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John Beerley a servi Christ avec fidélité aux côtés de sa femme Helen dans trois pays pendant près de soixante-dix ans. Né dans une famille de pasteurs à Germantown, en Pennsylvanie, le Seigneur a appelé John au ministère alors qu'il était un jeune homme.

En tant que missionnaire de Crossworld en Haïti, il a exercé un ministère auprès des pasteurs de l'École Évangélique de la Bible à Port-au-Prince. Le Seigneur a ensuite dirigé sa famille vers Mississauga, au Canada, où il a dirigé la branche canadienne de…

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Héritage de Foi: Témoignage de John Beerley

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John Beerley a servi Christ avec fidélité aux côtés de sa femme Helen dans trois pays pendant près de soixante-dix ans. Né dans une famille de pasteurs à Germantown, en Pennsylvanie, le Seigneur a appelé John au ministère alors qu'il était un jeune homme.

En tant que missionnaire de Crossworld en Haïti, il a exercé un ministère auprès des pasteurs de l'École Évangélique de la Bible à Port-au-Prince. Le Seigneur a ensuite dirigé sa famille vers Mississauga, au Canada, où il a dirigé la branche canadienne de la mission en tant que président. Après avoir pris sa retraite, il est devenu pasteur de l'Église Albion Hills Bible à Palgrave, en Ontario, où il a dirigé le troupeau pendant 11 ans. En 2005, les Beerley se sont installés à Lancaster, en Pennsylvanie, où Helen est décédée en 2018. Il y réside actuellement avec sa fille et son gendre.

À titre personnel, John a été le pasteur d'enfance de mon mari Dan, celui qui l'a encouragé à poursuivre des études à la faculté de théologie, qui lui a recommandé Crossworld, et qui a célébré notre cérémonie de mariage en 2005. De plus, deux de ses trois enfants sont des missionnaires avec Crossworld qui ont également joué un rôle important dans l'appel de Dan au ministère. L'influence de John et Helen dans notre vie et celle d'innombrables autres personnes est inestimable.


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 1. Quand et comment êtes-vous devenu chrétien?

Je suis né dans une famille chrétienne à Germantown, en Pennsylvanie. À l'âge de deux ans, mes parents ont déménagé à Wildwood, dans le New Jersey, où mon père était pasteur de l'Église Anglesea Baptist. Lorsque j'avais 7 ans, mon père a organisé une semaine de réunions d'évangélisation à l'Église. Chaque après-midi, après l'école, ils organisaient une réunion pour les enfants. C'est au cours de l'une de ces réunions que j'ai fait confiance à Jésus comme mon Sauveur. Plus tard, j'ai été baptisé à l'âge de 11 ans.

 2. Comment avez-vous su que le Seigneur vous appelait au ministère?

J'ai senti de plusieurs façons que le Seigneur m'appelait à me consacrer à son service.

Lorsque j'étais au lycée, j'ai participé au groupe de jeunes de l'Église et, à plusieurs reprises, j'ai eu le privilège d'enseigner au groupe sur divers sujets tirés de l'Écriture. Cela a été accueilli positivement: les membres du groupe ont affirmé qu'ils croyaient que j'avais le don de l'enseignement.

Pendant mes études à l'école biblique et à l'université, j'ai fait partie d'équipes d'évangélisation. À l'École biblique de Philadelphie, je faisais partie d'un trio de trompettes et j'étais également orateur occasionnel. Au King's college, j'étais membre du trio de trompettes et je prenais la parole pour le groupe dans certaines des Églises où nous jouions. Là encore, le Seigneur a béni le ministère de sa Parole.

C'est à cette époque que j'ai rencontré ma femme, Helen Rohrer. Nous nous sommes mariés en 1952 et avons rejoint l'Association évangélique Fuller, où j'étais directeur associé et chef de chant, tandis qu'Helen jouait du piano et chantait en solo. Dans ce contexte, j'ai eu l'occasion de prêcher la Parole. C'est à ce titre que, lors d'une conférence biblique à Highland Lake, NY, j'ai été invité à remplacer l'orateur de la conférence qui était soudainement tombé malade. J'ai exercé mon ministère auprès d'E.J. Pudney, qui était le directeur de Crossworld (anciennement UFM International). À la fin de la semaine, il m'a demandé si je pourrais enseigner à l'Institut biblique d'Haïti. Peu de temps après, j'ai été consacré au ministère par l'Association baptiste conservatrice.

C'est ainsi qu'après 2 ½ ans avec l'Association évangélique Fuller, Helen et moi avons déménagé en Haïti en 1955. En 1971, le conseil d'administration de la mission nous a demandé de nous installer au bureau à Toronto pour diriger la branche canadienne de la mission. Nous avons pris notre retraite en 1994 et je suis devenu pasteur de l'Église Albion Hills Bible. Après 11 ans, nous avons déménagé à Lancaster, en Pennsylvanie, où Helen est décédée en 2018 et où je vis maintenant avec ma fille et son mari.

 3. Quelle pratique spirituelle vous a le plus aidé à maintenir votre marche dans la foi au milieu des épreuves? Et pourquoi?

J'ai appris très tôt que la Bible, la Parole éternelle de Dieu, est indispensable à la croissance spirituelle. Il nous est dit de désirer le lait et la viande de la Parole pour grandir. Cela signifie qu'elle est essentielle pour une croissance spirituelle constante.

Parce qu'il n'y a pas de substitut aux Écritures, je m'efforce de lire et de méditer la Bible tous les jours. David a écrit, dans Psaumes 1.1-2, que l'homme heureux est celui qui prend plaisir à la Loi de Dieu et l'Éternel et la médite jour et nuit.

Il nous est également dit que la foi vient de l'ouïe et l'ouïe de la Parole de Dieu. Dwight Moody a déclaré un jour qu'il avait prié pour que Dieu augmente sa foi; il a prié et prié, mais la foi n'est pas venue. C'est alors qu'il a été frappé par le verset de Romains 10.17 qui dit que la foi vient de l'ouïe et de l'écoute de la Parole de Christ. C'est alors qu'il a commencé à étudier la Parole de Dieu et a constaté que sa foi se renforçait au fur et à mesure qu'il faisait l'expérience de la fidélité de Dieu.

 4. Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu d'un mentor? Et pourquoi?

C'est une question difficile, car à 95 ans, j'ai eu le privilège de recevoir de nombreux conseils de la part de nombreux frères et sœurs dans la foi. En fait, il y en a tellement qu'il m'est presque impossible d'en choisir un comme étant le meilleur.

De plus, en raison de mon âge, j'ai grandi dans une génération où écouter les maîtres de l'Écriture était considéré comme du "mentorat". Aujourd'hui, l'accent est mis sur la formation de disciples. Dans ma génération, l'accent était davantage mis sur l'enseignement de la "saine doctrine" et sur les applications pratiques de cet enseignement.

J'ai grandi à l'époque de la controverse entre modernistes et fondamentalistes, et l'enseignement de la Bible était donc primordial dans les Églises fondamentales. La Scofield reference Bible \[aujourd'hui Scofield study Bible\] a, à bien des égards, sauvé les Églises locales de l'erreur. Elle est entrée en scène au bon moment.

Pour répondre à ta question, les excellents professeurs que j'ai eus à la Philadelphia school of the Bible \[aujourd'hui Cairn university\] m'ont appris l'importance des Écritures et la compréhension de la saine doctrine. Leur sagesse m'a permis de rester sur la bonne voie pendant toutes ces années.

 5. Quels sont les un à trois livres que vous recommandez le plus? Et pourquoi?

Il y a de nombreuses années, j'ai acheté un exemplaire du livre de René Pache, Le retour de Jésus-Christ. Je l'ai trouvé très utile pour comprendre la perspective française sur la prophétie biblique. À l'époque, j'enseignais à l'École évangélique de la Bible à Port-au-Prince, en Haïti, et j'ai donc trouvé ce livre très utile pour articuler l'enseignement prophétique en français.

Un autre livre qui m'a beaucoup influencé est More evidence that demands a verdict, de Josh et Sean McDowell. Il s'agit d'un texte classique d'apologétique qui se concentre sur les preuves de la validité des Écritures et du christianisme. C'est l'un des meilleurs ouvrages que j'aie lus sur ce sujet.

 6. En dehors de votre épouse ou de votre mère, quelle femme a le plus influencé votre vie? Et pourquoi?

Le choix n'a pas été difficile pour moi, ce qui indique l'impact que la femme suivante a eu sur moi: Mme Stoudt était mon enseignante à l'école du dimanche à Wildwood, dans le New Jersey, où mon père était pasteur. Elle a eu un grand impact sur ma jeune vie, ainsi que sur la vie des autres élèves de sa classe. Elle nous enseignait fidèlement la Bible, à nous les enfants, et nous encourageait dans notre vie spirituelle.

Il y avait d'autres femmes, bien sûr, mais c'est la première qui m'est venue à l'esprit. En y repensant aujourd'hui, je me rends compte que son dévouement dans la préparation de chaque leçon, sa présentation et le fait de s'assurer que nous comprenions tous étaient un grand exemple à suivre pour moi. Cela met merveilleusement en évidence l'impact qu'une enseignante fidèle de l'école du dimanche peut avoir sur la vie des enfants dont elle a la charge.

 7. Avez-vous déjà eu envie d'abandonner le ministère? Si oui, qu'est-ce qui vous a permis de tenir?

Tout au long de mon ministère, que ce soit en tant que chef de chant pour les croisades d'évangélisation avec l'Association évangélique Fuller, directeur adjoint de la Conférence biblique de Highland Lake, ou en tant qu'enseignant à l'Institut biblique en Haïti, ou président pour le Canada de Crossworld, ou pasteur de l'Église Albion Hills Bible à Palgrave, en Ontario, je n'ai jamais remis en question mon appel, ni envisagé d'abandonner le ministère vers lequel le Seigneur m'a dirigé avec ma chère épouse, Helen. La raison en est simple: j'étais fermement convaincu de ma vocation, je m'étais engagé envers le Seigneur et je m'appuyais sur une base solide dans les Écritures.

 8. Comment maintenez-vous un bon équilibre entre votre vie professionnelle et votre vie familiale?

En réponse à cette question, je dois préciser mon âge. J'ai 95 ans et j'ai fait partie de ce que l'on a appelé "la plus grande génération". Elle était totalement différente des générations suivantes. Je nous qualifierais de "vieille école".

Mon père était un pasteur qui pensait que sa vocation primait sur tout le reste. Le Seigneur occupait toujours la première place. Cela a déteint sur moi. J'ai honte de dire qu'en dehors de notre séjour en Haïti, où nous étions tout le temps ensemble en famille, j'ai eu tendance à suivre l'exemple de mon père.

Ce n'est que lorsque j'ai servi dans l'Église en Ontario que cela a changé. Pour nos enfants, il était trop tard. Je le dis avec beaucoup de regret.


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Abbie est née dans une famille de missionnaires. Ses parents, originaires d'Europe, sont venus au Québec pour annoncer l'Évangile à une époque où les chrétiens évangéliques y étaient très peu nombreux. Inspirés par leur expérience des camps chrétiens dans leur pays d'origine, ils se sont engagés dans les camps existants de l’époque.

En 1964, son père, avec son ami G. Cotnoir, a fondé le Camp des Bouleaux. C’est ainsi qu’Abbie a grandi en passant tous ses étés dans les colonies de vacances, où elle a vécu des moments marquants…

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Héritage de Foi: Témoignage d'Abbie Greth

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Abbie est née dans une famille de missionnaires. Ses parents, originaires d'Europe, sont venus au Québec pour annoncer l'Évangile à une époque où les chrétiens évangéliques y étaient très peu nombreux. Inspirés par leur expérience des camps chrétiens dans leur pays d'origine, ils se sont engagés dans les camps existants de l’époque.

