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Vous pouvez retrouver ici ce message de Daniel Oddon, directeur d’AudioVie. Mais dans cet article je voulais surtout parler d’un des 10 livres qui ont le plus marqué ma vie. Un livre sorti il y a 3 ans et qui, à ma connaissance, a été largement ignoré par les chrétiens.

Je parle du livre: _Que les nations se réjouissent_ de John Piper. J’ai eu la joie de pouvoir écrire la recommandation suivante lors de sa parution:

![nations-john-piper](https://www.blfstore.com/A-15445-que-les-nations-se-rejouissent.aspx)

« J’ai longtemps rêvé, prié et réclamé de voir ce livre traduit…

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Ne ratez pas l'un des livres les plus importants du siècle

Vous pouvez retrouver ici ce message de Daniel Oddon, directeur d’AudioVie. Mais dans cet article je voulais surtout parler d’un des 10 livres qui ont le plus marqué ma vie. Un livre sorti il y a 3 ans et qui, à ma connaissance, a été largement ignoré par les chrétiens.

Je parle du livre: _Que les nations se réjouissent_ de John Piper. J’ai eu la joie de pouvoir écrire la recommandation suivante lors de sa parution:

![nations-john-piper](https://www.blfstore.com/A-15445-que-les-nations-se-rejouissent.aspx)

« J’ai longtemps rêvé, prié et réclamé de voir ce livre traduit en français! Et aujourd’hui le rêve devient réalité. _Que les nations se réjouissent_ est un des livres qui ont bouleversé ma vie. Je me souviens encore précisément où j’étais quand j’ai lu le premier paragraphe de l’introduction, réalisant, les larmes aux yeux, quel était le but ultime de tout travail missionnaire. Puis c’est le premier chapitre qui m’a retourné. Ensuite c’est le chapitre sur la souffrance qui m’a marqué et j’en ai lu à haute voix des extraits à tout le monde qui voulait bien m’écouter. Enfin, c’est tout le livre qui a été dans ma vie le petit bois qui démarre un grand feu.

Lisez, lisez, lisez donc ce livre! Ce livre est pour tous ceux qui veulent voir grandir leur passion et leur amour pour Dieu, pas juste pour ceux qui s’intéressent à la mission! »

Je prie que Dieu utilise _Que les nations se réjouissent_ pour susciter en nous une passion de voir Dieu glorifié en France et parmi toutes les nations.

_Que les nations se réjouissent_ est disponible dès aujourd’hui sur le BLF Store.

 Que pensent les leaders évangéliques du livre?

Voici quelques extraits des nombreuses recommandations du livre:

> « Ce livre vous secoue, et il vaut la peine de se laisser secouer! »  
> — Henri Blocher, FLTE

> « Cette œuvre est un vrai trésor. »  
> — Moussa Bongoyok, ancien directeur académique de la FATEB

> « Un grand classique évangélique. »  
> — Pierre Klipfel, directeur de l’Institut biblique de Genève

> « La grande mission vous apparaîtra comme un véritable privilège. »  
> — Yanick Éthier, Président de Sola

> « Un puissant plaidoyer pour la mission. »  
> — Bernard Huck, Ancien directeur de l’Institut biblique de Nogent

> « Un cadeau à recevoir avec beaucoup de reconnaissance. »  
> — James Hely Hutchinson, directeur de l’Institut biblique belge

> « Avec ce livre, l’urgence de la tâche missionnaire est réaffirmée. »  
> — Christophe Paya, FLTE

Bref, vous ne pouvez pas vous tromper en lisant ce livre, sorti aujourd’hui en librairie. \[NDLR: j’ai posté ma recommandation la première fois en 2015, le jour de la publication du livre en français.\]

 Un conseil si le livre est trop gros

Et si le livre vous semble trop gros (il fait 333 pages): lisez juste les 3 premiers chapitres. Ils sont absolument géniaux et allument un feu dans nos cœurs. Les autres chapitres sont parfois plus techniques pour répondre à des objections précises. Ils sont importants, mais pas comme les 3 premiers chapitres!

 Pour aller plus loin

Découvrez ma page de ressources sur les peuples non-atteints. Vous découvrirez qu’est-ce qu’un peuple non-atteint et des outils pour sensibiliser votre Église à l’existence de milliers de ces peuples, encore 2000 ans après la résurrection de Jésus.

_!Le cheval et son écuyer_ fait partie de la série _Narnia_. C’est une formidable série pour enfants et ados. Je suis souvent étonné de voir combien cette série est méconnue dans les milieux francophones. Au mieux, on ne connait que la version des films. J’espère vraiment que vous prendrez le temps dans les mois à venir pour découvrir cette série et, si vous avez des enfants, à la lire avec votre famille.

Voici donc 3 bonnes raisons pour lesquelles nous devrions nous intéresser à ce roman en particulier:

 1\. Pour sa belle histoire

L’histoire de Bree le cheval et de…

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Pourquoi lire "Le cheval et son écuyer" même quand on est adulte?

_!Le cheval et son écuyer_ fait partie de la série _Narnia_. C’est une formidable série pour enfants et ados. Je suis souvent étonné de voir combien cette série est méconnue dans les milieux francophones. Au mieux, on ne connait que la version des films. J’espère vraiment que vous prendrez le temps dans les mois à venir pour découvrir cette série et, si vous avez des enfants, à la lire avec votre famille.

Voici donc 3 bonnes raisons pour lesquelles nous devrions nous intéresser à ce roman en particulier:

 1\. Pour sa belle histoire

L’histoire de Bree le cheval et de Shasta, un jeune garçon, est très bien racontée. Même après la troisième lecture, elle reste captivante pour moi.

C’est étonnant d’ailleurs que _Le cheval et son écuyer_ n’ait pas encore été tourné en film. Car l’histoire est une des plus passionnantes et complètes du monde de _Narnia_.

 2\. Pour sa vision juste de la gloire

C.S. Lewis a un don pour parler de la gloire. Ses mots simples et efficaces pour décrire la gloire d’Aslan, ne cessent de m’émouvoir. Il arrive à communiquer le paradoxe de ce lion qui inspire terreur et confiance, crainte et joie.

Lewis m’a toujours aidé à mieux voir le monde qui m’entoure. Et il peut faire de même pour vous. Il a une capacité étonnante à mettre dans des mots simples, des concepts complexes et abstraits. Cela lui permet d’écrire des romans simples, mais qui ne sont jamais simplets.

 3\. Pour son thème théologique fascinant

En filigrane dans cette histoire se trouve le thème de la sanctification et de notre motivation pour celle-ci. Ayant prêché sur Tite 2 (et Tite 2.11-15 en particulier) la même semaine, j’étais peut-être particulièrement attentif à ce motif. À plusieurs reprises, Lewis parle du fait que des esclaves sont parfois plus motivés que des hommes libres, nous invitant à réfléchir pour savoir si la grâce nous motive à redoubler d’efforts pour être saints ou si on la transforme en grâce à bon marché.

Le légalisme est-il plus motivant que la grâce? La Bible nous enseigne que ça ne devrait pas être le cas; mais dans la réalité de notre quotidien, on doit parfois constater que les Témoins de Jéhovah ou les musulmans semblent plus zélés que nous, alors que nous avons plus de bonnes raisons de l’être!

Si vous n’avez pas encore lu _Le cheval et son écuyer_, vous pouvez l’acheter ici (et soutenir TPSG par la même occasion, car nous touchons une commission sur tout achat via le lien). Il contient même de belles illustrations originales en couleur.

PS. Je déconseille l’achat de l’intégrale en 1 volume du _Monde de Narnia_. Il est vraiment trop gros, même pour tenir dans des mains adultes. Donc, si votre budget le permet, l’achat de la collection en plusieurs volumes est bien mieux. Surtout si vos enfants vont lire par eux-mêmes la série.

 A partir de quel âge peut-on lire ce roman?

Un abonné à mon blog vient de me poser la question. Ma réponse: si tu le lis à voix haute à tes enfants, _Le cheval et son écuyer_ est approprié à partir de 5-6 ans. S’ils le lisent par eux-mêmes, ça doit être possible autour de 10-11 ans. Bien sûr, c’est vous en tant que parents qui connaissez le mieux le niveau de lecture de vos enfants.

_Et vous, avez-vous lu ce roman? Qu’en pensez-vous?_

Gary Thomas dit qu'on est "paresseux en amour." Dans les relations amoureuses, les chrétiens célibataires ont tendance à être passifs. Ils attendent que Dieu leur amène (sur un plateau?) leur futur conjoint.

On pourrait aussi parler d’un fatalisme de certains chrétiens durant leurs années de célibat. Et le pire, c’est qu’on pense souvent être plus spirituel en agissant de cette manière passive que ceux qui s’activent pour rencontrer des personnes.

Alors qu’en réalité, il n’est pas du tout aussi clair que la Bible encourage l’attente passive. Bien au contraire!

Allez, je m’arrête là. Ce n’est qu’une petite pensée pour…

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Es-tu un célibataire "fataliste"?

Gary Thomas dit qu'on est "paresseux en amour." Dans les relations amoureuses, les chrétiens célibataires ont tendance à être passifs. Ils attendent que Dieu leur amène (sur un plateau?) leur futur conjoint.

On pourrait aussi parler d’un fatalisme de certains chrétiens durant leurs années de célibat. Et le pire, c’est qu’on pense souvent être plus spirituel en agissant de cette manière passive que ceux qui s’activent pour rencontrer des personnes.

Alors qu’en réalité, il n’est pas du tout aussi clair que la Bible encourage l’attente passive. Bien au contraire!

Allez, je m’arrête là. Ce n’est qu’une petite pensée pour t’encourager à lire l’extrait du livre de Gary Thomas.

Je vais donc résister à l’envie d’essayer de comprendre pourquoi nous avons parfois cette attitude fataliste (bien que nos mauvaises manières de rechercher la volonté de Dieu doivent y être pour quelque chose). Je ne vais pas non plus prendre le temps de parler des bonnes et mauvaises manières de rechercher un conjoint.

Pour aller plus loin, lis un extrait du livre de Gary Thomas tiré du chapitre qui parle d’être paresseux en amour.

C’est un comble, dis-je, car j’en ai un peu marre des livres-témoignages. Et le livre de Guillaume Bignon, un athée devenu défenseur du Christianisme, est un livre-témoignage dans toute sa splendeur. Voici comment il m’a néanmoins complètement conquis.

 Pourquoi je ne m’attendais pas à aimer La foi a ses raisons



Quand l’éditeur m’a envoyé spontanément ce nouveau livre, La foi a ses raisons: confessions d’un athée surpris par Dieu, de Guillaume Bignon, j’étais sceptique. Il y avait de fortes chances que je n’aime pas ce livre. En effet, j’ai quelques a priori contre les livres-témoignages.

Mes…

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3 bonnes raisons de lire "La foi a ses raisons"

C’est un comble, dis-je, car j’en ai un peu marre des livres-témoignages. Et le livre de Guillaume Bignon, un athée devenu défenseur du Christianisme, est un livre-témoignage dans toute sa splendeur. Voici comment il m’a néanmoins complètement conquis.

 Pourquoi je ne m’attendais pas à aimer La foi a ses raisons



Quand l’éditeur m’a envoyé spontanément ce nouveau livre, La foi a ses raisons: confessions d’un athée surpris par Dieu, de Guillaume Bignon, j’étais sceptique. Il y avait de fortes chances que je n’aime pas ce livre. En effet, j’ai quelques a priori contre les livres-témoignages.

