Récemment, au cours d’un culte, la cène a été célébrée. La personne en charge d’introduire ce moment l’a défini avec une métaphore. La cène, disait-elle, est comparable à un album de photos que l’on ouvre pour raviver le souvenir des événements passés. Elle fait office de "tableau" représentatif de l’œuvre accomplie par le Christ: elle nous remet en mémoire ce qui s’est passé il y a 2000 ans.
John Mac Arthur abonde dans ce sens en la définissant ainsi:
Quand on tient compte de tous les textes bibliques qui s’y rapportent, la cène se comprend mieux comme un mémorial qui fortifie la foi des croyants dans leur marche avec Christ […].1
Cette définition dite "mémorialiste" est largement répandue dans les milieux évangéliques. Mais est-elle aussi pertinente que le prétend MacArthur? Ne court-elle pas le risque de "minimiser" ce qui se passe réellement lors de la cène? D’ailleurs, que se passe-t-il réellement lors de la cène?
Pour saisir d’où vient cette compréhension mémorialiste de la cène, et éventuellement l’ajuster, nous avons besoin de remonter dans le temps à la rencontre des réformateurs. Et pour comprendre les doctrines des réformateurs, il nous faut comprendre celle de l’Église Catholique.
Selon la théologie catholique traditionnelle, les sacrements sont nécessaires au salut puisque vecteurs de la grâce de Dieu. La cène n’est pas seulement le symbole d’une réalité spirituelle, mais le moyen d’appropriation de cette réalité. On parle alors de "signes efficaces de la grâce": ils opèrent réellement ce qu’ils représentent. L’eucharistie n’est pas un rappel de ce que Jésus a fait il y a deux millénaires, mais une communication des bienfaits qui découlent de son œuvre. Le dernier catéchisme de l’Église Catholique en parle ainsi:
Célébrés dignement dans la foi, les sacrements confèrent la grâce qu’ils signifient. Ils sont efficaces parce qu’en eux, le Christ lui-même est à l’œuvre.2
En découle une conditionnalité nouvelle au salut: celui de la participation aux sacrements. L’applicateur du salut n’est plus le Saint-Esprit qui confère la foi (Ép 2.8), mais l’Église qui organise et légifère la distribution eucharistique3. Bien que Christ soit scandé comme seul acteur, il n’en demeure pas moins que l’institution ecclésiale monopolise l’administration du sacrement. Il nous semble, indubitablement, que l’Évangile s’en trouve largement déformé et qu’un tel dogme va plus qu’à l’encontre des données bibliques. Nous résumerons donc la théologie catholique de l’eucharistie en parlant de sacrement de communication, mais dans le sens de transmettre la grâce. À ce titre, la théologie catholique nous semble se fourvoyer. C’est également ce qui est apparu aux réformateurs. Bien qu’ils se soient éloignés du dogme catholique à divers degrés, ils ont tous pointé du doigt le péril que ce dernier fait courir à l’Évangile.
Aujourd’hui, outre celle proposée par l’Église catholique romaine, trois compréhensions de la cène sont majoritaires.4
La première émane de Luther (1483-1546). S’il a largement rejeté la transsubstantiation catholique, ses propositions dogmatiques concernant la cène en ont tout de même subi l’influence. Bien qu’il n’ait jamais lui-même employé le mot, sa compréhension de la cène est souvent résumée sous l’intitulé consubstantiation. Selon lui, “la substance, et pas seulement les accidents, reste pain et vin; bien que non localisé, le Christ est présent “dans, avec et sous” les éléments5” (d’où le préfixe latin con "avec"). Il s’est également opposé à l’idée d’une répétition du sacrifice du Christ lors de la Messe en décrivant cet enseignement comme “le plus grand blasphème et la plus grande abomination jamais connue sur terre6”.
Pourtant, il a maintenu la présence réelle du Christ dans la cène, dans laquelle il le disait “"aussi proche de nous physiquement qu’il l’était" pour ceux qui l’ont vu, entendu et touché lors de son passage sur terre7”. Mais, à l’inverse du catholicisme, Luther croyait que la foi allait de pair avec l’eucharistie, sans laquelle le pain et le vin sont “vénéneux et mortels8”.
