Manque d’enthousiasme, d’assurance et d’intentionalité dans la vie d’Église, raréfaction des conversions, essoufflement, désertion… Et si tous ces phénomènes étaient liés à un seul de nos défauts? Une mauvaise compréhension; autrement dit, une mauvaise théologie de la conversion.
C’est une des raisons pour lesquelles ce petit livret est à mettre entre toutes les mains. En précisant votre compréhension de la nature et du mécanisme de la conversion, vous avez la capacité de révolutionner votre vie d’Église, votre témoignage… et même votre adoration du Dieu qui fait au-delà de nos limites!
La Conversion: Comment Dieu se forme un peuple est l’un des 10 courts ouvrages qui développent les « 9 marques d’une Église saine ».
La force de ce petit livre (et apparemment de la série, au vu de ceux qu’on a déjà testés) c’est l’application directe des vérités bibliques. C’est une leçon importante de la vie chrétienne: ce que nous croyons façonne ce que nous faisons. Ce petit livret vous aidera à vous « laisser renouveler par l’Esprit dans votre intelligence » grâce à son contenu biblique, sans tomber dans le piège de l’immobilisme, bien au contraire.
C’est le livre qui vous poussera à réfléchir et à définir:
Ép 3.11-22; Mc 1.15; Col 2.11-14; Ro 6.1-23; Ge 3.1-24… Préparez-vous à pouvoir vérifier tout ce que l’auteur avance. Une force de ce condensé de vérités bibliques appliquées.
Si vous vous êtes résigné à définir la conversion par une simple prise de décision, Conversion est fait pour vous. Faites-en un objectif de lecture durant l’été, vite! Si vous êtes assez fier du nombre de personnes que vous avez vu se « convertir » à votre contact ou tout au contraire si vous êtes effrayé à l’idée de témoigner de votre foi, si vous doutez de votre salut, si vous voulez booster votre vie d’Église, ce livre vous sera d’un grande aide.
Pour ma part, j’ai eu beaucoup de joie à revenir sur le miracle que Dieu opère quand il accorde la repentance et ressuscite quelqu’un qui ne le mérite pas. J’ai été interpellé par le rôle de l’Esprit dans Jean 3. Et j’ai eu une nouvelle motivation et une conscience plus aiguisée durant cette période de l’année où l’on a enchainé les entretiens de nouveaux membres et la préparation de l’enseignement de l’année prochaine. Ce livret est vraiment rafraîchissant!
J’espère qu’il vous motivera aussi, comme moi, dans votre témoignage et votre capacité à guider les gens vers Christ pour le salut.
J’ai été agréablement surpris par le dernier chapitre « le danger d’une Église ‘trop pure' » mais moins apprécié l’angle d’attaque du chapitre 5.
Page 71 où Lawrence nous rend attentifs à un faux évangile devenu populaire:
Lorsque nos Églises s’installent dans un Évangile thérapeutique, nous considérons la vie chrétienne moins comme une bataille contre le péché et plus comme une lutte pour être mieux accepté. On arrête de chanter de vieux chants qui parlent de sainteté et de persévérance, et on chante à la place des paroles romantiques qui parlent d’être proches de Jésus, des histoires d’enlacement et de tendres caresses. On accueille chaque exhortation à fuir le péché dans une prédication comme un truc légaliste; on commence à parler de la pression qu’exercerait un sentiment de culpabilité. On ne définit plus nos relations qu’en termes d’acceptation. On façonne même l’obéissance par des impératifs thérapeutiques. Ainsi, si je ne peux ni rationnellement ni émotionnellement comprendre à quel point la pureté sexuelle ou le fait de persévérer dans un mariage qui ne me rend pas heureux est bon pour moi, alors je dois me rendre à l’évidence que ces impératifs bibliques ne sont pas faits pour moi. Ils sont bons pour les autres mais Dieu ne m’a pas créé pour que je sois malheureux et pas épanoui.
Pour le dire autrement, l’Évangile thérapeutique nous enseigne à aimer les indicatifs de l’Évangile, mais à éviter ses impératifs. Et à lire les indicatifs comme les impératifs au travers des lunettes de mon bienêtre.
Pages 53/54, l’auteur dresse les portraits d’une personne « faussement convertie »:
et d’un chrétien véritable :
Page 104, sur l’assurance du salut:
L’assurance est un projet communautaire. Paul et les autres ont pu rendre compte de ce qu’ils avaient observé chez les Thessaloniciens et ainsi les encourager dans la foi.
Quand on réalise que notre assurance ne dépend pas de ce que nous aurions pu dire un jour mais de ce que nous voyons, une chose incroyable se produit. J’arrête simplement de regarder à moi, et j’invite les autres à m’observer. En retour, je les observe. La vie chrétienne et l’Église cessent d’être centrées sur moi et deviennent centrées sur les autres. Soudainement, l’Église locale devient un don incroyable de Dieu pour nous encourager et nous aider. Ce n’est plus un endroit où se pomponner et frimer, mais un endroit utilisé pour relever les preuves de l’action de l’Esprit Saint dans la vie de chacun — une assurance communautaire de la foi.
Procurez-vous ce petit livre pour l’été, vous ne regretterez pas de réfléchir et de définir votre conception de la conversion pour la rentrée prochaine. Et rendez-vous dans les commentaires.