En 1964, son père, avec son ami G. Cotnoir, a fondé le Camp des Bouleaux. C’est ainsi qu’Abbie a grandi en passant tous ses étés dans les colonies de vacances, où elle a vécu des moments marquants: sa conversion à l’âge de 6 ans, sa consécration et son appel missionnaire à 11 ans, qui l'ont conduite à se faire baptiser à l’automne.

Au fil des ans, elle a pu affermir sa foi et apprendre à mieux connaître son Seigneur. Elle s’est mariée peu avant ses 19 ans et a servi avec son mari, Jean-Pierre, d’abord au Lac Saint-Jean, Québec, pendant 14 ans, puis comme missionnaires en Belgique et en France pendant 26 ans. De retour au Québec, ils continuent de servir le Seigneur dans la région de Granby. Le Seigneur leur a donné quatre fils et seize petits-enfants.


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 1. Quel conseil donneriez-vous à vous-même à l'âge de 20 ans?

Confie-toi pleinement en Dieu, comme tu t’abandonnerais dans un La-Z-Boy (fauteuil relax). Arrête de vouloir tout contrôler et laisse Dieu opérer en toi son œuvre de transformation. N’aie aucune crainte, car il veille sur chaque aspect de ta vie et de ton être. C’est lui qui fait, et toi, tu dois simplement être. Son but est de te transformer pour que tu ressembles à son Fils. Il te demande d'être fidèle, pas de produire des résultats.

> Éternel, tu nous assures la paix, puisque tout ce que nous faisons, c'est toi qui l'accomplis pour nous.
>
> Ésaïe 26.12

> Fortifie-toi et prends courage. Ne sois pas effrayé ni épouvanté, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi où que tu ailles.
>
> Josué 1.9

 2. Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu d'un mentor?

> Ne mets pas ton espoir dans les hommes, tourne ton regard vers Jésus.

Les êtres humains, même les plus proches et les plus chers, finiront par te décevoir d'une manière ou d'une autre. Nous sommes tous imparfaits et faillibles, susceptibles de faire des erreurs et de commettre des injustices. Une confiance et des attentes trop élevées dans une ou plusieurs personnes peuvent mener à la déception et à la frustration.

Dirige ton attention vers Jésus. Il est le seul parfait, infaillible et immuable. En lui, il n'y a pas de déception, seulement amour, fidélité et vérité. Il est le même hier, aujourd'hui, et éternellement (Hé 13.8). Sa constance et sa perfection sont des fondements solides pour notre foi.

En gardant les yeux fixés sur Jésus, tu trouveras un modèle parfait à suivre, un guide sûr dans les moments difficiles, un réconfort inépuisable dans les épreuves, et une source inépuisable de sagesse, de paix et de direction.

> …courons avec persévérance l'épreuve qui nous est proposée. Faisons-le en gardant les regards sur Jésus, qui fait naître la foi et la mène à la perfection.
>
> Hébreux 12.1-2

En ne regardant pas aux hommes, mais en gardant les yeux fixés sur Jésus, tu trouveras une source de force et de stabilité inébranlable.

 3. À part votre mère, quelle femme a le plus influencé votre vie?

Marianne Petit-Clerc: elle s’est convertie vers l’âge de 14 ans. Sa famille, très fervente dans la foi catholique, a été touchée par l’Évangile libérateur de Jésus-Christ après une série d’épreuves. En 1953, ils ont tous été baptisés.

Marianne a suivi fidèlement son Seigneur et a manifesté un grand dévouement envers la famille de Dieu. Jeune adulte, elle m'a enseigné à l'école du dimanche. Sa persévérance et son esprit doux ont toujours été pour moi un modèle. Quelques années plus tard, alors que j'avais entre 12 et 15 ans, avec son amie Carole, elles étaient responsables du groupe de jeunes.

Marianne aimait beaucoup rire et s'amuser, mais elle savait aussi nous transmettre des principes de vie pour de jeunes chrétiens. En observant sa vie et ses choix, j'ai pu constater qu'elle vivait ce qu'elle enseignait.

Par exemple, elle a choisi de servir Christ plutôt que de se marier. Attachée à l'appel qu'elle avait reçu, elle a mis fin à une relation avec un jeune homme formidable qui n'avait pas le même appel. Ce choix m'a profondément marqué et m'a conduit à mettre Christ en priorité dans mes propres relations.

 4. Comment le Seigneur a-t-il transformé un échec ou un échec apparent dans votre vie pour sa gloire et votre bien?

À l'appel du Seigneur, nous avons quitté une situation remplie de joie et de bénédictions à Alma, au Lac Saint-Jean, Québec, pour un pays où l'Évangile progressait difficilement: la Belgique. Petit à petit, avec d'autres collègues pasteurs et missionnaires, nous avons pu nous réjouir des progrès et de la croissance de l'œuvre.

Cependant, un jour, l'adversaire a semé la division et tout s'est effondré. Le Seigneur nous a alors ouvert une nouvelle porte de service en France. Partir après avoir œuvré corps et âme pendant dix-sept ans pour ce qui semblait être un échec était difficile à accepter. Nous n'arrivions pas à faire le deuil de cette période.

Mais le Seigneur prend soin des cœurs! Environ deux ans plus tard, lors d'une retraite d'une semaine, un prédicateur a prêché sur la dépression d'Élie après le glorieux événement du feu tombé du ciel. Le problème d'Élie était qu'il espérait ardemment que le peuple se tourne résolument vers l'Éternel et abandonne ses idoles. Il désirait voir la gloire de Dieu sur le pays. Mais cela ne s'est pas produit.

Élie, menacé de mort, a dû s'exiler, se sentant seul, sans personne pour le défendre ou se lever pour l'Éternel. À quoi bon continuer à vivre? Cela décrivait bien nos propres émotions. Nous voulions tant voir l'Église de Dieu grandir, devenir forte et être une lumière dans ce pays, mais le contraire semblait se produire. Dix-sept ans d'efforts nous paraissant vains.

Le Seigneur nous a alors rappelé que les résultats lui appartenaient, et non à nous. Nous étions jugés non sur les résultats, mais sur notre fidélité. Il était capable de se glorifier sans nous. Nous avons pu lui abandonner nos attentes et nous laisser réconforter par sa grâce et son amour.

Quelques années plus tard, nous sommes retournés en Belgique. Le Seigneur nous a donné la joie de voir des enfants que nous avions connus, maintenant devenus adultes et parents, activement engagés dans leur Église. Nous avons vu des Églises qui s’étaient développées, qui avaient grandi et créé des ministères pour atteindre la population avec l'Évangile.

Nous étions infiniment reconnaissants. Le Seigneur est au contrôle de son Église. C'est lui qui la bâtit, pas nous!

 5. Avez-vous déjà eu envie d'abandonner le ministère? Si oui, qu'est-ce qui vous a permis de tenir?

Nous avons connu des moments très difficiles dans notre ministère. Nous avons versé des larmes, nous avons traversé des périodes de déprime et de découragement, et nous nous sommes sentis incompétents, submergés et démunis. Cependant, jamais nous n'avons envisagé d'abandonner.

Ce qui nous a permis de tenir, c'est la réalisation que le Seigneur savait comment nous réconforter. Parfois, cet encouragement était monumental et nous remplissait d'une énergie renouvelée. Souvent, il se manifestait à travers de petits signes: “Je suis là. Je ne vous abandonne pas.” Nous avons appris à les reconnaître et à en être reconnaissants. Grâce à cette présence constante et rassurante du Seigneur, nous avons trouvé la force de continuer malgré les épreuves.

À cela, le Seigneur a ajouté le soutien de frères et de sœurs qui ont été prêts à nous écouter ou à combattre avec nous, nous épaulant mutuellement. Nous avons réalisé qu’il faut apprendre à voir les interventions de notre Père céleste. Nous souhaiterions parfois que les choses changent plus vite ou qu’il fasse place nette de certaines situations ou même de certaines personnes.

Si notre Père est rempli de grâce pour nous, il l’est aussi pour les autres. Nous avons appris à pardonner, à être patients et à attendre que Dieu lui-même ouvre le chemin plutôt que de vouloir l’ouvrir nous-mêmes.

Et dans sa grâce, il nous a bénis et donné des occasions inattendues pour servir et être utiles. Il nous a toujours donné une place et confirmé notre appel et notre raison d’être. C’est un Dieu merveilleux et bon!

 6. Comment gérez-vous la tension entre rester fidèle à vos convictions et rester ouvert à de nouvelles idées et perspectives?

C'est un exercice délicat, mais essentiel. Il y a quelques convictions fondamentales, qui sont immuables et ne peuvent évoluer avec de nouvelles idées. Toutefois, ces dernières sont assez peu nombreuses. Elles forment le socle de notre foi et de nos valeurs profondes. Pour tout le reste, nous réalisons que notre Dieu est un Dieu de variété, de couleurs et de différences.

Dieu laisse à ses enfants beaucoup de latitude quant à leur compréhension de sa Parole et à sa mise en pratique. Il est surprenant le nombre de sujets qui peuvent être l’objet d’interprétations diverses tout en respectant le socle de notre foi. Cette diversité témoigne de la richesse de la création divine, ainsi que de la complexité et de la grandeur de la sagesse de notre Père céleste.

En reconnaissant cela, nous comprenons qu'il est essentiel de rester humbles. Il est facile de condamner trop rapidement un frère ou une sœur qui a un avis différent, mais cela serait contraire à l’esprit de paix, d’amour et d’unité que Dieu attend de nous. Cette humilité implique d’écouter activement et de considérer sérieusement les perspectives des autres, même lorsqu'elles diffèrent des nôtres.

Cependant, cela n’empêche pas d’avoir des préférences et des arguments solides pour défendre nos convictions. Toute opinion n’est pas forcément valable, et il est crucial de trouver les textes qui appuient ou réfutent un argument. La Bible nous offre des ressources abondantes pour nourrir notre réflexion et affiner nos positions. Apprendre à interpréter et à appliquer ces textes tout en restant ouverts aux différentes perspectives enrichit notre compréhension et notre foi.

Ainsi, pour gérer cette tension, nous nous efforçons de maintenir un équilibre entre la fidélité à nos convictions et l'ouverture aux nouvelles idées. Cela implique de:

1. Identifier clairement les convictions fondamentales qui sont immuables.
2. Reconnaître la diversité des interprétations et des pratiques comme une richesse plutôt qu'une menace.
3. Écouter activement et avec humilité les perspectives différentes.
4. Développer des arguments fondés sur des textes solides pour défendre nos positions.
5. Rester flexibles et prêts à réévaluer nos points de vue à la lumière de nouvelles informations ou perspectives.

En somme, rester fidèles à nos convictions tout en étant ouverts aux idées nécessite une combinaison de fermeté, d’humilité, de tolérance et de réflexion continue. C’est un chemin d’apprentissage constant, guidé par la foi et la sagesse qui nous vient de Dieu.


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Depuis plusieurs mois, Angie travaille sur un projet qui lui tient à cœur: un recueil de 16 témoignages de femmes ayant goûté à la bonté et la fidélité de Dieu dans l’épreuve.

