“Une parole de vérité pèse plus que le monde entier.” – Alexandre Soljenitsyne
Dans un précédant article, j’ai défini le totalitarisme soft et comment celui-ci intimide les individus, les poussant à s’autocensurer. Le totalitarisme soft ne contraint pas à se taire par la force. Il crée un environnement culturel intimidant où parler à contre-courant devient risqué, où se censurer semble être le choix le plus sûr.
Pas besoin de cancel celui qui se soumet au mensonge: Il suffit qu’il renonce de lui-même à sa liberté. C’est sa grande victoire.
Certes, la peur des répercussions sociales ou professionnelles est parfois exagérée1. Qu’importe! Tant qu’elle suffit à nous faire taire.
En tant que disciples de Jésus, nous avons besoin de penser théologiquement les enjeux de l’autocensure afin de développer une éthique chrétienne de la résistance. Notre défi: combattre le bon combat d’une manière qui honore notre Seigneur.
Dans cet article, je voudrais:
L'Occident a défendu avec succès, et même surabondamment, les droits de l'homme, mais l'homme a vu complètement s'étioler la conscience de sa responsabilité devant Dieu et la société. Durant ces dernières décennies, cet égoïsme juridique de la philosophie occidentale a été définitivement réalisé, et le monde se retrouve dans une cruelle crise spirituelle et dans une impasse politique.
Alexandre Soljénitsyne, Le Déclin du courage, Harvard, 8 juin 1978
Nombreux sont les chrétiens séduits par le retour quasi messianique de Trump ou, plus largement, par l'idée d'un conservatisme politique qui freinerait le déclin culturel. En toute franchise, je les comprends! Nous sommes nombreux à espérer une correction de trajectoire en Occident. Rassurons-nous (ou pas), le "zig" appelle le "zag". Au progressisme succèdera une autre idéologie.
Mais posons-nous la vraie question: Si le fossé entre la morale du monde et la nôtre se réduisait, notre témoignage en serait-il facilité?
J’en doute.
Notre vision du monde n’est pas bonne lorsqu’elle nous oriente vers une nostalgie d’un passé fantasmé, qui viserait à rétablir un prétendu âge d’or.
Soyons lucides: certains discours politiques rejoignent nos préoccupations éthiques. Mais ils sont loin d'être alignés avec l'Évangile dans leur ensemble.
Tous les chrétiens ont des idées politiques, c’est naturel. Certains se retrouvent davantage dans les valeurs prônées à droite, d'autres sont sensibles aux appels portés par la gauche.
Selon leurs convictions et leurs fardeaux, tous les chrétiens ne voteront pas de la même manière et pourront s’engager en politique de différentes manières.
Mais une chose doit rester claire pour nous: le salut du monde ne vient ni de la droite ni de la gauche. Il vient de Jésus seul. L’Église ne peut pas sauver le monde, mais témoigner du sauveur du monde.
Jésus n'est pas un messie politique. Ses premiers disciples ont mis du temps à le comprendre. Son royaume n’est pas de ce monde. L’identité chrétienne n’est donc ni de droite ni de gauche. Elle est céleste.
Ne nous trompons pas de combat. Le totalitarisme soft ne vient pas seulement de Marx, de mai 68 ou de la French Theory. Ce n’est pas une question d’affiliation politique.
Le mal est plus ancien. Il remonte à l’Éden. Depuis la chute, la corruption et le mensonge gangrènent toutes les structures instituées par Dieu à la création: les autorités, le mariage et la famille, la culture et l’éducation…
Satan mène une guerre culturelle par les discours et les pratiques du monde. Son but est de nous faire adhérer aux discours du monde et de nous conformer à ses pratiques impies.
Les hommes “dont l’intelligence a été aveuglée par le dieu de ce monde… tiennent la vérité captive dans l’injustice” (2Co 4.4; Rm 1.18 NBS). Ne soyons donc pas naïfs. Les idéologies du monde se rapprochent de nos aspirations légitimes, mais risquent de nous entraîner dans des combats qui nous éloignent de notre vocation: être sel et lumière du monde.