Mes a priori n’ont rien de scientifique. Je ne condamne pas non plus ceux qui lisent les témoignages. J’en lis. La preuve avec celui-ci! Mais je trouve simplement que les éditeurs publient trop de livres-témoignages. J’ai l’impression qu’il n’y a que ça qui se vend bien à en croire les tables de librairies, que l’Évangile y est souvent marginalisé, et que ce genre littéraire est symptomatique d’une société qui ne croit pas vraiment en la suffisance des saintes Écritures, mais qui est prête à écouter le témoignage d’une personne qui a vécu à peu près la même chose qu’elle.

On trouve donc aujourd’hui des témoignages en librairie pour vraiment tout le monde:

 la mère au foyer qui se convertit,
 l’homme d’affaires qui se convertit,
 le musulman qui se convertit,
 le terroriste qui se convertit,
 le handicapé qui se convertit,
 la lesbienne qui se convertit,
 le vendeur de drogue qui se convertit,
 etc.

Et voici maintenant que BLF éditions publie le témoignage d’un athée convaincu qui se convertit au christianisme. Puis ce livre a atterri sur mon bureau. Et quelle bonne surprise! Car ce témoignage se démarque nettement par ses objectifs.

 Ce livre fait 3 choses simultanément

La foi a ses raisons est un livre-témoignage atypique. Et je ne pense pas abuser ici du sens du mot « atypique ». Car normalement un bon livre vise d’abord un objectif. Mais dans ce livre-ci, Guillaume Bignon rassemble trois sujets, simultanément. Et, pour autant que je puisse en juger, l’écriture de ces trois thèmes est vraiment aboutie.

Ce livre est donc:

1. Un témoignage bien rythmé, racontant la vie et la conversion de Guillaume Bignon ainsi que ses premiers pas dans la foi chrétienne.
2. Une défense simple et solide de la foi chrétienne pour toute personne qui s’interroge sur la véracité du Christianisme et qui a un penchant pour le raisonnement philosophique.
3. Un manuel pour chrétiens qui souhaitent apprendre comment répondre aux objections de leurs amis athées (on appelle cela l’apologétique).



Au fil du récit de son enfance, ses études, ses premiers amours et son premier emploi, Guillaume Bignon réussit le pari improbable d’aborder à chaque chapitre de sa vie une grande question philosophique. Et à chaque fois, il montre qu’il connaît bien les arguments de nos chers athées nationaux (Comte-Sponville et Onfray notamment) et internationaux (Dawkins et Russel) en les citant, les analysant et enfin en les réfutant.

L’auteur aborde ainsi le sens de la vie, le bien et le mal, la souffrance, le scientisme, la fiabilité de la Bible, les miracles, les débats création-science (j’en oublie certainement), pour enfin arriver magistralement à l’Évangile de Jésus-Christ. J’ai trouvé chaque chapitre simple à suivre et je pense que chacun pourra suivre le raisonnement de l’auteur sans trop de peine. Le livre contient juste deux ou trois passages plus techniques.

La partie qui m’a le plus ému dans toute l’histoire de Guillaume, c’est comment Dieu répond à sa prière de lui montrer qu’Il existe (cf. la fin du chapitre 9). Je ne veux pas vous « spoiler » ce moment, mais dans les mots de l’auteur, « Dieu a fait quelque chose de beaucoup moins théâtral, mais de bien plus brutal… ». Son témoignage m’a vraiment encouragé à prier pour que Dieu agisse de la même manière dans la vie de nombreuses personnes autour de moi!

 Conclusion

Je recommande vivement La foi a ses raisons. C’est un excellent témoignage, une excellente introduction à la foi chrétienne (et une défense de celle-ci) et un bon manuel d’apologétique pour les chrétiens qui veulent apprendre à défendre leur foi contre les objections populaires et les athées français célèbres.

Ce livre s’adresse à tous ceux qui aiment une belle histoire de la grâce souveraine de Dieu dans une vie.

Il est pour ceux qui se questionnent sur la foi chrétienne.

Ce livre, enfin, est pour tous ceux qui veulent consolider leur foi en étudiant les arguments en faveur du Christianisme.

Je compte offrir La foi a ses raisons à des amis et je compte le faire lire dans notre Église. Ce livre va d’ailleurs venir remplacer un autre livre d’apologétique sur notre table de livres à l’Église (pour les curieux, il remplacera celui de Timothy Keller, Rencontres avec Jésus).

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 Découvre aussi:

 Quelques articles de Guillaume Bignon sur l’apologétique

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Ayant récemment terminé de prêcher à travers l’évangile de Jean, chapitres 1 à 11, voici mes 4 commentaires préférés sur ce merveilleux livre. Je donne aussi mon avis sur d’autres commentaires en expliquant pourquoi je les ai trouvés moins bons. Je compte aussi sur vous pour que cette liste soit étoffée de vos recommandations. Donnez votre avis en laissant un commentaire en bas d’article.

 Un mot sur les commentaires bibliques

Soyons clairs: les commentaires bibliques ne sont pas incontournables ni inspirés. Il vaut mieux passer beaucoup de temps seul devant la Parole de Dieu, que beaucoup de temps dans les…

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Quels sont les meilleurs commentaires sur Jean?

Ayant récemment terminé de prêcher à travers l’évangile de Jean, chapitres 1 à 11, voici mes 4 commentaires préférés sur ce merveilleux livre. Je donne aussi mon avis sur d’autres commentaires en expliquant pourquoi je les ai trouvés moins bons. Je compte aussi sur vous pour que cette liste soit étoffée de vos recommandations. Donnez votre avis en laissant un commentaire en bas d’article.

 Un mot sur les commentaires bibliques

Soyons clairs: les commentaires bibliques ne sont pas incontournables ni inspirés. Il vaut mieux passer beaucoup de temps seul devant la Parole de Dieu, que beaucoup de temps dans les commentaires. Et disons-le: aucun commentaire biblique n’est parfait.

Cependant, les commentaires sont un véritable trésor. Un commentaire biblique c’est souvent entre 10 et 30 ans d’expertise d’un érudit. C’est comme avoir un professeur chez soi 24 heures sur 24 pour le prix d’un restaurant (ou deux). Avoir quelques bons commentaires bibliques à portée de main nous permet de vérifier nos conclusions avec l’avis d’hommes et de femmes plus sages qui ont médité longuement avant nous sur les même textes pour comprendre ce que Dieu veut nous dire.

 Comment choisir un commentaire biblique?

Il n’existe à ma connaissance aucune ressource en français pour savoir quels sont les meilleurs commentaires sur un livre biblique.

En anglais, plusieurs ressources existent. Il y a par exemple le _Survol_ de Don Carson des commentaires du Nouveau Testament (excellent!) et celui de Tremper Longman III sur l’Ancien Testament (jamais lu). Et puis il y a ce site: BestCommentaries.com qui dit quels sont les ouvrages les plus recommandés en utilisant un algorithme élaboré.

Par contre, comme il n’existe rien en français, j’ai eu l’idée de cette série d’articles. Retrouvez tous les autres articles de la série sous le thème « Meilleurs commentaires. »

 Pourquoi cette liste de commentaires sur Jean?

En novembre 2017, notre implantation d’Église a démarré une série à travers tout l’évangile de Jean. J’ai eu le bonheur (et parfois la douleur, mais ça c’est un autre article) de prêcher la plupart des 18 messages sur la première partie de la série (Jean 1 à 11). Nous avons marqué une pause dans la série et nous reprendrons au début de l’hiver pour terminer la série, Dieu voulant pour Pâques 2019.

Au fil des mois, certains commentaires sont devenus des amis. Je propose donc cette liste de recommandations. Je ne commente pas tous les commentaires que j’ai consultés. Pour être le plus utile pour les lecteurs de TPSG qui sont uniquement francophones, j’ai choisi de commenter uniquement les meilleurs commentaires anglophones et ceux que j’ai beaucoup utilisés, mais de lister tous les commentaires évangéliques en français, même si je m’en suis peu servi.

Idéalement, cette liste est un projet collaboratif. Vous pouvez y participer en ajoutant dans les commentaires les commentaires qui vous semblent les meilleurs pour étudier l’évangile de Jean.

 Mes 4 commentaires bibliques préférés sur l’évangile de Jean

 N°1: Évangile selon Jean (D. A. Carson)

_D. A. Carson, Évangile selon Jean: commentaire, Excelsis ; Publications chrétiennes, 2011. 960 pages_

!

Tout simplement le meilleur commentaire au monde sur Jean. Et nous avons la chance de l’avoir en français! Une ressource vraiment excellente.

Carson est à la fois très rigoureux dans son étude du texte, mais aussi chaleureux et pastoral dans ses applications des Écritures. Son introduction est très utile pour les prédicateurs. Ne ratez pas ses quelques conseils pour prêcher Jean (pages 112-115).

Si vous n’avez pas le temps ou le budget pour plus d’un commentaire sur Jean, je vous recommande sans hésiter celui de Carson. Il faut noter cependant que c’est un commentaire d’un niveau académique plutôt élevé. Dans ce type d’ouvrage, il est nécessaire pour l’auteur d’interagir avec beaucoup de thèses qui ne sont pas une préoccupation pour le pasteur chrétien occupé par son troupeau local.

 N°2: Commentaires bibliques: Évangile selon Jean (Jean Calvin)

_Jean Calvin, Évangile selon Jean, Commentaires bibliques, Aix-en-Provence, Kerygma, 1978._

!

Un commentaire vieux de près de 500 ans, mais encore pertinent et fascinant à lire.

C’est dingue que Calvin a réussi à écrire un commentaire de texte aussi intemporel. C’est l’avantage de s’accrocher autant au texte biblique. Beaucoup des commentaires contemporains, en décidant de prendre du temps pour réfuter des thèses libérales, vieilliront plus vite. On aura bientôt oublié les thèses de notre siècle et les générations suivantes trouveront peut-être bizarre, le temps et l’espace qu’on y consacrait aujourd’hui pour les aborder.

Cependant, pour ne rien vous cacher, alors que Köstenberger et Morris m’ont souvent été plus utiles que Calvin, je l’ai néanmoins mis en deuxième recommandation. Pourquoi cela? Parce que j’ai trouvé rafraîchissant d’avoir deux guides d’époques très différentes. Cela apportait plus de perspectives intéressantes.

 N°3: John (Andreas Köstenberger)

_Andreas J. Köstenberger, John, Baker Exegetical Commentary on the New Testament, Grand Rapids, Baker Academic, 2004._

!

Un très bon commentaire. Le format est encore plus sympathique et pratique que celui de Carson (toute la série BECNT profite de cette excellente mise en page et format). Cependant, Köstenberger est tellement proche parfois de Carson, qu’on pourra faire des économies de budget en n’achetant qu’un des deux commentaires. En effet, Köstenberger a étudié sous l’égide de  Carson.

 N°4: The Gospel According to John (Leon Morris)

_Leon Morris, The Gospel according to John, NICNT, Grand Rapids, Eerdmans, 1973._

!

Un commentaire un peu plus vieux et au langage un peu plus compliqué. Il s’agit de l’ancien volume publié dans la célèbre collection NICNT. Mais j’ai vraiment apprécié de passer du temps avec Morris. Il est plus complémentaire au commentaire de Carson, que Köstenberger, qui est souvent trop proche de son maître.

