Les conflits d’Églises sont une plaie dans nos assemblées et malheureusement bien trop fréquentes. Cette liste de Mike Minters résume bien l’escalade d’un conflit et sert d’auto-évaluation pour savoir où on en est dans le nôtre. On voit aussi plus facilement ce qu’il faudrait éviter pour ne pas passer à l’étape suivante.
Cette liste a été créée par Mike Minters et a été publié en anglais sur le blog de 9 Marks (un ministère qui nous a notamment donné en français le livre L’Église: bilan de santé, cf. ma recension ici).
MA: DO
À la lecture des 14 points de la liste ci-dessus, une chose me frappe. Dans tous les conflits que j’ai vécus en près de 6 ans dans une Église, à chaque fois il y avait un manque de communication flagrant. L’offenseur ne savait pas qu’il avait offensé. L’offensé n’a pas osé demander des explications sur ce qu’il avait cru entendre qui le choquait, ou n’a pas dit combien il était blessé.
Ce n’est pas l’Évangile, mais la règle n°1 de Matthieu Giralt (et de nombreuses organisations) semble être pas mal: “Ne présupposons de rien.”
Si tu es offensé: as-tu dit clairement à la personne que tu étais blessé et pourquoi? As-tu cherché à t’assurer de bien comprendre ce que le pasteur a dit et qui te semblait choquant? As-tu vérifié avec lui s’il avait vraiment dit ça?
D’expérience, l’étape 6 est meurtrière. Les partis n’entendent plus ce qui est dit, mais juste ce qu’ils veulent entendre. Et tout ça aurait pu être évité si, par amour, on ne présupposait de rien et on vérifiait avec l’offenseur le sens du geste, la parole (ou l’absence de geste et de parole, comme quand le pasteur n’a pas dit bonjour un matin).