Veillons donc à ne pas accoler quoi que ce soit qui vienne du monde au nom de Jésus. Ne compromettons pas notre identité céleste.
Imitons Paul, qui ne s’est pas lancé dans un combat politique contre l’empire romain, mais spirituel: si en effet, nous vivons dans la réalité humaine, nous ne combattons pas de façon purement humaine. En effet, les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas humaines, mais elles sont puissantes, grâce à Dieu, pour renverser des forteresses. (2Co 10.3-4).
Céder au pouvoir politique n’est pas la seule dérive possible. Un autre danger guette: celui de la caricature.
Dieu accorde sa grâce commune à tous les hommes. Tout discours culturel peut donc contenir un éclat de la vérité. Nous devons donc chercher à déceler les intentions sincères qui se cachent derrière les discours qui entourent les manifestations du totalitarisme.
Le wokisme, par exemple, est né d'une volonté de dénoncer des injustices que la société ne voyait pas.
C’est louable.
Mais il s’est transformé en une idéologie tyrannique, où la moindre offense subjective individuelle devient un préjudice objectif et systémique.
La tentation est grande de tourner en ridicule ses absurdités. Mais nous ne sommes pas appelés à hurler avec les loups.
Railler le wokisme n'est pas une réponse chrétienne (Mt 5.44). Nous devons démontrer la sagesse d'en haut. Bénissons ceux qui nous maudissent en apportant des réponses qui n’utilisent pas les sophismes de nos détracteurs.
Ne pas se compromettre, c’est essentiel. Ne pas caricaturer, c’est juste. Mais il existe une troisième tentation, tout aussi dangereuse: celle de renoncer au combat.
Après tout, notre monde est voué au jugement qu’il mérite. Ne serait-il pas plus sûr de nous taire, de rester entre nous et de le regarder s’effondrer? Pourquoi s’exposer au rejet et aux moqueries? À cause de Jésus-Christ!
L’Église est son corps et c’est à travers elle, vivifiée par l’Esprit, qu’il poursuit sa mission. Nous sommes faits pour briller, pas pour nous cacher.
Gardons-nous de couvrir de vernis spirituel notre lâcheté. L’Église est équipée par l’Esprit et la Parole pour vivre dans le monde sans être du monde. L'Église a toujours survécu et même prospéré sous la persécution. Les portes de l’enfer n’ont jamais remporté la victoire et ne le feront jamais (Mt 16.18).
Puisque ni la compromission, ni la moquerie, ni l’abandon ne sont des solutions conformes à l’Évangile, comment devons-nous résister? Loin d’une simple réaction défensive, nous sommes appelés à la résistance.
Paul encourage les chrétiens à respecter les autorités (Rm 13.1-7), reconnaissant que le gouvernement fait partie des structures créationnelles voulues par Dieu pour maintenir l'ordre social. Mais cette soumission n'est pas absolue. Elle est critique et conditionnelle.
Lorsque l'autorité exige de pécher ou outrepasse ses prérogatives, la résistance devient un devoir.
Pierre et Jean leur répondirent: “Est-il juste, devant Dieu, de vous écouter, vous, plutôt que Dieu? Jugez-en vous-mêmes. Quant à nous, nous ne pouvons pas ne pas annoncer ce que nous avons vu et entendu.”
Actes 4.19-20
Dans l’Apocalypse, Jean dévoile que le monde est le théâtre d’une guerre cosmique entre Christ et Satan, un affrontement spirituel et moral qui façonne l’histoire.
La persécution terrestre est le reflet de ce dualisme radical entre le règne de Dieu et les puissances du mal. Rome, soumise à l’influence de Satan, devient une puissance idolâtre et persécutrice, cherchant à écraser l’Église et à soumettre le monde à son ordre impie.
Jésus sonne le cor et appelle son peuple à prendre position avec détermination. Face à cette emprise grandissante du mal, les chrétiens sont appelés à une résistance ferme. Jésus ne cache pas le prix que devra payer son peuple pour sa fidélité:
Ne redoute pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter quelques-uns d’entre vous en prison afin que vous soyez mis à l’épreuve, et vous aurez dix jours de détresse. Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie.
