Le fait que Dieu soit notre Père et que nous soyons ses enfants ne nous émerveille pas toujours autant qu’il le devrait. Pourquoi? Nous verrons une raison essentielle dans cet article.
En devenant chrétiens, nous avons été adoptés par Dieu: nous faisons partie de sa famille! Dieu est notre père, et nous sommes ses enfants (Jn 1.12-13; Ga 4.6-7).
Cette vérité est merveilleuse, mais nous avons parfois du mal à nous en réjouir. Ça ne nous semble pas toujours aussi merveilleux que cela. Pourquoi? Qu'est-ce qui nous empêche de nous réjouir de notre adoption?
Dans son commentaire sur l'évangile de Matthieu, au sujet du "Notre Père", Don Carson suggère:
Malheureusement, de nombreux chrétiens modernes trouvent très difficile de se réjouir du privilège de s'adresser au Souverain de l'univers en tant que "Père", car ils ont perdu l'héritage qui met en valeur la transcendance de Dieu1.
Ce que Carson souligne, c'est que notre manque de joie en la vérité de notre adoption vient d'un manque de conscience de qui Dieu est: il est un Dieu transcendant.
Notre Dieu est un Dieu majestueux, qui peut mesurer tous les océans de la terre dans le creux de sa main, et peser toutes les montagnes et toutes les collines du monde sur une balance (És 40.12). Il n’a besoin de personne pour exister et c’est grâce à lui que tout l’univers tient dans son ensemble (Ac 17.25). Dieu n’est pas simplement plus grand que nous; il est dans une autre "catégorie". Il est Dieu, nous sommes ses créatures. Il est infini, nous sommes finis et limités. Il est tout-puissant, nous ne le sommes pas. Nous pourrions continuer la liste, et elle serait longue.
Si nous avons en tête cette réalité d’un Dieu transcendant, alors la vérité de notre adoption prend toute sa valeur. N'est-ce pas merveilleux que ce Dieu-là, qui nous dépasse totalement, soit notre Père? N’est-ce pas merveilleux que nous soyons les enfants du Dieu de l’univers; celui dont le pouvoir est sans limites?
Quel privilège de pouvoir nous approcher de ce Dieu dans la prière, et de savoir que nous ne nous approchons pas d'un Dieu indifférent, passif, ou en colère contre nous. Non, nous nous approchons de notre bon Père céleste, qui se réjouit d'entendre la voix de ses enfants. Il est notre Père, et nous sommes ses enfants.
Ainsi, pour redécouvrir la merveille de notre adoption, le fait que Dieu soit notre Père, nous avons besoin de méditer davantage sur la grandeur de ce Dieu. Nous avons besoin de redécouvrir la transcendance de Dieu.