Memento Mori

Introduction à la guerre toxique contre la masculinité (Toxic War ép. 1)

FéminitéMasculinité

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Publié le

18 déc. 2023

Matt et Raph vous proposent d’étudier avec eux le livre Toxic War on Masculinity de Nancy Pearcey. Ils explorent le concept de la masculinité toxique et comment le christianisme offre une perspective biblique de la virilité.

Dans cet épisode, ils vont:

  • présenter le livre Toxic War on Masculinity de Nancy Pearcey
  • nous expliquer le but du livre
  • nous donner les points saillants du chapitre:
    • Les deux scénarios de la masculinité
    • La fabrique de la masculinité toxique
    • Les points communs et différences des sexes

Ils ont mentionné:


Dans la série Toxic War

  1. Introduction à la guerre toxique contre la masculinité
  2. L’homme chrétien est-il un stéréotype du patriarcat toxique?
  3. Autorité du mari, soumission de la femme: terreau pour masculinité toxique?
  4. Les hommes, c’était mieux avant?
  5. Qu’est-ce qui a rendu les hommes toxiques?
  6. Comment l’Église s’est-elle féminisée?
  7. Comment l’antagonisme hommes vs femmes s’est imposé dans la société?
  8. De bad boy à bad man: le drame de l’absence du père dans le foyer
  9. Ne blâmez pas l’homme qui trompe sa femme pour sauver l’humanité
  10. Quand l’Église devient machiste
  11. Être un meilleur père pour être un meilleur homme
  12. Messieurs, êtes-vous prêts à changer de métier pour mieux prendre soin de votre famille?
  13. Si un mari refuse d'écouter la voix de sa femme, Dieu n’écoutera pas la sienne
  14. Comment aider une femme victime d’un mari abusif?

Hors série


Transcription de l’épisode

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.

Aujourd'hui, nous allons commencer, comme nous l'avions annoncé, un survol d’un livre que nous lisons ensemble. Ce livre s'inscrit dans la lignée de l'apologétique culturelle et de tout ce qu'on a développé récemment avec notre manifeste et l'idée de résistance culturelle. Vous allez voir un exemple d'application au niveau de la réflexion sur la masculinité.

Juste avant de parler du livre, une annonce spéciale. À la fin de cet épisode, on va annoncer quelque chose qui nous tient énormément à cœur. On y travaille depuis des mois. Ce sera un temps fort de cette année, et on veut vous réserver la primeur de cette annonce. Restez donc avec nous jusqu'à la fin!

Bon, retour à l’épisode. Aujourd'hui, on ouvre un nouveau livre qu’on va parcourir ensemble. Mais attends, j’ai une autre annonce! Nous avons un Telegram. Vous pouvez rejoindre le groupe Telegram de Memento Mori. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre là-bas, et c’est là qu’on partage des infos en primeur, des ressources, et d'autres choses pour développer une apologétique culturelle et une résistance culturelle.

Revenons au livre. On ouvre un livre de Nancy Pearcey, une autrice qui a écrit plusieurs ouvrages qui ont très bien marché. Son dernier en date, Love Thy Body, aborde la question du corps en lien avec la transidentité. Aucun de ses livres n’est encore traduit en français chez des éditeurs. Je sais qu’il existe des traductions pirates, mais aucun éditeur francophone ne l’a publié officiellement.

Ce livre s’inscrit dans le débat sur la masculinité. Il a fait beaucoup de bruit sur Twitter il y a quelques mois. Le titre, The Toxic War on Masculinity, est un jeu de mots sur la notion de "masculinité toxique", comme si la masculinité rimait forcément avec toxicité. Nancy Pearcey nous invite à redécouvrir la doctrine biblique de la masculinité.

Quand on ouvre le livre, il y a une citation que j'aime beaucoup. Elle donne le ton du livre et aussi une des raisons principales pour lesquelles on en parle:

Le problème central de chaque société est de définir des rôles appropriés pour les hommes.

C'est une conviction que nous partageons: si on redéfinissait mieux les rôles des hommes dans leurs vocations — dans la famille, l'Église, la société — l'ordre du monde s'en trouverait amélioré. Mais il faut faire face à beaucoup de présupposés et de mensonges véhiculés par les médias. À chaque vague, la notion de masculinité est encore plus chargée de négatif.

Dans l’introduction, elle mentionne que, même si on n’aura pas accès à toutes les sources qu'elle cite, certaines études nord-américaines sont utiles pour notre réflexion. Par exemple, les hommes qui sont des membres réguliers de l'Église sont plus aimants envers leurs femmes et plus investis en tant que pères. Ils ont le taux de divorce et de violence domestique le plus bas parmi les groupes majeurs aux États-Unis.

En revanche, les chrétiens nominaux — ceux qui n'ont de chrétien que le nom — ont les taux de divorce et de violence domestique les plus élevés, même comparés aux hommes non religieux. Cela montre que, pour retrouver une masculinité saine, il faut revenir à ce que dit la Bible. Ce sont ceux qui prennent la Bible au sérieux qui sont les plus aimants, stables, et engagés.

