé. Cette quatrième nuit après l’annonce du verdict, mes larmes se sont taries. Tout est devenu silencieux. Mes pensées se sont allégées. Mon cœur s’est apaisé. J’ai alors entendu comme un murmure, un doux chuchotement qui se rapprochait de plus en plus jusqu’à devenir aussi proche que ce livre que vous tenez dans votre main. Cette voix, je peux encore l’entendre aujourd’hui. C’est celle de mon Seigneur, mon meilleur ami, mon merveilleux guide. Il a traversé la tempête qui ravageait mon cœur pour me dire: “Je suis là.”

Dans Le Monde de Narnia, C.S. Lewis dit que “s’il vous est arrivé de rester éveillé toute la nuit et de pleurer jusqu’à ce que vous n’ayez plus une seule larme en vous, vous saurez qu’il vient, à la fin, une sorte de tranquillité”.

Cette tranquillité s’est manifestée à ce moment-là de ma vie en la personne de Jésus. Jamais au cours de mon existence, je ne me suis sentie aussi paisible et en sécurité. Cette nuit-là, je me suis blottie dans les bras de Jésus et j’ai goûté à sa douceur et à sa paix si profonde que le temps semblait s’être arrêté. Dieu a utilisé ma lutte intérieure pour me dire combien il m’aimait et combien cette relation comptait plus que celle que je pouvais avoir avec Sylvain. Sans halo de lumière ni vision particulière, Dieu est venu placer dans le creux de mon cœur la certitude inébranlable de sa souveraine présence, de sa bonté et de son affection. Cette nuit-là, j’ai choisi d’aimer plus Jésus que mon cher mari. J’ai accepté l’idée que, même si je perdais tout, mon Seigneur serait toujours là quoi qu’il arrive.

Comme le dit si bien le psalmiste: “Je suis restée tranquille et dans le calme. Je me sentais comme un nourrisson rassasié dans les bras de sa mère, comme un nourrisson apaisé” (Ps 131.2).

Un mari peut prendre la place d’une idole dans la vie d’une femme et c’était le cas pour moi. J’ai souvent regretté de ne pas avoir pris conscience de cela plus tôt dans ma vie. Mais il a plu à Dieu de me l’enseigner dans cette affliction.

 Leçons apprises le long du chemin

Pendant près d’un an, nous avons vécu au rythme des traitements médicaux, des biberons pour bébé et de la gestion quotidienne de Teen Ranch. Cette année a été pour ma part une formation à la fermeté dans l’adversité durant laquelle Dieu a enraciné plusieurs vérités dans mon cœur:

 Dieu est fidèle dans sa présence

Quand on affronte une épreuve, la communion fraternelle s’exprime assez rapidement. Mais cela dure un temps. Au bout de quelques mois, la présence des frères et sœurs s’estompe. Tout cela est normal et il m’a été salutaire d’apprendre à ne pas trop attendre des autres.

Chaque déception relationnelle que j’ai pu expérimenter mettait en lumière mes propres faiblesses et soulignait ainsi que la fidélité véritable appartient exclusivement à Dieu. J’ai fini par m’accrocher à la seule personne résolument infaillible: Jésus. La promesse de sa présence dont il est question dans Matthieu 28.20: “Je serai avec vous tous les jours”, implique deux vérités:

Sa présence est personnelle. Il est à mes côtés comme un fidèle ami qui me connaît parfaitement et agit avec moi de manière unique. Sa présence est circonstancielle. Dieu exprime sa fidélité d’une manière particulière dans un moment précis. Aujourd’hui, Dieu ne pourvoira pas de la même façon qu’hier.

Dans l’adversité, Dieu témoigne sa fidélité envers des personnes précises et dans des situations particulières. Seul un Dieu merveilleux peut agir avec une fidélité sans faille.

 La persévérance dans l’adversité muscle la foi

Dans son livre À l’école de la grâce, Jerry Bridges commente Hébreux 12.7 en disant ceci:

> La discipline n’est pas la marque d’un père sévère, mais plutôt d’un père qui se préoccupe profondément du bien-être et de la maturité de ses enfants. Par conséquent, nous devrions savoir que la correction de Dieu, qui nous vient sous la forme d’adversité ou de difficulté, est une démonstration de sa tendre affection et non une manifestation de sa désapprobation.

Accompagner mon mari dans sa bataille contre le cancer m’a enseigné que la croissance spirituelle ne peut être atteinte sans endurer la souffrance. Cette épreuve m’a offert une opportunité unique de faire confiance à Dieu pour l’avenir, pour le ministère, pour nos enfants et également pour nos besoins financiers.

