Au cours des derniers mois, notre vie a complètement changé, sur toute la planète. Tenir une conversation en personne semble n’être qu’un lointain souvenir, à l’heure où nous maintenons une distance sociale (et beaucoup se retrouvent complètement isolés).
Alors que certaines de nos habitudes quotidiennes disparaissent, un besoin apparaît toujours plus pour ce monde désespéré: être délivré du péché. La pandémie, la perte de revenus et le changement de rythme nous bouleversent ; mais derrière tout cela, se cachent bien souvent la crainte, l’anxiété, la solitude ou la colère. Le monde désire la paix et la sûreté, mais ne trouve que le chaos et le danger.
Le monde s’active pour faire face à la pandémie, et c’est légitime. Remercions le Seigneur pour les professionnels de la science et de la santé qui se mettent au service des personnes infectées. On peut saluer la détermination et l’esprit de service de la part de ceux qui essaient de répondre à la crise sanitaire. Ils n’hésitent pas à aller vers les malades et les mourants, sachant que leur intervention peut faire la différence entre la vie et la mort. Leur sens de l’urgence est un exemple pour nous tous.
En admirant la ténacité de la communauté médicale, posons-nous la question suivante: Quelle urgence notre proclamation de l’Évangile revêt-elle aujourd’hui? La question a peut-être besoin d’être réentendue: « Qui est la personne à qui tu annonces l’Évangile? » Qui devrions-nous appeler à la repentance et à la foi en Christ? Nous identifions tous sans effort au moins une personne non sauvée à qui nous pourrions parler de l’Évangile. La question qui se pose désormais est la suivante: Quel pas concret ferons-nous aujourd’hui?
Aujourd’hui est le jour pour passer cet appel téléphonique, écrire cet e-mail, rédiger cette lettre qui explique l’espérance qui est en nous (1 Pierre 3.15). Certes, il y a des centaines de bonnes œuvres que nous pouvons et devons faire pour notre prochain. Certes, il y a des sacrifices à envisager pour partager nos biens (Actes 2.4). Certes, ils verront Christ dans la manière dont nous servons (Matthieu 5.16). Mais si nous restons dans le silence, tous nos actes de bonté pourraient tout aussi bien être accomplis par un athée.
Nous possédons la Parole éternelle de Dieu qui transforme les vies. Paul dit en Romains 10.14: « Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche? » Nous devons, aujourd’hui, annoncer ce message qui sauve!
Il y a un risque à prendre. Pas le risque de mettre en danger la santé d’autrui en négligeant de maintenir la distance sociale. Mais le risque d’avertir du danger spirituel et éternel dans lequel les autres se trouvent; cela nécessite du courage! Mais le fait d’être confinés dans nos maisons ne limite pas la puissance de l’Évangile, ni notre liberté à le proclamer. Que l’urgence de la crise que nous traversons nous pousse à nous mettre en contact avec d’autres pour qu’ils entendent le message d’espoir du Christ. La pandémie peut faire rage, mais notre désir pour les autres est qu’ils connaissent avant tout la paix qui surpasse toute intelligence (Philippiens 4.7). Cette paix garde les cœurs et les pensées de ceux qui se détournent de leurs péchés et qui croient en Christ seul pour leur salut (Romains 10.9).
L’apôtre Paul considérait comme primordiale la bonne nouvelle de l’expiation du Christ (1 Corinthiens 15.3). Que le monde entende cette bonne nouvelle de notre part! Ainsi, alors que nous vivons cette saison dans le confinement, voici quelques idées pour nous aider à répandre l’Évangile.
Chaque jour, priez pour les non croyants que vous connaissez. Quelle que soit la relation que vous avez avec eux, dites-leur que vous priez pour eux. La vie actuelle génère beaucoup de stress et aucune distraction ne peut le balayer; demandez donc comment rendre vos prières plus précises en fonction de la situation des gens. Leur faire savoir que vous vous intéressez suffisamment à eux en priant pour eux peut constituer un excellent point de départ pour une conversation autour de l’Évangile.
Comblez un besoin avant qu’il n’apparaisse. Déposez des produits ménagers ou des paquets de nourriture, commandez une pizza à leur domicile, laissez un mot encourageant à leur porte. Ce sont des gestes simples qui démontrent un vrai intérêt pour les gens.
Alors que ceux qui vous entourent peuvent être sans espoir, faites-leur savoir que vous serez toujours disponible pour partager des ressources, pour les encourager et les aider à résoudre des conflits. Faites ce qu’il faut pour être disponible pour des conversations autour de l’espoir que nous trouvons en Christ.
Encouragez-les à prendre une heure de leur temps pour se connecter à une célébration en ligne, afin d’en savoir plus sur la source de notre paix et de notre joie.
Autant que possible, servez d’une manière qui illustre l’amour désintéressé de Christ. En ces temps tellement troublés, le monde a besoin de voir des exemples de croyants dévoués et désintéressés au service des autres, pour voir leurs belles œuvres et diriger leurs regards vers Christ.
Faites un tour sur nos ressources pour l’évangélisation [EN: Gospel Toolbox, https://missions.sbts.edu/gospeltoolbox/]. Vous y trouverez des articles, des vidéos, des illustrations pour expliquer l’Évangile en ligne.
webinaire
"Dieu, moi... je m'en fiche!" Parler de Jésus face à l'indifférence
Découvrez le replay de notre dernier webinaire, diffusé le mercredi 6 décembre sur comment partager l’Evangile à ceux qui autour de nous sont complètement indifférents à Dieu! Au cours de cette soirée, nous avons eu l’occasion de comprendre ce qui pousse les gens à considérer Dieu comme un "accessoire", et obtenir quelques pistes qui devraient nous aider à "réveiller" ceux qui nous entourent.
Orateurs
R. Gomez