Sur ce point, Ulrich Zwingli9 (1484-1531), le réformateur de Zurich, et Luther étaient en accord. En revanche, Zwingli reprochait à Luther de confondre les deux natures du Christ et proposa une nouvelle compréhension de la cène. Il s’agit du deuxième point de vue: le mémorialisme, dont ont hérité (plus ou moins consciemment) beaucoup d’Églises évangéliques et MacArthur. Selon Zwingli, la cène est avant tout une commémoration de l’œuvre accomplie par le Christ. Point ici de présence spécifique du Christ: les symboles sont les moyens mis à dispositions de la communauté pour éveiller la mémoire. Zwingli défendait donc une lecture métaphorique des propos de Jésus: “Ceci est mon corps” (Lc 22.19, Mc 14.22 et Mt 26.26). Selon lui, ces propos n’étaient pas à prendre plus littéralement que les autres métaphores employées par Jésus (p. ex. Jn 8.12). Le colloque de Marbourg (1529) vit éclater une violente dispute entre Luther et Zwingli sur ce point précis de leur doctrine, sans qu’aucun accord ne soit trouvé.
Quelques années plus tard, Calvin (1509-1564) proposa la troisième compréhension encore aujourd’hui assez majoritaire dans les milieux réformés: celle d’une présence réelle par l’intermédiaire du Saint-Esprit. Cette position, il la présente lui-même comme un intermédiaire entre celle de Luther et celle de Zwingli auxquels il reproche de ne pas avoir su s’écouter l’un l’autre pour en tirer tout le profit qu’ils auraient pu: “Au lieu d’approcher quelque bon consensus, ils s’en sont éloignés de plus en plus, ne cherchant qu’à défendre leur thèse et réfuter tout ce qui y était contraire.10” Pour lui, lors de la cène, le Christ est bien présent d’une manière particulière, bien qu’il ne faille pas le chercher dans les éléments. Selon Treier (1972-), Calvin estimait que “l’Esprit accorde à la communauté une rencontre anticipée avec le Christ élevée au ciel11”.
Le réformateur présentait trois raisons à l’institution de la cène par le Christ12: “afin de signifier et de sceller en nos consciences les promesses contenues dans son Évangile”, “afin de nous inciter à reconnaître sa grande bonté” et “afin de nous exhorter à la sainteté et la pureté”. La première raison évoquée colore particulièrement la théologie réformée. Pour Calvin, “ce qui est dit de la Parole peut aussi être dit du sacrement de la cène, par le moyen duquel le Seigneur nous mène à communiquer avec Jésus-Christ13”. Dans cette perspective, les sacrements sont une ratification supplémentaire de la grâce déjà accordée: un sceau. Découle de cette compréhension de la cène une question à laquelle la théologie réformée doit répondre: quelle plus-value apporte la cène par rapport à la Parole? Calvin y répond en pointant du doigt la faiblesse humaine qui ne se satisfait pas de la prédication orale:
En effet, nous sommes si stupides que nous ne pouvons recevoir [Jésus-Christ] en vraie connaissance de cœur quand il nous est présenté simplement par la doctrine et la prédication. Ainsi donc, le Père de miséricorde, ne répugnant pas à s’accommoder à notre infirmité, a bien voulu ajouter un signe visible à sa Parole, par lequel il représenta la substance de ses promesses, pour nous confirmer et nous fortifier en nous délivrant du doute et de l’incertitude.
La cène aurait alors pour but de donner plus de force à la promesse divine afin d’aider le croyant à y rester attaché. Cette compréhension de l’eucharistie en fait donc aussi un sacrement de communication: communication du Créateur vers ceux qui lui appartiennent pour les encourager et leur rappeler la vérité de leur salut. Cependant, bien que la perspective réformée soit plus complète et satisfaisante que la compréhension catholique, luthérienne ou zwinglienne, elle nous semble toutefois attribuer au sacrement des éléments à charge de l’Esprit.