 L’épreuve nous pousse dans nos retranchements

Je crois être de nature plutôt vaillante, mais là, la fatigue physique et psychologique était telle que, pendant plusieurs mois, je n’ai presque pas lu ma Bible et j’étais presque incapable de prier. J’aimais aller aux réunions hebdomadaires pour prier avec mes frères et sœurs et les écouter, mais seule, c’était plus compliqué. Écouter des chants de louange m’apportait vraiment beaucoup de réconfort. Amélie Humbert a écrit un chant qui s’intitule “La voix du Seigneur m’appelle” et qui dit:

> Jusqu’au bout, je veux te suivre, dans les bons, les mauvais jours, à toi pour mourir et vivre, à toi, Jésus, pour toujours.

L’adage dit que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. J’aurais plutôt tendance à croire que la souffrance nous brise de l’intérieur et qu’elle nous affaiblit. Dans notre vie de disciple, nous apprenons à suivre Christ jusqu’au bout, avec nos lacunes, et même lorsque cela fait mal. C’est dans nos faiblesses que la puissance et la beauté de Dieu se manifestent. J’ai compris à ce moment-là ce que Paul disait aux Corinthiens:

> Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.
>
> 2 Corinthiens 12.9, NEG

 L’humour comme meilleure arme

Même dans les moments les plus graves de la vie, il faut savoir rire. Le rire est le médicament de l’âme inquiète et certainement l’une des meilleures choses que Dieu nous donne de connaître ici-bas. Une bonne rigolade diminue l’anxiété et aide à surmonter le stress. Je dois avouer que, si Sylvain n’avait pas cette capacité à savoir rire de tout, même dans les pires moments de la maladie, je n’aurais jamais découvert la force que cela donne. Rire souvent nous a aidés à placer notre joie en Christ seul et non dans nos circonstances.

 L’épreuve de mon mari n’est pas mon épreuve

Un autre élément important que je souhaitais vous partager est que le cancer de mon mari n’a pas été mon cancer. Cette épreuve était la sienne. À plusieurs reprises, les gens que j’ai rencontrés se préoccupaient plus de moi que de lui. Accompagner celui qui souffre et le soutenir n’a pas toujours été simple. Voir son mari changer de couleur de peau pendant plusieurs heures durant la chimiothérapie, le voir anticiper avec angoisse chaque étape du protocole et être malade durant plusieurs jours après chaque séance, n’a pas toujours était une partie de plaisir. Mais je ne connais pas le goût que les produits chimiques laissent dans la bouche ni la douleur liée aux brûlures de la radiothérapie. Le cancer a été sa maladie et non la mienne. Cela ne veut pas dire que je n’ai pas été affectée ni exemptée de mes propres combats. J’ai occupé la place de celle qui “souffre de voir l’autre souffrir” sans pouvoir agir pour atténuer la douleur. Les aidants occupent une place fondamentale pour faciliter la lutte contre le cancer. Nous avons besoin de gérer notre énergie pour pouvoir être pleinement présents, mais nous avons aussi besoin d’apprendre à ne pas infantiliser celui qui souffre. Je pense que c’est un des plus grands pièges qui peut se dresser dans ce genre de situation.

 Les poupées russes de la fidélité

Plusieurs années se sont écoulées depuis notre traversée du cancer. Le mot "rémission" est venu mettre un point final à cette partie de notre histoire. Bien que je sois reconnaissante de pouvoir servir aujourd’hui avec un mari guéri, ce qui me comble de bonheur est d’avoir vu à l’œuvre un Dieu fidèle dans toute sa splendeur. Je voulais vous laisser une dernière image pour clore mes propos.

Les poupées russes, généralement conçues en bois et fabriquées par série de sept, s’emboîtent les unes dans les autres. Regardez la plus petite des poupées. Elle possède une caractéristique unique par rapport à toutes les autres. Elle ne s’ouvre pas. Elle est si petite que le décor est généralement minimaliste, tant et si bien que ce n’est pas celle qui attire le plus les regards. Si vous observez attentivement chaque poupée de la plus petite à la plus grande, vous verrez que leur parure s’enrichit à chaque fois un peu plus. La plus grande poupée est sans conteste la plus belle. Elle parachève la collection. Après celle-ci, il n’en existe aucune autre.

