Chacun doit savoir que tout ce qu’il fait pendant les heures où il est seul exerce une influence sur la vie de la communauté. Il peut, en étant tout seul, la déchirer ou la salir, ou au contraire la fortifier et la sanctifier. […] Un germe de maladie s’est infiltré dans l’organisme, on ne sait peut-être pas d’où il vient, ni dans lequel de ses membres il se cache, mais le corps tout entier est contaminé. […] Ainsi, parce que nous sommes les membres d’un seul corps, […] chaque membre sert au corps tout entier pour sa santé ou pour sa corruption. Ce n’est pas de la théorie, mais une réalité spirituelle dont on peut souvent faire l’expérience avec une clarté bouleversante, dans un sens destructeur ou réjouissant, dans la communauté chrétienne. » (De la vie communautaire, Labor et fides, p. 79)