Apocalypse 2.10. Cf. Ap 7.13ss; 12.10ss
Notre but n'est pas la respectabilité sociale. Nous cherchons à plaire à Dieu, pas au monde. Notre énergie ne doit pas être dépensée à nous victimiser et de nous plaindre de l’évolution de la société.
Nous sommes en résistance culturelle. Pourquoi? Parce que nous devons refuser de nous conformer au monde présent. Nous devons apporter un contre-discours au narratif progressiste et manifester une manière de vivre radicalement différente de celle du monde.
La résistance culturelle des chrétiens est une réponse à l’appel de Christ à ne pas craindre la persécution. C’est résister à la tentation de participer au mensonge pour se protéger.
Annonçons l’Évangile du Royaume de Dieu et vivons fidèlement à son règne sur nos vies, en tout temps, en tout lieu, et quoi qu’il en coûte. La résistance chrétienne requiert donc du courage.
Dans un monde en guerre contre Dieu, le chrétien qui ne souffre jamais pour sa foi embrasse nécessairement la compromission et le mensonge.
Si, dire la vérité, c’est la vivre (cf. 1Jn 1.6-10; 3.22), alors se taire revient à vivre le mensonge.
Dans un monde où les idéologies progressistes réclament le monopole des consciences, l’autocensure est une abdication spirituelle. Comme l’a souligné Alexandre Soljenitsyne dans son célèbre discours à Harvard:
Le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l'Ouest aujourd'hui pour un observateur extérieur.
Ce manque de courage se manifeste à chaque fois que la vérité est sacrifiée sur l’autel de la conformité sociale et de la peur du rejet. Si le monde nous dit: “Vous n’avez pas le droit de croire cela.” Nous devons répondre: “Nous ne pouvons pas ne pas dire la vérité.”
Nous sommes esclaves de Jésus-Christ. Et c’est ce qui fait de nous les hommes les plus libres du monde. C’est pourquoi nous refusons de nous soumettre aux mensonges de ceux qui veulent façonner le monde selon leurs désirs corrompus.
Nous devons relever le défi que l'Évangile lance à tous ceux qui disent y croire — nous devons démontrer notre confiance en l'Évangile par un courage prêt à rompre avec tout ce qui est en contradiction avec ce que Dieu dit. En bref, par la foi, nous devons être prêts à miser notre confort, nos moyens de subsistance, notre honneur et notre vie même pour Dieu et sa Parole, contre toutes les autres prétentions et autorités. Nous devons donc vivre comme nous avons été appelés à vivre: prendre notre croix et compter le prix à payer pour vivre une vie fidèle à l'Évangile et à la seigneurie de Jésus, quels qu'en soient le coût et les conséquences à notre époque — et être ainsi dignes de la grande nuée de témoins derrière nous dans l'histoire et autour de nous dans le monde d'aujourd'hui.
Os Guiness, Impossible people
Oui, exprimer ce qui est conforme à la Parole de Dieu peut sembler offensant dans notre société hypersensible. Mais c’est un acte de compassion.
Dieu veut que les hommes parviennent à la vérité qui sauve (1Tm 2.3-4). Or, cette vérité n’est ni en nous ni dans nos sentiments, mais en Christ seul (Jn 14.6; cf. Jn 17.17). Et parce qu’elle dévoile les mauvais désirs du cœur humain (Jn 3.19), elle dérange (Jn 3.19). Mais c’est cette même vérité qui libère véritablement les captifs du péché et des griffes de Satan (Jn 8.30ss).
Ne l’oublions jamais: ce n’est ni par la sagesse humaine ni par la force des arguments du monde que cette délivrance s’opère. C’est par la puissance de Dieu manifestée dans ce qui paraît être une folie aux yeux du monde (1Co 1.20ss).
L’Église n’a pas besoin de contrôler la dialectique culturelle. Elle n’a pas besoin du soutien des élites intellectuelles ou médiatiques pour remplir sa mission. Au contraire, il utilise son peuple fidèle et méprisable aux yeux du monde. Dieu ne se sert pas des puissants. Il se glorifie à travers un peuple fidèle et méprisable aux yeux du monde.