Ces matriochkas m’aident à comprendre le mécanisme de la fidélité de Dieu. La plus petite poupée représente ce caractère de Dieu. Il est fidèle. Ce n’est pas forcément l’aspect de sa personne qui résonne en nous au moment de notre conversion, mais c’est sans conteste ce qui ressort de l’épreuve. Dieu est l’unique compagnon de route qui ne fait jamais défaut. À chaque épreuve, Jésus grandit et alors sa fidélité s’exprime d’une manière différente. Quand l’adversité suivante arrive, il est toujours là, mais il se manifeste encore plus glorieux et plus fort. J’aime à croire que la dernière poupée qui supplante toutes les autres est à l’image de Jésus, riche en bénédictions et parfaitement fidèle. Mon fidèle ami, qui m’a soutenu à maintes reprises sans jamais faillir, m’accueillera dans son ciel. C’est lui que mes yeux verront dans toute sa gloire. C’est le son de sa voix, que j’entendrai, après avoir combattu le bon combat de la foi.

Alors, puissions-nous saisir l’occasion de souffrir à côté de ceux qui souffrent par la foi et pour sa gloire en étant assurés que, même si nous sommes infidèles, lui demeurera fidèle (2Tm 2.13).


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D’autres sœurs ont témoignées dans le livre Elles ont vu la fidélité de Dieu, publié aux Éditions Clé.

 Pour aller plus loin:

 3 conseils pour surmonter l’annonce d’un cancer – Aurélie Bricaud
 L’épisode de notre podcast Chrétienne lié à cet article
 Angie présente son livre, Elles ont vu la fidélité de Dieu (+ toutes les ressources liées sur toutpoursagloire.com)

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 Guerre et bruits de guerre

> Jésus leur répondit: Faites bien attention que personne ne vous égare. 5 En effet, beaucoup viendront sous mon nom et diront: “C'est moi qui suis le Messie”, et ils tromperont beaucoup de gens. 6 Vous entendrez parler de guerres et de menaces de guerres: ne vous laissez pas effrayer, car il faut que toutes ces choses arrivent. Cependant, ce ne sera pas encore la fin. 7 Une nation se dressera contre une nation et un royaume contre un royaume, et il y aura en divers…

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Garder la foi dans un monde troublé

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 Guerre et bruits de guerre

> Jésus leur répondit: Faites bien attention que personne ne vous égare. 5 En effet, beaucoup viendront sous mon nom et diront: “C'est moi qui suis le Messie”, et ils tromperont beaucoup de gens. 6 Vous entendrez parler de guerres et de menaces de guerres: ne vous laissez pas effrayer, car il faut que toutes ces choses arrivent. Cependant, ce ne sera pas encore la fin. 7 Une nation se dressera contre une nation et un royaume contre un royaume, et il y aura en divers endroits des famines, \[des pestes\] et des tremblements de terre. 8 Tout cela sera le commencement des douleurs. 9 Alors on vous livrera à la persécution et l'on vous fera mourir; vous serez détestés de toutes les nations à cause de mon nom. 10 Beaucoup trébucheront alors, et ils se trahiront, se détesteront les uns les autres. 11 Beaucoup de prétendus prophètes surgiront et ils tromperont beaucoup de gens. 12 À cause de la progression du mal, l'amour du plus grand nombre se refroidira, 13 mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. 14 Cette bonne nouvelle du royaume sera proclamée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.
>
> Matthieu 24.4-14

Je suppose que beaucoup d'entre vous ont lu ce passage durant la pandémie mondiale. D'autres avant nous l'ont certainement lu pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Marie Durand, dans une de ses lettres, le mentionne également. Les chrétiens ayant vécu le siège de Jérusalem en 70 pensaient que ces paroles de Jésus étaient en train de s'accomplir. Nous ne sommes donc pas les premiers à nous demander si ce temps sera le dernier, et la réponse à cette question ne nous appartient pas (Mt 24.36). Dans cette discussion que Jésus a avec ses disciples, plusieurs vérités nous sont données pour vivre ces périodes difficiles.

 Ne nous alarmons pas

Au verset 6, Jésus dit: “Gardez-vous de vous alarmer, car cela doit arriver.” D'autres versions disent de ne pas se laisser troubler ou effrayer. C'est vrai que les sujets d'inquiétude ne manquent pas. Entre la guerre qui sévit aux portes de l'Europe, le conflit israélo-palestinien, la persécution des chrétiens qui ne cesse de croître, les crises économiques généralisées et les catastrophes climatiques, les occasions de céder à la panique sont légion. Jésus nous dit: ne vous laissez pas effrayer par ces événements.