> Ce livre révèle l’espérance qu’il est possible d’entretenir et de nourrir au plus sombre des situations de la vie. Nous ne sommes plus seulement spectateurs des peines et des découvertes de ces sœurs qui se sont dévoilées, mais nous sommes à l’écoute des leçons spirituelles qu’elles ont reçues du Seigneur.
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> Florent Varak, Elles ont vu la fidélité de Dieu, extrait de la préface

Durant ce…

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Elles ont vu la fidélité de Dieu

Depuis plusieurs mois, Angie travaille sur un projet qui lui tient à cœur: un recueil de 16 témoignages de femmes ayant goûté à la bonté et la fidélité de Dieu dans l’épreuve.

> Ce livre révèle l’espérance qu’il est possible d’entretenir et de nourrir au plus sombre des situations de la vie. Nous ne sommes plus seulement spectateurs des peines et des découvertes de ces sœurs qui se sont dévoilées, mais nous sommes à l’écoute des leçons spirituelles qu’elles ont reçues du Seigneur.
>
> Florent Varak, Elles ont vu la fidélité de Dieu, extrait de la préface

Durant ce webinaire, quelques-unes de ces femmes nous ont partagé leur histoire, témoignant de la fidélité du Seigneur à leur égard. Que ce soit le handicap, l’infertilité, le cancer, ou un abus psychologique, chacune d’entre elles a connu la souffrance, mais elles ont surtout été témoins du secours et de la protection de Dieu.

Nous avons tous une histoire à raconter. À travers nos épreuves, nous voulons rappeler la bonté de Dieu et montrer au monde l'espoir que nous avons trouvé dans l'Évangile. Nous voulons proclamer au monde comment Christ nous a fait passer des ténèbres à la lumière. Il nous a fait sortir de l’abime dans lequel nous nous trouvions, alors que nous avions perdu tout espoir. Il nous a donné la joie alors que nous pensions ne plus jamais sourire. C’est dans ces moments-là que nous avons le plus vivement vu et goûté combien l'Éternel est bon.

 Pour aller plus loin

Découvre le livre, Elles ont vu la fidélité de Dieu, publié par les Éditions Clé

Capturée et transportée à travers le passage du milieu de l'océan Atlantique à l'âge de 7 ans, la jeune fille est achetée lors d'une vente aux enchères à Boston en 1761 par John Wheatley pour sa femme Susanna. Son nom de naissance nous est inconnu, car la petite fille reçoit le nom du navire qui l'a arrachée à tout ce qu'elle avait connu.

 Un génie en esclavage

Phillis démontre si rapidement des capacités linguistiques que non seulement, elle lit couramment l'anglais à l'âge de 9 ans, mais elle lit et traduit également les…

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Phillis Wheatley, l'esclave sénégambienne devenue poète affranchie

Capturée et transportée à travers le passage du milieu de l'océan Atlantique à l'âge de 7 ans, la jeune fille est achetée lors d'une vente aux enchères à Boston en 1761 par John Wheatley pour sa femme Susanna. Son nom de naissance nous est inconnu, car la petite fille reçoit le nom du navire qui l'a arrachée à tout ce qu'elle avait connu.

 Un génie en esclavage

Phillis démontre si rapidement des capacités linguistiques que non seulement, elle lit couramment l'anglais à l'âge de 9 ans, mais elle lit et traduit également les classiques grecs et latins à l'âge de 10 ans. Jeune adolescente, elle compose des poèmes qui témoignent d'une remarquable maîtrise de la littérature, de la géographie, de l'histoire et de la politique. À l'âge de 13 ans, elle publie son premier poème dans le Newport Mercury. David Waldstreicher, biographe de Wheatley, déclare:

> Elle a acquis une grande aisance culturelle et est devenue capable d'écrire des poèmes en anglais si rapidement que nous ne devrions pas hésiter à la qualifier de génie.

 La poétesse adolescente publiée

La famille Wheatley emmène Phillis à l'Église, l'exposant aux enseignements d'hommes tels que George Whitefield. Ses connaissances en théologie sont telles que seulement six ans après son arrivée aux Amériques, elle compose le poème "An Address to the Deist" (Une adresse au déiste), pour défendre la doctrine de la Trinité.

À l'âge de 19 ans, Phillis a écrit suffisamment de poèmes pour publier un livre. Cependant, aucun éditeur des colonies ne veut imprimer un livre d'un auteur noir. Poems on Various Subjects, Religious and Moral est publié à Londres et s'ouvre sur un portrait de Wheatley. Les pages suivantes comportent les signatures de dix-huit personnalités de Boston attestant de l'authenticité de son œuvre. Elle est non seulement la première Afro-Américaine et la troisième femme coloniale américaine à voir ses œuvres publiées, mais aussi la première Afro-Américaine à faire l'objet d'un portrait individualisé.

 La captive libérée

Wheatley se rend ensuite en Angleterre avec le fils adulte de son propriétaire pour une tournée publicitaire, où elle est non seulement acceptée, mais aussi aimée. Son hôte à Londres est le célèbre abolitionniste Granville Sharp (connu des amateurs de la Bible pour ses travaux d'érudition en grec koine). De retour à Boston, elle négocie sa manumission. Elle épouse un Noir affranchi, John Peters, avec qui elle aura trois enfants. Tragiquement, ils périssent tous. Incapable de subvenir à ses besoins par l'écriture, elle trouve un emploi de domestique. On sait peu de choses de ces années-là. Wheatley meurt dans la pauvreté à l'âge de 30 ans. Son génie marquera l'Histoire, mais c'est de sa foi en Jésus que nous, disciples du Christ, nous nous souviendrons le plus:

> Mais si je pouvais m'attarder et me réjouir en \[Jésus\] seul avant tout autre objet! Tandis que le monde s'agite autour de nous, nous n'aurons pas la pénible préoccupation de rendre à Dieu ce qu'il nous a d'abord donné.

Pour en apprendre plus sur Phillis et d'autres femmes exceptionnelles, je vous encourage à lire l’ouvrage de de Catherine Parks, Courageuses: 11 récits de femmes ordinaires que Dieu a équipées de sa puissance extraordinaire.

 Pour aller plus loin

 Afrique: Ces frères et sœurs en Christ dont la foi a marqué l'histoire

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 Premier contact: le groupe de jeunes du mercredi soir

Je suis venu à la foi en Christ à l'âge de 14 ans, en fréquentant un groupe de jeunes près de chez moi. Nos réunions du mercredi soir consistaient à jouer au basket-ball, à chanter des chants de louange et à participer à une étude biblique enseignée par le pasteur des jeunes, Doug, âgé de 24 ans. Il citait souvent certains de ses livres préférés, notamment la biographie de Keith Green, Sans Compromis!. Le pasteur Doug partageait la passion de Green pour Christ et son zèle pour la mission…

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Keith Green: le chanteur chrétien qui a changé ma vie

 Premier contact: le groupe de jeunes du mercredi soir

Je suis venu à la foi en Christ à l'âge de 14 ans, en fréquentant un groupe de jeunes près de chez moi. Nos réunions du mercredi soir consistaient à jouer au basket-ball, à chanter des chants de louange et à participer à une étude biblique enseignée par le pasteur des jeunes, Doug, âgé de 24 ans. Il citait souvent certains de ses livres préférés, notamment la biographie de Keith Green, Sans Compromis!. Le pasteur Doug partageait la passion de Green pour Christ et son zèle pour la mission, et nous l'a transmise au fil du temps. Ensemble, ces deux frères m'ont poussé à réfléchir à l'appel du Seigneur dans ma vie. Certaines des citations les plus connues de Keith Green peuvent expliquer pourquoi:

> Cette génération de chrétiens est responsable de cette génération d'âmes sur la terre!

> Si vous n'avez pas reçu un appel précis à rester ici, vous êtes appelés à partir.

> Jésus nous commande de partir. Si nous restons, ce devrait être l'exception.

> Ne voyez-vous pas tous les gens qui s'enfoncent? Vous ne vous en souciez pas? Allez-vous les laisser se noyer?

 Le cœur de Dieu pour les nations

La théologie de Keith Green était imparfaite. En fait, s'il vivait aujourd'hui, nous ne serions pas à l'aise dans certains des lieux où il se produisait. Nous pourrions même qualifier quelques-uns de ses associés de prédicateurs de l'évangile de la prospérité, et ce, à juste titre. Il ne s'agit donc en aucun cas d'une hagiographie (c'est-à-dire d'une biographie qui traite son sujet avec une vénération excessive). Mais malgré ses défauts, ce hippie devenu disciple de Jésus avait une magnifique obsession: Connaître Christ et le faire connaître.

 Un prédicateur de réveil du 20ᵉ siècle par le chant

Keith Green était déjà un chanteur et auteur-compositeur à succès lorsqu'il est devenu disciple de Jésus. Jouant dans des clubs de la Californie du Sud, il a rapidement commencé à composer des paroles qui donnaient vie aux Écritures qui avaient pris tant d'importance pour lui. De son interprétation des paraboles du bon Samaritain et du fils prodigue à son récit des errances d'Israël dans le désert dans "Alors, vous voulez retourner en Égypte", ses récits puissants transportaient ses auditeurs dans le monde de la Bible.

Mais sa musique ne se contentait pas de divertir. La manière dont il articulait l'appel coûteux de la vie de disciple et le sort terrible de ceux qui rejetaient cette invitation, poussait un grand nombre à l'action. Ses concerts étaient plus que des spectacles; c'étaient des croisades d'évangélisation, au cours desquelles il consacrait une grande partie de son temps à partager l'Évangile.

Le frère Keith a compris très tôt dans son ministère que l'Église évangélique d'Amérique avait besoin d'un réveil. Il a mis au défi ceux qui prétendaient suivre Jésus de s'examiner eux-mêmes et de voir s'ils étaient dans la foi (2Co 13.5). À une époque où le christianisme culturel prédominait, il n'avait guère de patience pour ceux qui plongeaient dans un bain tiède de confort chrétien blasé. Ses déclarations allaient de l'amusant à l'offensant.

> Aller à l'église ne fait pas de vous un chrétien, pas plus qu'aller chez McDonald's ne fait de vous un hamburger!... Vous voulez savoir ce qu'est un chrétien? Quelqu'un qui craque pour Jésus!
>
> "Someone who is bananas for Jesus" en anglais.

> Le monde dort dans l'obscurité et l'Église ne peut pas lutter contre, parce qu'elle dort dans la lumière. Comment peux-tu être aussi mort, alors que tu as été si bien nourri? Jésus est ressuscité d'entre les morts, et vous ne pouvez même pas sortir du lit!

> “L’obéissance vaut mieux que les sacrifices, je désire plus que des dimanches et des mercredis soir. Alors, si vous ne pouvez pas venir à moi tous les jours, ce n'est pas la peine de venir du tout.”

 L'argent ne doit jamais être un obstacle

Alors que beaucoup seraient choqués par une telle audace et un tel franc-parler, rares sont ceux qui pourraient mettre en doute sa sincérité et son amour. Dès les premiers jours de sa vie chrétienne, lui et sa femme Melody ont recueilli des auto-stoppeurs et des sans-abris et les ont accueillis chez eux. Un jour, une jeune femme qui devait se faire avorter la semaine suivante a choisi la vie grâce à l'abri qu'elle a trouvé chez les Greens. Lorsque la maison de Keith et Melody est devenue trop petite, ils ont acheté ou loué une autre, puis une autre, jusqu'à ce que leur ministère improvisé occupe la moitié du pâté de maisons. Ils finirent par acheter un ranch au Texas, ce qui leur permit d'agrandir leur maison de disciples pour en faire ce qui allait porter le nom de "Last Days Ministries" (Ministères des Derniers Jours).