Selon Calvin:
Le Seigneur a donc institué la cène […] afin de signifier et de sceller en nos consciences les promesses contenues dans son Évangile, au sujet de notre participation à son corps et à son sang; de nous donner certitude et assurance qu’en cela se trouve notre vraie nourriture spirituelle, et qu’ayant un tel gage, nous ayons une ferme assurance du salut.14
Dans l’Écriture, la métaphore du sceau nous semble pourtant réservée à l’Esprit. Aucun des textes relatifs à la cène ne l’emploie. En revanche, c’est bien le cas concernant la troisième personne de la trinité:
En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, la bonne nouvelle de votre salut, en lui, vous êtes venus à la foi et vous avez été scellés de l’Esprit saint qui avait été promis et qui constitue les arrhes de notre héritage, pour la rédemption de ce qu’il s’est acquis, afin de célébrer sa gloire.
Éphésiens 1.13-14
C’est également lui qui nous témoigne que nous sommes enfants de Dieu (Rm 8.16).
Calvin reconnait que l’œuvre de l’Esprit va de pair avec celle de la cène:
Le plus important demeure qu’il travaille en nous intérieurement par son Saint-Esprit, afin de rendre efficace son ordonnance, qu’il a destinée à être un instrument par lequel il veut faire son œuvre en nous. C’est pourquoi, puisque la vertu du Saint-Esprit est conjointe aux sacrements, quand on les reçoit dûment, nous avons à en espérer une aide et un soutien opportuns pour nous faire croître, grandir en sainteté de vie, et particulièrement en amour.15
Mais l’insistance sur le rôle que tient le sacrement nous semble courir le risque d’une minimisation de l’œuvre de l’Esprit.
Finalement, qui a raison? Comme nous l’avons déjà dit, les évangéliques sont nombreux à avoir adopté le point de vue mémorialiste qui nie toute présence réelle particulière du Christ dans le sacrement et pendant sa célébration. Mais d’autres confessent l’inverse et font de l’eucharistie une occasion particulière pour communier avec le Christ, allant parfois jusqu’à prôner la recherche d’expériences extatiques lors de la distribution des éléments.
À ce stade, il nous semble qu’une dernière compréhension de la cène gagnerait à être connue et enseignée dans nos Églises: celle qui en fait une profession commune.
On parle alors du caractère homologétique16 (du grec ὁμολογια "confession" ou "profession") de la cène. Bien sûr, la dimension mémorialiste est fondée scripturairement: “Faites ceci en mémoire de moi” (Lc 22.19). Toutefois, la participation au sacrement ne consiste pas simplement en un effort intellectuel pour réveiller les souvenirs que l’on garde de la Passion. Il s’agit de prendre part à une action de communication collective non seulement pour présenter l’Évangile, mais aussi pour en faire la démonstration. La célébration de la cène est une œuvre communautaire de témoignage: le corps du Christ réuni, à l’unisson, scande son appartenance à la glorieuse nouvelle alliance établie par le sang versé du Christ. De manière très concrète, la diversité des participants, liée à la pluralité sociale et ethnique, témoigne en faveur d’une réconciliation horizontale qui découle d’une verticale. Le corps du Christ ne se situe pas dans les éléments, mais “en célébrant le repas du Seigneur, l’Église présente le corps du Christ, et le Christ présente, ou rend présent, son corps17”.
L’enjeu est de taille. Lors de la cène, l’Église rassemblée annonce la mort et la résurrection du Christ jusqu’à ce qu’il vienne (1Co 11.26). “Lorsqu’elle rompt le pain, l’Église ne fait pas une simple représentation –une projection humaine–mais elle participe à l’action communicative du Dieu trinitaire18.” Le privilège est grand, mais la responsabilité qui l’accompagne aussi. L’exemple de l’Église de Corinthe est particulièrement flagrant. Leur manière de prendre la cène avec, d’abord, le souci d’étancher leur faim et leur soif au risque d’accentuer les différences sociales était un puissant contre-témoignage! Bien que l’action soit en apparence conforme aux prescriptions du Christ, leur pratique ne reflétait en rien le miracle de la constitution d’une communauté rachetée et unie à Christ. Au contraire, le repas qu’ils prenaient rappelait davantage la condition passée que la nouvelle, d’où le sévère reproche que Paul leur adresse. Ne pas "discerner" ce corps miraculeusement constitué est une atteinte directe à l’Évangile dont les effets sont niés, sinon attaqués, par la volonté de faire persister les réalités antérieures à l’action salvifique du Christ.