Le livre explore aussi pourquoi les hommes, qui sont auteurs de nombreux problèmes dans la société, sont devenus ce qu'ils sont. En même temps, il critique la manière dont la société leur livre une "guerre" qui, au lieu de résoudre le problème, l'aggrave. Elle montre pourquoi la réponse est de revenir à une définition biblique de la masculinité.

Un point intéressant, c’est qu’elle ne cherche pas à défendre les hommes en les victimisant. Elle reconnaît que beaucoup se sont désinvestis de la famille, devenant égoïstes et développant parfois une masculinité toxique. Mais elle explique aussi comment la société apporte une réponse inadéquate, et pourquoi la Bible offre une meilleure voie pour aider les hommes à retrouver leur dignité et leur vocation.

Dans le premier chapitre, elle introduit deux scénarios de masculinité. Elle commence avec une anecdote:

En 2018, en Californie, un homme de 28 ans est entré dans un bar bondé d’étudiants et a ouvert le feu. Pendant la fusillade, un jeune homme a pris les devants pour protéger les autres. Avec ses amis, il a caché autant de personnes que possible sous une table de billard et s’est interposé entre elles et le tireur. Quand ce dernier a rechargé son arme, ils ont commencé à évacuer les gens pour les mettre en sécurité.

Finalement, l’assaillant s’est suicidé après avoir tué une douzaine de personnes. L’auteure compare ces deux hommes et pose une question: à quelle masculinité chacun correspond-il?

L’un a utilisé sa force pour détruire, l’autre pour sauver des vies. Elle invite à réfléchir: de quoi parle-t-on vraiment quand on évoque une "masculinité traditionnelle"? Est-ce celle du tueur ou celle du héros?

Donc après, elle pose une question et elle présente deux scripts. Raph parle de... en fait, ce n’est pas elle directement, mais elle reprend les données d’un sociologue, Michael Kimmel, qui a interrogé des jeunes hommes sur ce que ça voulait dire d’être un bon homme (a good man) et un vrai homme (a real man).

Avant ça, et parce que c’est mon podcast, je veux revenir en arrière pour compléter un point. Ce jeune homme chrétien dont elle parle, celui qui a protégé les autres lors de la fusillade, quand on lui demande pourquoi il a eu le courage de sauver les autres, il explique que c’est son éducation. Toute sa vie, on lui a appris qu’être un homme, c’est protéger les autres. Il ajoute aussi quelque chose de très fort: il sait où il va s’il meurt, donc il n’a pas peur de risquer sa vie pour sauver les autres.

C’est une vision biblique de la masculinité qui, ici, se distingue très fortement des affirmations de l’American Psychological Association (APA). L’APA affirme que les idéologies masculines traditionnelles, basées sur la virilité, sont psychologiquement nuisibles pour les hommes. L’auteure met ces deux perspectives en opposition. Elle pose la question: dans le cas de cette fusillade, quelle masculinité a réellement été dangereuse?

Elle veut démontrer que les affirmations idéologiques qui réduisent la masculinité à de la toxicité ne tiennent pas face aux faits sociologiques. Elle s’attaque notamment aux discours de la postmodernité et du féminisme de troisième vague, qui présentent la masculinité comme intrinsèquement toxique.

Elle introduit ensuite une tension intéressante entre deux visions de la masculinité que la société contemporaine met en opposition. D’un côté, il y a le vrai homme (real man), et de l’autre, le bon homme (good man). En français, on pourrait dire un bonhomme et un homme bon.

Le vrai homme, ou le bonhomme, est perçu comme fort, compétitif, stoïque, et capable de réussir dans tous les domaines. C’est un gagnant, un homme de pouvoir, souvent présenté comme invincible ou au-dessus des autres. C’est ce que la société appelle parfois aujourd’hui le "mâle alpha". À l’inverse, l’homme bon est défini par son intégrité, son sens du devoir, et sa capacité à protéger et se sacrifier pour les autres. C’est un homme de valeurs, mais la société moderne tend à le trouver peu attrayant, voire ennuyeux. Elle souligne que les hommes vivent une tension permanente entre ces deux modèles. Ils aspirent souvent à être des hommes bons, mais ressentent la pression sociale de se conformer à l’image du vrai homme.

Elle explique que la vision biblique réconcilie ces deux aspects. Contrairement à la vision séculière, qui sépare ces deux identités, la Bible propose une masculinité où la force masculine est utilisée pour protéger, servir et subvenir aux besoins des autres, sans tomber dans l’égoïsme ou la domination.

L’auteure évoque aussi comment certains aspects du vrai homme, comme la recherche de richesse, de pouvoir ou de conquêtes féminines, sont des manifestations du péché. Cela rejoint les trois grandes tentations qui touchent les hommes en position de responsabilité: l’amour du pouvoir, l’amour de l’argent, et l’amour des femmes.

