Vous voulez connaître un de mes secrets? J’ai découvert un moyen archi-simple d’aider les gens à louer Dieu, à déborder de reconnaissance, à raconter aux autres sa bonté. OK, j’ai peut-être légèrement exagéré. C’est pas « archi-simple », mais ce n’est certainement pas compliqué. Je m’explique.
On a redécouvert ce secret par mon poste de pasteur-stagiaire dans une implantation d’Église (je dis « redécouvert », parce que notre lecture du Principe du trésor il y a quelques années, avait déjà fait mouche). Mais là récemment, on a eu une piqure de rappel. C’est la première fois que mon épouse et moi dépendons du soutien des autres pour vivre. Autant le dire: c’est une expérience mémorable! Parfois ça fait carrément peur, mais généralement, on vit ça comme une aventure.
Chaque mois, c’est la même chose: on n’a aucune idée si on aura l’argent qu’il nous faut. Et à la fin du mois, on se dit: « Woah, Dieu a encore pourvu. » Il a mis sur le cœur de personnes en France, en Allemagne ou même au bout du monde, le désir de nous soutenir. Au fil du mois, on reçoit des petits mots avec un chèque, un virement ou parfois une enveloppe anonyme. Parfois ce sont des dons réguliers, mais d’autres sont ponctuels.
Vous savez ce que font ces dons? Ils nous poussent à adorer Dieu. Ils nous reprennent aussi. Alors que nos petits cœurs doutent de sa fidélité (et commençaient à échafauder des plans B, C et D…), Dieu montre toujours qu’il subvient à nos besoins (et au-delà). On ne reçoit jamais assez pour ce dire: ça y est, on n’a plus de pression financière. Jamais assez pour pouvoir mettre de côté. Mais on n’a jamais eu faim, on n’a jamais manqué du nécessaire.
Mais revenons au sujet de ce billet. J’ai donc découvert un secret. Et Hanna et moi voulons le mettre en pratique cette année.
Par notre expérience, on a découvert comment bénir les gens. Si on veut encourager nos amis de louer Dieu, de le remercier et de faire connaître aux autres sa bonté, rien de plus simple: soutenons-les financièrement et prions pour eux.
Au risque de perdre notre récompense (interprétation douteuse de Mt 6.2, par ex.), laissez-moi expliquer ce qu’on a fait. On a simplement décidé: on n’a jamais assez d’argent au début du mois pour terminer le mois. Mais chaque mois, on s’en sort. C’est tellement génial de recevoir des dons, pourquoi pas donner plus? On sait combien on aime recevoir, pourquoi pas permettre à d’autres de découvrir ça? Et on a fait des calculs (tous simples)…
On a décidé que notre église devrait recevoir au minimum 10% de notre budget. La dîme n’est pas un principe légaliste, mais au contraire juste un bon début pour remercier Dieu en redonnant une partie de ce qu’il nous a donné.
Ensuite, on a fait une petite liste d’amis missionnaires, pasteurs, implanteurs d’églises, évangélistes, pionniers, qui pourraient avoir besoin de soutien. On a prié et on s’est engagé (uniquement devant Dieu) à en soutenir plus et à donner plus. On a fixé des objectifs et chaque mois, on commence en donnant ça. Comme ça, pas moyen d’être tenté de garder l’argent pour nos « besoins ».
Et donc voilà. Un moyen souvent négligé de bénir les autres est de les soutenir financièrement. Des milliers de frères et sœurs prient chaque mois pour que Dieu pourvoit à leur soutien. Quelle joie de pouvoir faire partie de leur équipe de soutien! C’est un moyen tellement simple de les aider à louer Dieu. Croyez-moi. Quand ils reçoivent ce don, ils s’en sentent indignes et ils ont peut-être même pleuré en louant Dieu pour sa bonté à leur égard.
Alors? Est-ce qu’on a brisé un tabou français en parlant d’argent? Comment réagissez-vous à cet article? Et si au contraire, vous êtes d’accord avec cette exhortation, quelles étapes pratiques prenez-vous pour toujours grandir dans ce domaine?
Si le sujet de l’argent dans la vie chrétienne vous intéresse. Ne ratez pas l’occasion de lire ce super livre.
webinaire
Comment organiser des cultes pour chrétiens et non chrétiens?
Découvre le replay du webinaire de Stéphane Kapitaniuk et Franck Godin, enregistré le 3 juillet 2018.
Orateurs
F. Godin et S. Kapitaniuk