Plus facile à dire qu'à faire, direz-vous, à juste titre. Ce n'est pas la première fois que Jésus dit à ses disciples de ne pas capituler face à l'anxiété. Dans l'Évangile selon Matthieu, nous voyons Joseph, avoir peur de procéder au mariage avec Marie (Mt 1.20), les disciples paniquer à l’idée que leur barque ne résiste pas à la tempête (Mt 8.26), terrorisés en voyant Jésus marcher sur l'eau (Mt 14.26). Pierre, Jacques et Jean ont été saisis d'une grande frayeur à la transfiguration (Mt 17.6). Marie de Magdala et Marie ont eu peur devant le sépulcre et l'ange du Seigneur, qui, dans un grand tremblement de terre, roula la pierre et s'assit dessus (Mt 28.5).

À chaque situation, la foi est présentée comme la seule alternative efficace à la peur. Non seulement Jésus ne condamne pas l'angoisse ressentie, mais il offre à son disciple un moyen redoutablement efficace pour la vaincre: la confiance en Dieu. Il y a ici un risque de faire un mauvais parallèle: croire que la foi apaise nos craintes ne signifie pas croire que la peur découle d'un manque de foi. Si nous sommes bouleversés par ce qui se passe dans notre monde, ce n'est pas à cause de notre manque de foi. Ce raisonnement ajoute de l'accablement à l'accablement et ne nous amène pas à comprendre le sens des propos de Jésus.

"Gardez-vous de vous alarmer" est comme un remède spirituel à une émotion dévorante qui survient dans un contexte déroutant. Alors que le monde vacille et que la peur nous amène à croire que nous sommes seuls, démunis, impuissants, promis à la souffrance, la foi nous assure de la présence de Dieu. En nous tournant vers Christ, l’objet de notre foi (1Tm 3.16), nous dépouillons nos peurs de leur force. Nous pouvons alors nous approcher d’un Dieu qui peut nous secourir par sa bonté (Ps 109.26), un Dieu qui règne malgré les apparences et qui a dressé un trône pour juger le monde et les peuples (Ps 9.8).

Quelles que soient nos peurs les plus terribles face aux menaces qui planent au-dessus de notre tête, aucune n'est assez forte pour rivaliser avec le Dieu de l'univers. Ne nous alarmons pas, celui qui tient le monde et chacun de ses enfants dans sa main (Ps 95.4, Jb 12.10) accomplira toutes ses promesses.

 Usons de discernement

À deux reprises, Jésus invite ses disciples à redoubler de prudence vis-à-vis des faux prophètes, de ceux qui viendront sous son nom et qui séduiront beaucoup de gens (v. 5 et v. 11). Les guerres, les famines, les tremblements de terre et les persécutions sont des terreaux propices à l'élévation des faux prophètes. La survenue des signes annonciateurs du retour imminent de Jésus n'est donc pas une garantie que nous sommes dans la fin des temps, mais une alerte à la vigilance.

Bien comprendre les marqueurs de la fin des temps peut conduire le disciple à vivre selon deux états d'esprit: la passivité spirituelle ou le discernement spirituel. Soit, nous nous plaçons en spectateur, attendant de voir comment les choses vont tourner, au risque d'être trompés et conduits loin du droit chemin. Soit, nous veillons prudemment pour rester fondés dans la vérité, persévérant par la grâce dans notre lutte contre le péché, et augmentant notre amour pour Dieu.

Dans les deux occurrences aux faux prophètes, Jésus précise que beaucoup de gens vont se laisser séduire, ce qui montre qu'il y a un risque réel à confondre la majorité avec la vérité. L'enjeu est de taille, car concrètement, cela signifie que chaque chrétien doit user de discernement. En lisant ce passage, j'ai pensé aux Béréens (Ac 17.10-14) qui examinaient les Écritures pour vérifier les fondements des propos de Paul et Silas. Scène qui peut paraître normale pour beaucoup de chrétiens, mais qui devient de plus en plus rare aujourd'hui. Il y a quelque temps, lors d'une visite dans une Église, j'ai ressenti un certain malaise en sortant ma Bible papier pour écouter la prédication. Suite à un rapide coup d'œil autour de moi, j'ai constaté que personne n'avait ouvert sa Bible (ni allumé son téléphone) pour suivre la prédication. Personne n'a remarqué que les vérités centrales du texte avaient été passées sous silence, ni que le reste du texte avait été déformé à tel point qu'au final, rien de ce qui a été dit n'était biblique. C’est ainsi chaque dimanche là-bas, et l’Église compte régulièrement une centaine de personnes durant le culte. Affligeant.

