« Je veux cependant que vous sachiez ceci: Christ est le chef de tout homme, l’homme est le chef de la femme, et Dieu est le chef de Christ. » – 1 Corinthiens 11.3
Aujourd’hui, parler sans détour du rôle que Dieu a voulu pour la femme surprend – ce rôle qui consiste à soutenir avec amour son mari et à se soumettre à lui. Il est évident que le mari doit, lui aussi, répondre aux attentes de Dieu à son égard en se soumettant à Christ. De plus en plus, il semblerait que ce sujet soit inadapté à une conversation courtoise, même au sein de la communauté des croyants – même quand il est enseigné depuis la chaire.
Pourtant, voici trois raisons pour lesquelles nous devrions parler de la soumission sans complexe:
Le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l’Église. Et comme l’Église se soumet à Christ, ainsi de même la femme se soumet à son mari en toutes circonstances.
Éphésiens 5.22-24
La soumission dans le mariage n’est qu’un élément, un reflet. Elle oriente les regards vers une gloire bien plus grande.
Quand nous minimisons le concept de soumission dans le mariage, nous en ternissons du même coup le reflet. Ne pas parler, et à fortiori ne pas vivre la soumission dans le mariage, c’est rendre étrangère la notion même de soumission. Or, le monde a besoin de savoir qu’il existe une autorité et un ordre divins: Jésus est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.
Dieu l'a ressuscité et l'a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute souveraineté et de tout nom qui peut être nommé, non seulement dans le monde présent, mais encore dans le monde à venir. Il a tout mis sous ses pieds.
Éphésiens 1.20-22
La soumission dans le mariage rend témoignage à notre Seigneur ressuscité qui règne sur tout.
En tant que croyants, nous ne voulons ressembler d’aucune façon à ceux qui tiennent la vérité prisonnière (Rm 1.18). Au contraire, nous devons maintenir la vérité de la parole de Dieu, quels que soient les temps dans lesquels nous vivons, même si cela nous met mal à l’aise. Et immanquablement, parler de soumission nous mettra mal à l’aise dans bien des milieux… Ce malaise est délibéré. Le dieu de ce monde a déclaré la guerre à la soumission dans le but de tenir cette vérité prisonnière.
Nous n’allons pas nous ranger aux côtés du monde. Pourtant, si la soumission est reléguée au rang des sujets tabou, la vérité en prend un coup. Inversement, lorsque nous vivons la beauté et la gloire de la soumission et que nous aidons d’autres à faire de même, la Parole est glorifiée.
Dieu a façonné Ève à partir de la côte d’Adam parce que celui-ci avait besoin d’une aide qui lui corresponde. Toute idée selon laquelle la soumission daterait de la chute ou de l’époque de la rédaction du Nouveau Testament est simplement fausse. Dans le jardin, où tout fut déclaré “très bon”, la soumission était d’actualité (Gn 1.31)! Elle était au centre de la beauté et de la perfection divines qui existaient dans la relation maritale.
Battre en retraite concernant le sujet de la soumission, c’est rejeter les fondamentaux du mariage que Dieu a ordonnés depuis le début. C’est donc le moment ou jamais de dialoguer à propos du mariage, de la soumission et de la gloire de Christ qui leur est liée.
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