 Autres commentaires sur Jean

J’ai consulté moins de commentaires bibliques pour cette série de prédications à travers Jean. Premièrement, pour des raisons de santé, je ne pouvais pas passer beaucoup de temps devant mon ordinateur. J’ai donc moins consulté mes commentaires sur Logos (j’étais souvent réduit à imprimer les sections que je prêchais).  
Deuxièmement, mon emploi du temps était plus chargé. J’ai donc moins creusé l’Évangile selon Jean que j’aurais souhaité le faire (mon travail sur Marc m’avait donné plus de satisfaction.)  
Enfin, mon budget étant tout simplement limité, je n’ai pas acheté de nouveaux commentaires en format papier. Et franchement, c’était pas les commentaires qui manquaient. C’était plutôt la maturité en tant que chrétien et prédicateur pour prêcher un livre bien plus compliqué qu’il ne paraît.

 John: 3 volumes (J. C. Ryle)

_J. C. Ryle, Expository Thoughts on John (3 volumes), Edinburgh, The Banner Of Truth Trust, 2012._

Un classique. Mais Ryle ne m’a pas entièrement convaincu. En effet, il étudie Jean dans des sections si petites, qu’on en perd un peu la vue d’ensemble. Il a donc écrit de nombreuses méditations plutôt parlantes, mais parfois c’est pas trop dans le texte.

Mais je veux féliciter les éditeurs pour le soin apporté à l’ouvrage papier en lui-même. C’est une très belle mise en page, le papier est beau et la reliure est de qualité. Un façonnage comme on n’en voit plus trop!

 Jean (John MacArthur)

_MacArthur, John F., Jr. Jean. Commentaires MacArthur sur le Nouveau Testament. Trois-Rivières (Québec): Publications Chrétiennes, 2010._

Je n’ai pas eu le temps de consulter ce commentaire. Je le signale parce qu’il est en français.

 Commentaire sur l’évangile de Jean (Frédéric Godet)

_Frédéric Louis Godet, Commentaire sur l’évangile de Jean, Cap-de-la-Madeleine, QC, Éditions Impact, 2002._

Je n’ai pas eu le temps de consulter ce commentaire non plus. Je le signale simplement parce qu’il est en français.

 Conclusion

J’espère que cette modeste liste pourra vous aider dans vos choix de commentaires sur Jean. Je prévois de la mettre à jour en 2019 quand j’aurai terminé de prêcher à travers la seconde moitié de l’Évangile.

N’hésitez pas à contribuer à la liste en ajoutant vos recommandations ou en critiquant mes choix!

Je souhaite aussi remercier les éditions Excelsis, CLE, Kerygma, Banner of Truth et Publications chrétiennes de m’avoir généreusement envoyé leurs commentaires bibliques.

_Et vous quels sont vos commentaires bibliques préférés sur Jean?_

Notez que les 7 premiers livres de la liste sont d’ailleurs des livres chrétiens publiés en 2017. C’était une bonne année pour l’édition chrétienne! Le dernier livre de ma liste a aussi été un énorme sujet de discussion (et de blagues) dans ma famille.

Une remarque concernant les liens vers les livres. Quand possible, j’ai donné le lien vers le BLF Store qui propose la livraison gratuite dans le monde entier. Pour le reste j’envoie vers Amazon (généralement pour les livres anglais) où vous soutenez TPSG en achetant là-bas (le site touche entre 5 et 10 % de commission…

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Les 11 meilleurs livres de mon année 2017

Notez que les 7 premiers livres de la liste sont d’ailleurs des livres chrétiens publiés en 2017. C’était une bonne année pour l’édition chrétienne! Le dernier livre de ma liste a aussi été un énorme sujet de discussion (et de blagues) dans ma famille.

Une remarque concernant les liens vers les livres. Quand possible, j’ai donné le lien vers le BLF Store qui propose la livraison gratuite dans le monde entier. Pour le reste j’envoie vers Amazon (généralement pour les livres anglais) où vous soutenez TPSG en achetant là-bas (le site touche entre 5 et 10 % de commission sur tous vos achats).

 Dieu est-il homophobe? (Sam Allberry)



Un sujet d’actualité hyper brûlant que le pasteur anglican Sam Allberry traite excellemment bien.

Tout en étant un chrétien et un bon théologien, Allberry est attiré depuis tout jeune par les personnes du même sexe. Ça donne un livre plein de grâce et de vérité. Court, clair et vraiment à conseiller sans réserves.



 Reset (David Murray)



Un autre livre d’actualité. J’ai lu deux livres sur le burnout cette année (situation personnelle oblige). Celui-ci a été publié en 2017 et c’est aussi le meilleur des deux (l’autre était « Zeal Without Burnout » de Christopher Ash).

Reset est vraiment bien. Il est simple, bibliquement solide et concret (très important quand on est en train de vivre un burnout!). Il propose en plus un test utile de symptômes pour qu’on puisse faire un auto-bilan rapide et faire de la prévention.

J’espère que Reset sera traduit en français. Il traite d’un problème malheureusement de plus en plus fréquent.



 La prédication textuelle (David Helm)



Un livre que j’ai lu il y a quelques années. Mais comme il est sorti en français en 2017, je me permet de l’ajouter à la liste. Voici ce que j’en avais pensé:

> La prédication textuelle est un excellent petit livre. Ce genre de livre manque en français. Court, simple, bibliquement fidèle et très utile, c’est un livre qui pourrait servir de manuel d’introduction à la prédication dans toutes nos Églises.

Voici où trouver mon avis complet sur le livre, un bref résumé et quelques critiques.



 Le voyage du pèlerin en manga (John Bunyan & Lee Tung)



L’adaptation en manga du célèbre ouvrage de Bunyan est une excellente surprise (et une très bonne idée).

Même si je connaissais bien l’histoire de « Chrétien » qui est en route pour la cité céleste, j’ai été captivé à nouveau par l’histoire. Je l’ai lu à un moment de doutes dans ma marche chrétienne. Dieu s’en est servi pour me rappeler la lutte spirituelle dans laquelle nous nous trouvons. J’ai même pleuré à plusieurs reprises face aux souffrances de « Chrétien » et –Spoiler!– quand il reçoit sa récompense finale.

Au passage, si je dois reprocher une chose à l’adaptation, c’est que la partie sur la Jérusalem céleste ne m’a pas trop fait d’effets. Il faudrait que je relise l’original pour savoir si c’est le texte ou les images (ou les deux) qui font défaut.



 How Does Sanctification Work? (David Powlison)



Un excellent petit livre. En tant que pasteur, je suis parfois désespéré par la noirceur de mon propre cœur et celui du troupeau qui m’est confié.

Powlison nous propose un tout petit livre (122 pages) pour nous expliquer que la sanctification, c’est quelque chose… d’hyper complexe. Mais il le dit d’une manière qui m’a encouragé et rassuré.

Un des grands encouragements personnels du livre, c’est de découvrir les 5 moyens que Dieu utilise pour changer quelqu’un. Ça m’a vraiment soulagé d’une pression malsaine dans le ministère.

Matthieu a aussi apprécié le livre et donne son avis dans son article: « Comment fonctionne la sanctification? ».



 Lettre à mon barbier (Martin Luther)



Un classique qui ne cesse d’être pertinent depuis près de 500 ans. Le barbier de Martin Luther lui a un jour demandé comment il faisait pour prier. En rentrant chez lui, Luther lui a écrit une lettre de 30-40 pages racontant comment il faisait pour prier.

J’ai découvert ce livre à travers Tim Keller qui dit dans son livre sur la prière que ce petit livre de Martin Luther “mérite d’être relu chaque année”. Jusqu’à ce qu’il soit réédité cette année par BLF éditions, Lettre à mon barbier n’était disponible que dans les œuvres complètes de Luther publiées chez Labor et Fides. Autant dire, complètement inaccessible! Alors n’attendez pas pour découvrir comment Luther priait tout simplement.

Notez que je regrette que cette nouvelle édition n’a pas une petite introduction pour expliquer les origines du livre et raconter l’histoire de Pierre, le barbier de Luther.



 Perennial Seller: The Art of Making and Marketing Work That Lasts (Ryan Holiday)



Depuis mon burnout (mai 2017), je m’interdis de lire tout livre sur le business, le marketing, etc (j’expliquerais peut-être un jour ce qui c’est passé). J’ai fait une seule exception avec ce livre de Ryan Holiday. Je n’ai pas pu m’empêcher de m’intéresser au livre, parce qu’il traite un sujet qui devrait préoccuper chaque chrétien qui créé des choses. Holiday essaie de nous montrer comment créer des produits qui deviennent des classiques et continuent à être utilisés des années après leur sortie.

C’est un bon livre, simple, qui serait bien utile aux nombreux chrétiens qui veulent écrire un livre et qui s’y prennent souvent très mal (pas juste ceux qui auto-éditent!). Mais le livre ne s’adresse pas juste aux auteurs, mais bien à tous les créateurs (musiciens, artistes, blogueurs, architectes, etc.). Notre temps est une ressource non renouvelable et c’est essentiel de réfléchir comment bien l’investir!

Je verrais bien aussi ce livre devenir une lecture obligatoire pour les auteurs qui soumettent un manuscrit chez un éditeur évangélique. Avis aux éditeurs qui me lisent!



 To Save Everything, Click Here: Technology, Solutionism and the Urge to Fix Problems That Don’t Exist (Evgeny Morozov)



Un livre atypique et vraiment jouissif. Morozov déconstruit notre amour aveugle pour la technologie (notre idolâtrie?) et réfute beaucoup des discours typiques que nous pond la Silicon Valley. Ça fait vraiment réfléchir. Il est aussi à la pointe sur où vont les technologies. C’est un peu anticipatif par endroits.

Flippant, très sérieux et tellement amusant à lire.



 Le pasteur chrétien (Richard Baxter)



Un excellent classique réédité en français en 2016. C’était la première fois depuis 150 ans! Le livre lui-même a 400 ans! Baxter aborde le rôle d’un pasteur/ancien d’une Église. Je l’ai relu une deuxième fois en 2018 avec l’équipe pastorale de notre implantation. C’est pour dire qu’il était bon!

Ce livre fait partie d’une collection grandissante appelée Impact Héritage où l’éditeur compte publier des classiques de la foi chrétienne. C’est une excellente initiative que je soutiens de tout cœur!



 Deep Work (Cal Newport)



Un très bon livre pour réfléchir à nos méthodes de travail et chercher à les améliorer. J’avoue que j’ai envie de relire le livre, car je l’ai lu juste avant que mon burn-out se déclare et il me laisse un peu un goût amer en bouche. C’est vraiment un bon livre. Mais le lisant dans une mauvaise phase de vie, il m’a aussi rendu attentif et un peu allergique aux nombreuses interruptions de la vie de tous les jours (alors que dans le ministère, les interruptions de personnes, c’est parfois ce qu’il y a de plus important dans une journée!).

Le livre est sorti en 2016 en anglais, mais Raphaël Charrier signale que Deep Work vient d’être traduit en français. Il en parle aussi avec Matt Giralt dans un des épisodes de Memento Mori.



 Comment ne pas mourir (Dr Michael Greger)



Un livre fascinant et incroyablement bien documenté. Pour dire, à la fin de l’intro, on est déjà à la note de bas de page numéro 150! C’était le livre non chrétien de l’année dans ma famille (cf. la photo d’une des nombreuses allusions au Dr. Greger dans nos conversations sur Telegram)! Et en tant que chrétiens, le livre nous pousse à adorer Dieu pour les bienfaits innombrables qu’il mis dans la nourriture.





On est nombreux à vouloir manger sainement. Mais ce n’est pas toujours évident de savoir scientifiquement qu’est-ce qui est vraiment sain et qu’est-ce qui ne l’est pas. Quelles méthodes de cuisson sont vraiment bonnes ou mauvaises? Y a-t-il vraiment des aliments qu’il faut manger quand on a une maladie particulière?