Au début de leur marche dans la foi, ce couple a financé ces projets grâce aux revenus générés par leurs concerts. Cette situation a toutefois changé lorsque Keith a décidé qu'en tant que ministre de l'Évangile, il ne pouvait plus faire payer un concert, tout comme un pasteur ne peut le faire pour assister un culte! Il a simplement demandé des dons volontaires pour ses billets de concert, ses disques et ses cassettes. Et ce qui est étonnant, c'est que Dieu a non seulement permis aux Greens de couvrir leurs dépenses de cette manière, mais il a également suscité de généreux partenaires financiers qui leur ont permis de transmettre ce message de l'amour de Dieu dans le monde entier.

 Partis trop tôt, mais portant encore du fruit

Si vous vous demandez pourquoi vous n'avez pas entendu parler d'un tel homme de conviction, c'est peut-être parce qu'il est mort tragiquement en 1982 dans un accident à bord d'un petit avion, à l'âge de 28 ans. Lorsque j'ai découvert sa vie à l'âge de 14 ans, ce chiffre ne m'a pas autant frappé comme il l'a fait 35 ans plus tard. Il n'avait que 28 ans lorsqu'il est mort! Pourtant, avec le temps, j'ai compris que Keith Green avait réussi à concentrer en moins de trois décennies plusieurs décennies de service fructueux pour le Maître. Quelques jours seulement avant son départ auprès du Seigneur, il a lancé un appel qui résonnerait jusque dans l'éternité. Sa courte publication intitulée "Pourquoi vous devriez aller sur le champ missionnaire" a mis les enfants de Dieu au défi de marcher dans l'obéissance à Christ et de porter sa croix jusqu'aux extrémités de la terre.

Il n'est donc pas étonnant qu'à l'âge de 16 ans, lors d'un voyage missionnaire en France, j'aie consacré ma vie au ministère interculturel sur le Vieux-Port de Marseille. Grâce à la passion contagieuse de Keith Green pour les perdus, les marginaux et les faibles, des milliers d'autres croyants ont, depuis, répondu à cet appel pour être ses ambassadeurs aux quatre coins de la planète.

Si vous sentez que le Seigneur pousse votre cœur vers la mission, ajoutez dès aujourd'hui la biographie de Keith Green Sans compromis! à votre liste de lecture. Et si vous n'avez aucun intérêt à atteindre les nations, je vous mets au défi de lire son livre et de rester inchangé.

 Comment tout a commencé

Nous ne pouvons pas nous empêcher de voir la main souveraine de Dieu dans la façon dont le podcast Chrétienne est né. Fin 2020, Matt Giralt rencontrait chacun de ses blogueurs réguliers et auteurs invités pour prendre le pouls de leur vie et de leur ministère. Vers la fin de notre rencontre, Matt m'a demandé si j'avais des rêves pour mon avenir à TPSG. C'est alors que j'ai mentionné que j'aimerais animer un podcast pour femmes. À ma grande surprise, notre intrépide leader a répondu: “Juste hier, j'ai reçu un…

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100 épisodes, ça se fête!

 Comment tout a commencé

Nous ne pouvons pas nous empêcher de voir la main souveraine de Dieu dans la façon dont le podcast Chrétienne est né. Fin 2020, Matt Giralt rencontrait chacun de ses blogueurs réguliers et auteurs invités pour prendre le pouls de leur vie et de leur ministère. Vers la fin de notre rencontre, Matt m'a demandé si j'avais des rêves pour mon avenir à TPSG. C'est alors que j'ai mentionné que j'aimerais animer un podcast pour femmes. À ma grande surprise, notre intrépide leader a répondu: “Juste hier, j'ai reçu un courriel d'Aurélie Bricaud disant exactement la même chose!”

Quelques semaines plus tard, Aurélie et moi étions en communication régulière. Au cours des semaines et des mois qui ont suivi, nous avons échangé d'innombrables courriels, SMS et mémos vocaux. Nous avons appris à nous connaître et nous avons commencé à identifier les sujets que nous voulions explorer dans un podcast. Grâce au soutien de l'équipe de TPSG, nous avons toutes deux installé un studio d'enregistrement dans nos bureaux, avec un micro de bonne qualité et une table de mixage. Nous étions prêtes à nous lancer!

 Notre vision

Très tôt, nous avons choisi le slogan "Creuser la Bible pour servir Christ". Nous nous sommes partagées le travail de manière égale, en décidant que chacune préparerait la moitié des épisodes sur les sujets de notre choix. Nous étions toutes les deux d'accord sur le fait que nous voulions créer un contenu qui soit à la fois profond et pratique (Aurélie m'a beaucoup aidée sur ce dernier point, car j'ai tendance à rester théorique, alors qu'elle est plus concrète dans ses réflexions).

Nous avons proposé plusieurs séries au cours de la vie de Chrétienne, de la toute première sur le Credo des Apôtres à celle que nous avons récemment achevée sur les sept péchés capitaux. Nous avons également invité des intervenants particuliers dans l'émission, dont certains étaient déjà des amis proches, et dont d'autres sont devenus des amis de l'émission à la suite de leur visite.

 Quelques faits marquants

Au début du tournage, nous commencions chaque épisode par la salutation suivante: “Bonjour, les filles, et bienvenue dans Chrétienne...” Cependant, nos statistiques nous ont rapidement appris qu'environ 1/3 de nos auditeurs étaient des hommes, et nous avons donc rapidement abandonné ce langage exclusif. Cependant, nous avons aussi appris que certains de nos épisodes les plus populaires étaient ceux dans lesquels nous parlions des femmes dans le ministère, qu'il s'agisse de "La femme vertueuse selon Proverbes 31" ou de "La femme ou foyer, ou pas?".

Mais au-delà des épisodes dans lesquels nous avons abordé des sujets qui nous intéressaient en tant que femmes, d'autres épisodes ont suscité l'intérêt de notre public, notamment nos deux entretiens avec John Glass sur les contributions de Jean Calvin à la Réforme et sur l'éthique protestante du travail.

En outre, plusieurs de nos épisodes de la série sur les sept péchés capitaux ont trouvé un écho auprès de nos auditeurs, en particulier: "Comment vaincre la luxure". Cette série était l'œuvre d'Aurélie, ce qui prouve qu'elle connaît bien notre public. Bravo, copine!

 À venir

Cet automne, nous sommes ravies de proposer une série visant à équiper les croyants pour répondre à douze objections courantes au christianisme. Inspirés par le livre "12 raisons de ne plus croire au Christianisme" de Rebecca McLaughlin, nous avons invité plusieurs spécialistes dans divers domaines de l'apologétique pour nous aider à mieux répondre à l'espérance qui est en nous (1P 3.15).

Nous prévoyons également de continuer à étudier ensemble des livres de la Bible. Ayant terminé mes études sur les Psaumes, j'envisage de nous faire plonger dans Exode. Quant à Aurélie, elle nous emmènera en voyage à travers l'Évangile selon Matthieu. J'ai hâte d'y être.

 Angie et Aurélie: enfin réunies

Nous sommes enthousiastes à l'idée de ce que le Seigneur nous réserve pour les mois à venir. La plus grande nouvelle est qu'Aurélie et moi allons enfin nous rencontrer en personne! J'ai été invitée à prendre la parole lors d'une conférence de femmes dans la région Rhône-Alpes le 14 octobre, et pendant que je serai en France, j'ai hâte de rendre visite à ma française préférée et de rencontrer d'autres amis pour filmer quelques épisodes en direct. Restez à l'écoute pour ces épisodes spéciaux.

 Un mot de remerciement

Je m'en voudrais de ne pas conclure en remerciant les personnes qui rendent Chrétienne possible. Aurélie et moi sommes peut-être comme les aiguilles visibles d'une montre dont on voit le tic-tac, mais derrière nous, il y a les rouages, une équipe technique fidèle qui veille à la qualité du son et de la vidéo et qui diffuse Chrétienne sur toutes les grandes plateformes. Merci en particulier à David, Laura et Ben pour votre fidèle amitié. Nous ne pourrions pas faire cela sans vous!


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 Écoutez l’épisode 100



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> Dieu trait les vaches par la vocation de la laitière.
>
> Martin Luther

À l'époque de Luther, cela apporte un correctif indispensable dans une société où il existe un énorme fossé entre le séculier et le sacré, entre les autorités religieuses qui enseignent qu'elles servent Dieu par leur vie alors que les femmes et les hommes ordinaires se contentent d'accomplir des tâches mondaines.



 Des héros de la foi

Ma famille a récemment accueilli mon amie Annie\ et son mari Ben. Il est avocat et elle, une mère au foyer qui a fait l'école à…

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Ambassadrice de Christ lorsqu’elle enseigne la Zumba

> Dieu trait les vaches par la vocation de la laitière.
>
> Martin Luther

À l'époque de Luther, cela apporte un correctif indispensable dans une société où il existe un énorme fossé entre le séculier et le sacré, entre les autorités religieuses qui enseignent qu'elles servent Dieu par leur vie alors que les femmes et les hommes ordinaires se contentent d'accomplir des tâches mondaines.



 Des héros de la foi

Ma famille a récemment accueilli mon amie Annie\ et son mari Ben. Il est avocat et elle, une mère au foyer qui a fait l'école à la maison avec ses enfants et qui fait du bénévolat dans sa communauté. Elle m'a dit plus d'une fois qu'elle aimerait être missionnaire comme moi. Même si vous ne lirez peut-être jamais la biographie missionnaire de ce couple pieux, je vous assure qu'ils sont des héros de la foi. Si cela vous semble exagéré, permettez-moi de vous convaincre du contraire.

 Enseigner la Zumba pour bâtir des relations intentionnelles

Annie est une passionnée de fitness et, il y a quelques années, le Seigneur lui a ouvert les portes d’une université près de chez elle pour qu'elle y donne des cours de Zumba. Désireuse d'atteindre les étudiants internationaux, elle découvre que l'enseignement de cours de danse réservés aux femmes offre un cadre idéal pour développer des relations intentionnelles avec des femmes qui, pour la plupart, n'entendraient jamais l'Évangile.

Au fil du temps, elle établit des relations avec ses étudiantes, qui viennent d'Éthiopie et d'Argentine, de Chine et de Libye. Annie les accueille régulièrement chez elle pour des repas. Elle leur propose des leçons de conduite, des cours d'anglais, des séminaires de fitness et de nutrition, et des cours d'éducation parentale. Elle fait même des études bibliques à celles qui le souhaitent. Ce faisant, elle développe une profonde amitié avec Khadija, une femme du Moyen-Orient dont le mari étudie à l'université.

 La situation inimaginable de Khadija

Au cours de l'une de ses études bibliques, Khadija s'ouvre à Annie au sujet des violences qu'elle et ses enfants subissent de la part de son mari. Cette femme et mère effrayée va même jusqu'à envoyer à Annie des photos montrant les violences qu'elle subit, au cas où il lui arriverait quelque chose.

Face à l'escalade des violences, Khadija décide de retourner dans son pays d'origine. Son mari lui permet d'emmener leur fille, Fatimata, car il n’en a rien à faire d'elle. Il refuse cependant de perdre de vue leurs fils Moussa et Ibrahima. Pendant son séjour, Khadija demande le divorce et obtient miraculeusement la garde de ses enfants (la loi islamique accorde normalement la garde au père).

Mohammed n'accepte pas ce verdict. Se croyant invulnérable, il retourne dans son pays d'origine avec ses fils pour célébrer le ramadan. Il est choqué et furieux lorsque les autorités locales lui demandent de rendre ses fils à leur mère. Sous prétexte de les emmener rendre visite à leurs oncles, il kidnappe les garçons et parvient à rentrer avec eux aux États-Unis en payant un agent de l'immigration.