Ainsi, “en célébrant la communion, l'Église ne se contente pas d'affirmer son unité; elle la met en œuvre. Lorsque nous prononçons les paroles et exécutons les gestes sacramentels, nous sommes véritablement associés à l'action théodramatique en cours par l'Esprit19”. Pendant la cène, l’Église rejoint l’action communicatrice de Dieu en proclamant ce qu’il a fait (l’expiation), ce qu’il fait (communion) et ce qu’il fera (glorification). La différence entre prédication et sacrement découle de la dimension communautaire du second par rapport au premier. Calvin propose de justifier le sacrement par la nécessité de varier les formes pour rendre audible le message de l’Évangile à ceux qui l’écoutent.
Nous pensons plutôt que la cène n’a pas pour but de proclamer en mimes ce qui pourrait être dit avec des mots, mais qu’elle permet à la communauté de ratifier son adhésion au message. En prenant le pain et le vin ensemble, tous les croyants clament d’un même cœur qu’ils appartiennent à Christ, qu’ils sont unis à lui, qu’ils sont pardonnés en son sang et qu’ils attendent avec impatience son retour: “Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, c’est la mort du Seigneur que vous annoncez, jusqu’à ce qu’il vienne” (1Co 11.26). Par la cène, l’assemblée des croyants professe sa foi et fait connaître aux mondes qui l’entourent, visible et invisible, quels sont les attributs de son Dieu. La cène fait office de confession de foi "minimaliste" des éléments absolument constitutifs de l’Évangile. Ainsi, “le repas du Seigneur est une remarquable exposition, une mise en lumière non seulement du moment le plus fort de la pièce, la mort de Jésus, mais également de sa fin, la réalisation du Royaume de Dieu sur la terre comme au ciel20”.
En conséquence, il convient de “préserver la table du Seigneur” pour au moins deux raisons. Premièrement, le caractère homologétique de la cène n’en fait pas que la proclamation de l’Évangile, mais, comme nous l’avons déjà souligné, il en fait plutôt une proclamation de l’adhésion de l’assemblée à son message. Une personne qui chemine, qui n’a pas encore saisi toute la profondeur de la rédemption et qui n’a pas encore “plié le genou" devant Christ, ne peut professer avec le reste de l’Église. En toute logique, la profession collective (cène) suit la profession individuelle (baptême). Deuxièmement, il convient de marquer la différence entre ceux qui appartiennent à l’Église et ceux qui n’en font pas partie parce que la proclamation de l’Évangile leur est aussi destinée.
Si allocutaires et locuteurs sont confondus, alors il paraît bien difficile pour les premiers de saisir l’invitation qui leur est personnellement adressée. En ce sens, il convient également de rendre audible le message dans sa forme, sans n’en rien concéder quant au fond. Si la cène, dans sa dimension proclamatrice, est participation à l’action communicatrice de Dieu, elle poursuit l’ambition de le faire connaître pour sa gloire. Rendre la proclamation inintelligible aux "non-initiés" revient à rompre en partie la communication en restreignant sciemment le public et donc l’impact potentiel du message. L’entreprise de glorification du Dieu rédempteur s’en trouve alors amoindrie.
Cette compréhension de la cène, qui nous semble la plus complète, en fait également un sacrement de communication par lequel l’Église, en tant que communauté, professe sa foi et sa réponse positive à l’offre de salut en Jésus. Une première conversation a donc lieu entre les hommes et Dieu. Mais la cène est aussi une communication pour ceux qui ne font pas encore partie de l’assemblée: elle fait office d’invitation à recevoir la grâce de Dieu. Une seconde conversation a donc lieu parallèlement entre l’Église et ceux qui n’en font pas partie.
Les sacrements sont un langage universel de profession. La cène, particulièrement, permet un unisson ecclésial que ne peut entraver la grande diversité des élus. Comme à la pentecôte, qui fait office de renversement de Babel, chacun peut proclamer son adhésion à l’Évangile et comprendre la proclamation des autres. Il s’agit, de toute évidence, d’un avant-goût du ciel et de son banquet.
Nous terminerons en disant que, dans le culte chrétien, une triple conversation a lieu:
Quelle grâce de participer à l’action communicatrice de Dieu!