Le docteur Greger raconte dans sa préface qu’il a voulu devenir médecin nutritionniste, depuis qu’il a vu sa grand-mère guérir miraculeusement d’une maladie en phase terminale. Tout ce qu’elle a fait, c’est suivre un changement radical d’alimentation sur les conseils d’un médecin californien.

Le livre est structuré de façon simple. La première moitié traite des maladies les plus mortelles aux États-Unis et quels aliments peuvent aider, preuves scientifiques (nombreuses!) à l’appui. La seconde moitié est pour tous ceux qui n’ont pas de problème particulier de santé, mais veulent savoir à quoi ressemble la meilleure alimentation possible. En plus des sources hyper nombreuses, j’ai vraiment aimé le ton équilibré et sage de l’auteur. Il évite de tomber dans les excès et quand il fait des suppositions sans assez de preuves, il est le premier à l’admettre et à expliquer son raisonnement.

Notez bien que dans l’édition française, les 150 pages de notes de bas de page n’ont pas été publiées dans le livre. Elles se trouvent sur le site web du bouquin.

 Conclusion

Une belle année pour moi en tant que lecteur. 2017 a aussi été l’année où j’ai renoué avec les romans. J’ai dû en lire au moins une dizaine (dont sept durant l’été). Mon plus grand regret, c’est de voir ma difficulté à lire de vrais classiques. Je lis beaucoup de nouveautés (que les éditeurs m’envoient gratuitement), mais trop peu de vieux livres qui ont fait leurs preuves. À l’année prochaine pour faire le point sur cet objectif.

 ![](http://www.blfstore.com/A-15133-suis-moi.aspx)

Voici les raisons pour lesquelles je pense que chaque chrétien à intérêt de lire Suis-moi:

 L’importance du livre

Suis-moi est un livre tout public. Il bénira chaque lecteur, que ça soit le jeune chrétien, ou celui qui pense être "chrétien", ou le responsable d’Église. Le livre est une excellente ressource et je me demande s’il ne pourrait pas remplacer à terme le classique de Ralph Shallis: Si tu veux aller loin.

Si vous lisez un seul livre en dehors de la Bible cette année, lisez Suis-moi.

Lisez-le attentivement, crayon à…

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"Suis-moi" de David Platt: un livre important pour chaque chrétien

 ![](http://www.blfstore.com/A-15133-suis-moi.aspx)

Voici les raisons pour lesquelles je pense que chaque chrétien à intérêt de lire Suis-moi:

 L’importance du livre

Suis-moi est un livre tout public. Il bénira chaque lecteur, que ça soit le jeune chrétien, ou celui qui pense être "chrétien", ou le responsable d’Église. Le livre est une excellente ressource et je me demande s’il ne pourrait pas remplacer à terme le classique de Ralph Shallis: Si tu veux aller loin.

Si vous lisez un seul livre en dehors de la Bible cette année, lisez Suis-moi.

Lisez-le attentivement, crayon à la main. C’est probablement le livre le plus important que vous pourrez lire cette année. Quand vous l’avez terminé, mettez les idées en pratique avec le plan d’action, et partagez-le avec un ami. Je prie qu’il soit lu et vécu par des milliers de chrétiens. Il aborde un sujet si simple et pourtant tellement négligé.

 But du livre

David Platt explique que Suis-moi est la suite logique de son livre précédent. Son but est clair:

> Je veux percevoir non seulement la petitesse de ce que nous devons délaisser dans ce monde, mais aussi la grandeur de celui que nous suivons dans ce monde. Je veux mettre en avant ce que signifie mourir à nous-mêmes et vivre en Christ.

Sa thèse est que « quand nous considérerons sérieusement ce que Jésus avait en tête quand il a dit « suis-moi », nous découvrirons qu’il offre bien plus que tout ce que le monde peut nous offrir. » (p.24)

 Comment l’auteur procède vers son but

Platt commence (chap 1) par un constat: nous avons une définition trop réduite de ce qu’est un chrétien. Notre culture et même nos églises sont pleines de personnes qui se disent chrétiennes, mais qui vivent des vies non transformées. Platt argumente que c’est impossible de suivre Jésus et d’être inchangé. Au passage il répond aux critiques de sa thèse en mettant foi, œuvres et salut au clair.

Suivent ensuite quatre chapitres qui décrivent ce changement et ses facteurs. Cette partie m’a surpris par la quantité de contenu théologique, mais je souscris à 100% au choix de Platt d’aborder ces thèmes. Vidé des chapitres 2, 3 et 4, Suis-moi perdrait beaucoup de son utilité. Certains chrétiens qui sont au clair sur ces points pourront survoler cette partie.

Ça commence (chap 2) par une description de la gloire de celui qui appelle et la puissance de son appel. Le chapitre suivant montre comment Jésus se distingue de toutes les religions du monde avec juste ces deux mots: « Suis-moi ». Ensuite on apprend pourquoi les enseignements de Jésus indiquent que ce n’est pas une bonne idée de l’appeler notre Sauveur et Seigneur personnel (je n’en dit pas plus!). Enfin on découvre quel est le fondement de toutes les disciplines spirituelles du disciple (chap 5).

Après cette première partie du livre, tous les lecteurs auront soit abandonné la lecture ou se seront convertis (sauf s’ils étaient déjà chrétiens bien sûr). Platt est donc sur des bases saines pour continuer et apprendre quelle est la volonté de Dieu pour notre vie (chap 6) et (chap 7) la place de l’Église dans sa volonté. Les deux derniers chapitres nous aident à visualiser comment suivre Jésus va bouleverser notre vie et nos Églises et offrent un plan simple pour aller de l’avant.

 Mon avis sur le livre

J’ai déjà dit que Suis-moi est probablement le livre le plus important de l’année. Je voudrais terminer avec juste quelques impressions personnelles.

Suis-moi répondait à beaucoup de mes questions, dont surtout « Qu’est-ce qu’un chrétien? » Ça peut sembler bête, mais je réalise depuis un an, combien c’est essentiel pour un pasteur et un implanteur d’Église d’être super au clair là-dessus. J’ai aussi apprécié la préface de Francis Chan. Je suis très sensible à la vision de Francis. Je pense que sa façon de remettre en question nos pratiques chrétiennes est juste.

Si je devais émettre une réserve sur le livre, je dirais qu’il risque de culpabiliser certains lecteurs. Mais j’y ai beaucoup réfléchi. Il me semble que ce n’est pas un problème. La bonne culpabilité nous pousse à la repentance pour qu’on dirige nos regards vers la beauté de Jésus pour le suivre. Cette culpabilité est salutaire. David Platt prêche le vrai Évangile sans le moindre doute. Et la vie chrétienne qu’il dépeint n’est pas légaliste, mais joyeuse et enthousiasmante.

Deux autres aspects du livre que j’ai particulièrement apprécié sont les mythes évangéliques qu’aborde Platt (souvent pour les détruire) et les nombreuses anecdotes tirées de rencontres autour du globe. Ces histoires qui racontent qu’est-ce qu’un disciple là-bas, m’ont aidé à comprendre à quoi ça devrait ressembler, ici.

Pour conclure, je pense que les jeunes chrétiens qui lisent la Bible pour la première fois, comprennent souvent mieux que beaucoup d’entre nous, combien l’appel de Jésus à le suivre c’est un appel sérieux. Mais avec le temps, nous domestiquons le texte. Moi le premier, je fais ça quand je lis les évangiles. Je me dis, « Non, Jésus ne pouvait pas vraiment vouloir dire ça… »

Suis-moi fait du bien en nous aidant à voir à nouveau combien les deux mots de Jésus n’ont pas perdu de leur radicalité depuis 2000 ans. Jésus nous dit: « Suis-moi. » C’est un appel à mourir et un appel à vivre.


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¹ Quand je parle de « cette année », je parle de 2014, l’année de la sortie du livre. Cette recension a été publiée pour la première fois sur le site le 3 novembre 2014. À l’occasion de mes vacances à Toulouse (et afin de vous signaler la promotion), j’ai publié à nouveau l’article le 10 mars 2018 pour une nouvelle génération de lecteurs. 

 Pour aller plus loin:

 7 fausses bonnes méthodes pour connaître la volonté de Dieu (extrait anti-conformiste du livre Suis-moi.)
 24 de mes citations préférées du livre Suis-moi (j’ai rassemblé une petite collection d’extraits qui font du bien.)

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Quand Dostoïevski a fini la rédaction du roman, il aurait dit: « je suis prêt à écrire encore 20 ans! » Selon Wikipedia: _« Depuis sa publication, il a été acclamé par des penseurs aussi divers que Sigmund Freud1], [Albert Einstein2] ou le pape [Benoît XVI[3] comme étant l’un des plus grands chef-d’œuvre de la littérature mondiale. »_

Ecrit à une époque où on lisait pour faire passer l’hiver, les 800 pages des Frères Karamozov devaient plutôt être vues comme un atout. Mais je suis français et un enfant de ma génération. Lire de tels pavés, c’est intimidant…

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Pourquoi lire le roman: "Les Frères Karamazov" ?

Quand Dostoïevski a fini la rédaction du roman, il aurait dit: « je suis prêt à écrire encore 20 ans! » Selon Wikipedia: _« Depuis sa publication, il a été acclamé par des penseurs aussi divers que Sigmund Freud1], [Albert Einstein2] ou le pape [Benoît XVI[3] comme étant l’un des plus grands chef-d’œuvre de la littérature mondiale. »_

Ecrit à une époque où on lisait pour faire passer l’hiver, les 800 pages des Frères Karamozov devaient plutôt être vues comme un atout. Mais je suis français et un enfant de ma génération. Lire de tels pavés, c’est intimidant ! Par moments, j’ai dû m’accrocher pour ne pas abandonner la lecture. Je vous explique pourquoi plus bas.

 Résumé du livre

L’histoire est celle de la famille Karamozov. Il y a le père (Fiodor) et ses trois fils: Mitia, Ivan et Aliocha. A ce quatuor, s’ajoute une foule d’autres personnages, dont plusieurs femmes. Jusque là, rien de révolutionnaire. Pourquoi et comment ce livre est-il aujourd’hui un classique ?

Il me semble que ce sont quatre choses:

 1\. Le roman est d’une profondeur incroyable.

Le développement des personnages relève du génie. Si la traduction française laisse filtrer le génie, j’ose seulement imaginer ce que doit rendre la version russe!

 2\. Le but de l’auteur est simple (mais ambitieux).

Toute la Russie de Dostoievski se retrouve dans la famille Karamazov. Trois voies s’ouvrent aux russes: celle du fils aîné, Mitia (décadence, sensualité et autodestruction), celle du deuxième, Ivan (intellectualisme, orgueil et haute société) ou celle que choisit Aliocha le cadet… L’auteur cherche à montrer aux russes que le seul espoir pour leur pays en pleine crise, c’est de retourner au Christianisme.

 3\. L’histoire est racontée par un maître.

Il ne contient pas le suspense d’un John Grisham. Car justement, à force, Grisham devient prévisible. _Les Frères Karamazov_ raconte un crime annoncé d’avance, dès la première page. Le lecteur connaît le criminel, mais tout au long de sa lecture, il hésite à le condamner, car l’histoire est amenée avec le plus grand talent.

 4\. Le roman est intemporel.

Tant qu’il y aura des hommes, il y aura des débauchés et des religieux. Tous deux chercheront la même chose: le salut.

 Points forts du livre

• Cf: les quatres points ci-dessus.