Si nous ne voulons pas être comptés parmi celles et ceux qui se sont laissés séduire par des faux prophètes, il est de notre responsabilité d'examiner ce que nous entendons, ce que nous lisons, et ce que nous voyons à la lumière des Écritures. Toujours. La lire, la méditer et l'étudier personnellement et en Église est une méthode imparable pour tenir ferme face aux progrès de l'iniquité et parer les coups bas des conteurs de fables. Ce n’est pas parce que vous lisez un livre d’un auteur célèbre, que vous écoutez un podcast de personnes apparemment fondées, ou ce n’est pas parce que vous fréquentez une Église dont le pasteur maîtrise l’homilétique, que vous devez boire leurs propos de manière indiscutable. Tous les personnages bibliques ont eu des moments d’égarement, certains ont abandonné la foi, et même aujourd’hui, de nombreux pasteurs entraînent des brebis fragiles dans leur chute.

Que nous puissions nous attacher chaque jour un peu plus à la personne de Christ, aux richesses infinies de Dieu et à la vérité nourrissante de sa Parole. Qu'il nous aide à vivre en témoin fidèle de l'Évangile et à persévérer par la foi, jusqu'au bout, selon la dernière strophe du chant "En Jésus seul":

> Les plans des hommes ou du malin
>
> ne peuvent m'arracher de sa main
>
> et, qu'il revienne ou me rappelle
>
> par la force du Christ, je tiendrai.

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Dans le cadre de mon ministère, je constate souvent une lacune commune à tous les couples: le manque de temps de qualité partagé. Ces moments où l'on est mentalement disponible l’un pour l’autre afin de rêver l’avenir ensemble, d’avoir des discussions franches et respectueuses sur les points de désaccord et de vivre des temps de prière ou encore des méditations bibliques profondes. Si être marié rime avec faire les pompiers et s’arrêter dans notre vie de fou uniquement pour gérer les crises qui surviennent, nous passons…

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30 jours pour booster son mariage

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Dans le cadre de mon ministère, je constate souvent une lacune commune à tous les couples: le manque de temps de qualité partagé. Ces moments où l'on est mentalement disponible l’un pour l’autre afin de rêver l’avenir ensemble, d’avoir des discussions franches et respectueuses sur les points de désaccord et de vivre des temps de prière ou encore des méditations bibliques profondes. Si être marié rime avec faire les pompiers et s’arrêter dans notre vie de fou uniquement pour gérer les crises qui surviennent, nous passons à côté de la vie affective florissante que Dieu a en réserve pour les mariés. Dieu veut plus que cela, et nous devrions vouloir plus que cela. Je vous partage ici deux raisons pour lesquelles ce livre pourrait changer radicalement votre manière de vivre à deux.

 Un tête-à-tête augmente l’amour mutuel

Connaître une personne demande du temps. Je ne parle pas ici de boisson préférée ou de couleur favorite, mais plutôt des affections, des pensées et des émotions. On peut connaître le travail de son conjoint, mais n’avoir aucune idée de l’émotion qui le submerge dans ses réunions de travail. Même après des années de mariage, les soucis de la vie peuvent nous pousser dans de tels retranchements que l’on n’aurait jamais imaginé la réaction de notre conjoint, qui nous paraît alors tel un parfait inconnu.

En réalité, peu importe à quel stade vous en êtes dans votre relation, l’amour peut toujours être plus grand et plus profond demain qu’il ne l’était aujourd’hui. Mais pour cela, il faut passer du temps de qualité ensemble. L’intérêt des discussions qui sont proposées à la fin de chacun des chapitres du livre Et ils vécurent heureux est d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement de votre conjoint et de vous livrer un peu plus sur le vôtre. En écoutant l’autre avec respect et attention, on permet à la relation d’évoluer dans toutes ses dimensions. Je crois que c’est tout l’enjeu de l’attachement dont il est question en Genèse 2.24. Bien que l’exercice puisse être délicat pour celles et ceux qui ne sont pas très à l’aise dans ce type de discussion, je pense qu’avec l’aide du Seigneur, cela est vraiment bienfaisant.

 Un tête-à-tête est une manière de rendre gloire à Dieu

Être marié est un engagement devant le Seigneur, une alliance qui en reflète une plus grande, celle de Christ et son Église (Ép 5.31-32). Sous une certaine forme, la manière dont nous prenons soin de notre mariage est un témoignage de la relation qui existe entre Christ et son Église. Un mariage chrétien est donc une relation qui est dirigée vers Dieu et qui participe à sa gloire.

