Comprendre la culture, en plus d’être un défi, est une nécessité. Mais après l’avoir comprise, comment faire la différence entre une présentation de l’Évangile qui la prend en compte (contextualisation) et une présentation de l’Évangile qui le dénature (compromis)?
La meilleure manière de déterminer ce qui est une contextualisation biblique et ce qui est un compromis non-biblique, c’est de se poser la question:
Est-ce que cela rend le scandale de l’Évangile encore plus clair?
Si c’est le cas, c’est une contextualisation biblique, sinon, c’est un compromis non-biblique.
À première vue, des coutumes culturelles comme enlever se déchausser à l’intérieur ou ne pas manger de la main gauche pourrait sembler n’avoir aucun rapport avec l’Évangile. Mais, se conformer à ces coutumes culturelles, c’est enlever ce qui pourrait être des affronts culturels et c’est nous permettre de communiquer l’Évangile plus clairement. En enlèvement ces pierres d’achoppement culturelles, on permet à celui qui l’entend d’être directement confronté au scandale de la croix. En d’autres mots, une bonne contextualisation donne aux gens l’opportunité de buter sur l’Évangile, pas sur la culture.
D’un autre côté, si nous adoptons des pratiques culturelles qui sont en contradiction avec l’Écriture, ou si nous présentons l’Évangile d’une manière qui minimise ce qui le distingue de ce que quelqu’un croit déjà, une telle « contextualisation » n’est qu’un compromis déguisé, parce qu’il minimise le scandale de l’Évangile et ce faisant, obscurcit l’Évangile.
webinaire
Comment avoir une vision biblique du monde et de la culture?
Découvre le replay du webinaire de Raphaël Charrier et Matthieu Giralt (Memento Mori) enregistré le 24 octobre 2018.
Orateurs
M. Giralt et R. Charrier