• _De nombreuses citations_. Je ne sais toujours pas avec certitude ce que croyait Dostoïevski. Evidemment il était religieux et chrétien orthodoxe. Mais que croyait-il précisément? Je ne peux pas encore répondre. J’ai renoncé à vous partager les citations, car je ne souhaite pas expliquer le contexte.

• _Aliocha, le fils cadet Karamazov_. Il est particulièrement intéressant. Il est le héros du roman et évidemment, Dostoïevski voulait faire de lui une figure Christique. Mais contrairement à nos clichés d’un jeune homme pâle et chétif qui s’intéresse à la religion, il est décrit comme un Russe robuste en pleine santé possédant en plus d’un fort charisme, un amour profond pour l’humanité. Pour nous français, c’est iconoclaste.

 Points faibles du livre

• _Longueur et lenteur du récit._ Les Frères Karamazov, ne s’offre pas au premier venu.

• _C’est tout!_

 Mon avis

Qui oserait dire qu’il n’a pas aimé ce classique? Mais je recommande chaleureusement ce livre de mon plein gré, pas à cause d’une quelconque pression extérieur!

Vous pouvez vous procurer la version poche sur Amazon ici!

Vous pouvez vous procurer l’édition de luxe de la Pléade ici (on me la offerte en héritage!)!

 Quelques détails curieux ou amusants

• Le passage du roman le plus cité est probablement le chapitre intitulé: _Le Grand Inquisiteur_. C’est curieux, car il n’est qu’une histoire dans l’histoire. Mais c’est un chapitre fort qui décrit pourquoi Jésus serait tué par les prêtres, s’il revenait aujourd’hui en Russie. Cela fait réfléchir.

• J’aimerais connaître les femmes dans la vie de Dostoïevski. Car les femmes de son roman ont toutes des sacrés caractères et de vilains défauts. Je les ai trouvées compliquées. Mais peut-être que c’est cela qui les rend si réelles ? J

• Si vous cherchez à lire du Dostoïevski un peu plus facile (et court), je vous conseille _Crime et châtiment_!. J’ai retrouvé beaucoup des mêmes ambiances intenses.

_NDLR: Cet article à été publié pour la première fois en novembre 2010. Et republié pour une nouvelle génération de lecteurs le 17 février 2017._

La voici:



Comme vous le voyez, c’est vraiment un livre pour enfants. Mais il fait quelque chose que les grands essayent de faire dans les facultés de théologies: retracer la théologie biblique d’un aspect de la Bible.

Ici, c’est le thème de la présence de Dieu et le voile qui est suivi à travers toute la Bible pour aider l’enfant à voir les merveilles de l’Évangile.

Pour plus d’informations, visitez la page du livre.

MÀJ DU 22 NOVEMBRE 2017: J’ai zappé la sortie quasi simultanée de cette interview avec l’auteur. Elle parle de son autre livre pour enfants _La promesse…

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Le jardin, le voile et la croix: version vidéo de l'histoire pour enfants

La voici:



Comme vous le voyez, c’est vraiment un livre pour enfants. Mais il fait quelque chose que les grands essayent de faire dans les facultés de théologies: retracer la théologie biblique d’un aspect de la Bible.

Ici, c’est le thème de la présence de Dieu et le voile qui est suivi à travers toute la Bible pour aider l’enfant à voir les merveilles de l’Évangile.

Pour plus d’informations, visitez la page du livre.

MÀJ DU 22 NOVEMBRE 2017: J’ai zappé la sortie quasi simultanée de cette interview avec l’auteur. Elle parle de son autre livre pour enfants _La promesse de Noël._ Elle explique notamment comment elle a fait pour écrire _encore_ un livre sur Noël tout en évitant que son livre ne soit _qu’un_ livre sur Noël parmi tant d’autres:



 D’autres ressources du même genre:

• J’aime encore plus la version vidéo du Gros Tracteur Rouge (Francis Chan). Il s’agit de la version pour enfants du bestseller _Dieu oublié_.



• Franck Godin signale aussi 6 albums pour apprendre aux enfants les bases de la foi chrétienne. Ils sont vraiment d’excellente qualité.

• Enfin, lisez-vous chaque jour la Bible avec vos enfants? Si votre réponse est « non » mais que vous n’avez pas fermé cette page énervé(e) par « autant de légalisme », je vous conseille ces 5 ressources sur les cultes de famille pour voir comment vous pourriez en commencer un dans votre famille.

 Un mot sur les commentaires bibliques

Soyons clairs: les commentaires bibliques ne sont pas incontournables ni inspirés. Il vaut mieux passer beaucoup de temps seul devant la Parole de Dieu, que beaucoup de temps dans les commentaires. Et disons-le: aucun commentaire biblique n’est parfait.

Cependant, les commentaires sont un véritable trésor. Un commentaire biblique c’est souvent entre 10 et 30 ans d’expertise d’un érudit. C’est comme avoir un professeur chez soi 24 heures sur 24 pour le prix d’un restaurant (ou deux). Avoir quelques bons commentaires bibliques à portée de main nous permet de vérifier nos conclusions avec l’avis…

Quels sont les meilleurs commentaires sur Marc?

 Un mot sur les commentaires bibliques

Soyons clairs: les commentaires bibliques ne sont pas incontournables ni inspirés. Il vaut mieux passer beaucoup de temps seul devant la Parole de Dieu, que beaucoup de temps dans les commentaires. Et disons-le: aucun commentaire biblique n’est parfait.

Cependant, les commentaires sont un véritable trésor. Un commentaire biblique c’est souvent entre 10 et 30 ans d’expertise d’un érudit. C’est comme avoir un professeur chez soi 24 heures sur 24 pour le prix d’un restaurant (ou deux). Avoir quelques bons commentaires bibliques à portée de main nous permet de vérifier nos conclusions avec l’avis d’hommes et de femmes plus sages qui ont médité longuement avant nous sur les même textes pour comprendre ce que Dieu veut nous dire.

 Comment choisir un commentaire biblique?

Il n’existe à ma connaissance aucune ressource en français pour savoir quels sont les meilleurs commentaires sur un livre biblique.

En anglais, plusieurs ressources existent. Il y a par exemple le Survol de Don Carson des commentaires du Nouveau Testament (excellent!) et celui de Tremper Longman III sur l’Ancien Testament (jamais lu). Et puis il y a ce site: BestCommentaries.com qui dit quels sont les ouvrages les plus recommandés en utilisant un algorithme élaboré.

Par contre, comme il n’existe rien en français, j’ai eu l’idée de cette série d’articles. Retrouvez tous les autres articles de la série sous le thème "Meilleurs commentaires".

 Pourquoi cette liste de commentaires sur Marc?

En septembre 2016, notre implantation d’Église a démarré une série à travers tout l’évangile de Marc. J’ai eu le bonheur de prêcher les 25 messages sur Marc et terminer pour le dimanche de Pâques 2017.

Au fil des mois, certains commentaires sont devenus des amis et d’autres se sont révélés être des réelles déceptions. Je propose donc cette liste de recommandations. Je ne commente pas tous les commentaires que j’ai consultés. La liste serait trop longue. Pour être le plus utile pour les lecteurs de TPSG qui sont uniquement francophones, j’ai choisi de commenter uniquement les meilleurs commentaires anglophones et ceux que j’ai beaucoup utilisés, mais de lister tous les commentaires en français, même si je m’en suis peu servi.

Idéalement, cette liste est un travail collaboratif. Vous pouvez y participer en ajoutant dans les commentaires les commentaires qui vous semblent les meilleurs pour étudier l’évangile de Marc.

 Mes 4 commentaires bibliques préférés sur l’évangile de Marc

N°1 The Gospel according to Mark (James R. Edwards)

Edwards, James R., The Gospel According to Mark, (coll. Pillar), Grand Rapids, Eerdmans, 2002.



Excellent. Si je devais prêcher Marc en ne consultant qu’un seul commentaire, je choisirais James Edwards.

Edwards est rigoureux dans son exégèse tout en étant riche dans ses applications pratiques et chaleureux dans sa prose. Il m’a très rarement déçu, même si, bien évidemment je ne l’ai pas suivi sur tous les choix exégétiques. Si vous n’avez pas le temps ou le budget pour plus d’un commentaire sur Marc, je vous recommande sans hésiter celui d’Edwards.

N°2 Mark (Robert H. Stein)

Stein, Robert H., Mark, (coll. Baker exegetical commentary on the New Testament), Grand Rapids, Mich, Baker Academic, 2008.



Très bon. C’était un match très serré entre Stein et Edwards pour la première place.

J’affectionne tout particulièrement la collection BECNT pour son excellente mise en page (cf. mon avis sur la BECNT sur Actes et sur Romains pour en savoir plus). J’aime les intros et les conclusions de péricopes si clairement délimitées. Si je l’ai moins apprécié qu’Edwards, c’est surtout pour le côté parfois un peu sec et académique et l’angle pastoral moins présent.

NOTE: Il faut savoir que ce commentaire étant assez technique, Stein se préoccupe pour chaque texte de la critique rédactionnelle (càd essayer de retrouver les différences sources primaires utilisées par Marc). Franchement, le sujet ne m’intéresse pas du tout et je m’en fiche complètement. Mais ce n’est pas grave que Stein s’y intéresse autant, car il est orthodoxe dans ses conclusions et on peut facilement sauter ces parties du commentaire pour se concentrer sur son interprétation du texte inspiré.

N°3 The Gospel of Mark (Richard T. France)

France, R. T., The Gospel of Mark, (coll. NIGTC), Grand Rapids, Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 2002.



Très bon, mais très dense. C’est difficile de trouver quelque chose à redire au formidable commentaire de France.

Cependant, la force du commentaire est aussi sa faiblesse. Il était presque trop technique pour que je m’en serve constamment (les termes grecs ne sont pas traduits, ni translittérés par exemple). Je le consultais donc quand vraiment j’étais face à un problème que les autres n’abordaient pas. Là, généralement, R.T. France était de bon conseil. Comme par exemple sur Marc 13 (chapitre redoutable à interpréter en vue de le prêcher!) où je l’ai trouvé très utile.

N°4 The Gospel according to Mark (William L. Lane)

Lane, William L, The Gospel according to Mark, Vol. 2, (coll. NICNT), Grand Rapids, Eerdmans, 1974.



Un commentaire plus ancien, mais encore très pertinent.

J’ai acheté le Lane d’occasion pour quelques euros. Si j’avais eu à l’acheter neuf, je ne sais pas si je l’aurais fait. Mais Lane apporte un éclairage complémentaire et parfois, c’était lui qui m’aidait à trancher sur un point épineux.

 Autres commentaires sur Marc

 L’évangile de Marc: puissance et souffrance de Jésus-Christ (Daniel Arnold)

Arnold, Daniel, L’évangile de Marc: puissance et souffrance de Jésus-Christ, Saint-Légier, Editions Emmaüs, 2007.



Mitigé. J'en attendais plus d cet ouvrage important. Daniel Arnold a clairement une réelle érudition et ce professeur de l’Ancien Testament a consacré beaucoup de temps pour réaliser son premier commentaire sur un livre du Nouveau Testament. Mais je ne suis pas conquis.

J’avais trouvé Daniel Arnold plutôt bon sur Jonas, mais sur Marc il se révèle un guide moins fiable. Il opte beaucoup trop souvent pour des interprétations originales… Voit des chiasmes un peu partout. Il est aussi de l’ancienne école qui réalise des harmonies des évangiles à tort et à raison. Si c'est ce que tu aimes faire aussi, ça ne te dérangeras, mais perso je pense qu'il faut mieux s'attarder plus longuement à l'intention de l'auteur biblique (cf. une proposition intéressante pour une meilleure utilisation des harmonies des évangiles). On a donc par endroits l’impression d’en savoir plus sur Jean ou Matthieu que sur l’intention de Marc. Ce commentaire sera donc utile si votre anglais ne vous permet pas d'avoir accès aux meilleurs commentaires. Mais sinon, je vous conseille plutôt les premiers volumes de ma liste.

