Cette affirmation (en italique dans le texte) de Packer m’a surprise. Mais son raisonnement m’a convaincu. Il a clairement raison. Et vous aurez bien compris que ça s’applique à bien plus que seuls les grands lecteurs:
«Deuxièmement, [j’affirme] que l’on peut connaître beaucoup de choses sur la piété sans connaître grand-chose de Dieu. Tout dépend des sermons que l’ont entend, des livres que l’on lit et des gens que l’on fréquente. À notre époque, férue d’analyse et de technologie, les comptoirs regorgent de livres et les sermons abondent qui expliquent comment prier, comment témoigner, comment lire sa Bible, comment payer la dîme, comment être un jeune chrétien, comment être un vieux chrétien, comment être un chrétien heureux, comment se consacrer davantage, comment conduire les hommes à Christ, comment recevoir le baptême du Saint-Esprit (ou comment éviter de le recevoir), comment parler en langues (ou comment expliquer les manifestations pentecôtistes) et, plus généralement, comment bien connaître tout ce qu’un vrai croyant est censé connaître – d’après ces enseignants. […] Et pourtant, il est possible malgré tout cela de ne rien connaître de Dieu ou presque.»
Vous pouvez son argument complet à la page 22 du livre Connaître Dieu.