Et ça, c’est vraiment dans le script "être un bonhomme", qui est en réalité un véritable cancer du péché. Mais ce qui est intéressant, c’est que la dernière fois — je ne sais plus à quelle occasion — on parlait justement de faire attention aux sirènes de certains camps masculinistes traditionnels, qui se réclament souvent d’un catholicisme ultra-conservateur et politique, se définissant comme dissident.

On peut être séduit, d’une certaine manière, à la fois par leur vocabulaire, mais aussi par les valeurs qu’ils promeuvent. Je crois que l’un des grands enjeux pour nous, à Memento Mori, sera de montrer en quoi cette résistance culturelle, qui se dresse contre une certaine idéologie, n’est pas pour autant alignée avec la vision chrétienne de l’homme. Être un vrai homme, ce n’est pas être un bonhomme dans ce sens-là.

En fait, on ne doit pas avoir une version chrétienne de ce qui a été pollué. On doit avoir une vision chrétienne de ce qu’est véritablement un homme. Et dans cette vision, on retrouve certaines caractéristiques du bonhomme et certaines du vrai homme.

Les mouvements masculinistes traditionnels, tout comme certains discours féministes radicaux, tendent à caricaturer ou déformer la question. À gauche, avec la déconstruction des stéréotypes, il y a des critiques qu’il faut entendre, car elles amènent à réfléchir sur l’usage que l’homme fait de sa force et sur les abus du passé. Mais à droite, dans les discours masculinistes, il faut faire le même travail: discerner ce qui est mensonge et ce qui contient une part de vérité.

Du côté de l’extrême droite, on a souvent l’impression qu’ils reviennent à des valeurs bibliques, à une masculinité prétendument chrétienne. Mais le mensonge réside dans le fait que cette masculinité est devenue égocentrique. C’est une exaltation de l’homme pour lui-même, de sa force, de sa supériorité, au lieu d’être une masculinité au service des autres. Ce type de masculinité est basé sur la compétition, la domination, et l’égoïsme, alors que la vision biblique appelle à utiliser sa force pour le bien des autres.

Il est essentiel de discerner les mensonges qui se cachent dans les idéologies de part et d’autre. Cette réflexion commence par s’interroger: qu’est-ce qui nourrit cette dichotomie entre deux visions de l’homme? Qu’est-ce qui façonne ces scripts culturels qui plongent une génération de jeunes hommes dans la confusion?

On se retrouve ainsi entre deux extrêmes: le féminisme radical et le masculinisme, ou encore le machisme. Mais nous devons trouver une troisième voie: la voie de la masculinité biblique.

Cela commence dès l’école. Elle évoque, en effet, le fait que l’école n’est pas adaptée aux garçons. Le comportement des filles est devenu la norme, le standard. Elle survole ce sujet, mais c’est une vraie problématique. Dans une société qui s’est tertiarisée — avec le passage d’une économie agricole et industrielle à une économie de services — les rôles ont changé. Avant, les métiers nécessitaient une force physique, et les hommes travaillaient à l’extérieur, tandis que les femmes s’occupaient du foyer et des enfants.

Mais dans une société de services, où la force physique n’est plus essentielle, et où les compétences relationnelles et de communication sont valorisées, les filles s’adaptent mieux aux attentes de l’école. Les garçons, eux, sont souvent en décalage. Ils ont besoin de se dépenser, ils ont des centres d’intérêt différents.

Je le vois avec mes propres enfants. Ma fille aime se poser, faire des arts plastiques. Mon fils, lui, veut bouger, faire du sport, se battre (gentiment). Ils n’ont pas du tout les mêmes besoins au même âge. Or, le système scolaire tend à demander aux garçons de se comporter comme des filles.

Les études montrent bien ce déséquilibre. Je remercie publiquement Fred Bican, que nous avons déjà reçu ici et qui est pasteur de l’Action Biblique. Il m’a offert un livre intitulé Les hommes sont-ils devenus obsolètes? de la journaliste Leticia Sztolc Bonard.

Elle développe ce point, expliquant comment les attentes de la société et le système éducatif s’alignent davantage sur les filles que sur les garçons. Ces derniers, ne trouvant pas leur place, décrochent progressivement. C’est intéressant, car dans le livre de Sztolc Bonard, elle montre que le décrochage scolaire des garçons n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies. De plus en plus, les garçons ne se retrouvent pas dans le modèle scolaire actuel.

Autrefois, beaucoup de jeunes hommes se tournaient rapidement vers des métiers manuels. Ils prenaient plaisir à des activités comme démonter des carburateurs, par exemple. Aujourd’hui, l’accent est davantage mis sur des disciplines littéraires ou artistiques, qui les attirent moins au même âge. La maturité scolaire chez les garçons se développe souvent plus tard.

Ainsi, l’école semble de moins en moins adaptée pour eux, car, à âge égal, les garçons sont généralement moins matures que les filles. Ils ont plus de mal à rester concentrés, éprouvent un besoin plus grand de se dépenser, et leur énergie est rarement canalisée de manière constructive dans le cadre scolaire actuel.

Avec l’évolution de la société, les écoles ne visent plus à former des agriculteurs ou des ouvriers, mais des individus compétents en communication, capables de s’exprimer et de se comporter selon des normes sociales bien définies. Cela correspond davantage aux aptitudes naturelles des filles, et les garçons se retrouvent marginalisés dans ce système.