Par la simplicité de notre témoignage, le Seigneur confond les sages et dévoile la vanité des prétentions humaines. Vivons selon la vérité et opposons une résistance déterminée au mensonge. Mais avec amour.
Le totalitarisme soft nous impose une définition à sens unique de la tolérance. Il ne s’agit plus d’accepter la coexistence des divergences, mais d’adhérer et de célébrer ce que l’idéologie dominante définit comme étant le bien.
Mais cela pose un problème de logique. La tolérance implique nécessairement que l’on ait préalablement exprimé un désaccord. Être tolérant, c’est être d’accord… de ne pas être d’accord avec son prochain tout en le respectant. Or, la tolérance du progressisme ne tolère pas le désaccord, il l’écrase.
C’est un comble: ceux qui prêchent la tolérance en font une arme d’intolérance contre ceux qui pensent autrement. Mais nous, en tant que chrétiens, ne sommes pas appelés à une simple tolérance. Nous sommes appelés à bien plus: aimer. C'est mieux de dire “Je te respecte” que “Je te tolère”, n'est-ce pas?
Jésus est notre modèle en toutes choses, y compris dans la manière d’aimer. Son amour ne consistait pas à dire aux pécheurs ce qu’ils voulaient entendre. Bien au contraire. Jésus a aimé l’homme riche en le confrontant (Mc 10.21).
Aimer c’est dire et agir pour le bien de l’autre. L’amour et le courage de Jésus ne l’ont jamais poussé à la méchanceté, car il est doux et humble de cœur (Mt 11.29). Jésus ne s’est jamais tu pour éviter les conflits. Il n’a jamais été dur sans nécessité. Il a sacrifié sa réputation pour dire, avec amour, ce que ses ennemis avaient besoin d’entendre pour leur salut.
Ainsi, notre résistance doit épouser la forme de l’amour de Christ. C’est pourquoi nous ne devons jamais nous exprimer avec mépris ou condescendance, avec clarté et douceur afin que nos intentions soient comprises (Pr 12.18-19).
Débattre est un acte d’amour.
Celui qui aime vraiment ne laisse pas son prochain s’égarer sans rien dire. C’est donc respectueux de le challenger dans la recherche de la vérité.
Dénonçons le mensonge, n’aimons pas le monde (1Jn 2.15), mais n’accablons jamais le pécheur inutilement. Nous vivons dans une société fracturée. Les gens qui ne sont pas d’accord passent leur temps à se caricaturer mutuellement. Ils ne dialoguent plus et refusent de s’écouter. Chaque camp radicalise l’autre par ses réactions outrancières. Le monde débat pour dominer. L’Église dialogue pour aimer.
Alors, par amour, nous devons chercher à parler avec tout le monde. Et notre prochain doit se sentir libre d'exprimer ses idées sans crainte de moqueries.
Démontrons par notre comportement que l’Évangile fait de nous de doux artisans de paix et manifestons la bénédiction de Dieu à notre prochain sans compromission avec la vérité.
Respectez dans votre cœur la sainteté de Dieu le Seigneur. Soyez toujours prêts à défendre l’espérance qui est en vous, devant tous ceux qui vous en demandent raison, mais faites-le avec douceur et respect, en gardant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous faisiez le mal, ceux qui critiquent votre bonne conduite en Christ soient couverts de honte. En effet, il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal.
1 Pierre 3.15-17
Une dernière remarque avant le point suivant.
L'hubris du progressisme réside dans son affirmation que l'individu est la source ultime de vérité, que sa parole est performative: “Je suis ce que je dis que je suis.”
Ce faisant, il pense pouvoir écraser la réalité créée. Mais, tôt ou tard, la réalité se venge, et c’est violent.
Notre époque laissera derrière elle des transgenres en détresse, des familles brisées, des jeunes en déshérence. Tant de gens fatigués et chargés par un lourd fardeau et qui fuiront leur mal-être existentiel dans les dépendances et l’évasion numérique.
