Dieu affirme au psaume 2 qu'il a établi le règne de David à perpétuité. Dans le psaume 3, ce règne est interrompu par un conflit familial et national. Ce drame se poursuit au psaume 4.
¹ Au chef des chantres. Avec instruments à cordes. Psaume de David. ² Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi ! Aie pitié de moi, écoute ma prière !
³ Fils des hommes, jusqu'à quand ma gloire sera-t-elle outragée ? Jusqu'à quand aimerez-vous la vanité, chercherez-vous le mensonge ? – Pause. ⁴ Sachez que l'Éternel s'est choisi un homme pieux ; l'Éternel entend, quand je crie à lui. ⁵ Tremblez, et ne péchez point ; parlez en vos cœurs sur votre couche, puis taisez-vous. – Pause. ⁶ Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous en l'Éternel.
⁷ Plusieurs disent : Qui nous fera voir le bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Éternel !
⁸ Tu mets dans mon cœur plus de joie qu'ils n'en ont quand abondent leur froment et leur moût. ⁹ Je me couche et je m'endors en paix, car toi seul, ô Éternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure.
Psaumes 4
Le plan de notre exposé suivra une séquence en quatre points dans lesquels : David supplie Dieu (vv. 1-2), il admoneste ses adversaires (vv. 3-6), il intercède pour ses compagnons d’infortune (v. 7), et il célèbre la victoire de son Seigneur (vv. 8-9).
Au chef des chantres. Avec instruments à cordes. Psaume de David. (v. 1)
La commande au chef des chantres montre que ce cantique est destiné au culte de Jérusalem. L’annotation musicale révèle que David, même s'il ne possède pas les moyens de ses ambitions, prévoit déjà la restauration de l'adoration en grande pompe sous son autorité. C'est fort de cette vision qu'il élève sa supplication depuis le dénuement de son exil.
Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi ! Aie pitié de moi, écoute ma prière ! (v. 2)
David martèle quatre impératifs : réponds-moi, sauve-moi, aie pitié de moi, écoute ma prière. Le roi détrôné crie comme un enfant à son Père céleste. L'intimité qui le lie au Seigneur l'affranchit des formules de politesse qu'il pourrait prononcer en signe de révérence à son Dieu dans des circonstances moins pressantes. La rupture abrupte entre la commande musicale et cette plaidoirie montre combien le décorum devient superflu dans les situations d’urgence.
David chute des fastes de son palais aux nécessités de l'exil. Dépossédé de son rang et de l'administration du culte de Dieu, le monarque qui dormait si confortablement dans son lit qu'il a souillé par l'adultère, se trouve désormais couché à la belle étoile. C'est dans ce dénuement que sa supplication à l'impératif trouve un écho dans cette parole de Christ :
Le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent.
Matthieu 11.12
S'adresser à l'Éternel à l'impératif relève de cette violence sans cérémonie. La ligne peut sembler mince entre crier à Dieu et crier sur lui. Cette tension se résout lorsque nous nous imaginons avoir des reproches à lui adresser ; mieux vaut alors plaider directement sa cause devant lui. Lors d'une saison difficile, la lamentation adressée au Créateur représente une marque de respect de la part de l’âme poussée à ses derniers retranchements.
La présence de la lamentation dans les Écritures montre que l'intensité d'un élan du cœur, qui ressemblerait à du harcèlement à l'oreille humaine, est agréable à la magnanimité du Seigneur, qui n'est pas impressionnable. La sagesse biblique enseigne combien légitime est la lamentation, à l'opposé du murmure des multitudes qui s'organisent sans se confier à Dieu. Cette sincérité ne s'acquiert souvent qu'au prix d'une grande souffrance, jusqu'à ce que la créature se voie telle qu'elle est réellement, dans sa dépendance absolue envers son Créateur. Ainsi en est-il du personnage du premier livre de sagesse biblique : Job. Il s’adresse à Dieu avec la violence d'une âme réduite à l’abjection :
Je ne contiendrai pas ma bouche, je parlerai dans la détresse de mon esprit, je me plaindrai dans l'amertume de mon âme.
Job 7.11
Dans l'adresse de sa lamentation, David interpelle le Seigneur ainsi : “Dieu de ma justice.” Il ne plaide pas par là sa propre droiture, mais reconnaît que sa justice vient de celui qui “justifie l'impie" (Romains 4.5). La débâcle du souverain étant la conséquence de sa laideur morale, David n'a rien d'autre à implorer devant l'Éternel que sa grâce : “Aie pitié de moi.” Comme le rappelle Charles Spurgeon :
Le meilleur des hommes a tout autant besoin de grâce que le pire1.