C’est un des premiers impacts à prendre en compte. Je pense que nous ferons un épisode sur la façon d’élever des garçons. Personnellement, j’ai plus de questions que de réponses, car mon fils aîné n’a même pas cinq ans. Mais c’est un sujet qui me préoccupe, d’autant plus que j’ai deux garçons.

Il existe également une pression sociale, y compris dans l’Église. En anglais, il y a une expression que je trouve très pertinente: boys will be boys. Cela signifie simplement: « ce sont des garçons, quoi ». Pourtant, on entend souvent des réflexions comme: « Oh là là, il bouge beaucoup! » ou « Vous ne devez pas vous ennuyer à la maison! ». Ces remarques traduisent une confusion entre les caractéristiques naturelles des garçons — comme leur besoin de bouger ou leur énergie — et le péché.

On pense parfois, à tort, que bouger ou être dynamique est un péché, alors qu’être sage ou calme (au sens de rester tranquille) serait une vertu. Prenons l’anecdote du début du chapitre: heureusement que cet homme n’est pas resté calme! Heureusement qu’il a bougé et que ses réflexes, son éducation, et sa personnalité l’ont conduit à agir. Ses compétences en communication ne lui auraient pas été d’un grand secours face à un agresseur armé.

Il est donc crucial de donner aux garçons un espace où ils peuvent se défouler. Je le vois bien chez moi: sans cela, c’est tout simplement impossible. J’ai grandi dans une maison avec trois garçons, et c’était intense! Personnellement, je faisais beaucoup de sport, ce qui me permettait de me défouler. Nous avions aussi la chance d’avoir un jardin, et j’y ai passé toute mon enfance. On jouait avec un ballon, des vélos, des pistolets, tout ce qui nous tombait sous la main.

En revanche, demander à des garçons de rester assis 7 ou 8 heures par jour est souvent irréaliste. Ce décalage entre leurs besoins et le modèle scolaire est un des points à considérer.

Un autre enjeu important qu’elle mentionne, et qui m’interpelle également, est l’impact de la pornographie sur les garçons. Une phrase dans son livre m’a marqué: « Le porno est tellement omniprésent qu’un groupe de chercheurs n’a même pas pu trouver assez d’hommes dans leur vingtaine n’ayant jamais regardé de pornographie pour constituer un groupe de contrôle. » Cela montre à quel point ce problème est massif.

La pornographie parasite la vocation première de l’homme: bien se comporter au sein de sa famille et entretenir des relations saines avec les femmes avant même de former un foyer. Elle a pollué les rapports entre garçons et filles, marchandisant les femmes aux yeux des hommes, parfois dès leur plus jeune âge.

C’est là toute la perversité de la pornographie: elle véhicule une vision déformée, oppressante, et déshumanisante des relations humaines. Certains défenseurs féministes de la pornographie, au nom de la libération sexuelle ou de la liberté des femmes, ne réalisent pas à quel point cette industrie nourrit une culture d’oppression.

Et ce phénomène ne se limite pas à ce que l’on voit sur les sites pornographiques. C’est une pornographisation généralisée de la société. Comme nous le soulignons dans notre manifeste, cela s’observe partout. Je l’ai aussi écrit dans Vivre pour Jésus. Après un moment de prière et de méditation biblique, vous sortez et, dès l’arrêt de bus, vous tombez sur une affiche géante d’une femme en bikini dans une pose aguichante.

C’est une guerre constante, une véritable bataille spirituelle. Et comme le souligne l’auteure: « Nous voulons que les garçons grandissent en faisant preuve de considération, de maîtrise de soi, et de respect envers les femmes. Mais la société ne leur donne pas les moyens de développer ces qualités. »

Nous sommes donc choqués lorsque de jeunes hommes adoptent un comportement toxique. C’est ce qu’on a évoqué, le document là qui était sorti, c’était Complément d’enquête? Non, c’est l’autre émission de… comment elle s’appelle déjà… Élise Lucet, sur la pornographie… Cash Investigation… de ne pas comprendre que des garçons qui grandissent en étant nourris d’une pornographie qui est ultra violente développent derrière des comportements agressifs avec les femmes. Et ça, c’est complètement fou. Quand c’est ça qui fait ton éducation sexuelle et que c’est ça que la société promeut…

Et même maintenant, on en est à libérer ça aussi sur la masturbation chez les femmes. Enfin, tu vois des trucs… L’autre jour, j’étais sur, je sais plus quel site, mais un truc genre Le Monde ou Le Figaro, et il y avait un article qui encourageait la masturbation féminine. Mais les mecs, qu’est-ce que vous faites ? Vous avez que ça à faire? C’est ça votre rôle, en tant que journal d’information? Mais… mais tu vois, c’est ça, cette société pornographique qui est là.