 The Cross from a Distance (Peter G. Bolt)

Bolt, Peter G, The Cross from a Distance: Atonement in Mark’s Gospel, (coll. NSBT), Nottingham, Apollos, 2009.



Déçu. Un livre plutôt bon, mais je m’attendais à bien mieux.

Ce livre fait partie de la prestigieuse collection dirigée par Don Carson (New Studies in Biblical Theology). Mais je l’ai trouvé beaucoup moins pertinent que l’excellent volume d’Alan J. Thompson sur Actes ou le bon volume de Daniel Timmer sur Jonas.Peter Bolt a des remarques utiles par-ci par-là (comme par exemple celle que je résume ici), mais elles ne sont pas assez nombreuses pour justifier l’achat et la lecture.

 Soyez appliqués (Warren W. Wiersbe)

Wiersbe, Warren W., Soyez appliqués, (coll. Soyez), Marpent, BLF, 2007.



Je n’ai pas consulté Wiersbe pour toute ma série de prédications sur Marc. J’avais tellement de bons commentaires anglais que j’ai pas ressenti le besoin (ni trouvé le temps) d’ouvrir Wiersbe. Mais je signale quand même le commentaire pratique de Warren Wiersbe parce qu’il y a très peu d’autres commentaires sur Marc en français.Wiersbe est souvent fort dans ses propositions de plans et découpages (cf. mon avis sur son commentaires sur les Actes des apôtres), mais c’est un commentaire très léger. N’espérez pas y trouver beaucoup d’aide pour l’exégèse. Si vous avez lu ce livre, donnez-moi votre avis, SVP.

 Marc: volumes 1 et 2 (John MacArthur)

MacArthur, John F., Jr. Marc 1–8. Commentaires MacArthur sur le Nouveau Testament. Trois-Rivières (Québec): Publications Chrétiennes, 2015.

MacArthur, John F., Jr. Marc 9–16. Commentaires MacArthur sur le Nouveau Testament. Trois-Rivières (Québec): Publications Chrétiennes, 2015.



Mitigé. Il faut savoir que MacArthur est de la vieille école. Ses explications de texte sont souvent intéressantes, mais il a plusieurs défauts. Deux sont particulièrement frustrants.

Premièrement, MacArthur prêche les évangiles généralement de façon synoptique (comme Daniel Arnold). On a donc par exemple le survol complet du ministère de Jean-Baptiste et non l’intention de Marc dans le choix de certains détails et la mise de côté d’autres détails (cf. ici un conseil pour une utilisation sans doute plus pertinente des harmonies des évangiles).

Au bout du compte, en lisant MacArthur sur Marc, on en apprend parfois plus sur Matthieu et Jean et on ne sait toujours pas pourquoi Marc a choisi de rapporter ce qu’il rapporte. Pas très utile pour un prédicateur convaincu de la pertinence de la prédication textuelle suivie.

Secondement, MacArthur prêche sur de toute petites péricopes et ses commentaires ont tendance à trop se concentrer sur des détails, perdant donc de vue l’intention de l’auteur. Ses commentaires étant des adaptations de ses prêches, le problème s’y retrouve. Marc 6.7-13 est un exemple de cela. Au lieu de nous aider à comprendre pourquoi Marc raconte cela à cet endroit, MacArthur a visiblement prêché un message sur les 6 caractéristiques de tout fidèle messager (p.320). On est loin d’être aidé à comprendre l’intention de l’auteur.

 Conclusion

J’espère que cette modeste liste pourra vous aider dans vos choix de commentaires sur Marc. N’hésitez pas à contribuer à la liste en ajoutant vos recommandations ou en critiquant mes choix!

Et vous quels sont vos ouvrages préférés sur Marc?

Je me suis dit que ça pourrait intéresser d’autres que j’en parle sur ce blog chrétien. Après tout on croit que Dieu accorde de la sagesse extraordinaire à des hommes et des femmes qui le rejettent. Voici donc pour commencer 5 livres que je recommande:

 The Lean Startup (Eric Ries)

L’idée centrale de ce livre est géniale. Ce livre influence tous les nouveaux projets sur TPSG, dans notre implantation d’Église et dans mes projets perso (je développe ça plus bas). Et j’ai même jamais terminé le livre!

 Ce que je retiens de ce livre

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Ce que je retiens du livre…

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5 livres de business et leadership qui m’ont influencé cette année

Je me suis dit que ça pourrait intéresser d’autres que j’en parle sur ce blog chrétien. Après tout on croit que Dieu accorde de la sagesse extraordinaire à des hommes et des femmes qui le rejettent. Voici donc pour commencer 5 livres que je recommande:

 The Lean Startup (Eric Ries)

L’idée centrale de ce livre est géniale. Ce livre influence tous les nouveaux projets sur TPSG, dans notre implantation d’Église et dans mes projets perso (je développe ça plus bas). Et j’ai même jamais terminé le livre!

 Ce que je retiens de ce livre

!

Ce que je retiens du livre c’est le concept du “MVP” (_minimum viable product_ \[“produit minimum viable”\]).

Beaucoup de grandes entreprises investissent beaucoup d’argent et beaucoup de temps à créer des produits sans être sûres qu’il correspond à un besoin des clients. Mais elles peuvent se le permettre, elles sont après tout des _grandes_ entreprises.

Comment faire par contre quand on est une petite start-up (ou une petite association chrétienne)? C’est là que le concept du MVP change tout.

Au lieu de passer plein de temps à développer un produit, Eric Ries conseille de faire comme les startups les plus innovantes du moment. Elles créent rapidement un produit minimaliste. Il ne contient que les germes du produit qu’on rêverait de créer.

Cette création rapide d’un produit loin d’être parfait permet de rapidement avoir des retours de “clients” (qu’ils soient payants ou non).

Par exemple, au lieu d’investir 3000€ et des centaines d’heures de bénévoles pour tourner une formation à l’interprétation de la Bible, pourquoi pas créer un webinaire d’un soir pour voir comment les utilisateurs réagissent aux formations en ligne? Ou au lieu de créer une formation complète à un logiciel biblique professionnel, pourquoi pas plutôt créer une beta formation en quelques heures et voir s’il y a une demande? Encore mieux, pourquoi pas même juste faire une pré-vente sans même avoir créé le moindre tutoriel?

Les trois exemples cités sont tous les trois des choses réalisées en 2016, grâce à la lecture de ce livre!

\==> Ce livre existe en anglais ici et a été traduit en français ici .

 La semaine de 4 heures (Timothy Ferriss)

Un bon livre au titre provocant et souvent mal compris. Mais c’est aussi un livre à lire avec précaution.

 Ce que je retiens de ce livre

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Tout est dans le titre. Un excellent titre au passage, n’écoutez pas les critiques.

Ferriss n’est pas en train de dire que nous devrions travailler que 4 heures par semaine, ni que son livre nous le permettra. Ce qu’il propose c’est de travailler mieux: d’appliquer le principe de Pareto à notre travail.

Dit simplement, il s’agit de faire le point et de voir quelles sont les 20% des choses que nous faisons qui produisent les 80% de nos résultats et d’arrêter, déléguer ou sous-traiter les 80% des autres choses que nous faisons dans une semaine et qui ne produisent que 20% de nos résultats.

Lu juste pour cela, _La semaine de 4 heures_ est un formidable livre pour vivre une vie plus saine où on travaille pour ce qui est vraiment important.

Mais Tim Ferriss ne s’arrête pas là. Le reste de son livre est consacré à comment vivre la vie de vos rêves en travaillant peu et en vivant n’importe où dans le monde. Il montre notamment comment créer des sources de revenus en ligne qui peuvent vous permettre de vivre des ces revenus passifs. Comme vous pouvez vous imaginer, j’ai beaucoup plus de réserves sur cette deuxième partie du livre.

La vision du monde de Timothy Ferriss est hédoniste et égocentrique. Je devais par exemple rester vigilant en le lisant pour ne pas être jaloux de son style de vie (voyages, confort, aventure). En tant que chrétien, j’ai un appel de Dieu à suivre Jésus, glorifier Dieu et aimer ma ville par les dons qu’il m’a donné. A aucun moment Dieu nous promet dans cette vie une vie facile, confortable ou opulente.

Autre exemple de faiblesse du livre, l’accent de Ferriss sur le travail à haute valeur ajoutée. Cela peut vraiment décourager les professions hautement relationnelles (et très importantes) comme les professions de la santé, de l’éducation (et les évangélistes et pasteurs). Sans mentionner le fait que Ferriss n’est pas en train de nous encourager à chercher des professions utiles pour notre société, mais juste à créer des sources de revenus pour vivre sur une plage quelque part.

Je recommande néanmoins le livre. Il y a beaucoup de bons conseils et j’aimerais voir plus d’entrepreneurs chrétiens apparaître dans nos Églises.

\==> Ce livre existe en anglais ici et a été traduit en français ici .

 Launch (Jeff Walker)

!

Sans doute le livre qui a eu le plus grand impact dans ma vie d’entrepreneur en 2016. Étant jeune pasteur d’une jeune implantation d’Église, je voulais avoir des revenus secondaires. Ce livre m’a donné les méthodes pour faire cela.

Le livre est simple. Jeff Walker a inventé ce qu’on appelle une méthode de lancement orchestré. C’est une manière brillante de lancer un nouveau produit quand on n’a pas de budget de lancement.

J’ai suivi à la lettre sa méthode et j’ai eu un lancement de produit qui a dépassé mes attentes les plus folles. Vous pouvez voir ce que j’ai créé. Ça s’appelle _Maîtrisez Logos en 30 jours_ , c’est une formation payante au logiciel biblique professionnel _Logos_.

Franchement toute association chrétienne qui veut glorifier Dieu par des produits solides qui se vendent en grande quantité devrait prendre le temps de lire un livre comme celui-ci.

Ça m’attriste tellement de voir que les évangéliques les meilleurs en marketing sont souvent les plus mauvais en théologie.

\==> Ce livre existe en anglais ici.

 Turn the Ship Around! (L. David Marquet)

!

Un très bon petit livre de leadership. Le capitaine Marquet a une “success-story” étonnante.

Contre toute attente, le capitaine David Marquet est appelé à prendre le commandement du sous-marin (et l’équipage) le plus mal noté de toute la flotte du pacifique. Dès son arrivée il entreprend la refonte complète de la culture à bord. En l’espace d’un an, son sous-marin est passé de dernier à premier de la flotte!

Son secret est de transformer les suiveurs en leaders. On retrouve ici la notion si chère à tant d’américains, le « _empowering_ » (un mot quasi intraduisible). Mais là où pour beaucoup ce n’est qu’un cliché, Marquet pratique vraiment ce qu’il prêche.

Dans la culture très conservatrice de la navy US il donne à des matelots l’autorité nécessaire pour réellement devenir des leaders. Son livre est plein de sagesse (et de grâce commune).

\==> Ce livre existe en anglais ici.

 My life in Advertising & Scientific Advertising (Claude C. Hopkins)

!

Même si je n’ai pas relu ces deux livres l’année dernière, j’ai enfin acheté mes propres exemplaires. Je les ai lus alors que j’avais 15 ou 16 ans (merci maman de m’avoir fait lire ces livres!).