Le monde a besoin d’entendre la vérité, car elle n’est pas un fardeau, mais une délivrance. En tant que disciples de Jésus, nous sommes les seuls à pouvoir annoncer à nos prochains son offre de pardon et de réconciliation.
“Mais où va le monde?” se demandent nos contemporains. Vers son dénouement glorieux, car “c’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu” (1Jn 3.8). Refuser le combat de la foi serait trahir notre espérance, car la victoire décisive a été remportée à la croix.
Dieu gouverne l’histoire.
Mais Satan ne veut pas abdiquer. Ses jours sont comptés. Alors, il se déchaîne, redoublant de rage jusqu’au retour en gloire de Jésus.
Pour l’heure, la bataille fait rage. Les jours sont mauvais.
Faire le bien nous vaudra d’être accusés de faire le mal. Nous serons marginalisés, diffamés, rejetés. Malgré tout, nous devons nous dire heureux d’être jugés dignes d’être maltraités pour le nom de Christ (Ac 5.41; Mt 5.10-12; 1P 4.12ss). Souffrir pour Christ ne sera jamais une honte, mais un privilège. C’est une marque de notre fidélité et de notre participation à sa gloire.
Nous ne résistons pas pour le simple plaisir de tenir tête au monde. Nous ne résistons pas par conservatisme des mœurs d’autrefois.
Nous résistons parce que nous voulons conformer nos vies à la réalité du Royaume à venir.
Portons donc notre croix. Refusons le mensonge, même si cela doit nous coûter. Nous sommes étrangers et voyageurs sur terre. Embrassons l’exil, non pas avec tristesse, mais avec joie, sachant que notre destination est la cité céleste.
Le missiologue Lesslie Newbigin avait discerné que la tentation du totalitarisme était inhérente aux sociétés sécularisées.
Selon lui, l’apologétique de l’Église n’a pas pour tâche de répondre aux questions du monde. L’Église doit faire naître celles auxquelles l’Évangile est la seule réponse:
On dit souvent que l’Église devrait traiter les vraies questions que les gens se posent. C’est ne pas comprendre la mission de Jésus ni la mission de l’Église. Les questions du monde ne sont pas des questions qui conduisent à la vie. Ce qui doit être dit, c’est que, là où l’Église est fidèle à son Seigneur, la puissance du Royaume est présente et les gens commencent à poser les questions auxquelles l’Évangile est la réponse.
Lesslie Newbigin, The Gospel in a Pluralist Society
L’éthique et l’apologétique sont indissociables, deux faces d’une même médaille.
L’une incarne la vérité dans la vie quotidienne, l’autre la défend face aux assauts du mensonge. Ensemble, elles forment l’expression vivante du témoignage prophétique de l’Église: témoigner, en parole et en actes, que Christ est Seigneur!
Nous n’avons qu’un seul choix possible: vivre selon la vérité. Notre éthique, notre manière de vivre, notre confession de foi montrent au monde à qui nous appartenons.
Prions pour que nos Églises soient des ambassades où les disciples sont formés pour vivre leur foi avec courage.
Prions pour que nos Églises exaltent toujours plus Jésus-Christ pour nous permettre de résister à l’influence du monde.
Prions pour que nos communautés soient des phares pour les perdus, des ambassades de paix et de grâce pour ceux qui sont meurtris par les mensonges du monde.
Et surtout, persévérons.
Dans la prière.
Dans l’adoration.
Restez vigilants, tenez ferme dans la foi, soyez courageux, fortifiez-vous. Que tout ce que vous faites soit fait avec amour.
1 Corinthiens 16.13-14
webinaire
Tous radicaux?
Comment vivre l’Évangile dans une société divisée? Comment saisir les phénomènes de radicalisation au niveau du protestantisme évangélique? Découvre le REPLAY du webinaire gratuit et en direct avec l’équipe de Sagesse&Mojito du jeudi 21 mars à 20h (UTC+1) sur le populisme et la radicalisation dans les domaines politiques et religieux.
Orateurs
L. Sagesse et Mojito