Et effectivement, elle le dit aussi : la liberté sexuelle conduit, non seulement, d’un côté, à l’agression, au comportement toxique envers les femmes — forcément, quand tu as consommé de la porno toute ton enfance et ta vie adulte, ça a forcément une implication, tu vois la femme comme un objet qui existe pour toi — mais ça rend aussi les hommes lâches.

Je trouvais ça intéressant, où elle parle de Michael Kimmel, qui a fait une enquête, c’est un sociologue, qui a fait une enquête sur les jeunes hommes. En fait, les hommes se retrouvent à être de plus en plus seuls et célibataires, coupés de la famille. Et en fait, il dit qu’il a constaté que beaucoup d’entre eux déclarent avoir du mal à passer à des relations adultes sérieuses, même s’ils le souhaitent. Pourquoi ? Parce que des années de relations sexuelles occasionnelles avec des partenaires occasionnels les ont rendus égocentriques et immatures.

Et elle poursuit, elle dit, comme le fait remarquer le pasteur John Lambuth : les hommes ont trouvé des moyens d’obtenir ce qu’ils veulent, le plaisir sexuel, sans s’engager. Et cela les prive d’une partie essentielle de la vraie virilité.

Ça, c’est la génération Tinder. Exactement. Et puis, c’est la génération qui a grandi aussi avec Friends, avec tout ça, où la culture a passé, de manière soft, cette vision de la sexualité qui est complètement décorrélée de l’amour, de l’engagement, du mariage et tout ça. Et c’est simplement au gré des rencontres.

Je sais plus c’est quelle série, là, qui était terrible comme ça… Ah… How I Met Your Mother. C’est pareil, c’est un peu un espèce de Friends, et en fait tu vois comment un mec enchaîne les conquêtes jusqu’à rencontrer la mère de ses enfants. Et en fait, il raconte à ses enfants le truc, c’est qu’il leur raconte toutes ses expériences sexuelles, quoi, avec toutes les femmes. C’est juste… c’est terrible, quoi.

Donc voilà, en fait, cette libération de la société, la pornographie… voilà, ça a participé à ça.

Il y a aussi toute l’idéologie féministe qui empêche la société de venir en aide aux hommes.

Oui, elle évoque ça, notamment dans le fait que, comme l’homme fait partie du problème et est en situation de dominance… Ça, c’est vraiment l’influence du wokisme, de l’intersectionnalité, etc., en disant : avec l’oppression systémique de l’homme blanc, en fait, avec son patriarcat, etc., bref, du coup, on va refuser d’aider les hommes.

Or, on remarque aujourd’hui que, dans la société occidentale, elle le rappelle… C’est Jordan Peterson aussi qui évoquait ça dans un débat avec une féministe, qui évoit un petit peu les mêmes choses dans le fait que, si tu regardes, soi-disant dans une société où l’homme est en situation de domination sur la femme, une société patriarcale où les femmes seraient essentialisées à leur rôle de victime mais les hommes essentialisés à des agents toxiques qui font le mal… Ce sont des hommes qui sont le plus :

  • parmi les SDF,
  • qui ont le plus haut taux de suicide,
  • qui sont les plus victimes de meurtre,
  • qui sont les plus drogués,
  • qui ont le plus de maladies mentales,
  • qui sont les plus en prison,
  • qui sont les plus touchés par le chômage,
  • dont l’espérance de vie, dans une société moderne, est en diminution par rapport à celle des femmes,
  • qui ont les métiers aussi les plus difficiles et qui ont le plus d’accidents au travail,
  • qui meurent sur leur lieu de travail,
  • qui sont plus célibataires et qui se retrouvent seuls en vieillissant par rapport aux femmes.

Bref. Et en fait, on voit que la société, comme elle est construite, l’homme est aussi victime, se retrouve en difficulté dans la société.

Mais ça, c’est des choses qu’on ne veut pas voir, parce qu’il y a un discours idéologique féministe qui s’est imposé et qui a imposé sa dialectique avec cette masculinité toxique.

Et du coup, les hommes ont… alors que, dans la réalité, ils sont vraiment en difficulté de plus en plus dans la société.

On a, parallèlement à ça, toute une culture médiatique qui va dresser un portrait idéologique de l’homme dans les médias de masse, qui est en train de le montrer comme étant juste cet homme qui domine et qui est responsable de tous les maux de la société, alors que lui-même se retrouve… s’il est responsable de nombreux maux, il se retrouve aussi victime de beaucoup de choses, notamment de lui-même.

Oui, tout à fait.

Elle a noté, juste, il y a ça aussi qui m’a intéressé: elle a noté qu’un chercheur dans les médias, qui s’appelle Jim McManara, a dressé plus de 2000 portraits d’hommes dans les médias de masse, qu’il s’agisse d’actualités, d’articles de fond, d’émissions débat. Et dans son enquête, il a constaté que plus de 75 % des représentations médiatiques des hommes les décrivaient comme étant des hommes mauvais, des agresseurs, des pervers et des hommes toxiques. Donc on voit qu’il y a, tu vois, une campagne médiatique qui est là, vraiment mise en avant, pour dénoncer que le problème de l’homme, c’est qu’il est homme, quoi. C’est qu’il est là, et que l’homme est toxique par nature, et que du coup il y a vraiment un gros problème dans notre société qui est lié à eux en particulier.

