33 citations de "Prendre plaisir en Dieu", de John Piper

JoieCroissance spirituelleRecension de livre

J’ai déjà partagé dans mon TOP 10 des livres sur la sanctification l’importance qu’a eue dans ma vie ce fameux livre de John Piper. Je voudrais donc vous partager aujourd’hui 33 citations choisies pour m'avoir béni et qui, je l’espère, vous encourageront à le (re)lire.

Chapitre: Comment je suis devenu un hédoniste chrétien

La louange à Dieu qui est la plus noble mission de l’homme et sa vocation éternelle, n’impliquait pas le renoncement à la joie que je désirais si intensément, mais sa consommation. Dans mes efforts d’autrefois pour adorer sans y chercher un intérêt personnel, je découvrais maintenant une contradiction dans les termes? Nous ne pouvons adorer que ce qui nous procure de la joie. Il n’y a tout simplement pas d’adoration triste ou de morne louange.
Un nom caractérise l’attitude de celui qui s’efforce de louer sans qu’il trouve sa joie dans l’objet de ses louanges: l’hypocrisie. La découverte peut-être la plus libératrice que j’aie faite fut de comprendre que louange et plaisir consommé étaient indissociables, et que l’objectif le plus élevé proposé à l’homme est de goûter avidement à ce plaisir.
(p. 12)

Chapitre: Le bonheur de Dieu, fondement de l’hédonisme chrétien

Dire qu’il [Dieu] aime sa propre gloire par-dessus tout signifie qu’il lui accorde plus d’importance qu’à toute autre chose. Il savoure sa gloire au-delà de toute mesure… La gloire de Dieu est la beauté de ses multiples perfections… La passion dévorante de Dieu est d’exalter la valeur de sa gloire (p. 27)

Tout ce qui est lui doit son existence; personne ne peut apporter quelque chose à Dieu qui n’émanerait pas déjà de lui… Si Dieu se détournait de lui-même comme source infinie de joie, il cesserait d’être Dieu. Il renierait la valeur infinie de sa gloire. (p. 29)

Chapitre: La conversion, la création d’un hédoniste chrétien

Pour Dieu, la louange est le doux écho de ses perfections dans le cœur des saints. Pour nous, la louange est le summum de la satisfaction résultant d’une vie de communion avec Dieu.
Cette découverte entraîne une conséquence formidable: l’énergie toute puissante qui pousse le cœur de Dieu a constamment rechercher sa gloire le pousse également à combler le cœur de ceux qui cherchent leur joie en lui.
(p. 35)

Personne ne peut comprendre la nécessité de la conversion s’il ne sait pas pourquoi Dieu l’a créé… Le comble du péché ne réside pas dans le mal qu’il nous fait ou qu’il fait aux autres, même s’il est souvent énorme; le pire, dans le péché, c’est le mépris implicite qu’il voue à Dieu. (p. 38)

La repentance et la foi sont des démarches de l’homme. Mais celui-ci ne peut se repentir ni croire aussi longtemps que Dieu n’a pas accompli son œuvre pour triompher de son cœur dur et rebelle. La régénération désigne l’œuvre divine, la conversion, celle de l’homme. (p. 43)

Chapitre: L’adoration, la fête de l’hédonisme chrétien

La présence de l’Esprit de Dieu dans notre vie étanche la soif exacerbée de notre âme, et fait de nous des fontaines où d’autres peuvent trouver la vie. (p. 55)

La vérité de Dieu constitue le combustible de l’adoration, l’esprit de l’homme son foyer, et les sentiments de respect, de contrition, de confiance, de reconnaissance et de joie, la chaleur. (p. 57)

Sans engagements du cœur, nous ne pouvons pas prétendre adorer. (p.62)

L’adoration qui monte vers Dieu est vraie lorsque les émotions qui la portent jaillissent du cœur de manière spontanée et désintéressée. (p. 64)

Le vrai devoir d’adoration ne consiste pas à prononcer des paroles ou de célébrer le culte selon la liturgie. C’est un devoir intérieur, un commandement: « fais de l’Eternel tes délices » (Ps37.4)… Du même coup, nous comprenons pourquoi il est important que l’adoration soit une fin en elle-même: parce qu’elle est le but pour lequel nous avons été créés. (p. 66)

Ce n’est pas non plus de l’idolâtrie de dire que dans l’adoration, nos émotions sont des fins en elles-mêmes, parce que nos émotions pour Dieu glorifient Dieu et non pas nous. (p. 66)

Nous luttons contre la gloire pleinement suffisante de Dieu si nous pensons pouvoir devenir un moyen lui permettant d’atteindre son but sans faire notre joie en lui notre but. La façon la plus humble de s’approcher de Dieu l’adoration est celle de l’hédonisme, parce que c’est la seule où l’homme vient à Dieu les mains vides. (p. 67)

D’ardents sentiments pour Dieu, enracinés dans la vérité de l’Écriture et façonnés par elle, voilà la moelle et l’os du culte biblique. (p.75)

Chapitre: l’Amour, l’œuvre de l’hédoniste chrétien

Il ne s’agit pas simplement de pratiquer des actions miséricordieuses, mais de prendre plaisir à être miséricordieux ou de désirer l’être. (p. 83)

Ne considérons aucun confort personnel comme supérieur à la joie de voir notre travail conduire une personne au salut. (p. 85)

L’amour est un débordement de joie en Dieu. Ce n’est pas une œuvre accomplie par devoir ou parce qu’il est juste de l’accomplir. Ce n’est pas non plus le renoncement volontaire à son propre bien en vue de satisfaire uniquement le bien d’autrui. C’est avant tout l’expérience profondément satisfaisante de la plénitude de la grâce de Dieu, doublée de l’expérience satisfaisante du partage de cette grâce avec les autres. (p. 89)

