Joël Favre est pasteur de l’Église réformée baptiste du Grésivaudan, située dans l’agglomération grenobloise. Il a étudié la théologie plusieurs années en Angleterre (au London Seminary). Puis, il a obtenu un master de recherche à la Faculté Jean-Calvin en 2017. Joël est marié à Anne et ils ont un fils, Rubens.
J’ai toujours plusieurs livres en cours…
En ce moment, je lis The Rise and Triumph of the Modern Self de Carl R. Trueman, un excellent livre sur les développements récents de la révolution sexuelle dans notre culture.
Je lis aussi un roman méconnu de Dostoïevski, intitulé L’adolescent.
Oui, et c’est un problème: j’ai toujours une grande pile de livres « en attente »!
En haut de la pile se trouvent le récent livre de Michael Reeves sur le thème de la crainte de Dieu, Rejoice and Tremble, ainsi que celui d’Eugene Peterson sur le travail pastoral, Cinq pierres polies.
Je reviens souvent aux « valeurs sûres » que sont James Packer: Connaître Dieu ou Les mots en question; ou encore John Stott: La croix de Jésus-Christ ou ses nombreux commentaires.
Timothy Keller est aussi un auteur auquel j’aime retourner encore et encore. En effet, sa capacité à communiquer la foi dans le langage de nos contemporains en fait un excellent auteur.
Ce sont les livres de Francis Schaeffer qui m’ont le plus influencé pendant mes premières années de vie chrétienne. Il m’a aidé à voir les présupposés de notre culture et comment la foi chrétienne seule donne des réponses satisfaisantes aux grandes questions de l’existence.
Durant mes « jeunes années » avec le Seigneur, j’ai particulièrement aimé Dieu ni silencieux ni lointain, qui pose les bases d’une philosophie chrétienne.
Je retiens surtout la biographie de Jonathan Edwards par Iain H. Murray: Jonathan Edwards: A New Biography. La vie de ce pasteur et prédicateur du Grand Réveil aux États-Unis a été une grande source d’inspiration et d’encouragement dans mon travail pastoral.
J’ai également bien aimé la biographie de Dietrich Bonhoeffer par Eric Metaxas: Bonhoeffer: pasteur, martyr, prophète, espion. Celle-ci montre quel est le coût de suivre Jésus dans un monde qui le rejette.
J’ai énormément aimé L’étranger d’Albert Camus, pour la perspicacité et l’honnêteté avec lesquelles il décrit la condition de l’homme sans Dieu.
Dostoïevski est un de mes auteurs de roman préféré, mais il est difficile de choisir entre Les frères Karamazov et Crime et châtiment – deux excellents romans!
Mais je crois que le roman qui a laissé le plus de traces dans mon esprit est Le cheval rouge d’Eugenio Corti, un livre sur la Deuxième Guerre mondiale, écrit par un chrétien qui a été au front.
Merci beaucoup Joël d’avoir accepté de nous partager tes lectures. Au passage, moi aussi j’ai beaucoup aimé Les frères Karamozov (cf. ma recension ici)!