Ouais. Est-ce qu’il y a… Elle dit ça au tout début du chapitre. Elle dit: quand la masculinité en elle-même est écrite comme un problème, l’implication est que la solution, c’est l’émasculation. C’est ça. Et en fait, c’est ça. Si en fait être un homme, c’est un problème en soi, la solution, c’est ne plus être un homme. C’est ça. C’est le problème de l’essentialisme, qui réduit à ça.

Avant la fin du chapitre Toxicité, ouais, elle fait une espèce de mini théologie biblique. Je pense que c’est plutôt une introduction, puisque après elle va en reparler. Mais ce qui était intéressant, je te propose de partir là-dessus, Raph, c’était ce qu’elle dit justement sur l’idée que la Bible, au départ, la création, présente l’homme et la femme de manière égale. Tous les deux créés à l’image de Dieu et, en même temps, de manière complémentaire, puisqu’ils doivent remplir ensemble le mandat culturel. Mais ensuite, elle parle de quelque chose d’intéressant: c’est la question de l’appel chrétien et des dons de l’Esprit, qui ne sont pas divisés par le sexe.

Qu’est-ce qu’elle dit ici? Elle dit qu’il y a beaucoup de différences dans la Bible entre hommes et femmes, mais que c’est vraiment rien comparé à ce que l’homme et la femme partagent. Et donc ça, c’est aussi, pour moi, tout l’enjeu de notre discours en tant que chrétiens: c’est d’arriver à distinguer dans notre discours sur la masculinité, sur la féminité, ce qui est particulier à l’homme et à la femme et ce qui est commun. Parce qu’on aurait vite fait, peut-être de manière artificielle et arbitraire, de faire des différences que la Bible ne fait pas.

Ouais. Et elle parle de certains stéréotypes qui sont balayés par l’enseignement biblique. Et notamment, elle parle des Béatitudes. Elle dit: la grande majorité des commandements dans l’Écriture sont adressés à tous les chrétiens. Les Béatitudes ne sont pas divisées pour les hommes seulement, certaines Béatitudes ne sont pas seulement pour les hommes et d’autres seulement pour les femmes. Jésus s’adresse à la fois aux hommes et aux femmes quand il dit: « Heureux sont les pauvres en esprit », « ceux qui sont miséricordieux », « ceux qui sont des artisans de paix », « ceux qui sont purs de cœur ». Pareil, elle parle des fruits de l’Esprit. Et finalement, elle montre que tout ce à quoi la Bible nous appelle en tant que chrétiens, elle nous l’appelle en tant que chrétiens, et pas en tant qu’hommes et femmes.

Et du coup, là, on est encore entre deux extrêmes. Soit l’extrême d’être tellement focalisé sur ce qu’est un homme et d’oublier, en fait, que la Bible s’adresse à tous, à des chrétiens. Et en même temps, oublier que la Bible s’adresse à des chrétiens qui sont des hommes et qui sont des femmes.

Et je trouve intéressant, justement, à la fin, elle dit: aujourd’hui, le stéréotype séculier pour la masculinité est tellement rétréci que, quand un homme est sensible ou fait preuve de compassion, les gens vont souvent dire qu’il est en train de puiser dans son côté féminin. Ouais. Et après, elle dit: aucun des deux sexes n’a le monopole pour une vertu en particulier.

Et là, je pense qu’il faut poser, nous, des jalons dans notre compréhension de la masculinité, qui est effectivement que je pense qu’il n’y a pas de vertu qui soit exclusivement… comment on dit ça?… exclusivement masculine ou féminine. Donc ça, c’est le premier jalon. Et peut-être qu’on va le développer avant de passer au deuxième. Ce qui fait qu’il n’y a pas de vertu qui soit exclusivement féminine non plus, qui fait que certaines vertus seraient réservées aux hommes et d’autres aux femmes, qui fait que, quand tu te comportes d’une certaine manière, tu es en train de te comporter comme une femme.

Et c’est un petit peu ça, un des excès du masculinisme et de la… qui vient alimenter la question, enfin, la vision du bonhomme, quoi. Dire: « Un bonhomme, ça ne fait pas ça. » C’est ça. Et du coup, ça nourrit aussi cette vision de la masculinité toxique. Voilà, c’est ça. Et qui nourrit la vision de la masculinité toxique, parce que, du coup, l’homme est incapable de compassion. Il n’est que domination, il n’est que violence, il n’est que, tu vois, force, etc., quoi. C’est ça. Et donc ça, ça, ça nous met en garde aussi dans notre manière de nous comporter.

