«Je tremble toujours de tomber dans la théologie et la métaphysique, vers laquelle j’ai un penchant irrésistible, dans ma prédication comme dans mes sentiments particuliers… Hélas! j’ai la douleur de voir que j’excite parfois une opposition contre l’Évangile que je prêche, qui ne tient pas seulement (quoiqu’elle tienne principalement) à l’Évangile lui-même; mais en partie à quelque chose de sec, de tranchant, d’austère, dans mes discours et dans mes manières. Priez Dieu pour moi, mon bon ami, afin qu’il me fasse chrétien par le cœur et me remplisse d’amour; et si vous le pouvez, donnez-moi à ce sujet, quelques conseils.»
Adolphe Monod, in Les Adieux, édition Groupes missionnaires, 1956, p. 32