Cette affirmation place tous les hommes, peu importe la qualité relative de leur conduite, sous le même besoin de la condescendance divine.
La prière du psaume 4 ne se fonde pas seulement sur ce que Dieu révèle à l’inspiration de son auteur, mais aussi sur les délivrances qu'il a vécues par le passé. La version de la Bible Segond 21 traduit le verset 2 :
Quand j'étais dans la détresse, tu m'as mis au large.
Cette image évoque la respiration retrouvée d'une âme suffoquée. Le souverain se remémore certainement les multiples délivrances qu'il a connues lorsqu'il fuyait devant Saül (1 Samuel 18-27). La prière du croyant s'appuie ainsi sur un double fondement : qui est Dieu et ce que Dieu fait. Elle s'enracine dans l'expérience de la fidélité de l'Éternel. La vie de l'enfant de Dieu, dont l'Esprit d'adoption crie “Abba ! Père !” (Romains 8.15), est faite de multiples rencontres avec la main secourable du Seigneur.
Fils des hommes, jusqu'à quand ma gloire sera-t-elle outragée ? Jusqu'à quand aimerez-vous la vanité, chercherez-vous le mensonge ? – Pause. (v. 3)
Fort de l’assurance que Dieu l'entend et le soutient, David peut maintenant se tourner vers ses adversaires. Celui qui a d'abord plaidé sa cause devant le trône céleste possède désormais l'autorité pour interpeller ses ennemis terrestres.
Le terme hébreu "benê îsh", traduit par "Fils des hommes", désigne les princes de ce monde. Comme dans le psaume 2, le troisième verset s'oppose de manière prophétique à la conscience des usurpateurs de l'Oint de l'Éternel. Le psalmiste annonce à ses ennemis que par leur attaque, ils tentent de s'opposer au décret du Créateur lui-même, qui l'a placé souverain sur Jérusalem.
Le mot "gloire" traduit l'hébreu "kavod", qui désigne littéralement le poids, la substance, voire la dignité d'une personne. La gloire de David n'est pas tant liée à son honneur personnel qu'à l'élection divine qui repose sur lui. Absalom, en s’opposant à son père, bafoue l'autorité divine. Cette attaque contre la gloire davidique préfigure l'outrage fait à Christ, dont la gloire messianique sera également méprisée. Le chrétien d'aujourd'hui partage cet opprobre. La dignité fondamentale du fidèle ne dépend jamais de la reconnaissance du monde. Le Seigneur lui confère cette dignité inconditionnellement.
Contre ses usurpateurs, l'accusation de David est double : ils aiment la vanité et cherchent le mensonge. Absalom accostait ainsi le passant pris dans des affaires de justice :
Ta cause est bonne et juste, mais personne de la part du roi ne t'écoutera. Oh ! Qui m'établira juge dans le pays ?
2 Samuel 15.3-4
Cette démagogie manipule l'opinion publique pour contester la promesse relative au règne perpétuel de David que l’Éternel a scellée. Absalom croit pouvoir forcer les circonstances pour qu'elles s'agencent selon sa propre volonté. Ce n'est jamais ainsi que la volonté de Dieu opère à travers les hommes. L'apôtre Paul l'atteste lorsqu'il parle de l'infirmité de ses propres moyens, par contraste à ceux du Très-Haut, afin que la puissance manifestée “soit attribuée à Dieu” (2 Corinthiens 4.7) et non pas à lui-même.
La double question “Jusqu'à quand ?” exprime l'exaspération du roi-prophète devant l'obstination des rebelles. Elle retentit comme un avertissement emphatique teinté de supplication à l'adresse de leur intériorité. Le temps de la grâce n'est pas révolu. Il est encore temps pour ses rivaux de se ranger sous l'autorité du Créateur qui a élu David souverain d'Israël.
Sachez que l'Éternel s'est choisi un homme pieux ; l'Éternel entend quand je crie à lui. (v. 4)
David ne se contente pas d'exhorter ses ennemis à trembler devant Dieu. Il leur rappelle aussi le fondement de son autorité royale et prophétique. Le terme "homme pieux" traduit l'hébreu "ḥāsîd", qui désigne celui qui est l'objet du "ḥesed" de l'Éternel, c'est-à-dire de sa fidélité. Il s'agit d'un engagement contractuel irrévocable de la part du Seigneur. Cet amour se fonde sur le serment prononcé par Dieu lui-même. David, même en fuite, peut affirmer qu'il demeure aimé de l'Éternel. Que David soit sur son trône ou en fuite, il demeure le souverain d'Israël, élu par l’Éternel Dieu. Les rebelles semblent pour leur part méconnaître la volonté du Seigneur, car ils s’entêtent à renverser le décret divin.