Je crois que, parfois, dans notre maladresse, peut-être dans notre ignorance, souvent dans notre bêtise, on alimente nous-mêmes cette vision des choses. Parce que, dès qu’un homme va faire preuve de sensibilité, on va le bâcher. Ouais, c’est ça. Et voilà, je pense qu’on doit faire attention à notre manière. Et là, je pense, en particulier, dans l’Église. Bien sûr. Et bien sûr, dans la famille. Bien sûr, d’abord dans la famille, mais aussi dans l’Église. De justement cultiver une vision juste de la masculinité, ce qui implique, d’abord, de s’abstenir de rajouter des lignes au scénario de l’homme comme bonhomme, quoi. C’est ça. De ne pas faire du pharisianisme, de rajouter des lois aux lois, des normes aux normes.

La masculinité et la féminité sont tous les deux… enfin, l’homme et la femme, dans leur nature humaine, partagent énormément de choses. Et en tant que chrétiens, ils doivent développer les mêmes fruits de l’Esprit, les mêmes vertus, les mêmes qualités morales. Et le fruit de l’Esprit n’est pas divisé en partie, dans la douceur, bon, ça, ce sera chez les femmes, et chez les hommes, ça sera la maîtrise de soi. Voilà, c’est pas comme ça que ça marche, quoi. C’est clair et net.

Donc, premier jalon: ce serait de ne pas séparer, de manière arbitraire et absolue, les vertus.

Deuxième jalon, et je crois qu’on sera d’accord là-dessus, Raph: pour autant, il faut reconnaître que les vertus ne se manifestent pas de la même manière, ni dans la forme, ni dans le volume. Il y a certaines vertus qui, sans être exclusivement masculines, vont se manifester de manière plus visible ou de manière plus fréquente chez les hommes. Et donc il faut reconnaître que certaines vertus, en particulier, dessinent ce que c’est d’être un homme, et d’autres ce que c’est d’être une femme.

Encore une fois, ça ne veut pas dire que les femmes ne peuvent pas faire preuve de courage ou de force, et que les hommes ne peuvent pas faire preuve de compassion ou de douceur. Ouais, mais ça veut dire que, de manière générale, la compassion et la douceur sont plus caractéristiques des femmes, alors que la force et le courage sont plus caractéristiques des hommes. Pourquoi? Parce qu’il me semble – tu me diras ce que tu en penses après – qu’elles sont nécessaires à ce que Dieu nous demande, en particulier dans nos vocations.

C’est ça, c’est exactement ce que j’allais dire. En fait, Dieu nous a donné – et c’est là où c’est difficile, on avait fait un épisode là-dessus sur les émotions – ça rejoint un peu ça. Untangling Emotions… j’ai oublié les auteurs, bref, on s’en fiche. On avait fait deux épisodes là-dessus. Peut-être, Mat, on peut les mettre en lien si tu veux pendant que je parle.

En fait, la Bible ne s’intéresse pas à tous les découpages qu’on fait, nous, sur l’origine des émotions, des sentiments qu’on va avoir. La Bible ne s’intéresse pas à ça. Mais elle nous dit qu’on est un tout, quoi, tu vois. On est un tout. Et en fait, c’est important de réfléchir comme ça, dans le sens où Dieu nous a créés différents et complémentaires parce qu’il nous a donné des rôles différents et complémentaires.

Nous avons un socle commun, comme on vient de le dire: nous sommes appelés à expérimenter la même humanité en Christ, créés à l’image de Dieu, restaurés en Christ. Et donc, nous devons développer les mêmes caractères, les mêmes qualités morales, c’est évident. Mais dans la création, Dieu nous a créés différents.

Dieu a donné à l’homme – et on le voit notamment dans la question des hormones – la testostérone, qui aide l’homme en lui donnant de la force. On sait qu’elle joue sur l’agressivité (pas la violence, mais le côté… je sais pas comment le dire… le côté force, le côté prise de risque, le côté initiative, tout ça). Enfin bref, les gens compléteront, je pense qu’ils auront compris ce que je veux dire. Voilà. Et donc ça nous dispose aussi psychologiquement pour le rôle qui nous est donné: protéger, avoir un leadership, conduire, servir, etc.

Et il a donné aux femmes un corps différent, avec des hormones différentes, un corps capable d’enfanter, parce que le rôle de la femme est de donner la vie. Elle a un corps qui fonctionne en conséquence, avec des hormones comme l’œstrogène, l’ocytocine, etc., qui la disposent psychologiquement à prendre soin des enfants et à supporter davantage certaines choses liées aux besoins des enfants. Ça la dispose à ça d’une manière qu’un homme n’a pas.

Et c’est vrai qu’au début, la force d’un homme, dans l’éducation d’un nouveau-né, ne sert pas à grand-chose. Quand il faut juste lui donner un biberon, ou quand il faut l’allaiter, ta force, elle ne sert à rien. Par contre, la femme, elle, peut allaiter. Et comme nous avons des rôles complémentaires, nous avons des forces, des corps différents, qui nous permettent d’accomplir nos vocations. Et à ces vocations sont associées, il me semble, aussi des vertus, qui doivent être présentes pour nous permettre de mener à bien ce qui nous est donné.