1. John MACARTHUR & Richard MAYHUE, Théologie systématique, trans. Antoine Doriath, Trois-Rivières, Éditions Impact, 2018, p. 843.
2. Catéchisme de l’Église Catholique, Mame/Plon, 1992, § 1127, p. 247.
3. Voici ce qu’en dit le Pape Pie XII: “Voilà pourquoi, suspendu à la Croix, Jésus-Christ n'a pas seulement réparé les droits violés de la justice du Père éternel, mais il a encore mérité à nous, ses frères, une abondance ineffable de grâces. Ces grâces, il aurait pu les communiquer lui-même directement à tout le genre humain; toutefois, il ne voulut le faire que par l'intermédiaire d'une Église visible, qui grouperait les hommes; et cela pour leur permettre d'être, par elle, ses coopérateurs dans la distribution des fruits de la Rédemption. Car si le Verbe de Dieu a voulu se servir de notre nature pour racheter les hommes par ses souffrances et ses tourments, il se sert de même de son Église au cours des siècles pour perpétuer l'œuvre commencée.” (Mystici Corporis, 1943, §11).
4. Pour une exposition compendieuse, mais néanmoins plus précise que le présent exposé, de ces quatre points de vue nous renvoyons à Jonathan GRIFFITHS, "La sainte cène", Fred ZASPEL (dir.), L’essentiel de la théologie chrétienne, Trois-Rivières (Québec), Cruciforme, 2022, p. 389 et à Daniel TREIER, Introduction à la théologie évangélique, Charols, Excelsis, 2023, p. 417.
5. Daniel TREIR, Op. Cit.
6. Martin LUTHER, That These Words of Christ "This is my body", etc. Still Stand Firm against the Fanatics, 1527, Éd. The annotated Luther, vol. 3., Church and sacraments, Fortress, 2016, p. 269, cité par Tim CHESTER, Op. Cit., p. 93.
7. Ibid., p. 235
8. Op. Cit., p. 228.
9. Nous n’entrons pas ici dans les détails de l’évolution de la pensée de Zwingli tout au long de sa vie, bien conscient qu’il semblerait avoir nuancé sa position sur la fin, notamment en ne réduisant plus la cène à une simple commémoration (Cf. Tim CHESTER, Op. Cit., p. 97 ou W. P. STEPHENS, Zwingle: An Introduction to His Thought, Oxford, 2001).
10. Jean Calvin, Petit traité sur la cène: Son institution, son utilité et ses bienfaits, Trois-Rivières, QC: Impact Héritage, 2019, p. 64.
11. Daniel TREIER, Op. Cit., p. 417.
12. Jean CALVIN, Op. Cit., p. 19-20.
13. Op. Cit., p. 19.
14. Jean CALVIN, Petit traité sur la cène: Son institution, son utilité et ses bienfaits, Trois-Rivières, QC: Impact Héritage, 2019, p. 20. Il dit également: "L’efficacité de la cène est de confirmer notre réconciliation avec Dieu par sa mort et sa passion, la purification de nos âmes par l’effusion de son sang, la justice que nous obtenons en son obéissance; bref, l’espérance du salut que nous avons en tout ce qu’il a fait pour nous" (Ibid., p. 24).
15. Ibid., p. 30.
16. Nous empruntons ici le vocabulaire d’Henri BLOCHER sans pouvoir renvoyer à un ouvrage spécifique dans l’attente de la publication du second volume de L’Église et les sacrements, Charols, Excelsis, espéré en 2024.
17. Kevin VAN HOOZER, Le théâtre de la théologie, Charols, Excelsis, 2021, p. 272.
18. Kevin VAN HOOZER, Op. Cit., p. 272.
19. Ibid., p. 281.
20. Kevin VAN HOOZER, Op. Cit., p. 282.
webinaire
Trouver l’Église pour moi… et y rester!
Découvre le replay de ce webinaire de James Hely Hutchinson, enregistré le 24 mai 2023. Lors de ce webinaire, James nous a aidé à réfléchir à la question de l’appartenance à une Église locale, compte tenu des différences de convictions qui existent entre nous en milieu chrétien.
Orateurs
J. Hely Hutchinson