Khadija est impuissante et ne peut les poursuivre, car son ex lui a volé son passeport, ce qui l'empêche de quitter le pays. De plus, tout cela se passe en pleine pandémie, ce qui complique encore sa situation déjà inimaginable.

Sans mère pour protéger les garçons, les abus s'intensifient. Les coups fréquents que reçoivent Moussa et Ibrahima et la négligence prolongée dont ils font l'objet les laissent marqués et traumatisés. Khadija demande conseil à Ben et Annie.

Grâce à son expertise juridique, Ben l'informe de ses droits et lui suggère d'alerter les autorités locales sur le sort de ses fils. Cependant, lorsque la police se rend sur place pour enquêter, Mohammed menace les garçons, qui gardent le silence par crainte pour leur vie.

 Un appel à l'aide

Entre-temps, la famille de Mohammed lui trouve une seconde épouse et s'arrange pour qu'elle le rejoigne aux États-Unis. Après un épisode particulièrement violent, Moussa et Ibrahima finissent par surmonter leur peur, et dénoncent leur père au conseiller scolaire. Il est arrêté et placé en détention. La question se pose alors de savoir qui aura leur garde. N'ayant pas de famille proche aux États-Unis, Khadija n'a qu'un seul espoir: Ben et Annie, qui vivent à des centaines de kilomètres de là.

À la suite d'un appel des services de protection de l'enfance, mes amis découvrent qu'ils ont 24 heures pour récupérer les garçons, faute de quoi ils seront placés dans une famille d'accueil. Ben et Annie laissent tout tomber et achètent des vols coûteux de dernière minute pour faire sortir Moussa et Ibrahima. Les services de protection de l'enfance, sensibles à l'état des enfants, les confient à ce couple aimant.

La première étape consiste à se rendre à leur appartement pour chercher les passeports des garçons. Lorsque Ben et Annie pénètrent dans l'appartement sombre et à moitié vide, l'odeur de la vaisselle sale mêlée à celle du linge souillé les envahit. N'ayant pas grand-chose à récupérer, ils se mettent en quête de la seule chose dont ils ont besoin pour que les garçons échappent à ce cauchemar.

Miraculeusement, ils trouvent facilement les passeports dans un tiroir de bureau. Bientôt, ils sont en sécurité à bord d'un avion et échappent à l'emprise de leur père violent.

 Qui est le kidnappeur?

Les nouveaux parents d'accueil doivent ensuite prendre des dispositions pour que les enfants retrouvent leur mère. Mais cela s'avère difficile. Le nombre de vols étant limité en raison du COVID, les billets pour le golfe persique coûtent 15 000 dollars par personne. Mes amis n'ont pas les moyens de payer un tel prix et ils s'adressent à l'ambassade pour voir ce qu'ils peuvent faire. Ils expliquent qu'un citoyen de leur pays a kidnappé ses fils et qu'ils ont l'intention de les rendre à leur mère. C'est alors qu'ils apprennent que Mohammed les a également contactés en déclarant que deux Américains avaient kidnappé ses enfants!

Dans les termes les plus respectueux, mais le plus fermement possible, Annie décrit l'injustice à laquelle Moussa et Ibrahima ont été confrontés, promettant qu'elle ne relâchera pas ses efforts tant qu'ils n'auront pas été remis en sécurité entre les mains de leur mère.

Une série de photos et de documents révèle l'identité du véritable kidnappeur. N'ayant plus aucun doute, les diplomates passent à l'action. En l'espace de deux semaines, non seulement l'ambassade achète des billets pour les garçons, mais le vice-consul les escorte personnellement jusqu'à leur domicile. Un voyage éprouvant qui a duré deux ans se termine dans la joie lorsque les garçons tombent dans les bras de Khadija, qui les accueille avec joie.

 Pourquoi faire une telle chose?

L'histoire ne s'arrête pas là. Douze mois après la réunification, Ben, Annie et leur fille Ellen traversent la moitié du monde pour rendre une visite spéciale à Khadija et à sa famille. Ils s'attendent à passer sept jours tranquilles avec elle et ses enfants. Au lieu de cela, la famille élargie de Khadija les invite à plusieurs festins en leur honneur. Leur question récurrente est la suivante: “Pourquoi avez-vous fait une telle chose? Les membres de notre propre famille élargie aux États-Unis ont refusé de faire quoi que ce soit pour les garçons. Comment se fait-il que vous le fassiez?”

Avec des portes si clairement ouvertes, ce couple de fidèles croyants proclame encore et encore la glorieuse bonne nouvelle d'un Sauveur qui aime les faibles et les désemparés et qui a donné sa vie pour racheter un peuple pour lui-même.

Dans un pays où il y a peu d'Églises ou de croyants connus, leur témoignage pour Christ incarne vraiment ce que signifie faire briller sa lumière dans les ténèbres.

Un voyage de suivi est déjà prévu. Pouvez-vous prier pour que le Seigneur parle à travers son fils Ben et sa fille Annie afin que des vies soient transformées par la puissance de l'Évangile? Pouvez-vous également prier pour que le ministère d'Annie en tant qu'"ambassadrice de Zumba" parmi les étudiants internationaux porte beaucoup de fruits pour l'éternité?

\ Tous les noms ont été changés.

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Sa réponse a donc été une surprise pour moi. Sans sourciller, le missionnaire chevronné Tim Brannagan a déclaré:

> Quelles sont les qualités les plus importantes chez un missionnaire? La flexibilité et le sens de l’humour.

 L’appel particulier du missionnaire

Si cette réponse vous surprend autant qu’elle m’a surpris, permettez-moi de vous expliquer. Au fil des années, j’ai compris à quel point la réponse de Tim était perspicace. Et pour être claire, il ne suggérait pas que le caractère pieux et la formation théologique sont sans importance. Ces qualités sont requises de tout croyant, et en particulier de tout…

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Quelles sont les qualités les plus importantes chez un missionnaire?

Sa réponse a donc été une surprise pour moi. Sans sourciller, le missionnaire chevronné Tim Brannagan a déclaré:

> Quelles sont les qualités les plus importantes chez un missionnaire? La flexibilité et le sens de l’humour.

 L’appel particulier du missionnaire

Si cette réponse vous surprend autant qu’elle m’a surpris, permettez-moi de vous expliquer. Au fil des années, j’ai compris à quel point la réponse de Tim était perspicace. Et pour être claire, il ne suggérait pas que le caractère pieux et la formation théologique sont sans importance. Ces qualités sont requises de tout croyant, et en particulier de tout ouvrier chrétien. Mais la nécessité de ces qualités chez un missionnaire réside dans son appel unique à travailler de manière interculturelle.

Lorsque nous traversons des frontières culturelles et linguistiques pour apporter l’Évangile aux nations, nous devons nous soumettre volontairement aux normes qui régissent notre culture d’accueil. Au cours du processus d’adaptation, nous pouvons nous surprendre à penser ou même à dire à haute voix: « Pourquoi font-ils les choses de cette façon? Si seulement ils faisaient les choses comme chez nous! » Cette posture, cependant, ne fait qu’engendrer le mécontentement et peut facilement conduire à l’orgueil qui, s’il n’est pas contrôlé, deviendra évident pour les autochtones avec lesquels nous interagissons.

 Jésus le missionnaire

Au cours de son ministère terrestre, notre Seigneur Jésus lui-même a donné l’exemple de la manière de vivre en tant qu’étranger. Il s’est humilié en quittant le ciel, sa patrie, pour vivre dans un monde déchu. Il s’est soumis aux institutions terrestres, même s’il était souverain sur tout. Et il l’a fait pour une seule raison: pour sauver l’humanité pécheresse.

 Paul le missionnaire

L’apôtre Paul, de la même manière, s’est fait tout à tous afin d’en gagner certains (1Co 9.19-23). Aux Juifs, il a prêché Christ comme l’accomplissement des Écritures hébraïques (Ac 13.14-52). Aux païens, il a prêché Christ comme le Créateur et le Maître de la vie (Ac 17.22-34). Ce faisant, il a adapté son approche en fonction de son auditoire, afin que son message soit mieux compris et reçu. Comme c’était le cas pour Jésus, l’objectif de Paul était le salut des perdus.

 Pourquoi la flexibilité et le sens de l’humour?

Alors, pourquoi la flexibilité et le sens de l’humour sont-ils essentiels pour ceux qui sont appelés à exercer un ministère interculturel? Parce que les choses ne se dérouleront pas toujours comme prévu. Et lorsque cela se produit, nous devons être capables d’en rire. Sinon, nous risquons d’en vouloir à ceux parmi lesquels nous vivons plutôt que de les aimer.

 Mon expérience personnelle

Ayant servi comme missionnaire au cours des 15 dernières années, je parle par expérience. J’ai dû faire face à de nombreux défis, qu’il s’agisse de faire des erreurs dans l’apprentissage du wolof, de devoir faire la cuisine ou de prendre un bain en cas de coupures d’électricité ou d’eau prolongées, ou encore de voir un ami musulman essayer de caser mon mari avec une deuxième femme! Il n’était pas toujours facile de garder une attitude positive, surtout lorsque ce dernier scénario s’est produit!

Au début de notre décennie de service au Sénégal, notre responsable d’équipe Kwashie a partagé l’anecdote suivante avec mon mari Dan et moi:

> Chaque fois que je suis en difficulté lorsque les choses ne vont pas dans mon sens, je me rappelle que le gouvernement sénégalais ne m’a pas lancé une invitation spéciale pour que je vienne ici. Au contraire, c’est moi qui ai choisi de m’installer dans ce pays. C’est à moi de m’adapter plutôt que d’attendre que les Sénégalais changent pour moi.

Je me suis répété les mots de Kwashie à de nombreuses reprises au fil des ans, ce qui s’est avéré être un rappel utile pour mon cœur égoïste.

 Le rire: Le meilleur remède

Alors, que vous envisagiez de servir à l’étranger ou que vous connaissiez un missionnaire qui aurait besoin d’être encouragé, soyons humbles comme notre Seigneur, renonçons à notre désir de contrôler notre environnement et apprenons à ne pas nous prendre trop au sérieux. Le rire peut s’avérer être le meilleur remède.

À minuit passé, la nuit dernière, les chants et les ritournelles des adorateurs voisins se sont finalement tus. C’était une nouvelle introduction à la religion et à la culture de notre nouveau pays.

Cette nuit a marqué le début du mois de Ramadan. Du 22 mars au 21 avril, les fervents adeptes de l’islam jeûnent du lever au coucher du soleil, en s’abstenant non seulement de manger, mais aussi de boire (certains évitent même d’avaler leur propre salive!). Il est déjà difficile d’imaginer ne pas manger toute la journée pendant un mois d’affilée, mais ne pas boire d’eau dans cette…

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Un nouveau jeûne: un aperçu du Ramadan

À minuit passé, la nuit dernière, les chants et les ritournelles des adorateurs voisins se sont finalement tus. C’était une nouvelle introduction à la religion et à la culture de notre nouveau pays.

Cette nuit a marqué le début du mois de Ramadan. Du 22 mars au 21 avril, les fervents adeptes de l’islam jeûnent du lever au coucher du soleil, en s’abstenant non seulement de manger, mais aussi de boire (certains évitent même d’avaler leur propre salive!). Il est déjà difficile d’imaginer ne pas manger toute la journée pendant un mois d’affilée, mais ne pas boire d’eau dans cette chaleur est encore plus inimaginable! Un tel jeûne est pratiqué dans l’espoir de trouver grâce aux yeux d’Allah et d’accéder ainsi au paradis.

Compte tenu de l’importance de ce mois pour 94% des Sénégalais, j’ai pensé qu’il valait la peine de revoir ce que nous croyons en tant que disciples de Jésus-Christ, au sujet du jeûne. Et heureusement, l’un des rares livres que nous avons apportés avec nous est « Jeûner – Nourrir notre faim de Dieu par le jeûne et la prière » de John Piper. Remarquez le contraste entre notre jeûne et le jeûne qui a lieu tout autour de nous:

> Le jeûne chrétien est un acte de foi. En tant que tel, il exprime un contentement insatisfait dans la pleine suffisance de Christ. Il est l’expression d’une aspiration, joyeuse et assurée, à la plénitude pleinement satisfaisante de Christ.
>
> Le jeûne chrétien n’espère pas mériter quoi que ce soit de la part de Christ. Il ne se considère pas comme une source des bénédictions, mais il détourne son regard de lui-même pour le porter sur le Calvaire. C’est là que le prix a été définitivement payé. C’est de là que le chrétien reçoit toute bénédiction présente et à venir.
>
> Le jeûne chrétien n’est pas une discipline personnelle cherchant à mériter plus de la part de Dieu. C’est une faim de Dieu, éveillée par l’avant-goût accordé gratuitement dans l’Évangile.

Voulez-vous vous joindre à moi pour prier sincèrement pour le monde musulman en ce moment? Ce lien propose un guide de prière bien fait pour le mois. La prochaine fois que vous aurez faim et que vous voudrez vous procurer un sandwich, pensez à ceux qui se privent aujourd’hui de nourriture et d’eau, dans l’espoir de plaire à leur Dieu, et rappelez-vous l’œuvre achevée de Christ sur la croix, qui nous libère de l’esclavage des œuvres de la chair. Alléluia, quel Sauveur!

 Elles répondent aux questions suivantes:

 En quoi la vie de ceux qui l’ont précédée a-t-elle contribué à former ses convictions?
 Comment Dieu l’a-t-il préparée tout au long de sa vie à faire face à une très grande épreuve?
 Corrie a participé à la résistance pendant la 2nd guerre mondiale. Qu’a-t-elle fait et quelles ont été les répercussions dans sa vie?
 Plusieurs événements se sont produits à la suite de la guerre. Peux-tu nous en parler et nous expliquer ce qui est arrivé?
 Est-ce que tu as des ressources pour celles et ceux…

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Parcours de vie de Corrie Ten Boom, avec Suzie Doyon

 Elles répondent aux questions suivantes:

 En quoi la vie de ceux qui l’ont précédée a-t-elle contribué à former ses convictions?
 Comment Dieu l’a-t-il préparée tout au long de sa vie à faire face à une très grande épreuve?
 Corrie a participé à la résistance pendant la 2nd guerre mondiale. Qu’a-t-elle fait et quelles ont été les répercussions dans sa vie?
 Plusieurs événements se sont produits à la suite de la guerre. Peux-tu nous en parler et nous expliquer ce qui est arrivé?
 Est-ce que tu as des ressources pour celles et ceux qui aimeraient aller plus loin? Quels livres, articles, podcasts, etc., recommanderais-tu?
 Quel verset résume son histoire? Est-ce que Corrie avait un verset de vie?

 Pour aller plus loin:

 Épisode 41 de Chrétienne avec Valérie Goyette Picard
 Épisode 42 de Chrétienne avec Valérie Goyette Picard
 Corrie Ten Boom: Gardienne du Repaire des anges de Geoff et Janet Benge
 Toutes les biographies chez BLF de Corrie Ten Boom
 In My Father’s House de Corrie Ten Boom (anglais)
 The Hiding Place de Corrie Ten Boom (anglais)
 Tramp for the LORD de Corrie Ten Boom (anglais)
 Le podcast avec l’entrevue avec Hannah Overton, accusée à tort et condamnée à la prison à vie (anglais)

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 10 choses à savoir sur Mahalia Jackson

 1. Ses quatre grands-parents étaient nés esclaves et ses parents n’étaient pas mariés lorsqu’elle est née en 1911. Mais étant donné que les esclaves n’avaient pas eu le droit de se marier pendant des générations, cette situation n’était pas du tout inhabituelle à son époque.
 2. Fille de pasteur, elle a grandi dans une famille profondément dévouée à Christ et à l’Évangile, et a commencé à chanter à l’Église dès l’âge de 4 ans. Ses talents ne sont pas passés inaperçus dès lors.
 3. Elle a eu peu d’occasions d’étudier et, après…

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En mémoire de Mahalia Jackson, la "reine du gospel"

 10 choses à savoir sur Mahalia Jackson

 1. Ses quatre grands-parents étaient nés esclaves et ses parents n’étaient pas mariés lorsqu’elle est née en 1911. Mais étant donné que les esclaves n’avaient pas eu le droit de se marier pendant des générations, cette situation n’était pas du tout inhabituelle à son époque.
 2. Fille de pasteur, elle a grandi dans une famille profondément dévouée à Christ et à l’Évangile, et a commencé à chanter à l’Église dès l’âge de 4 ans. Ses talents ne sont pas passés inaperçus dès lors.
 3. Elle a eu peu d’occasions d’étudier et, après avoir perdu sa mère à l’âge de 16 ans, elle a déménagé à Chicago où elle a travaillé comme aide domestique. Elle a rejoint l’Église baptiste Greater Salem et a chanté dans la chorale.
 4. Très tôt, elle a développé la conviction qu’elle ne chanterait que du gospel, malgré l’argent à gagner en chantant du jazz et du blues. « Les blues sont les chants du désespoir, mais les chants gospel sont les chants de l’espoir », argumentait-elle. « Je souhaite amener les gens à Dieu avec mes chansons ».
 5. À 26 ans, elle a rencontré Thomas Dorcey, le compositeur qui a imaginé l’expression « gospel music ». Elle a travaillé à ses côtés pendant 14 ans, en chantant les chansons qu’il composait. Au départ, elle ne parvenait pas à gagner sa vie en se produisant uniquement sur scène. Elle a donc pris des cours d’esthétique et a ouvert son propre salon. En 1947, elle a sorti le single « Move on Up a Little Higher » qui est devenu un succès international. Il s’est vendu à huit millions d’exemplaires et a lancé Mahalia comme artiste de gospel.
 6. Mahalia était si inconditionnelle dans sa foi qu’elle refusait de chanter dans les boîtes de nuit ou dans tout autre lieu qu’elle jugeait inapproprié au message qu’elle portait. Elle refusait également de faire des concerts devant des publics ségrégués. De nombreux musiciens l’ont approchée pour chanter du blues ou du jazz avec eux, de Nat King Cole à Duke Ellington. Et bien qu’elle se soit produite avec de nombreux musiciens célèbres de son époque, il s’agissait toujours de musique gospel. Lorsqu’elle tournait dans des lieux non religieux, elle le faisait pour partager l’Évangile avec les non-croyants.
 7. Elle, et son entourage de chanteuses en tournée dans le Sud des États-Unis, avaient souvent du mal à trouver de l’essence, de la nourriture et du logement, en raison des lois Jim Crow. Elles étaient obligées de dormir dans sa Cadillac, de se nourrir de fruits pendant la journée et de conduire pendant la nuit. Elles voulaient éviter la colère des Blancs, mécontents de voir des femmes noires conduire une si belle voiture. Comme elle avait du mal à encaisser les chèques en dehors de Chicago, elle a commencé à exiger d’être payée en espèces. Elle voyageait souvent avec des dizaines de milliers de dollars sur elle.
 8. Elle a été la première chanteuse de gospel à se produire au Carnegie Hall. Elle a fini par avoir sa propre émission de radio et sa propre émission de télévision – une première chez les Afro-Américains. En 1956, elle a chanté à la Convention nationale démocrate et, en 1961, elle a entonné l’hymne national lors de l’investiture de John F. Kennedy.
 9. Un amateur de jazz français, Hugues Panassié, a découvert la musique de Jackson dans la salle d’attente de sa maison de disques. Il a acheté ses disques, les a ramenés en France et les a diffusés à la radio publique. L’Académie Charles Cros a décerné à Jackson son Grand Prix du Disque pour la chanson « I Can Put My Trust in Jesus ». Mahalia fut la première chanteuse de gospel à recevoir ce prix. La tournée européenne qui a suivi a connu un succès remarquable.
10. En août 1963, Mahalia a rejoint Martin Luther King, un ami de longue date, devant une foule de 250 000 personnes au Lincoln Memorial à Washington D.C. Elle a précédé le leader des droits civiques en chanson. King s’est levé pour prendre la parole. Il semblait errer dans son texte, et Mahalia l’a encouragé: « Parle-leur de ton rêve, Martin. Parle-leur de ton rêve! » L’histoire raconte qu’il s’est alors écarté de ses notes et s’est lancé dans sa nouvelle vision de l’Amérique telle qu’elle a été formulée dans son discours légendaire, « I Have a Dream ».

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Non seulement Noël est pour les musulmans, mais les autres fêtes chrétiennes traditionnelles le sont aussi. Le Sénégal étant une ancienne colonie française, le gouvernement sénégalais a déclaré Noël, la Toussaint et une foule d’autres fêtes chrétiennes comme des jours fériés civiques. Les banques et les magasins sont fermés, et la plupart des gens prennent un jour de congé.

Mardi Gras est également très populaire au Sénégal. Les enfants se déguisent et font du porte-à-porte pour montrer leur tenue et demander des pièces. Et si le carême n’est pas pratiqué par les musulmans, de nombreux catholiques adoptent les…

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Au Sénégal, Noël est pour les musulmans

Non seulement Noël est pour les musulmans, mais les autres fêtes chrétiennes traditionnelles le sont aussi. Le Sénégal étant une ancienne colonie française, le gouvernement sénégalais a déclaré Noël, la Toussaint et une foule d’autres fêtes chrétiennes comme des jours fériés civiques. Les banques et les magasins sont fermés, et la plupart des gens prennent un jour de congé.

Mardi Gras est également très populaire au Sénégal. Les enfants se déguisent et font du porte-à-porte pour montrer leur tenue et demander des pièces. Et si le carême n’est pas pratiqué par les musulmans, de nombreux catholiques adoptent les pratiques associées au ramadan, comme le jeûne de toute nourriture et de toute eau du lever au coucher du soleil, plutôt que de s’abstenir simplement de viande le vendredi.

La semaine de Pâques est également une fête animée au Sénégal, avec la diffusion du film Jésus à la télévision et la préparation par les catholiques d’un plat spécial appelé « ngalakh » à partager avec leurs voisins musulmans, tout comme leurs voisins musulmans partagent la nourriture avec leurs amis catholiques pendant les fêtes musulmanes.

Ma théorie est que les Sénégalais aiment faire la fête, et si vous organisez une célébration, ils vont certainement venir! Les musulmans profitent des congés du travail comme leurs voisins catholiques, puisque le lundi qui suit le dimanche de Pâques est un jour férié payé, tout comme le lundi qui suit le dimanche de Pentecôte.

Mais c’est à Noël que les affaires s’activent le plus. Au cours des semaines précédant le 25 décembre, vous trouverez des vendeurs alignés dans les rues avec des pères Noël gonflables kitsch, de faux arbres de Noël, des boîtes d’ornements en plastique indestructible et des guirlandes accrochées à leur cou comme des écharpes. Ceux qui peuvent se le permettre décorent leurs maisons, leurs bureaux et même leurs voitures avec ces importations bon marché en provenance de Chine. Les enfants attendent tous des cadeaux du Père Noël, comme en Occident, mais ils n’ont aucune idée de ce que cette fête commémore à l’origine.

Un jour, nous avons demandé à notre petite voisine Mami si elle savait ce que nous fêtions à Noël, et elle nous a répondu que non. « Laisse-moi te donner un indice, Mami » a dit Dan. « C’est l’anniversaire de quelqu’un. » Mami a réfléchi une seconde avant de répondre: « Le père Noël? »

Les musulmans reconnaissent Jésus-Christ comme prophète, mais ne célèbrent pas intentionnellement la date de sa naissance. De nombreuses sociétés musulmanes découragent toute cette pagaille autour de Noël. Mais les Sénégalais disent qu’ils ont une longue histoire de tolérance et de coexistence avec les chrétiens. Alors pourquoi ne pas partager Noël? En Occident, la laïcité peut signifier la liberté de ne pas célébrer une fête religieuse. Au Sénégal, beaucoup l’interprètent comme signifiant qu’ils doivent toutes les célébrer.

Alors que nous nous préparons à célébrer la naissance de notre Sauveur, nous rendons visite à nos voisins et partageons de délicieux biscuits faits maison, un calendrier mural avec des versets bibliques et une carte de Noël. Pendant que vous vous préparez à commémorer l’avènement du Fils de Dieu, ne pourriez-vous pas vous arrêter un instant et prier pour les chrétiens à travers le monde, et en particulier dans les pays musulmans comme le Sénégal?

Demandez au Seigneur d’accorder aux croyants des portes ouvertes et l’assurance de partager ce que nous célébrons vraiment le 25 décembre. Nous ne célébrons pas seulement la naissance d’un bébé, mais aussi d’un Sauveur né pour mourir sur une croix à la place des pécheurs en rançon pour plusieurs.

Je me suis inscrite à la faculté de théologie de Moody (MTS) en 2000: un nouveau millénaire, un nouveau départ. Et dès le premier jour où j’ai rejoint le rang des femmes dans la formation théologique, vous m’avez traitée comme une égale, comme une collaboratrice et une co-combattante. Vous ne croyiez pas à l’ordination des femmes, et moi non plus. Pourtant, vous m’avez invitée dans vos groupes d’étude, vous m’avez demandé d’emprunter mes notes après les cours et vous avez rompu le pain librement avec moi dans la salle à manger du campus.

Lorsque je suis passée au programme…

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Lettre ouverte aux frères avec lesquels j'ai fait le séminaire

Je me suis inscrite à la faculté de théologie de Moody (MTS) en 2000: un nouveau millénaire, un nouveau départ. Et dès le premier jour où j’ai rejoint le rang des femmes dans la formation théologique, vous m’avez traitée comme une égale, comme une collaboratrice et une co-combattante. Vous ne croyiez pas à l’ordination des femmes, et moi non plus. Pourtant, vous m’avez invitée dans vos groupes d’étude, vous m’avez demandé d’emprunter mes notes après les cours et vous avez rompu le pain librement avec moi dans la salle à manger du campus.

Lorsque je suis passée au programme MDiv et que j’étais la seule femme dans la plupart de mes cours, vous avez accueilli une voix féminine dans une mer d’hommes. Dans nos cours de prédication, vous avez reçu humblement mes commentaires après avoir présenté vos messages textuels et vous m’avez offert des critiques constructives tout aussi utiles quand venait mon tour de présenter mon travail. Vous n’acceptez pas que les femmes puissent prêcher en chaire le dimanche matin, et moi non plus. Mais vous croyez que vos sœurs devraient être formées à vos côtés pour dispenser droitement la Parole de vérité.

J’ai appris depuis que des sœurs ayant étudié dans d’autres séminaires conservateurs n’ont pas toutes reçu le même accueil chaleureux dont j’ai bénéficié de votre part à Moody. Certains hommes de ces séminaires-là les ont considérées avec suspicion ou méfiance. Ils évitaient leurs regards et restaient loin d’elles autant que possible. Lorsqu’elles présentaient leur travail en classe d’homilétique, certains quittaient même la salle en signe de protestation. Ils ont contribué à créer un environnement dans lequel les femmes se sont senties comme des intruses dans un espace qui aurait dû être réservé aux hommes.

Vous, par contre, avez fait preuve d’un amour et d’une humilité dignes de Christ à mon égard. Je ne me souviens pas d’un seul cas où j’ai eu l’impression de ne pas être à ma place parmi vous. Au contraire, vous avez blagué avec moi, vous m’avez encouragée dans mon appel, et vous m’avez aimée comme une sœur, une cohéritière et une corégente. Certains d’entre vous sont devenus des amis pour la vie et des partenaires de prière et/ou financiers alors que Dan et moi servons dans le champ missionnaire. D’autres sont restés amis sur Facebook, m’encourageant de loin et riant parfois des commentaires ridicules que je partage sur mon fil d’actualité. 🙂

Le corps enseignant de la MTS a donné l’exemple; il n’a jamais été nécessaire de vous l’imposer. Mes frères, vous avez simplement démontré que vous croyez en la pleine inclusion des fils et des filles de Dieu dans le mandat culturel, dans la Grande Mission, et dans notre épanouissement mutuel dans le Royaume de Dieu. Le Seigneur a utilisé mes années de séminaire pour affiner mon caractère, mes compétences et ma connaissance de sa Parole, et vous avez joué un rôle déterminant dans ce processus. Je suis convaincue que vos Églises et vos familles sont des phares dans un monde de ténèbres grâce à votre leadership, et que vos épouses, vos filles et les femmes de vos Églises sont libres de fleurir dans l’exercice de leurs dons grâce à votre caractère semblable à celui de Christ. Je vous salue mes frères!

> Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur.
>
> 1 Co 15.58

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 Mon parcours dans l’apprentissage des langues

 Espagnol

En tant qu’enfant d’immigrants colombiens aux États-Unis, j’ai appris l’espagnol avant même d’apprendre l’anglais. Je suis par ailleurs allée dans un jardin d’enfants bilingue anglais-espagnol. Mais, dès que j’ai commencé l’école primaire, mon enseignement est passé presque exclusivement à l’anglais.

 Français

Ma première aventure dans l’étude formelle d’une langue étrangère a eu lieu à l’âge de 13 ans, lorsque je suis entrée au lycée et que j’ai commencé à apprendre le français. J’en suis immédiatement tombée amoureuse et je voulais le pratiquer dès que j’en avais l’occasion. Les rares fois où…

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Une vision biblique pour l'apprentissage des langues

 Mon parcours dans l’apprentissage des langues

 Espagnol

En tant qu’enfant d’immigrants colombiens aux États-Unis, j’ai appris l’espagnol avant même d’apprendre l’anglais. Je suis par ailleurs allée dans un jardin d’enfants bilingue anglais-espagnol. Mais, dès que j’ai commencé l’école primaire, mon enseignement est passé presque exclusivement à l’anglais.

 Français

Ma première aventure dans l’étude formelle d’une langue étrangère a eu lieu à l’âge de 13 ans, lorsque je suis entrée au lycée et que j’ai commencé à apprendre le français. J’en suis immédiatement tombée amoureuse et je voulais le pratiquer dès que j’en avais l’occasion. Les rares fois où je rencontrais un francophone, je le harcelais, le suppliant de me permettre de pratiquer ma nouvelle langue préférée avec lui.

J’ai étudié le français pendant mes quatre années d’école secondaire. J’ai même été présidente du club de français de l’école pendant la moitié de cette période! Après mon diplôme, j’ai pris une année sabbatique pour faire un voyage missionnaire en France et au Sénégal. L’école était bilingue, anglais et français, mais j’ai rapidement noué des amitiés étroites avec des camarades français qui parlaient à peine l’anglais. Cela m’a motivé à améliorer encore mon français. En vivant avec le même groupe d’amis pendant six mois, il était très important pour moi de pouvoir communiquer dans leur langue maternelle.

 Italien

Quelques années plus tard, j’ai passé deux mois à Rome pour étudier l’italien dans une école de langue appelée « Torre de Babele ». Une fois de plus, j’ai été immergée dans la langue et la culture et j’étais très motivée pour apprendre, surtout pour approfondir les relations avec mes nouveaux amis de la Chiesa di fratelli (Église de frères) que j’ai commencé à fréquenter.

 Portugais

L’année suivante, j’ai fait une année de cours de portugais pour hispanophones et, bien que je n’aie pas été immergée dans la culture comme je l’avais été lors des autres expériences d’études à l’étranger, j’ai rapidement appris et je me suis beaucoup intéressée à la langue.

 Swahili

Pendant que je préparais ma maîtrise en études africaines à l’UCLA, j’ai pris deux années de swahili, qui se sont terminées par une école de langue de six semaines à Zanzibar, en Tanzanie. Là encore, les avantages de vivre dans une famille d’accueil, en immersion dans la culture locale, ont été un énorme bonus.

 Grec koinè et hébreu biblique

À la faculté de théologie, j’ai suivi deux années de grec koinè et l’équivalent d’une année d’hébreu biblique. Mais au lieu d’apprendre l’hébreu sur les bancs de la fac comme le reste de mes camarades de classe, j’ai eu le privilège de fréquenter une école de langue en Israël où l’on enseignait « l’hébreu biblique vivant ». Grâce à des sketchs, des chansons, des danses, de nombreuses excursions et une écoute active, l’hébreu a pris vie pour moi d’une manière que je n’aurais jamais imaginée pour une langue « morte »! C’était bien plus intéressant que les cours de grec rébarbatifs, où l’on mémorise et régurgite les temps des verbes et les déclinaisons des noms en-dehors de tout lien significatif avec la vie quotidienne des personnes réelles.

 Wolof

Ma dernière aventure dans l’apprentissage des langues a eu lieu lorsque mon mari et moi avons déménagé au Sénégal et avons commencé à apprendre le wolof. Là encore, le fait de baigner dans la culture locale a été un atout pour progresser dans la langue. Mais plusieurs années après notre arrivée au Sénégal, un événement m’a permis de comprendre l’importance d’avoir une vision chrétienne de l’apprentissage des langues. Avec quelques collègues de notre mission, j’ai participé à un cours immersif d’apprentissage des langues de deux semaines qui utilisait une méthode appelée « Growing Redemptive Participator Approach ».

 L’approche Growing Redemptive Participator (GRPA)

Les créateurs de la méthode GRPA sont Greg et Angela Thomson, des missionnaires expérimentés du Canada. Le principe de leur méthode est que les relations sont au centre de l’apprentissage des langues. Ainsi, le but de l’apprentissage d’une langue devrait être de connaître et de grandir avec les autres. Cette approche s’oppose à celle qui consiste à mémoriser et à régurgiter le plus de vocabulaire possible, tout en se confinant dans un bureau stérile au lieu de passer du temps à développer des relations dans la culture d’accueil.

Les Thomson utilisent l’image de l’iceberg pour décrire la façon dont le langage fonctionne dans notre cerveau. Les mots situés à la pointe de l’iceberg sont ces mots, proportionnellement peu nombreux, que nous savons bien utiliser en parlant. Mais sous la surface de l’eau sont enfouis énormément plus de mots de vocabulaire que nous connaissons lorsque nous les entendons, ou que nous pouvons deviner dans un contexte.

L’objectif n’est donc pas de consacrer d’innombrables heures à mémoriser des listes de mots que nous pourrons placer au sommet de l’iceberg. Ils recommandent plutôt de se consacrer à l’écoute active, afin d’ajouter beaucoup plus de mots à notre lexique, juste sous la surface. Dans le premier cas, il s’agit généralement de passer du temps seul dans son bureau à étudier des fiches, alors que dans le second cas, il s’agit plutôt de passer du temps avec d’autres personnes, de s’engager dans la culture de son pays d’accueil et de pratiquer ses capacités d’écoute.

 L’objectif de l’apprentissage des langues

Selon les Thomson, le but de l’apprentissage d’une langue est d’entrer dans le monde d’autrui et de mieux le comprendre. Greg Thomson dit ceci:

> Ce n’est pas une langue à apprendre mais une vie à partager.

Plus que l’acquisition d’une langue, il s’agit de vivre les histoires des gens avec eux. Après tout, c’est exactement ce que Jésus a fait dans son incarnation. Il est devenu comme nous à tous égards, mais sans péché. Philippiens 2.1-11 nous appelle à suivre l’exemple de Christ dans son humilité, et l’un des domaines dans lesquels nous pouvons le faire est la manière dont nous apprenons une nouvelle langue, en particulier dans le but d’exercer un ministère. Cela ne s’applique pas seulement aux missionnaires, mais aussi aux croyants qui s’installent dans un nouveau pays pour leur travail et qui doivent s’intégrer dans leur culture d’accueil afin d’être sel et lumière dans le monde.

Pour quiconque n’a jamais vécu dans une culture autre que la sienne, sachez que les paroles de Philippiens 2 sont un rappel nécessaire. En effet, il est si facile d’être orgueilleux, impatient, de juger notre culture d’accueil quand elle n’a pas de sens pour nous. De manquer de compassion, de tendresse et de joie. De conclure que leur langue n’a aucun sens, qu’elle est stupide, que le monde serait simplement meilleur si tout le monde parlait ma langue et que je n’avais pas à m’embêter avec toute cette histoire d’apprentissage linguistique.

Cela peut donner l’impression d’une telle perte de temps! Je parle honnêtement, parce que la plupart des gens qui ont passé beaucoup de temps à l’étranger sont confrontés à toutes ces réactions et émotions négatives. Plutôt que de céder à la négativité qui peut tenter tout apprenant en langues, je propose six qualités à cultiver pour ressembler davantage à Christ.

 6 qualités d’un apprenant en langues à la manière du Christ

 Humilité

La Bible a tellement à dire sur l’humilité. Lorsqu’il s’agit d’apprendre une langue, nous devons être assez humbles pour avoir l’air stupide, pour faire des erreurs, pour être la risée de tous, pour tomber sur la tête. Parce que si nous ne le faisons pas, nous ne pourrons jamais apprendre et grandir.

> Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente, c’est pourquoi l’Écriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. – Jc 4.6

 Caractère d’enfant

Cette caractéristique va de pair avec l’humilité. Voulez-vous connaître la raison pour laquelle les enfants apprennent si bien les langues (et beaucoup d’autres choses)? Parce qu’ils sont plus enclins à essayer de nouvelles choses et ne se soucient pas autant de leur statut et de sauver la face. Il est certain que les médias sociaux affectent de plus en plus nos enfants, de sorte que, de plus en plus tôt, ils se soucient de leur image et de leur identité. Mais en général, ce qui est vrai du royaume de Dieu pourrait aussi être dit d’un apprenant de langue qui réussit:

> Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point. – Lc 18.17

 Enseignable

Ce trait de qualité est similaire aux deux premiers. Est-ce que je viens en tant qu’apprenant ou en tant qu’expert? Mes diplômes et mon acuité intellectuelle me rendent-ils moins disposé à apprendre de ceux qui ne sont pas comme moi? Les missionnaires et les gens d’affaires qui traversent les frontières font souvent partie des personnes les plus instruites de l’Église. Cela peut créer une sorte d’élitisme.

Si je veux apprendre de mes nouveaux amis dans mon nouveau monde, je dois avoir la posture d’un apprenant. Ce sont eux les experts. Ils connaissent leur monde. Et je suis complètement dépendant de mes nouveaux amis en général et de mon partenaire de langue en particulier, pour m’aider à ouvrir les portes de la compréhension de ce monde en étant mon allié, mon défenseur, mon compagnon privilégié.

> Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. – Jc 1.5

Dieu ne répond-il pas souvent à ces prières en nous envoyant des hommes et des femmes dotés de la compréhension qui nous manque? Louons Dieu pour cela!

 Pérséverant

Dans la formation des missionnaires, on parle souvent de la phase de lune de miel où tout est rose. Mais la phase deux est caractérisée par l’hostilité! La frustration survient lorsque les résultats ne sont pas aussi rapides que nous le souhaiterions, et nous commençons à tout comparer à la « meilleure » façon de faire les choses chez nous.

Les phases suivantes sont l’ajustement progressif, suivi de l’adaptation. À travers toutes ces étapes, nous devons crier à l’Éternel pour qu’il nous aide à persévérer. La ténacité face aux épreuves liées à l’adaptation culturelle est essentielle pour apprendre une nouvelle langue. Dans nos moments de découragement, nous devons nous rappeler le but de notre étude: aimer davantage Jésus en faisant des disciples. Nous ne pouvons y parvenir sans apprendre la langue des gens parmi lesquels nous vivons, que nous soyons immigrants ou missionnaires.

> Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. – Ga 6.9

 Prompt à écouter

L’apprentissage d’une langue exige énormément d’écoute. Cela ne signifie pas que je doive me contenter d’allumer la radio et d’espérer que je vais comprendre ce qu’ils disent. Cela signifie plutôt que mon attention doit se concentrer davantage sur la compréhension de ce que disent les autres que sur la recherche de la façon de dire ce que je veux dire. Parce que si nous sommes honnêtes, souvent nous écoutons pour répondre, et non pour comprendre. Ou, dit autrement, quand nous parlons, nous nous servons nous-mêmes; quand nous écoutons, nous servons les autres.

> Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère. – Jc 1.19

 Lent à juger

Il est si facile de mal interpréter ce que nous voyons lorsque nous ne comprenons pas ce qui est dit. Nous venons d’une culture différente, où les gestes, le langage corporel, les expressions faciales, les traditions et les normes sont différents. Mais si nous ne réalisons pas que nous portons des lunettes à travers lesquelles nous voyons le monde, il nous sera très facile de voir quelque chose qui est dit ou fait différemment et d’en conclure « C’est mauvais » plutôt que « C’est différent. »

> Le premier qui parle dans sa cause paraît juste; vient sa partie adverse, et on l’examine. – Pr 18.17

 Un dernier mot pour ceux qui accueillent des apprenants de votre langue

Si votre Église ou votre ville accueille des apprenants de langues provenant des quatre coins du monde, vous avez l’occasion de refléter Christ en faisant preuve de patience alors que ces nouveaux arrivants progressent dans leur apprentissage de la langue. Il peut être difficile d’écouter quelqu’un avec un fort accent, d’essayer de comprendre ce qu’il dit lorsque son vocabulaire est si limité. Mais le fait de manifester une gentillesse et une hospitalité dignes de Jésus-Christ à l’égard de ces apprenants peut être l’occasion de bénir d’autres frères ou sœurs ou de toucher les personnes perdues avec l’amour de Jésus.


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 Découvrez un épisode de notre podcast, en lien avec cet article:

 « Une vision biblique de l’apprentissage des langues » – Angie et Aurélie, Chrétienne 062

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Avez-vous déjà pensé que vos vêtements pouvaient faire une différence dans vos relations? Je ne parle pas de s’habiller de façon décente, bien que cela soit important. Au Sénégal, l’importance de la tenue vestimentaire va bien au-delà du fait d’éviter les shorts courts et les pantalons serrés (même si les deux sont déconseillés). Ce dont je parle, c’est de s’habiller pour faire bonne impression dans une culture où tout le monde, de votre ami d’à côté au marchand de poisson, se met sur son trente et un dès qu’il franchit la porte d’entrée.

 Tu manges pour toi. Tu…

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Fashioniste pour Jésus

Avez-vous déjà pensé que vos vêtements pouvaient faire une différence dans vos relations? Je ne parle pas de s’habiller de façon décente, bien que cela soit important. Au Sénégal, l’importance de la tenue vestimentaire va bien au-delà du fait d’éviter les shorts courts et les pantalons serrés (même si les deux sont déconseillés). Ce dont je parle, c’est de s’habiller pour faire bonne impression dans une culture où tout le monde, de votre ami d’à côté au marchand de poisson, se met sur son trente et un dès qu’il franchit la porte d’entrée.

 Tu manges pour toi. Tu t’habilles pour les autres.

Les implications pour le ministère sont simples. Si je quitte la maison sans réfléchir à ce que je porte, je pourrais fermer des portes dans ma communauté sans m’en rendre compte. Et le fait est que l’accent n’est pas nécessairement mis sur la vanité, mais sur l’attention portée aux autres. Les locaux disent: « Tu manges pour toi. Tu t’habilles pour les autres. » En d’autres termes, mangez ce que vous voulez, mais n’obligez personne à regarder votre apparence débraillée et mal soignée; faites un effort!

Le fait d’être pauvre n’est pas non plus considéré comme une excuse. Un autre proverbe local dit: « Une belle tenue couvre un estomac vide ». Et c’est vrai, les gens sont prêts à sacrifier la nourriture au nom de l’apparence. Donc, du point de vue des Sénégalais, en tant qu’Occidentaux, nous pouvons nous permettre de bien nous habiller, nous n’avons aucune excuse pour ne pas le faire. La plupart des gens ne nous le diront pas en face, mais ils le remarqueront.

 Des implications pour les voyages missionnaires de courte durée

Il est important pour chacun d’entre nous de garder cela à l’esprit lorsque nous nous préparons à participer à un voyage missionnaire de courte durée. Je me souviens de nombreuses fois où, en faisant mes valises pour un voyage dans un pays en voie de développement, je me suis dit: « Je devrais apporter mes vêtements les plus minables, pour ne pas avoir l’air d’une occidentale fortunée qui se vante de sa richesse. »

J’étais loin de me douter que j’aurais très bien pu insulter mes hôtes par ce qui, pour eux, était perçu comme de l’indifférence à leur égard! La morale de cette histoire est que nous devons faire nos devoirs. Nous devons nous renseigner à l’avance sur ce que la culture locale juge le plus approprié de porter.

 L’effort vaut la peine

D’un point de vue positif, lorsque vous vous préparez à l’avance, et surtout si vous vous habillez avec des vêtements locaux, vous pouvez attirer beaucoup d’attention et de sympathie et rendre les gens heureux. (Ce n’est peut-être pas toujours possible lors d’un court voyage, mais j’ai vu des tailleurs pas chers faire des merveilles en quelques jours, et il est souvent possible de se faire confectionner rapidement une tenue à la mode locale). Une fois, alors que mon mari Dan se rendait à l’Église en « boubou » (la tenue masculine typique au Sénégal), un homme l’a arrêté dans la rue pour lui serrer la main et lui dire « Merci! Merci! »

Le bon côté de cette valeur culturelle est que je dois aller acheter de beaux tissus et demander à mon tailleur de me faire des tenues tout à fait uniques. Mais l’inconvénient, c’est que je ne peux jamais faire une course rapide sans être bien habillée, et cela complique en quelque sorte la sortie de la maison. Ce sont les réalités avec lesquelles nous vivons au Sénégal, et bien que cela puisse paraître étrange, nous prenons notre tâche de bien paraître au sérieux, ne voulant pas que quoi que ce soit se mette en travers du message de l’Évangile. Qui aurait cru que je déménagerais en Afrique pour devenir une fashioniste?

 Découvrez un épisode de notre podcast en lien avec cet article:

 « L’habit fait-il la bonne sœur? » – Angie et Aurélie, Chrétienne 051

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