Effectivement, quand on pense au rôle de leadership donné à l’homme dans l’Église et dans la famille, on le voit dans les Écritures: souvent, la notion d’intégrité, de courage, d’être droit devant l’Éternel, d’être vaillant, est associée à ces fonctions-là. On le voit dans l’Ancien Testament, avec tous les hommes – je pense aux vaillants hommes de David, à David lui-même, et aux qualités mises en avant – où l’homme doit faire preuve de courage pour accomplir la mission qui lui est donnée.

Par exemple, la question de l’intégrité aussi: l’homme doit rejeter le mal et veiller à ce que son foyer et l’Église soient fidèles à Dieu. Donc ce sont des notions qui sont mises en avant. Bien sûr, elles sont aussi valables pour la femme, qui doit faire preuve de courage, etc. Mais le projecteur est mis, d’une manière plus forte, sur certaines vertus chez l’un ou l’autre.

Parce que, il me semble, les Écritures veulent souligner que ces vertus doivent être vraiment développées pour accomplir la mission donnée à chacun.

Tu sais ce qui serait excellent, Raph? Vas-y. C’est de faire un camp d’hommes sur la masculinité. Et si on le faisait? Vas-y, et si on le faisait?

Eh bien, vous qui êtes restés jusqu’à présent, qui nous avez supportés, qui avez eu le courage, la patience, la bienveillance, la tempérance, l’abnégation pour nous écouter, voici l’annonce que nous avons pour vous, les amis. C’est que nous avons créé un camp pour les hommes, un camp qui s’appelle Frères d’armes, un camp pour les frères qui veulent assumer leur responsabilité dans leur famille, dans la société et dans l’Église. Ou plutôt dans l’ordre: dans la famille, dans l’Église et dans la société.

On a créé ce camp pour vous. Ouais, on s’est dit qu’il faut qu’on se retrouve avec les frères. Il faut qu’on passe du temps autour d’enseignements justement sur la question de nos responsabilités, de nos vocations en tant qu’hommes. Des temps pour échanger sur les défis, des temps aussi pour tisser des liens forts. On est aussi dans une société où les communautés s’érodent et où on n’a pas tous le privilège justement de pouvoir échanger avec d’autres hommes qui partagent les mêmes défis ou, en tout cas, la même vision des choses. Et donc on s’est dit qu’il faut qu’on fasse un camp où on va réfléchir ensemble à ça et où on va engager aussi ceux qui viennent à non seulement réfléchir eux-mêmes, mais aussi réfléchir à leur vocation.

Donc, ce n’est pas un camp d’enseignement. C’est un camp de formation. C’est un boot camp. C’est une expérience, ce qui fait de nous des hommes. Un camp où il y aura des haches, des moteurs et de la sueur. Et surtout de la viande. De la viande. Surtout de la viande, pour nous. Et ce qu’on souhaite à travers cette initiative-là, c’est encourager les hommes.

On est convaincus que, dans un monde qui est en guerre contre Dieu, appeler à la résistance culturelle commence par appeler les hommes à se lever pour être les premiers au front et pour encourager l’Église à résister. On a besoin, notre Église a besoin d’avoir des hommes qui ont compris quel est leur rôle dans leur famille, dans l’Église et dans la société pour aider l’Église et être une bénédiction pour le monde.

Donc, nous, on veut vous encourager à cultiver une masculinité qui est ni de droite, ni de gauche, mais qui est centriste. Mais pas centrée sur Macron, centrée sur Christ. Une masculinité qui est centrée sur Christ, qui n’a rien à voir avec ce que le monde nous propose. Et c’est à ça qu’on veut réfléchir, travailler ensemble et échanger avec vous.

Ça aura lieu du 22 au 25 mai 2024. On fait ça à Teen Ranch, là où on fait également notre camp de formation biblique. D’ailleurs, les inscriptions sont ouvertes aussi pour ceux qui veulent s’inscrire au camp TPSG pour la formation théologique, c’est le camp famille. Mais là, c’est un camp pour les hommes, du 22 au 25 mai 2024.

Les places sont limitées. On ne veut pas un gros camp. Le camp qu’on fait de formation TPSG est un camp où on peut accueillir beaucoup de monde, mais là, on veut un petit groupe parce qu’on veut privilégier la qualité des échanges. On veut vraiment être des frères qui s’encouragent pour vivre ce à quoi Dieu nous appelle. Et donc, les places seront limitées. On va vraiment faire un petit camp.

Et comme c’est un lancement et qu’on veut être généreux, on vous propose que, d’ici fin janvier, il y ait un moins 20 % pour ceux qui s’inscrivent à ce camp. Vous avez en description de l’article et de la vidéo YouTube un lien qui présente le camp sur TPSG. Donc voilà, vous pouvez vous inscrire là-dessus. Mais faites gaffe, les places sont limitées. Et à partir du 20 janvier 2024, le prix augmentera.

Est-ce que j’ai oublié de dire quelque chose, Matt? Non.

Eh bien, du coup, on vous laisse sur cet épisode. On se retrouve la semaine prochaine. On va continuer le parcours sur le livre. Et on vous souhaite une excellente semaine. Que Dieu nous aide à être des hommes bons. Et c’est ça, être un vrai homme. Amen!