Prendre un temps de qualité régulier en tête-à-tête ne concerne donc pas seulement le mari et la femme. Tout ce que nous faisons dans cette relation dit quelque chose sur Dieu. Prendre soin de son conjoint, apprendre ses langages de l’amour, lui demander pardon, prier avec lui sont tout autant de choses qui glorifient Dieu. Le livre Et ils vécurent heureux est un outil qui facilite la discussion et permet de parler de sujets utiles pour notre sanctification et notre croissance spirituelle, tant sur le plan personnel que marital.



Et ils vécurent heureux est disponible en papier, en ebook et en audio, et le prix est vraiment accessible. Probablement un bel ouvrage à rendre disponible dans la bibliothèque de votre Église. Bonne lecture aux couples qui vont se risquer à grandir ensemble pour que Christ grandisse en eux.


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 Pascal répondra aux questions suivantes:

 Pourquoi appeler Dieu "notre Père"?
 Quel est l’intérêt de prier pour nos besoins?
 Le pardon du disciple envers les autres est-il une condition pour recevoir le pardon de Dieu?
 Pourquoi prier pour être épargné de l’épreuve si l’épreuve fait partie de la volonté de Dieu?

 Ressources suggérées:

 Série de prédications sur l’Évangile selon Matthieu, par Pascal Denault.
 Matthieu: Commentaire biblique, de Henry Bryant
 L’heure qui change le monde, de Dick Eastman
 Le moine Philémon de Gaza médite l’évangile de Matthieu, de Daniel Bourguet
 [anglais] The Gospel of the…

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La prière "Notre Père" (Matthieu 6), avec Pascal Denault

 Pascal répondra aux questions suivantes:

 Pourquoi appeler Dieu "notre Père"?
 Quel est l’intérêt de prier pour nos besoins?
 Le pardon du disciple envers les autres est-il une condition pour recevoir le pardon de Dieu?
 Pourquoi prier pour être épargné de l’épreuve si l’épreuve fait partie de la volonté de Dieu?

 Ressources suggérées:

 Série de prédications sur l’Évangile selon Matthieu, par Pascal Denault.
 Matthieu: Commentaire biblique, de Henry Bryant
 L’heure qui change le monde, de Dick Eastman
 Le moine Philémon de Gaza médite l’évangile de Matthieu, de Daniel Bourguet
 [anglais] The Gospel of the Kingdom, de Charles Spurgeon
 [anglais] Matthew, The expositor’s Bible commentary, de  D. A. Carson
 Le moine Philémon de Gaza médite l’évangile de MatthieuLe blog de Pascal Denaut/a>

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 Dans la même série:

 Introduction à l’Évangile selon Matthieu, avec Florent Varak
 Une généalogie mystérieuse (Matthieu 1.1-17)
 Une naissance mystérieuse (Matthieu 1.18-25)
 Des leçons de vie pour nous aujourd’hui (Matthieu 2)
 Jean-Baptiste et le baptême de Jésus (Matthieu 3)
 La tentation de Jésus dans le désert (Matthieu 4.1-11)
 Les béatitudes aujourd’hui (Matthieu 5.1-12)
 Vivre la Bible (Matthieu 5.17-48)
 La prière "Notre Père" (Matthieu 6), avec Pascal Denault

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Paul a exhorté les Corinthiens à veiller sur leur conduite, car la plupart des Israélites, après avoir vu les miracles de Dieu s’accomplir ou expérimenté de grandes délivrances, sont tombés si bas que leur conduite en a mené beaucoup à la mort (1Co 10.1-12). Après avoir été libéré de la main des Égyptiens, le peuple a rendu un culte à un veau d’or. Même le roi Salomon, après avoir reçu la sagesse, la richesse et la renommée, a pris des étrangères pour femmes, qui ont incliné son cœur…

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Questions d’introspection pour toute la vie

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Paul a exhorté les Corinthiens à veiller sur leur conduite, car la plupart des Israélites, après avoir vu les miracles de Dieu s’accomplir ou expérimenté de grandes délivrances, sont tombés si bas que leur conduite en a mené beaucoup à la mort (1Co 10.1-12). Après avoir été libéré de la main des Égyptiens, le peuple a rendu un culte à un veau d’or. Même le roi Salomon, après avoir reçu la sagesse, la richesse et la renommée, a pris des étrangères pour femmes, qui ont incliné son cœur vers l’idolâtrie. Les histoires d’abandon de Dieu qui ont suivi des victoires spirituelles fourmillent dans les Écritures. À bien plus forte raison, les chrétiens d’aujourd’hui devraient examiner continuellement leur propre cœur.