Ils ont été en arrière plan de beaucoup de mes choix et conseils en business et marketing l’année dernière. Ces livres devraient être obligatoires pour tout marketeur et surtout pour toute association chrétienne qui consacre un budget à la publicité. Trop d’argent est gaspillé par les chrétiens chaque année qui ignorent les thèses de Hopkins.

\==> Ce livre existe en anglais ici.

J’espère que cette liste vous plait. N’hésitez surtout pas à me poser des questions dans les commentaires ou à me conseiller d’autres livres.

_Et toi? Qu’as-tu lu de bon récemment? Dis-le moi dans un commentaire!_

!Comme je prévois lire beaucoup dans l’année à venir, j’ai décidé de commencer par _Comment lire un livre: le guide classique pour une lecture intelligente_, de Mortimer J. Adler et Charles Van Doren. Publié en 1940, le livre se vend encore très bien. Malheureusement, la version française est épuisée.

C’est un livre très utile. Et si vous croyez savoir lire, vous pourriez bien être surpris. Les apparences peuvent être trompeuses. Une des idées les plus fortes est qu’il « vaut mieux bien lire que lire beaucoup. » Mince… moi qui souhaitais lire 40 livres cette année…

 Survol du livre

Le…

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LIVRE Comment lire un livre

!Comme je prévois lire beaucoup dans l’année à venir, j’ai décidé de commencer par _Comment lire un livre: le guide classique pour une lecture intelligente_, de Mortimer J. Adler et Charles Van Doren. Publié en 1940, le livre se vend encore très bien. Malheureusement, la version française est épuisée.

C’est un livre très utile. Et si vous croyez savoir lire, vous pourriez bien être surpris. Les apparences peuvent être trompeuses. Une des idées les plus fortes est qu’il « vaut mieux bien lire que lire beaucoup. » Mince… moi qui souhaitais lire 40 livres cette année…

 Survol du livre

Le livre explique les quatre niveaux de lecture. Chaque niveau contient les niveaux précédents :

1.  Lecture élémentaire
2.  Lecture de survol
3.  Lecture analytique
4.  Lecture syntopique (de même thème)

Chaque niveau est très bien détaillé. De nombreuses techniques sont données. On apprend comment lire différents types de livres: fiction, sciences, théâtre, philosophie, pratique, épique.

Les auteurs font aussi l’éloge de la littérature, font le constat que la plupart des livres ne méritent pas d’exister, mais nous encouragent à lire quelques bons livres chaque année. Un bon livre est un livre qui nous fait grandir. Qui nous nous pousse hors de nos limites, nous invite en terrain inconnu.

 Mon avis sur le livre

_Comment lire un livre,_ est un excellent livre. Bien que je lise déjà bien (selon les auteurs), j’ai encore beaucoup de progrès à faire. Ce livre m’a fait progresser.

Les bonnes citations abondent, mais elles sont en anglais. Je ne peux que vous recommander la lecture de la version anglaise: _How To Read A Book!._

MÀJ DU 18-02-2014: Plusieurs extraits du livre d’Adler sont traduits en français. Consultez la bibliographie des articles ITÉA pour plus d’infos.

Quel est le meilleur commentaire sur tel ou tel livre de la Bible? C’est une question qui revient souvent. Elle se pose à chaque fois que je prêche sur un nouveau livre biblique. Ayant récemment terminé de prêcher avec mon Église à travers les Actes des apôtres, je me suis dit que publier quelques notes sur mes commentaires préférés des Actes pourrait aider certains dans leurs choix et inspirer d’autres à aussi partager leurs conseils.

Soyons clairs: les commentaires bibliques ne sont pas incontournables. Il vaut mieux passer beaucoup de temps seul devant la Parole de Dieu, que beaucoup de…

Quels sont les meilleurs commentaires sur les Actes des apôtres?

Quel est le meilleur commentaire sur tel ou tel livre de la Bible? C’est une question qui revient souvent. Elle se pose à chaque fois que je prêche sur un nouveau livre biblique. Ayant récemment terminé de prêcher avec mon Église à travers les Actes des apôtres, je me suis dit que publier quelques notes sur mes commentaires préférés des Actes pourrait aider certains dans leurs choix et inspirer d’autres à aussi partager leurs conseils.

Soyons clairs: les commentaires bibliques ne sont pas incontournables. Il vaut mieux passer beaucoup de temps seul devant la Parole de Dieu, que beaucoup de temps dans les commentaires.

Mais, en même temps, j’apprécie de vérifier mes conclusions avec l’avis d’hommes plus sages qui ont lutté avant moi pour comprendre ce que dit Dieu. Un commentaire, c’est souvent entre 10 et 30 ans d’expertise d’un professeur. C’est comme avoir un prof chez soi 24h/24 pour le prix d’un resto (ou deux). C’est peut-être pas le rêve de tout le monde, mais moi, j’aime!

 Comment choisir?

Comment savoir quels commentaires d’un livre biblique utiliser? En anglais, on est aidé. Il y a par exemple le Survol de Don Carson des commentaires du Nouveau Testament (excellent!) et celui de Tremper Longman III sur l’Ancien Testament (jamais lu). Et puis il y a ce site: BestCommentaries.com qui dit quels sont les ouvrages les plus recommandés en utilisant un algorithme élaboré. D’ailleurs, cet algorithme prend en compte ces listes de recommandations de Carson et de Longman III. Par contre en français, il n’existe rien, à ma connaissance. D’où l’idée de cette série d’articles.

 Pourquoi cette liste de commentaires sur les Actes

Hier, j’ai prêché ma dernière prédication sur les Actes. Ça faisait un an que notre implantation prêchait chapitre par chapitre tous les Actes des apôtres. C’était une bonne expérience pour notre Église.

Ce matin, je me suis dit que ça serait peut-être utile que je partage quels commentaires m’ont aidé. Mon avis sur ces quelques commentaires est bien sûr non scientifique: je ne suis qu’un étudiant d’institut biblique en stage pastoral. Mais aucune ressource comme ça n’existe en français, peut-être qu’on peut la commencer ensemble?

Je propose donc cette liste, une ébauche si vous voulez. Je ne commente pas tous les commentaires que j’ai utilisés, mais ceux qui m’ont beaucoup aidé. Seuls 2 livres sur 5 sont français . La raison est simple: parce que j’ai quasi rien en français (j’ai honte d’avouer, je n’ai même pas utilisé Calvin sur Actes, ne le possédant pas à l’époque). Mais c’est là que vous pouvez aider en ajoutant dans un commentaire vos recommandations!

 Ma liste des meilleurs commentaires sur les Actes

 Soyez dynamiques et Soyez audacieux (Wiersbe)

 ![soyez-dynamiques](https://www.amazon.fr/gp/product/2910246434/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2910246434&linkCode=as2&tag=etrangeetvoya-21)Je confesse. Quand mon formateur m’a conseillé les commentaires de Wiersbe, j’étais bien surpris. Jusque-là j’avais ‘snobé’ les commentaires de ce monsieur. J’ai eu tort. Ils semblent peut-être superficiels, mais un point fort de Wiersbe est de faire ressortir des plans, des découpages intéressants du texte biblique. Comme ses commentaires sont tirés de ses prédications, ses illustrations et applications sont fréquemment utiles.

 Acts (Marshall)

 ![acts-howard-marshall](https://www.amazon.fr/gp/product/0830842357/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=0830842357&linkCode=as2&tag=etrangeetvoya-21)Excellent. Commentaire d’un anglais simple qui cache une grande richesse. Marshall réussit à la fois à commenter les détails des passages et à dégager les grandes idées du livre. Très utile pour prêcher sur des plus grandes portions des Actes d’un coup. Seul bémol, son introduction aux Actes est un peu courte (30 pages). On retrouve ce commentaire sur Amazon pour 13€, port inclus, dans les livres d’occasion!

 The Acts of the Risen Lord Jesus (Alan J. Thompson)

 ![acts-alan-j-thompson](https://www.amazon.fr/gp/product/0830826289/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=0830826289&linkCode=as2&tag=etrangeetvoya-21)Précieux. Merci à Dominique Angers de m’avoir conseillé cet ouvrage en vue de prêcher les Actes. Thompson fait ressortir ce qu’il pense être l’idée centrale du livre des Actes et montre comment les différentes parties du livre contribuent à développer cette idée. Excellente aide pour dégager une idée centrale sur un texte d’une grande longueur. Ce livre n’est pas vraiment un commentaire sur les Actes, c’est plus une théologie biblique. Mais grâce à l’index des références bibliques, il me sert de commentaire! Seul bémol, je l’ai trouvé un peu faible sur les voyages missionnaires d’Actes 13, 14, 16-20.

Voilà donc les quelques livres que je conseille. J’ai apprécié bien d’autres commentaires. Mais je revenais constamment à ces trois commentateurs: Warren W. Wiersbe, I. Howard Marshall et Alan J. Thompson.

 Autre commentaires que j’ai consultés:

 Acts (Darrell L. Bock)

 ![acts-bock](https://www.amazon.fr/gp/product/0801026687/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=0801026687&linkCode=as2&tag=etrangeetvoya-21&linkId=VGECMI773M6A6WXZ) J’ai acheté l’ouvrage de Bock trop tard pour pouvoir m’en servir dans ma préparation de la série. Mais je suis impressionné par le commentaire en deux volumes de Bock sur l’Évangile selon Luc. Il apporte toujours quelque chose d’utile à mon étude du texte biblique. Si son volume sur les Actes ressemble à ses deux sur Luc, c’est un commentaire à acheter en priorité. Je n’ai pas été rebuté par le côté très académique du livre. La mise en page permet de vite faire le tri entre l’utile et le superflu.

 The Book of Acts (F.F. Bruce)

 ![book-acts-bruce](https://www.amazon.fr/gp/product/0802825052/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=0802825052&linkCode=as2&tag=etrangeetvoya-21&linkId=I7WWXWZL5AQ6FEHP)C’est un des commentaires les mieux notés sur les Actes. Mais je ne l’ai pas trouvé aussi utile que ça. Pour dégager les fils directeurs du livre, Thompson m’aidait plus. Dans le détail, Marshall faisait largement l’affaire. Mais comme on trouve parfois le commentaire de Bruce deuxième main, je le signale.

 The Acts of the Apostles (Ben Witherington III)

 ![acts-witherington](https://www.amazon.fr/gp/product/0802845010/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=0802845010&linkCode=as2&tag=etrangeetvoya-21&linkId=AZJ2F3PW2K5DHDEQ)Un commentaire très bien noté sur les Actes. J’ai moins accroché qu’avec les autres. Et comme on est toujours pressé par le temps, je consultais en priorité Marshall, puis Bruce pour les questions techniques.

 MÀJ DU 14/02/2017: avec le lancement du nouveau site, cet article avait besoin d’être remis en page. J’en ai profité pour le republier sur mon blog perso.

Et vous? Quels commentaires sur les Actes recommandez-vous?

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Aujourd’hui, on se demande « Quels sont les meilleurs commentaires sur Jonas? » En effet, je viens de terminer de prêcher une série dans mon Église sur ce magnifique petit livre (cf. les 4 messages ici). J’espère que ma liste de recommandations pourra aider d’autres prédicateurs qui s’apprêtent à parcourir Jonas.

Mais avant de présenter mes trois commentaires préférés, soyons clairs: les commentaires bibliques ne sont pas incontournables. Il vaut mieux passer beaucoup de temps seul devant la Parole de Dieu, que beaucoup de temps dans les commentaires. Et disons-le: aucun commentaire n’est parfait. Je n’en ai jamais trouvé…

Quels sont les meilleurs commentaires sur Jonas?

