06 oct. 2021
Qu’est-ce qui nous donne le droit d’affirmer qu’une chose nous appartient? C’est que nous l'avons achetée. Ce que vous achetez est à vous, c’est aussi simple que ça.
Pour Dieu, c’est la même chose:
Vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, car vous avez été rachetés à un grand prix. (1 Co 6.19–20)
Ce que cela implique de plus essentiel, c’est que notre vie lui appartient.
Pour nous racheter, Dieu a versé le prix du sang. Le sang le plus précieux de l’univers.
Pour nous donner sa vie, Jésus a dû perdre la sienne. Pour la vivre, il faut renoncer à la nôtre.
Notre vie ne nous appartient plus!
L’un des grands chantiers de notre vie est que cette réalité devienne quelque chose que nous expérimentons chaque jour de plus en plus: le renoncement à notre indépendance et à notre autonomie pour la soumission joyeuse à son règne.
Mieux comprendre la mort de Christ nous pousse à vivre entièrement pour lui (Rm 6.5-14). Jésus ne méritait pas la croix, nous si. Mais, dans son amour infini, il a voulu prendre notre place pour nous sauver. Pendu au bois, notre Rédempteur a été injurié, ensanglanté et abandonné, afin de payer le prix de notre péché. Sa mort sacrificielle est notre vie éternelle.
Nous ne sommes pas simplement rachetés pour être pardonnés de nos péchés, mais pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions (Ép 2.10).
Jésus nous a sauvés pour que nous vivions pour lui. C’est à cela qu’il nous a consacrés. C’est à cela qu’il nous a appelés.
Que pourrions-nous donc lui offrir qu’il ne mérite pas?
Que pourrions-nous lui offrir qui ne lui appartienne pas déjà?
Comment lui manifester notre reconnaissance?
Rien de ce que nous pourrions lui donner n’aurait assez de valeur. La moindre des choses que nous puissions désirer et réaliser, par sa grâce, c’est lui offrir ce qui lui revient: notre cœur et notre vie.
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