 La remise en question continuelle

Je suis en train de reprendre la lecture du livre Les commencements et les progrès de la vraie piété, de Philip Doddridge. La profondeur et l’actualité de ses réflexions m’interpellent toujours. Au chapitre 9, il dit ceci:

> Afin que tous les efforts que nous avons déjà faits ne soient pas perdus, et qu’un calme trompeur et un bonheur imaginaire ne soient pas suivis bientôt d’une tempête d’autant plus violente, et d’une ruine d’autant plus grande, je dois vous engager à examiner soigneusement votre propre cœur, afin que vous soyez en état de mieux prononcer sur votre situation et que vous aperceviez la différence qu’il y a entre un homme, qui tout au plus est proche du royaume des cieux, et celui qui en est véritablement devenu citoyen.

À première vue, la différence entre un citoyen du royaume et un croyant d’apparat n’est pas si flagrante que cela. Les deux peuvent fréquenter régulièrement une Église, chanter des chants, exhorter d’autres personnes et même connaître des passages de la Bible sur le bout des doigts. Il me semble qu’il existe deux facteurs essentiels qui permettent d’évaluer si une foi est sincère ou non: notre comportement pécheur et la vitalité de notre relation avec Christ. Un citoyen du royaume est un chrétien disposé à se remettre continuellement en question dans ces deux domaines. Mais le cœur humain étant oublieux, égoïste et prompt à jouir de l’orgueil de la vie, chaque homme et chaque femme de Dieu devrait veiller sur son propre cœur pour ne pas sombrer dans l’endurcissement et être compté parmi ceux qui ont l’apparence de la piété, mais renient ce qui en fait la force (2Tm 3.5).

 Questions pour voir son péché comme Dieu le voit

Doddridge liste différentes questions pour creuser jusqu’aux racines du péché dans notre cœur:

> Quelles idées vous êtes-vous formées du péché et quels sentiments a-t-il suscités dans votre âme? Quelle a été la source de votre horreur pour le péché? Dérive-t-elle uniquement d’un amour pour vous-même? N’avez-vous été frappés que des maux que vos péchés vous ont attirés? Ou que de la condamnation à laquelle ils vous assujettissaient et des malheurs qu’ils devaient attirer sur votre tête? Avez-vous senti combien le péché est difforme, honteux et condamnable devant un Dieu glorieux, saint et miséricordieux? N’avez-vous jamais été étonnés et confondus de la noire ingratitude qu’il renferme à son égard?
>
> \
> Examinez-vous encore dans les résolutions que votre cœur a prises contre votre corruption. Comment les avez-vous formées? Comment les avez-vous exécutées? Ont-elles été prises avec humilité en même temps qu’avec fermeté? La guerre que vous avez déclarée au péché, l’avez-vous déclarée à tout péché, sans exception? Et, avec le secours de Dieu, voulez-vous la soutenir avec constance et la pousser avec vigueur jusqu’à ce que vous ayez remporté la victoire ou que vous mouriez en combattant vaillamment pour tâcher de la remporter?
>
> \
> Travaillez-vous donc avec activité et sans relâche à dompter cet ennemi et à le détruire? En ce cas, quels sont les fruits convenables à la repentance (Lc 3.8) que vous avez déjà portés? Ils ne se bornent pas, j’espère, aux remords dont vous avez été déchirés et aux larmes que vous avez répandues. Avez-vous cessé de mal faire? Avez-vous appris à bien faire? L’amendement de votre vie montre-t-il la sincérité de votre repentance, ou des rechutes continuelles prouvent-elles que vous vous repentez même de ce que vous appelez votre repentance? \[…\] Redoublez-vous vos précautions contre le péché qui vous domine le plus aisément?
>
> pp. 116-118

 Questions pour une relation authentique avec Jésus

Doddridge poursuit son développement et propose d’autres questions d’introspection à se poser sur Jésus-Christ:

