Je suis (enfin) en train de lire Connaître Dieu, le classique de J.I. Packer devenu bestseller contre toute attente. Plus d’un million d’exemplaires vendus pour un livre aussi solide et profond, c’est vraiment incroyable.
Dans son deuxième chapitre, il parle de ceux qui connaissent Dieu. Et il décrit comment on sait qu’on le connait vraiment. Je suis encore en train de digérer ça. C’est puissant:
Voici le premier signe qui montre qu’on connaît vraiment Dieu:
Il est nécessaire de nous examiner franchement à ce sujet. Peut-être sommes-nous des évangéliques très orthodoxes: nous avons une idée claire de ce qu’est l’Évangile; nous sommes doués d’assez de flair pour détecter de loin les fausses doctrines et si quelqu’un nous demande comment un homme peut arriver à connaître Dieu, nous lui sortons sans hésiter la bonne formule: “Nous pouvons arriver à connaître Dieu au travers de Jésus-Christ, le Seigneur, en vertu de sa croix et son œuvre médiatrice, sur la base de ses promesses, par le pouvoir du Saint-Esprit et au moyen de l’exercice personnel de notre foi.” Et pourtant, la joie, la bonté et la liberté d’esprit qui sont les traits caractéristiques de ceux qui ont connu Dieu sont choses rares parmi nous; peut-être même plus rares que dans certains autres milieux chrétiens où pourtant la vérité évangélique n’est pas connue de façon aussi complète et aussi claire. Dans ce cas aussi, il semble que les derniers puissent être les premiers et les premiers les derniers. Connaître Dieu un peu vaut mieux que de connaître beaucoup de choses sur Dieu. (p. 20-21)
Packer propose un deuxième signe:
La question qu’il nous faut nous poser est la suivante: pouvons-nous dire, en toute simplicité et honnêteté, que nous avons connu Dieu? Et le dire, non pas parce qu’en tant qu’évangéliques, il convient que nous le disions, mais parce que c’est là quelque chose d’évident? Pouvons-nous le dire? Et dire aussi que, parce que nous avons connu Dieu, toutes les choses pénibles que nous avons vécues, et toutes les choses agréables qui nous ont été refusées, n’ont jamais eu, pour nous chrétiens, la moindre importance? Si réellement nous connaissions Dieu, c’est ce que nous dirions. (p. 22-23)
Packer étudie le livre du prophète Daniel et relève 4 effets sur l’homme que produit la connaissance de Dieu (p. 23-29). Voici ses points sans ses commentaires. Se reconnait-on dans ces points?
- Ceux qui connaissent Dieu manifestent pour lui un grand zèle.
- Ceux qui connaissent Dieu ont de lui une très haute opinion.
- Ceux qui connaissent Dieu témoignent pour sa cause d’une grande hardiesse.
- Ceux qui connaissent Dieu trouvent en lui une pleine satisfaction.
J’espère que ces questions t’ont encouragé, ami lecteur. Si elles t’ont plutôt découragé, ne t’arrête pas à ce constat inquiétant! Transforme plutôt ton découragement en prières. Confessons à Dieu qu’on ne le connaît pas, mais qu’on veut le connaître!
Alors, connais-tu Dieu?
webinaire
Comment améliorer son culte personnel?
Ce replay du webinaire de Raphaël Charrier a été enregistré le 10 janvier 2019.
Orateurs
R. Charrier