Chaque mercredi, je publie mon article. Mais jusqu'à la mi-février, je peux pas j'ai Népal! En effet, avec une dizaine de membres de mon Église locale, nous partons en courte mission au Népal. Nous allons aider au développement d'une école biblique qui forme des pasteurs et implanteurs d'Églises. L'Église locale où sert Raphaël est devenue partenaire d'une école biblique au cœur de la "fenêtre 10/40". Dans cet article, il nous explique le pourquoi de ce projet.
Avec mes collègues anciens de mon Église locale, nous avons passé beaucoup de temps à réfléchir sur le rôle que Dieu veut que nous ayons dans le soutien du mandat missionnaire. Comment connecter l’Église locale à la mission globale?
Après un temps de réflexion et de prière, la vision de l’ECE s’est affinée:
Elle désire, pour sa part, faire de toutes les nations des disciples. Tout simplement. Rien de révolutionnaire. Pour ne pas que cela soit un vœu pieux, nous nous sommes fixé des objectifs.
En s’engageant dans des œuvres stratégiques pour l’annonce de l’Évangile, la multiplication des disciples et l’affermissement des jeunes Églises locales.
C’est donc naturellement que nous avons souscrit à la vision de la mission soutenue par Le Mouvement de Lausanne. J’avais déjà écrit à ce sujet ici.
Non.
Le modèle néotestamentaire de la relation entre l’Église locale et la mission est multimodal.
L’apôtre Paul créait un réseau d’Églises inter-connectées et unies par des besoins ou des projets afin de remplir le mandat missionnaire (Ro 15.26).
Quand il avait évangélisé une ville, il prenait de l’Église naissante de nouveaux coéquipiers qui partaient à ses côtés dans le cadre de ce que nous pourrions appeler aujourd’hui des « courtes missions ».
Par exemple, les Églises de Corinthe et d’Éphèse sont nées de courtes missions de l’apôtre dans ces villes.
Ces Églises devenaient par la suite des bases opérationnelles pour la mission vers les « contrées au-delà » (2Co 10.16). Idem avec Rome où il espérait aller à court terme pour encourager l’Église et y glaner quelques serviteurs pour aller avec lui jusqu’en Espagne (Ro 1.13).
Voici les grands axes que nous avons fixés:
C’est donc dans ce cadre qu’est né le projet d’envoyer une équipe pour aller soutenir le développement de l’école biblique de Gumi au Népal en partenariat avec ITFr.
Dieu m’a mis à cœur depuis quelques temps d’aider le développement des Églises qui travaillent parmi les peuples non atteints.
Ayant reçu une éducation théologique et une préparation à mon entrée dans le ministère, je désire servir ceux qui, comme moi, veulent consacrer leur vie à la croissance de l’Évangile.
Avec Stéphane, un autre ancien de l’ECE, nous enseignerons donc un cours de théologie pratique basé sur l’Évangile selon Luc.
D’autres frères et sœurs aideront au chantier de l’extension de l’école.
Mais le plus important, est le temps que nous passerons dans la prière avec nos frères et sœurs népalais.
Toute l’Église a été appelée à soutenir ce projet: en partant, en soutenant ceux qui partent et en priant. Et beaucoup de monde s’est mobilisé!
Dans notre équipe de l’ECE, il y a 3 anciens sur les 5 actuels qui participent. Des responsables de la jeunesse et des clubs du dimanche ainsi que des membres de notre C.A.
Je me réjouis de ce projet de courte mission en Église, vous n’imaginez même pas! Je me réjouis de ce que nous allons recevoir de la part de nos frères et sœurs, je me réjouis aussi de ce que nous allons ramener dans nos cœurs pour entretenir et bénir le renouvellement de notre vision de la mission.
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Mission: suis-je appelé(e) à partir?
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