> Quelle idée vous êtes-vous formée de Jésus-Christ? Que pensez-vous de lui et de vos relations avec lui? \[…\] Avez-vous regardé vers lui comme vers votre unique Sauveur? Avez-vous été attirés au pied de sa croix par les cordeaux sacrés de son amour? Comprenez-vous par expérience cette invitation de Jésus aux pécheurs: Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai et vous trouverez le repos de vos âmes (Mt 11.28-29)? Savez-vous ce que c’est, dans le sens spirituel, que manger la chair et boire le sang du Fils de l’Homme (Jn 6.53)? C’est-à-dire faire de Jésus-Christ crucifié le grand soutien de votre âme et avoir besoin de vous unir à lui comme le corps a besoin de nourriture?
>
> \
> Savez-vous ce que c’est que de vous dévouer de tout votre cœur à Jésus-Christ, comme une misérable créature, qui n’est plus à elle-même, et qu’il s’est acquise par charité? Avez-vous remis votre âme immortelle entre ses mains, afin qu’il la purifie et la délivre, qu’il la gouverne par les préceptes de son Évangile, qu’il la conduise par les influences de son Esprit, qu’il la fasse servir à sa gloire? Que, tandis qu’elle habite ici-bas dans un tabernacle de chair, il lui impose les obligations et la soumette à la discipline qu’il jugera les plus convenables, et que, la recevant à l’heure de la mort, il l’associe aux esprits bienheureux qui environnent son trône, qui célèbrent sans cesse ses louanges et qui sont ses serviteurs pour jamais? Avez-vous acquiescé sincèrement à toutes ces conditions? Et, sur cet exposé, réitérez-vous encore à cette heure votre acquiescement, et cela, après une mûre délibération pour toujours?
>
> > pp. 118-120

Philip Doddridge, comme les autres écrits des puritains, nous transmet la nécessité d’une radicalité urgente dans la marche chrétienne. Peut-être que cela semble extrême pour certains chrétiens d’aujourd’hui, mais la pensée du monde et la compromission sont déjà là et risquent de nous emporter plus vite que nous le pensons, loin de la vie abondante que Dieu offre à ceux qui vivent selon les bons préceptes de sa Parole. Puissions-nous, chacun et chacune, glorifier Dieu en persévérant dans notre lutte contre le péché, un jour après l’autre, et par sa grâce. Que notre cœur s’attache un peu plus chaque jour à celui qui a sauvé notre âme de la mort, qui a pardonné notre péché, qui veut nous rendre saints et qui prépare une éternité de délices à ses côtés.

 Pour aller plus loin

 Les commencements et les progrès de la vraie piété, de Philip Doddridge (e-book à 2 €)

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 Elles répondent aux questions suivantes:

 Comment vivre la Bible?
 Quel est le sens de la loi?
 Comment devons-nous comprendre la loi afin de la vivre comme Dieu le souhaite?

 Recommandations:

 Le livre Sacrés désaccords!, de James Hely Hutchinson
 La conférence TPSG pour pasteurs et anciens sur l’autorité dans l’Église locale
  Le film Fireproof (en anglais, sous-titré français), à voir aussi sur Prime Video
 Matthieu: Commentaire biblique, de Henry Bryant
 Le moine Philémon de Gaza médite l’évangile de Matthieu, de Daniel Bourguet
 The Gospel of the kingdom (L’Évangile du royaume), de Charles Spurgeon
 Matthew, The…

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 Vivre la Bible (Matthieu 5.17-48)

 Elles répondent aux questions suivantes:

 Comment vivre la Bible?
 Quel est le sens de la loi?
 Comment devons-nous comprendre la loi afin de la vivre comme Dieu le souhaite?

 Recommandations:

 Le livre Sacrés désaccords!, de James Hely Hutchinson
 La conférence TPSG pour pasteurs et anciens sur l’autorité dans l’Église locale
  Le film Fireproof (en anglais, sous-titré français), à voir aussi sur Prime Video
 Matthieu: Commentaire biblique, de Henry Bryant
 Le moine Philémon de Gaza médite l’évangile de Matthieu, de Daniel Bourguet
 The Gospel of the kingdom (L’Évangile du royaume), de Charles Spurgeon
 Matthew, The Expositor’s Bible Commentary, de D.A. Carson
 Série de prédications sur l’Évangile selon Matthieu, de Pascal Denault



 Dans la même série:

 Introduction à l’Évangile selon Matthieu, avec Florent Varak
 Une généalogie mystérieuse (Matthieu 1.1-17)
 Une naissance mystérieuse (Matthieu 1.18-25)
 Des leçons de vie pour nous aujourd’hui (Matthieu 2)
 Jean-Baptiste et le baptême de Jésus (Matthieu 3)
 La tentation de Jésus dans le désert (Matthieu 4.1-11)
 Les béatitudes aujourd’hui (Matthieu 5.1-12)
 Vivre la Bible (Matthieu 5.17-48)
 La prière "Notre Père" (Matthieu 6), avec Pascal Denault

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