Aujourd’hui, on se demande « Quels sont les meilleurs commentaires sur Jonas? » En effet, je viens de terminer de prêcher une série dans mon Église sur ce magnifique petit livre (cf. les 4 messages ici). J’espère que ma liste de recommandations pourra aider d’autres prédicateurs qui s’apprêtent à parcourir Jonas.

Mais avant de présenter mes trois commentaires préférés, soyons clairs: les commentaires bibliques ne sont pas incontournables. Il vaut mieux passer beaucoup de temps seul devant la Parole de Dieu, que beaucoup de temps dans les commentaires. Et disons-le: aucun commentaire n’est parfait. Je n’en ai jamais trouvé un où j’étais à 100% d’accord.

Ceci dit, c’est quand même précieux de pouvoir vérifier ses conclusions avec l’avis d’hommes plus sages qui ont lutté avant nous pour comprendre ce que dit Dieu. Un commentaire, c’est souvent entre 10 et 30 ans d’expertise d’un professeur. C’est comme avoir un prof chez soi 24h/24 pour le prix d’un resto (ou deux). Ce n’est peut-être pas le rêve de tout le monde, mais moi, j’aime!

 Comment choisir?

Comment savoir quels commentaires sont les meilleurs? En anglais, on est aidé. Il y a par exemple le Survol de Don Carson des commentaires du Nouveau Testament (excellent!) et celui de Tremper Longman III sur l’Ancien Testament (jamais lu). Et puis il y a ce site: BestCommentaries.com qui dit quels sont les ouvrages les plus recommandés en utilisant un algorithme élaboré. Par contre, en français, il n’existe rien, à ma connaissance. D’où l’idée de cette série d’articles. D’où cette liste des meilleurs commentaires sur Jonas.

 Pourquoi cette liste de commentaires sur Jonas

Cet été, j’ai prêché une mini-série de 4 messages sur Jonas. Je me suis dit que ça serait peut-être utile que je partage quels commentaires m’ont particulièrement aidé. Mon avis sur ces quelques commentaires est bien sûr non-scientifique: je ne suis qu’un étudiant d’institut biblique en stage pastoral. Mais aucune ressource comme ça n’existe en français, peut-être qu’on peut la commencer ensemble?

Je propose donc cette liste, une ébauche si vous voulez. Je ne commente pas tous les commentaires que j’ai utilisés, mais ceux qui m’ont beaucoup aidé.

 Mes 3 commentaires préférés sur Jonas:

 A Gracious and Compassionate God par Daniel Timmer

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 !Timmer-JonasClairement mon premier choix. Vous avez déjà rencontré l’auteur plus tôt cette année quand Dominique Angers a interviewé Daniel Timmer ici sur le prophète Jonas. Timmer a écrit un ouvrage de théologie biblique. Ce n’est donc pas vraiment un commentaire verset par verset, pourtant c’est le meilleur guide pour saisir le sens du texte dans son ensemble.

Ses points forts sont, entre autres: être lucide sur les forces et faiblesses du prophète Jonas, aider à comprendre la culture assyrienne, traiter en détail des notions importantes du livre comme la conversion. Notons aussi qu’il est fort sur l’interprétation du texte hébreu. Si vous avez un bon niveau d’anglais, cet ouvrage serait mon premier choix. → Timmer, Daniel C, A Gracious and Compassionate God: Mission, Salvation and Spirituality in the Book of Jonah, Nottingham, England; Downers Grove, Ill., Apollos ; InterVarsity Press, 2011.

 Jonas: bras de fer avec un Dieu de grâce par Daniel Arnold

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 !arnold-jonasCertainement le meilleur commentaire en français. Il est solide et un vrai cadeau pour l’Église francophone. Il réfute les thèses libérales qui ne voient en Jonas qu’un mythe. Il réfute aussi les thèses judaïsantes (qu’on retrouve dans certaines Églises évangéliques!!!) qui voient Jonas comme un martyr et sauveur, ayant donné sa vie pour sauver Israël des Assyriens. Le commentaire est aussi fort dans sa structure. Daniel Arnold a divisé son commentaire en deux grandes parties. La première est consacrée aux questions d’introduction (caractéristiques littéraires, personnages, intertextualité, structure, etc.). On y trouve des comparatifs entre Christ et Jonas plus complets que si c’était dans le corps du commentaire.

La seconde partie est un bref commentaire des chapitres de Jonas. Notons qu’Arnold a un petit faible pour des interprétations étymologiques (sur le sens du mot Jonas par exemple) et interprète le personnage de Jonas plus positivement que je ne le fais. D’après moi, contrairement à ce que pense Daniel Arnold, l’auteur biblique du livre de Jonas fait beaucoup d’efforts pour nous montrer en Jonas un contre-exemple du début jusqu’à la fin du livre. Même quand il obéit, il le fait avec de mauvaises motivations. → Arnold, Daniel, Jonas: bras de fer avec un Dieu de grâce : Saint-Légier, Éditions Emmaüs, 2004.

 Jonah par T. Desmond Alexander

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 !Alexander-JonasAlexander est sans doute le plus complet au niveau du commentaire verset par verset. Le temps m’a manqué pour consulter cet ouvrage autant que j’aurais voulu. Mais chaque fois que je l’ai consulté, je l’ai trouvé simple, clair et utile. Je note toutefois une petite réserve: sur Jonas 2, il interprète la prière de Jonas plus positivement que je ne le fais. À mon avis, sa prière révèle beaucoup moins de louange et de repentance qu’Alexander y trouve. Cette section mise à part, Alexander est un très bon guide. → Wiseman, Donald J., T. Desmond Alexander, and Bruce K. Waltke. Obadiah, Jonah and Micah: An Introduction and Commentary. Vol. 26. Tyndale Old Testament Commentaries. Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 1988.

 Conclusion

J’espère que cette liste sera utile pour les étudiants et prédicateurs qui se plongent dans le merveilleux livre de Jonas. J’espère pouvoir régulièrement mettre à jour cette liste. Je me réjouis aussi de vos remarques, ajouts et conseils pour enrichir cette liste des meilleurs commentaires sur Jonas.

 De quoi parle le livre?



Le témoignage de Rosaria est découpé en 5 chapitres. Dans le premier chapitre, elle raconte comment elle a rencontré des chrétiens et été introduite à une fabuleuse communauté chrétienne. Elle explique aussi pourquoi elle a été amenée dans le cadre de ses recherches universitaires à lire et relire la Bible. Le chapitre 2 raconte son « coming-out » et ses luttes face à la perte de ce qu’elle avait de plus cher: sa communauté LGBT. Le troisième chapitre parle d’une grande déception dans sa vie et comment Dieu l’a transformée en bien. Ce fut…

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Pensées secrètes d'une convertie insolite

 De quoi parle le livre?



Le témoignage de Rosaria est découpé en 5 chapitres. Dans le premier chapitre, elle raconte comment elle a rencontré des chrétiens et été introduite à une fabuleuse communauté chrétienne. Elle explique aussi pourquoi elle a été amenée dans le cadre de ses recherches universitaires à lire et relire la Bible. Le chapitre 2 raconte son « coming-out » et ses luttes face à la perte de ce qu’elle avait de plus cher: sa communauté LGBT. Le troisième chapitre parle d’une grande déception dans sa vie et comment Dieu l’a transformée en bien. Ce fut une phase d’approfondissement pour elle. Elle nous décrit aussi certaines de ses convictions théologiques particulières liées à son union d’Église (j’en parle plus bas). Le chapitre 4 raconte son mariage et leurs premières années de vie commune, leurs adoptions d’enfants, ainsi que leur implantation d’Église échouée. Le dernier chapitre est consacré à la vie dans leur foyer, l’école à la maison pour leurs quatre enfants et leur ministère comme famille d’accueil pour enfants en détresse.

 Mon avis

Il y a beaucoup de points positifs dans ce livre et un bémol à relever.

Le parcours de Rosaria est réjouissant bien évidemment. Son regard frais sur les chrétiens est stimulant. J’ai apprécié aussi qu’elle n’y va pas de main morte pour raconter ce qu’elle détestait chez les chrétiens en tant que militante lesbienne, ce qu’elle trouve toujours aussi désagréable et ce à quoi elle s’est habituée.

L’auteur a un bon rythme, un bon style et pas mal d’humour. J’ai lu son livre en quelques heures seulement. Dans l’ensemble, Rosaria sait raconter une histoire (encore heureux pour une professeure de littérature!). Néanmoins, j’ai quelques chagrins avec la traduction française (cf. plus bas « note sur la traduction »)

 !Rosaria-Champagne-Butterfield-Interview

Étant sensible depuis quelques années à la beauté et à l’urgence de l’adoption (et aux difficultés que cela engendre), j’ai lu avec beaucoup d’intérêt leurs aventures dans ce domaine. Leurs adoptions ont été source de beaucoup de joies et de douleurs.

S’il y a une chose que je trouve regrettable chez Rosaria, c’est un manque de maturité dans ses convictions. Qu’elle ait des convictions fermes me réjouit. On ne s’attendrait pas à moins de la part d’une intellectuelle. Mais avec certaines des convictions qu’elle aborde et défend, on a l’impression qu’elle n’a pas encore développé la capacité de distinguer des convictions de premier, deuxième et troisième ordre d’importance, ni de distinguer entre ce que Dieu exige d’elle et de sa famille de ce que Dieu exige de façon normative de tout chrétien.

Pour être clair, je n’ai aucun problème avec le fait qu’elle assume des positions théologiques controversées (ou impopulaires). D’ailleurs, j’en assume quelques-unes moi-même. Ce n’est pas parce que la majorité tend à rejeter une vérité qu’elle cesse d’être vraie. Pourtant, c’est navrant de voir Butterfield essayer de défendre que le principe régulateur exige qu’on ne chante que des psaumes a capella, sans prendre en compte les arguments bibliques contraires à sa position. On a donc l’impression qu’elle a un peu oublié sa formation universitaire pour en arriver à une telle position. Avoir lu et intégré les critiques à sa position (et celle de son union d’Église) aurait renforcé ses propos. J’aimerais savoir par exemple comment elle interprète des passages comme Éphésiens 5.19 qui exhorte à chanter bien plus que des psaumes.

 Une note sur la traduction et l’éditeur québecois

J’étais déçu qu’une si bonne plume soit cachée derrière une traduction lourde. Je ne me prononce pas sur la fiabilité de la traduction. Il faut la comparer à l’original pour cela. Mais le texte français sent très fort la traduction et le québecois. La fluidité de la lecture en prend un coup à force d’anglicismes et des mots que les français estiment familiers (qui visiblement ne le sont pas au Québec). Je ne sais pas si une solution existe. Un lecteur québecois qui lit du français de France, trébuche-t-il autant sur certaines de nos tournures?

 Conclusion: pour qui est ce livre?

Toute personne qui apprécie une bonne histoire appréciera le témoignage de Rosaria Butterfield. Son livre raconte comme Dieu dans sa grâce est puissant pour sauver qui il veut, sans exception. Un rappel toujours salutaire.

À mon avis, tout le monde trouvera la première moitié du livre fascinante (chapitres 1 et 2). Les trois autres chapitres sont plus spécifiques et intéresseront peut-être plus un lectorat ciblé: les femmes, les parents qui adoptent où qui y réfléchissent, les personnes intéressées par l’école à la maison ou qui pensent à devenir famille d’accueil.

 !Rosaria-Butterfield

 Pour aller plus loin

 Procure-toi Les pensées secrètes d’une convertie insolite à la Maison de la Bible.
 Regarde cette interview avec l’auteur \[ENG\]:

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Recension de livre