Jason Procopio est le pasteur principal de l’Église Connexion, à Paris Châtelet-Les Halles. D’origine américaine, il vit en France depuis 2004 avec son épouse Loanne et leurs deux enfants.
Comme chaque année pendant la période de l’Avent, je relis On the Incarnation d’Athanase, ainsi que One Perfect Life de John Macarthur qui a l’audace d’harmoniser les évangiles pour raconter en une seule histoire la vie de Jésus-Christ.
Je lis aussi Plaidoyer pour la véritable liberté, égalité, fraternité, le livre posthume de mon cher ami Edouard Nelson, décédé cette année. C’est un livre formidable pour chrétiens et non chrétiens.
Bien sûr:
Il y en a plusieurs, mais les livres que je recommande à chaque fois qu’on me demande une recommandation, c’est La mortification du péché de John Owen, et Le Dieu inconcevable, de Michael Reeves.
La mortification du péché parce que cette lutte contre le péché est la lutte fondamentale, l’appel fondamental, de la vie chrétienne. À mon avis, personne n’a mieux articulé cette lutte que John Owen.
Et, Le Dieu inconcevable parce que les questions sur la Trinité sont parmi les questions que je reçois le plus souvent des membres de mon église. Reeves fait un travail magnifique pour expliquer la vision biblique de cette doctrine de manière abordable et passionnante.
Sans hésitation, les deux que j’ai mentionnés ci-dessus, ainsi que, entre autres:
Probablement la biographie de David Brainerd, écrite par Jonathan Edwards. Jonathan Edwards retrace la vie de ce jeune pasteur atteint de plusieurs infirmités physiques qu’il connaissait si bien. En effet, Brainerd était fiancé à la fille d’Edwards lorsqu’il est mort de la tuberculose. Celle-ci a contracté la même maladie en prenant soin de lui en fin de vie, et elle est décédée quelques mois plus tard.
Brainerd luttait avec une dépression chronique et une santé très fragile. Malgré ces difficultés, il faisait constamment face aux circonstances incroyablement difficiles pour apporter l’Évangile aux américains natifs du Massachusetts.
Pour un jeune chrétien qui n’avait pas encore beaucoup souffert dans la vie, c’était un récit préparateur très précieux pour moi.
Le seigneur des anneaux de Tolkien (c’est une réponse facile, mais vraie) et Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee.