Vous êtes peut-être, comme notre famille, toujours à la recherche de nouvelles occasions naturelles pour parler de votre foi à vos voisins et vos amis? Nous les aimons au point de vouloir partager avec eux ce qu’il y a de meilleur pour eux et leurs familles: la connaissance du Seigneur Jésus.
Nous voulons aussi montrer à nos enfants que la mission, c’est naturel et à leur portée. C’est pourquoi cette année, avec nos enfants, nous avons initié notre premier « Thanksgiving » ou « fête d’actions de grâce », cette fête nord-américaine (États-unienne + Canadienne) dont les origines sont une sérieuse aubaine.
Si vos enfants sont plus grands que les nôtres, vous pourriez commencer les réjouissances avec eux en les faisant participer, 2 ou 3 semaines avant le jour J (qui est généralement le 4e jeudi de Novembre) à la confection des cartons d’invitation.
Choisissez simplement une image sympa sur le net, découpez-la en double épaisseur pour en faire un mini-livret qui respecte sa silhouette; indiquez-y le lieu, l’horaire, et le contenu de vos activités. Priez avec eux pour les amis qu’ils veulent inviter, et c’est parti !
Flavie, mon épouse, et son amie Caro se sont mises d’accord pour préparer un super programme. Les jeunes enfants sont vites impressionnés, ne voyez pas trop grand. Avec :
Tous les petits Français connaissent encore la réponse à la question « Qu’est ce qu’on dit? ». Faites le test plusieurs fois durant votre fête. Il faut que cela devienne un jeu marrant où le premier qui y répond est félicité.
Un peu avant de raconter l’histoire, vous pourrez révéler le but de ce petit jeu qui sera votre tremplin pour leur exposer l’Évangile avec des mots simples.
Tous les parents attendent des enfants qu’ils disent « merci ». Et si Dieu est le Père de tous les Hommes, alors ils se doivent aussi de lui dire merci. Les parents qui ont des enfants malpolis se mettent en colère et ils les corrigent. Mais Dieu lui, veut leur pardonner.
Il faut savoir qu’en tant que protestants, nous sommes les plus à même de raconter ce récit des débuts du Nouveau Monde qui va en surprendre plus d’un. Voilà notre manière de faire; à vous d’étoffer le récit, de le mettre à votre sauce. Vous pourriez en parler avec vos amis nord-américains. Attention, vous trouverez sur le net toutes sortes de sources qui restent à confirmer:
Il y a très longtemps, à une époque où les voitures, les téléphones, les tablettes, les avions et les micro-ondes n’existaient même pas, vivaient des hommes et des femmes comme toi et moi. Beaucoup d’entre eux habitaient au Pays-Bas ou en Angleterre. Vous savez parler anglais ?
Ces hommes et ces femmes étaient heureux, ils aimaient les belles couleurs et la poésie. Mais ils avaient un gros problème : ils aimaient aussi Dieu et ils trouvaient que la manière de faire des Églises de leur pays, ça n’avait rien à voir avec ce que Dieu disait dans la Bible. Ils rêvaient d’autre chose.
Alors, un jour, une centaine d’entre eux ont embarqué sur le Mayflower, un grand bateau qui allait faire le très long voyage de tout l’océan Atlantique jusqu’au nouveau « Plymouth ». Ces hommes et ces femmes, qu’on appelle les « Pilgrims » sont arrivés au mois de décembre, ils étaient loin de chez eux, ils n’avaient pas grand chose à part leur bateau, plus de famille, pas de ville, et en décembre, il fait très froid. C’était trop dur pour eux, alors la moitié des Pilgrims sont morts pendant cet hiver. C’est triste.
Mais quand l’hiver a été fini, les Pilgrims ont rencontré des Indiens qui habitaient Plymouth avant eux. Ils sont devenus amis, et les Indiens leur ont appris à faire des réserves pour préparer le prochain hiver. Ils ont appris à cultiver du maïs, à chasser, à pêcher du bon poisson. Si bien que quand les récoltes ont été terminées, que le grand froid est arrivé, ils ont pu tenir, même sans radiateurs, et faire grandir leur petite ville. On raconte qu’ils ont même pu faire des bons repas avec les Indiens.
Les Pilgrims aimaient beaucoup Dieu, alors ils ont décidé de lui dire merci. (« Qu’est-ce qu’on dit ? »). Parce que les Pilgrims savaient que tout ce qu’ils avaient reçu, c’était Dieu qui leur avait donné.
Depuis cette époque lointaine, on raconte cette histoire à tous les petits enfants américains, et avec leurs familles, ils fêtent Thanksgiving, la fête où on remercie Dieu pour tout ce qu’Il nous donne.
Fin.
Réjouissez-vous! Et préparez-vous à leur parler, c’est votre but (1Pi 3.15ss).
L’histoire des Pères pèlerins (Pilgrim Fathers), ces puritains qui voulaient quitter le fonctionnement épiscopal de l’Église d’Angleterre, c’est une clef de l’histoire des États-Unis. Mais c’est aussi et surtout, un témoignage des grandes lignes de nos propres convictions.
Thanksgiving, c’est la version nord-américaine de nos anciennes « fêtes de récolte » ou « fêtes des moissons ». Si comme moi vous êtes citadins, ça sonne très creux pour vous. Mais, lecteurs de la Bible que vous êtes, vous ferez très certainement le rapprochement avec « Soukkot » ou la « fête des tentes » (Lev 23.33-44)?
L’Éternel voulait favoriser la transmission, et le souvenir. Il a demandé aux Israélites de symboliser leur histoire en vivant sous des tentes. Vous trouverez, vous aussi, avec son aide, des ponts très simples à faire pour parler de la Réforme et, pourquoi pas, proposer à un papa, une maman, de voir dans la Bible-même ce qui a motivé nos aïeux à revenir à Dieu, le Père qui prend bien soin de nous.
Vous avez déjà initié un Thanksgiving ? Faites-en nous part.
Vous avez testé à la suite de cet article ? Racontez-nous. On veut faire encore mieux l’année prochaine, alors on peut peut-être se filer des tuyaux ?
webinaire
"Dieu, moi... je m'en fiche!" Parler de Jésus face à l'indifférence
Découvrez le replay de notre dernier webinaire, diffusé le mercredi 6 décembre sur comment partager l’Evangile à ceux qui autour de nous sont complètement indifférents à Dieu! Au cours de cette soirée, nous avons eu l’occasion de comprendre ce qui pousse les gens à considérer Dieu comme un "accessoire", et obtenir quelques pistes qui devraient nous aider à "réveiller" ceux qui nous entourent.
Orateurs
R. Gomez