L’offre de Jésus à lui faire confiance pour être sauvé est indissociable de son appel à devenir son disciple. Malheureusement, beaucoup de chrétiens ne vivent pas en conséquence.
Pourtant, Jésus a toujours averti du coût et des implications. Il n’a jamais supplié quiconque de devenir son disciple. Au contraire!
Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. Quiconque en effet voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera.
Mc 8.34-35
Jésus voulait que ceux qui le suivent mesurent le prix à payer pour être son disciple. Nous ne pouvons prétendre être sauvés sans vivre par et pour lui.
Beaucoup veulent du Sauveur, mais pas du Seigneur. Sauf quand ça les arrange.
Or la foi est plus que la simple croyance en ce qu’a fait Jésus. Elle est également le renoncement à soi-même et l’engagement à servir Christ comme Roi et Maître.
C’est Jésus qui pose les termes de ta relation avec lui.
Le suivre implique une consécration et un dévouement total.
Personne ne peut être un disciple à moins qu’il ne place Jésus au-dessus de tout. Même de sa propre vie. Il nous appelle à une allégeance inconditionnelle à lui et un renoncement total à nous-mêmes.
Il nous appelle à laisser derrière nous ce que nous avons été pour le suivre et à devenir ce qu’il nous appelle à être en lui.
Pour entrer à son école, nous devons donc renoncer à notre autonomie et apprendre à vivre par la foi en lui.
Ce qui le prouve en définitive, ce ne sont pas nos paroles, mais notre obéissance.
Dire que Jésus nous a sauvés ne sauve pas (Jc 2.19). Ce qui nous sauve, c’est de l’aimer authentiquement, de vivre pour lui et de faire confiance à son œuvre sur la croix.
Cet amour s’exprime entre autres par deux choses:
Un rejet du péché:
La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété, aux désirs de ce monde, et à vivre dans le siècle présent d’une manière sensée, juste et pieuse, en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ-Jésus. Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les œuvres bonnes.
Tt 2.11-14
Un désir d’obéissance:
Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. Celui qui m’aime sera aimé de mon Père, moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui.
Jn 14.21
Rien ne dit plus la vérité à propos de nous que notre façon de vivre devant Dieu.
Pourquoi m’appelez-vous « Seigneur, Seigneur! » et ne faites-vous pas ce que je dis?
Lc 6.46-48
Notre obéissance est l’expression de notre amour et de notre foi. Le seul exemple biblique de quelqu’un de sauvé qui n’ait pas montré une vie de disciple (en dehors de sa repentance) est le brigand sur la croix (Lc 23.40-43).
Tous ceux qui ont placé leur foi en Jésus et l’ont reconnu comme leur Seigneur sont appelés à vivre en disciple.