Dieu est souverain, c’est-à-dire qu’il est Dieu en réalité et pas seulement de nom. Voici ce qu’affirme Arthur Pink, pasteur anglais du 20ᵉ siècle, dans son livre sur la souveraineté de Dieu. En voici quelques citations marquantes!
Dans La souveraineté de Dieu, Arthur Pink ne mâche pas ses mots. Bible en main, il plante le portrait d’un Dieu totalement souverain sur ce monde et sur ce qu’il s’y passe.
Le « Dieu » du vingmtième siècle est un être impuissant, efféminé, ne méritant aucun respect de la part de quiconque réfléchit réellement, un « bon dieu », et le fruit d’une sentimentalité larmoyante. Le « Dieu » de beaucoup de prédicateurs aujourd’hui suscite la pitié et non un respect mêlé de crainte. Selon eux, Dieu le Père a décidé le salut de toute l’humanité, Dieu le Fils est mort dans le but précis de sauver l’ensemble de la race humaine, et Dieu le Saint-Esprit cherche à gagner le monde à Christ. Pourtant nous voyons la grande majorité de nos semblables mourir dans leurs péchés et passer dans l’éternité sans Dieu. Aussi, devons-nous en conclure à la déception de Dieu le Père, à l’insatisfaction de Dieu le Fils, et à la défaite de Dieu le Saint-Esprit? Nous avons présenté le problème sans détour, mais il est impossible d’échapper à cette conclusion.
Affirmer que « Dieu fait de son mieux pour sauver l’humanité, mais les hommes dans leur immense majorité ne lui permettent pas de les sauver » implique l’impotence de la volonté du Créateur et la toute-puissance de celle de la créature! Blâmer le diable, comme beaucoup le font, n’enlève pas la difficulté car, si Satan renverse les desseins de Dieu, alors il est tout-puissant et Dieu n’est plus l’Être Suprême. – p.20 de l’édition de 1987 (tout comme les autres citations ci-dessous)
À l’inverse de cela, Pink proclame un Dieu totalement souverain, avec beaucoup de preuves bibliques à l’appui (Jb 23.13, Ps 33.11, Pr 21.30, És 14.27, És 46.9-10):
Seules deux alternatives sont possibles: Dieu doit diriger ou être dirigé, gouverner ou être gouverné, accomplir sa propre volonté ou en être empêché par ses créatures. Accepter le fait qu’il est le « Très-haut », le seul Souverain et le Roi des rois, revêtu d’une sagesse parfaite et d’une puissance infinie, conduit à la conclusion inéluctable: Il est Dieu en réalité et pas seulement de nom. – p.15
Cependant, Pink est conscient que la souveraineté de Dieu n’est pas une vérité qui devrait nous effrayer. Confesser la souveraineté de Dieu, c’est reconnaître que le pouvoir absolu est entre les mains d’un être dont la bonté et la compassion sont, elles aussi, absolues.
La souveraineté divine n’est pas la domination d’un despote tyrannique, mais l’activité de la volonté de celui qui est doué d’une sagesse et d’une bonté infinies! En raison de sa sagesse infinie, il ne peut se tromper, et en raison de sa sainteté infinie, il ne peut mal agir. Là se trouve la grande valeur de cette vérité. La réalisation du caractère irrésistible et irréversible de la volonté de Dieu me remplit de crainte; mais quand je réalise que Dieu désire seulement mon bien, mon cœur se réjouit. – p.120
Cette dernière citation me marque particulièrement. Puisque Dieu est bon, c’est une bonne nouvelle qu’il soit souverain et qu’il ait tout pouvoir. Il agit conformément à son caractère. Je peux donc lui faire confiance.
La souveraineté de Dieu bien comprise a beaucoup d’implications pour nos vies. Parmi elles se trouvent le repos de l’âme, une confiance inébranlable malgré les circonstances, et une joie infinie.
webinaire
Si Dieu est bon, pourquoi autant de mal?
Découvre le replay de ce webinaire de Guillaume Bignon, enregistré le 11 décembre 2018, qui traite de la souveraineté et la bienveillance de Dieu.
Orateurs
G. Bignon