J’avais 18 ans, c’était les vacances scolaires, et je m’ennuyais terriblement. Ce matin-là, je me souviens avoir prié longuement et avoir dit au Seigneur: « Si ce temps de disponible peut être utilisé au profit de l’Évangile, envoie-moi où tu voudras. » Quelques heures plus tard, je répondais à un appel téléphonique, bouclais ma valise, pour… éplucher des kilos de pomme de terre! Ce fut ma première expérience bouleversante dans un camp chrétien. Depuis, cet engagement ne m’a plus quittée. Pourtant, personne dans mon Église, ni dans mon entourage, ne m’avait réellement incitée à vivre un camp chrétien.
Des petits enfants jusqu’aux ainés, en passant par les couples, les familles, les personnes seules, les mères et les pères célibataires et même les migrants, tous les profils de ceux qui fréquentent votre rassemblement ont tout à gagner à faire un camp.
Si vous envoyez vos ouailles en camp, ce n’est pas juste un simple bon plan pour des vacances éthiquement correctes, mais c’est un encouragement à vivre une expérience humaine et spirituelle enrichissante. Parmi les nombreux effets positifs, un camp chrétien permet de:
Pensez aux témoignages innombrables de personnes qui ont acté des décisions de baptême, été interpellées par un témoignage de conversion, ou encore, choisi de vivre pour Dieu pendant un camp chrétien.
En tant que pasteur, ancien, responsable, si vous n’encouragez pas les membres de vos Églises à investir dans un camp chrétien, ils passeront à côté d’une belle aventure, qui pourrait enrichir leur foi et donc, enrichir votre Église.
Pour les campeurs, la première barrière à franchir lorsqu’on veut s’inscrire à un camp, c’est la question financière. Beaucoup de familles ne vivent pas de camp chrétien et beaucoup d’enfants ne sont jamais partis en colonie, parce que les moyens financiers manquent et que personne n’ose solliciter l’aide de l’Église locale.
Certes, les Églises affrontent souvent de grands défis financiers, mais il me semble qu’une ligne budgétaire pour la « mission intérieure » serait vraiment pertinente à mettre en place. En finançant, même partiellement, un départ dans un camp chrétien de qualité qui est conforme à votre confession de foi, vous montrez:
En tant que pasteur, ancien, responsable d’Église, si vous investissez dans le départ en camp, soyez certains que cela portera du fruit en son temps.
Pour les serviteurs, un camp, c’est souvent l’occasion de découvrir ses dons, ou bien de les confirmer. Peut-être avez-vous dans votre Église des personnes qui sont douées avec les jeunes enfants, d’autres sont de fins cuisiniers, d’autres encore sont des fées du logis. Certains enseignent les jeunes avec pertinence ou sont peut-être les prédicateurs de demain. Parmi vous se logent peut-être des âmes d’aventuriers, des créatifs, des artistes, des coachs sportifs?
Voyez-vous, il y a 1000 manières de servir et parfois, la peur de l’inconnu peut freiner l’engagement. La moisson est grande et les ouvriers peu nombreux sur le terrain de l’évangélisation. Pourtant, servir dans un camp chrétien décuple la motivation pour le service dans l’Église. C’est comme un stage intensif au service de sa Majesté. Il n’est pas rare que des talents insoupçonnés y soient révélés.
En tant que pasteur, ancien, responsable d’Église, si vous envoyez des serviteurs dans les camps chrétiens, ils seront en bénédiction pour beaucoup d’autres, mais surtout pour votre Église.
Voici quelques étapes que je vous propose pour choisir un bon camp chrétien avec sagesse:
Que ces camps chrétiens, lieux où la Bonne Nouvelle est annoncée (Ac 14.7), soient utilisés pour la croissance des membres de votre Église et pour l’enrichissement de votre Église locale.
Nb: Article republié le 27 juin à l’occasion des vacances qui approchent.
webinaire
SOS Parentalité: Comment éduquer à la lumière de l'éternité?
Ce replay du webinaire de Samuel Laurent a été enregistré le 16 juin 2020.
Orateurs
S. Laurent