Tremblez, et ne péchez point ; parlez en vos cœurs sur votre couche, puis taisez-vous. – Pause. (v. 5)
Le verbe "tremblez", "rigzû" en hébreu, peut également se traduire par "soyez troublés". Ce trouble provient de la crainte qui saisit l'homme devant l'immensité de Dieu.
Cette crainte que David prescrit à ses adversaires retentit à travers toute l'Écriture. Le prophète fulmine contre des femmes imbues d'elles-mêmes : “Tremblez, indolentes !” (Ésaïe 32.11). Cet ébranlement de la conscience de ceux qu'avertissent Ésaïe et David marque le point de rupture entre leur endurcissement et leur conversion. C'est le moment où l'âme, longtemps endormie, s'éveille brutalement à sa responsabilité devant le Juge suprême. Le tremblement est une invitation au changement intérieur radical. David interpelle ses ennemis non simplement pour les terrifier, mais surtout pour les arracher à l'état d'aveuglement dans lequel ils fonctionnent. Cette secousse spirituelle est déjà une grâce de la part du Seigneur, comme Paul l’indique dans Romains 2.4.
Le tremblement des adversaires de David ne doit pas les conduire à un désespoir qui les enfoncerait toujours davantage dans leur condition : “Ne péchez point.” L’Éternel seul a le pouvoir de sortir le méchant de son marasme. Il en a bel et bien fait sortir David, qui le lui a demandé, et qui s’oppose à la conscience du méchant en connaissance de cause.
L'extrait qui mentionne le lit des rebelles indique que c'est très souvent la nuit, en tête-à-tête avec Dieu, que l'homme endurci éprouve ses premières crises existentielles. Le silence nocturne offre un espace aux oreilles du pécheur pour entendre la voix du Juge suprême parler à sa conscience. Cette voix parle au plus profond de l’être. La nuit est souvent le temps d'un éveil spirituel de la conscience, dont l'insomnie est symptomatique. Paradoxalement, les affairements du jour sont souvent le temps d'un retour à l'inconscience de certains automatismes. De cette confrontation nocturne avec Dieu que David prescrit à ses ennemis, celui-ci espère les amener à une repentance authentique.
Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous en l'Éternel. (v. 6)
Cet appel encourage les ennemis de David à revenir à une adoration authentique. L'expression "sacrifices de justice" ne désigne pas simplement des sacrifices correctement exécutés selon les prescriptions lévitiques, mais bien des offrandes qui jaillissent d'un cœur réconcilié avec le Seigneur.
Toute l'Écriture témoigne que Dieu ne se satisfait jamais du culte formel dépourvu de sincérité intérieure. L'Éternel annonce, par la bouche du prophète :
Je hais, je méprise vos fêtes, je ne puis sentir vos assemblées.
Amos 5.21
L'exigence divine, au-delà des effusions de sang des brebis et des boucs, “c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu” (Michée 6.8). Cette tension entre le sacrifice rituel et le dévouement du cœur trouve sa résolution en Christ, qui s'offre lui-même en holocauste parfait :
Christ nous a aimés, et s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.
Éphésiens 5.2
Plusieurs disent : Qui nous fera voir le bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Éternel ! (v. 7)
Après avoir admonesté ses ennemis et leur avoir offert une opportunité de réconciliation avec Dieu, David se tourne maintenant vers un autre groupe : ses compagnons ébranlés par l'adversité. Certains de ses alliés, épuisés par les privations, se mettent à douter de la fidélité divine. David ne les condamne pas. Il intercède pour eux.
Il reprend à cet effet la bénédiction aaronique :
Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Éternel !
Nombres 6.25
En invoquant la bénédiction sacerdotale, David assume une fonction qui dépasse normalement ses prérogatives. La tribu de Lévi détenait le monopole du sacerdoce, et pourtant David, de la tribu de Juda, prononce ici les paroles réservées aux prêtres. Cette traversée des frontières tribales n'est pas une transgression, mais une anticipation messianique. David, souverain et prophète, assume ici la fonction sacerdotale, annonçant Christ, qui accomplit parfaitement cette triple fonction de Roi, de Prophète et de Grand Prêtre :
Il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
Hébreux 7.25
Le roi-prophète David persécuté devient médiateur, préfigurant Jésus-Christ qui, après sa résurrection, continue son œuvre d'intercession en faveur de ses bien-aimés.
Tu mets dans mon cœur plus de joie qu'ils n'en ont quand abondent leur froment et leur moût. (v. 8)
Ayant intercédé pour ses compagnons découragés, David exprime une action de grâce. Celle-ci ne dépend pas de l'issue favorable du conflit avec Absalom, mais d'une réalité bien plus profonde. À l'heure de la composition du psaume 4, les usurpateurs du trône de David exultent de joie. Le froment et le moût symbolisent leur prospérité matérielle. Absalom et ses partisans occupent le palais de Jérusalem et jouissent de la cave à vin du monarque. Leur allégresse dépend de leurs circonstances temporelles.
Le psalmiste expérimente une joie qui ne dépend pas de ses circonstances. Loin de son palais, il goûte un contentement plus grand que celui de ses ennemis. Sa joie est une grâce surnaturelle, versée dans le cœur du fugitif par le Saint-Esprit, qui lui fait porter son fruit : “l'amour, la joie, la paix” (Galates 5.22).
La félicité que David expérimente dans l'exil est un avant-goût de la jubilation éternelle promise aux élus de Dieu. Elle participe déjà à la réalité du Royaume du Seigneur. Paul peut en témoigner, depuis les liens de sa prison :
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous.
Philippiens 4.4
Cette allégresse transcende toutes les circonstances défavorables parce qu'elle est enracinée dans une réalité éternelle. La joie de David en exil préfigure celle de Christ qui, en vue de la gloire qui lui a été réservée, “a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu” (Hébreux 12.2). Les disciples d'aujourd'hui partagent cette joie eschatologique, anticipant avec certitude le jour où l'Éternel “essuiera toute larme de leurs yeux” (Apocalypse 21.4). La joie que relate le psaume 4 est donc de nature prophétique : elle incarne à l'avance la jubilation du Royaume des Cieux, immédiatement accessible. James Hamilton résume bien cette vérité :
Les méchants se délectent de la prospérité matérielle et des succès visibles, tandis que la marche avec Dieu apporte une satisfaction qui transcende les plus hauts sommets accessibles aux mondains2.
Cette joie surnaturelle trouve son expression ultime dans une quiétude que les circonstances ne peuvent pas ébranler.
Je me couche et je m'endors en paix, car toi seul, ô Éternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure. (v. 9)
Le dernier verset exprime un calme profond que désigne en hébreu le "shalom" biblique. Cette paix est le fruit de la réconciliation de l'âme pécheresse avec le Seigneur. Elle ne se révèle pas dans l'absence de danger, mais dans la présence du Créateur.
Si, comme dans le psaume 3, David croit bon d'en faire mention, il s'étonne peut-être encore et toujours lui-même de pouvoir reposer paisiblement alors que sa vie est menacée. Contrairement à ce qu'il a précédemment prescrit à ses ennemis, David s'endort pour sa part du sommeil du juste. Cette grâce spéciale se manifeste particulièrement dans les moments de grande vulnérabilité du fidèle, alors qu'il n'a rien d'autre sur quoi s'appuyer que sur la protection indestructible de l'Éternel. Le souverain d'Israël ne compte pas sur les moyens charnels, mais il se repose entièrement sur la providence de Dieu. L'expression “tu me fais habiter en sécurité” suggère une installation durable. Même fugitif, le monarque déchu demeure tranquille, car son foyer d'appartenance est spirituel. La personne qui place sa seule espérance dans la grâce et dans les bénédictions de l'Éternel est en parfaite sécurité, quand bien même elle mourrait : “cachée avec Christ en Dieu” (Colossiens 3.3).
En suivant la progression du psaume 4 – de la supplication verticale, à l'admonition horizontale, puis au retour vertical par l'intercession et la célébration – nous découvrons un modèle de prière qui engage toutes les dimensions de l'existence du croyant. Le psaume 4 nous enseigne que la prière authentique peut être violente dans son urgence sans être irrespectueuse dans son esprit. Il montre que notre identité en Christ ne dépend pas de nos circonstances, mais de l'élection divine. Il donne à penser que la joie et la paix véritables ne se trouvent pas dans l'absence de tribulations, mais dans la présence de Dieu au milieu de celles-ci. Il nous encourage à intercéder pour ceux qui vacillent dans leur foi, comme David le fait pour ses compagnons découragés. La paix que le monde donne dépend de l'absence d'adversité. Celle que Christ pourvoit subsiste au cœur du conflit. Elle fait l'objet d'une promesse de la part du Messie :
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point.
Jean 14.27
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webinaire
La prière: retrouver le plaisir de parler à notre Père
Découvre le replay du webinaire de Romain T. sur la prière, enregistré le 09 juin 2022.

Orateurs
R. T.
