Il y a un peu plus d'un an, j'ai eu le privilège de participer à une visite de la vieille ville de Genève, organisée par le Calvin tours de John Glass. Alors que je me tenais avec ma fille dans la cathédrale Saint-Pierre, je me suis émerveillée de la grâce de Dieu qui a préservé son Église grâce aux hommes et aux femmes courageux de la Réforme protestante.
J'ai tenu dans mes mains la première Bible d'étude en langue anglaise, publiée en 1560. Elle a été réalisée avec l'apport théologique de Jean Calvin, sous l'égide de réformateurs britanniques qui avaient fui la persécution en Angleterre.
Baptisée la Geneva study Bible, elle contenait des notes de commentaires détaillées et des références croisées. Elle est devenue la Bible de William Shakespeare, de John Milton, de John Bunyan et des puritains. Avant cette date, la Parole de Dieu était réservée à l'élite religieuse et n'était disponible qu'en latin. Les pionniers de la réforme, tels que John Wycliffe, William Tyndale et Miles Coverdale, ont joué un rôle essentiel dans la traduction de la Bible en anglais vernaculaire, afin de rendre les Écritures accessibles au grand public. La Geneva study Bible s'inscrit dans cette riche tradition.
J'étais loin d'imaginer qu'un an plus tard, je tiendrais entre mes mains la version française mise à jour de ce texte ancien. Éditée par R.C. Sproul, la première édition a été publiée en 1995 sous le nom de la New Geneva study Bible, en référence à son riche héritage de la Réforme française. En 2015, Ligonier ministries a publié une version mise à jour portant le nom de la Reformation Study Bible, soulignant ainsi son lien avec la tradition plus large de la Réforme.
Plus j'en ai appris sur l'histoire de ma nouvelle Bible d'étude, plus j'ai ressenti la dette que nous, anglophones, avons envers nos homologues francophones. Grâce au havre que nos ancêtres spirituels ont trouvé derrière les murailles de la ville fortifiée de Genève, ils ont pu mener à bien leurs efforts de traduction. C'est peut-être pour cette raison que Ligonier ministries a collaboré si étroitement avec Publication Chrétienne pour faire de cette édition française une réalité.
J'ai possédé de nombreuses Bibles d'étude dans différentes langues et traditions théologiques depuis que je suis devenue croyante il y a plus de trente-cinq ans. Certaines d'entre elles portaient le nom de l'homme qui les avait éditées et d'autres le nom de la traduction qu'elles contenaient. Ils restent des outils pratiques dans ma bibliothèque de ressources théologiques. La Bible d'étude de la foi réformée apporte toutefois une contribution unique en la matière.
Certaines Bibles d'étude sur le marché aujourd'hui cherchent à atteindre le public le plus large possible au sein du mouvement évangélique. D'autres s'adressent à des croyants de diverses origines démographiques ou traditions confessionnelles. La Bible de la foi réformée apporte une contribution unique au domaine des Bibles d'étude en offrant des aperçus d'une perspective théologique résolument réformée.
Au nombre de plus de 20 000, ces notes permettent aux lecteurs de comprendre le contexte historique, culturel et biblique et de privilégier l'intention de l'auteur et son application.
En plus des notes explicatives liées à des versets spécifiques, cette Bible d’étude contient également 70 articles sur un éventail de sujets théologiques. Ces articles permettent d'approfondir l'étude au-delà de ce qui peut être couvert par une note.
Les 135 pages consacrées aux credo, aux confessions et aux catéchismes constituent peut-être sa caractéristique la plus unique. Pour le chrétien baptiste ou non confessionnel moyen, cela peut sembler étrange. Et pour les croyants du Québec qui ont une aversion pour tout ce qui leur rappelle leur passé catholique, cela l'est doublement. En tant qu'ancienne catholique, je comprends cette réticence.