Vos espoirs d'une relation harmonieuse avec votre belle-famille se sont-ils envolés? Que vous soyez belle-fille ou belle-mère, vous avez peut-être débuté votre relation avec l’espoir de devenir proches? Mais, aujourd'hui, aimer votre belle-famille vous semble impossible.
La crainte et l'inquiétude vous envahissent. “Les repas de Noël et les anniversaires seront-ils toujours un parcours du combattant? Cette relation brisée nuira-t-elle aux générations futures de notre famille?” Au début, vous pouviez la blâmer, la considérant comme responsable. Mais avec le temps (et avec l'aide du Saint-Esprit), vous commencez à comprendre que vous n'avez pas su l'aimer. Non seulement elle vous a déçue, mais vous vous décevez vous-même.
Voici la bonne nouvelle: ne soyez pas désespérée par vos craintes et vos regrets. Dieu se sert même de nos échecs et de nos difficultés pour nous inviter à nous rapprocher de lui. Dans chaque circonstance de votre vie, apprenez à regarder vers le Dieu de l'espérance.
Vous avez été blessée. C'est normal de se protéger. Vous vous dites: “Elle mérite que je prenne mes distances. Je l'aimerai quand elle ne me blessera plus.” Peut-être êtes-vous tout sourire en sa présence, tout en la critiquant dans son dos? Peut-être trouvez-vous le moyen de la punir? Avez-vous tendance à vouloir vous justifier? Devenez-vous cynique et amère (Hb 12.15)?
Plaignez-la, mais lamentez-vous sur vous-même aussi. Sinon, l'amertume risque d'envahir votre cœur. La tentation de vous venger deviendra plus forte chaque fois que vous y céderez (Jc 4.7). Peut-être, vous sentez-vous déjà vaincue par les difficultés relationnelles que vous rencontrez avec votre belle-famille? Peut-être, préférez-vous l’éviter autant que possible?
Repentez-vous et tournez-vous vers le Seigneur. Méditez sur la puissance du Christ qui agit en vous. N'oubliez pas: le Saint-Esprit vit et œuvre en vous. Demandez à votre tendre Père qu'il vous aide à venir lui demander pardon. Demandez-lui de vous aider à changer (1Jn 1.9, Jc 1.5). Écoutez lorsque l'Esprit de Dieu vous convainc de péché et vous incite à demander pardon à votre belle-famille (Jc 5.16).
Priez pour qu'elle se repente aussi: "Oh Seigneur, qu'elle se détourne de son péché pour se tourner vers toi." Dieu peut utiliser votre prière d'humilité pour guérir votre relation. Il peut changer l'état d'esprit de votre belle-famille ou même amener des personnes à la foi.
Quelle que soit l'intimité de votre relation avec le Seigneur, il est difficile d'aimer quelqu'un qui ne vous aime pas. Si nous n'y prenons pas garde, nous pouvons nous convaincre que l'amour n'est qu'un sentiment. Les sentiments sont importants et méritent qu’on s’y intéresse. Mais, l'amour véritable ne dépend pas de quelque chose d'aussi instable que les émotions.
L'engagement conduit à l'amour véritable (Rt 1.15-18). Avant la fondation du monde, Dieu s'est engagé à nous aimer en Christ (Rm 5.8) et Jésus nous montre à quoi ressemble le véritable amour. Son Esprit nous donne le pouvoir d'aimer comme lui aime. L'amour intentionnel va jusqu'au bout, quel qu'en soit le prix à payer et quelle que soit l'indignité de la personne aimée (1Co 13).
Dieu ordonne à ses enfants d'aimer. Il nous donne le désir et le pouvoir d'obéir lorsque nous nous tournons vers lui. Dieu vous aidera à vous mettre en marche et à faire ce que l'amour exige, peu importe les agissements de l'autre. Avec l'aide de Dieu, lorsque nous marchons dans l'obéissance, il transforme nos sentiments en véritable amour, en son amour. L'amour de Jésus ne laisse pas de place aux disputes, aux mots durs ou aux restrictions sans fin. En plus, l'amour de Jésus, lui, est définitif (Jn 17.25-26).
L'amour intentionnel n'attend pas que notre beau-parent change. Il aime avant tout. Il aime toujours. Il aime quoi qu'il arrive. Par la grâce de Dieu et pour sa gloire, nous pouvons aimer notre beau-frère ou notre belle-fille comme Dieu nous a aimés.
Quel que soit l'état critique de votre relation, n'abandonnez pas. Ce que nous pensons, disons, et décidons aujourd'hui affecte tout notre avenir. Peut-être que vous ne savez pas quoi faire, ou comment prier? Alors, accrochez-vous à cette vérité: Dieu a bien plus d’imagination que vous n’en aurez jamais (Ép 3.20-21). Le dénouement de l'histoire n'est pas celui que vous croyez.
L’implication de votre belle-famille dans votre vie de famille n'est pas une erreur. Votre Père aimant a conçu cette relation pour le bien de ses enfants et pour sa gloire (Rm 8.28-29). Réfléchissez à ce que Dieu fait dans votre vie à travers cette relation. Qu'apprenez-vous du caractère de Dieu? Quel péché se révèle dans votre vie? Comment Dieu, à travers cette situation, travaille-t-il votre cœur pour votre sanctification?
Demandez à votre Père de vous aider à agir de plus en plus comme celui qu'il a fait de vous: son cher enfant (Mt 7.7-8). Demandez-lui de façonner en vous un amour semblable à celui de Jésus, quoi qu'il arrive. Attendez-vous à ce que Dieu fasse du bien à travers tout cela. Votre relation avec votre belle-famille ne se limite pas à votre famille immédiate. Accrochez-vous à cette vérité fondamentale: dans cette relation, ô combien éprouvante et difficile, Dieu est à l'œuvre pour accomplir son grand dessein de rédemption. (1Th 5.24).