La joie chrétienne se révèle comme un contentement insatisfait chaque fois qu’elle découvre un besoin humain… Les larmes de compassion sont des larmes de joie qui n’arrivent pas encore à s’étendre à autrui parce qu’elles en sont empêchées. (p. 93)

Chapitre: La prière, la puissance de l’hédonisme chrétien

Il existe une corrélation étroite entre le fait de ne pas bien connaître Jésus et celui de ne pas lui demander grand-chose… À contrario, ceux qui demandent, c’est-à-dire les chrétiens qui consacrent du temps à la prière, le font parce qu’ils ont reconnu en Dieu un généreux donateur et en Christ un Seigneur sage, compatissant et puissant au-delà de toute mesure. C’est pourquoi leurs prières glorifient le Christ et honorent son Père… Quand nous sommes devenus ce pour quoi nous avions été créés, nous sommes nécessairement devenus des hommes et des femmes de prière. (p. 169)

Nous ne glorifions pas Dieu en pourvoyant à ses besoins, mais en lui demandant de répondre aux nôtres, et en ayant confiance en sa réponse. (p. 129)

Dieu recherche moins des personnes désireuses de travailler pour lui que des personnes désireuses de le laisser travailler pour elles. Ne confondons pas l’Évangile avec une offre d’emploi…
Cela ne fait aucun doute, nous devons le servir. Toutefois, nous ne devons pas le faire de manière à laisser croire que quelque chose lui fait défaut, ou que nous sommes indispensables…
La prière empêche le service de devenir l’expression de l’orgueil.
(p.133)

L’absence de prière chez les chrétiens entraîne l’absence de joie. (p. 139)

Chapitre: L’argent, la mise de fonds de l’hédoniste chrétien

Tous les maux du monde ne proviennent pas du fait que nos désirs de bonheur sont trop intenses, mais plutôt qu’ils sont tellement faibles que nous ne cherchons que les plaisirs fugitifs qui ne satisferont pas notre âme, mais finalement la détruisent. (p. 149)

Le compte en banque n’a aucune validité outre-tombe, et il n’y a jamais de remorque derrière le corbillard. (p. 151)

Une fois nos besoins fondamentaux satisfaits, l’accumulation de biens matériels diminue notre capacité de jouir de ces plaisirs au lieu de l’augmenter. L’achat d’objets n’a aucun impact sur la capacité du cœur de jouir et de se réjouir. (p. 152)

Nous devrions nous satisfaire de posséder le nécessaire, parce que cela nous laisse la possibilité d’affecter le surplus à ce qui a une réelle importance. Trois milliards de gens ne connaissent pas Jésus-Christ. (p. 153)

La Bible affirme que vous pouvez et devez être content du nécessaire… Éprouvez-vous vous-même. Votre attitude à l’égard de l’argent vous a-t-elle était inspirée par les enseignements de la Bible, ou l’avez-vous reçue de la société de consommation occidentale? (p. 153)

Chapitre: Le mariage, le creuset de l’hédonisme chrétien

Si on constate tant d’échecs conjugaux, ce n’est pas parce que les maris et les femmes recherchent leur propre plaisir, mais parce qu’ils ne le recherchent pas dans le plaisir de leur conjoint. (p. 165)

Celui qui aime recherche son bonheur dans celui de l’être aimé. (p. 167)

Dieu ne nous a pas créés pour que nous soyons des culs-de-sac de sa générosité, mais des canaux. Aucun être n’est complet tant qu’il ne transmet pas la grâce de Dieu à un autre. (p. 170)

Chapitre: Les missions, le cri de guerre de l’hédonisme chrétien

L’opinion selon laquelle les gens peuvent être sauvés sans entendre l’Évangile a causé des dégâts considérables dans l’effort missionnaire des dénominations et Églises qui dénigrent la doctrine de la perdition de l’homme sans Christ. (p.184)

L’Espoir derrière l’activité missionnaire est que lorsque l’Évangile est annoncé dans la puissance du Saint-Esprit, Dieu opère alors ce que l’homme ne peut pas faire de lui-même: il suscite la foi qui sauve. (p. 189)

Les missionnaires ne sont pas des héros qui peuvent se vanter d’avoir consenti de grands sacrifices pour Dieu. Ce sont de vrais hédonistes chrétiens. Ils savent que le cri de guerre de l’hédonisme chrétien est la mission. (p. 201)

Vous désirez poursuivre la réflexion? Je vous propose de lire les articles suivants:

Pour trouver les informations de Prendre plaisir en Dieu, et pleins d’autres excellentes ressources sur la vie chrétienne, découvrez mon TOP 10 des livres sur la sanctification

Raphaël Charrier

À 17 ans, Raphaël s’engage dans l’armée dont il est renvoyé moins de deux ans après. Il reprend alors l’école et obtient le bac à 23 ans. C’est à ce moment qu’il découvre la personne et l’œuvre de Jésus-Christ et place sa foi en lui pour être sauvé. Il poursuit ses études et devient Éducateur Spécialisé. Il s’oriente ensuite vers des études de théologie à l’Institut Biblique de Genève, puis à la Faculté Libre de Théologie Évangélique de Vaux-Sur-Seine, afin de se consacrer au service de l’Évangile.

Après un premier poste pastoral à plein temps à l’ECE de Grenoble pendant 9 ans, il partage aujourd'hui son ministère entre une charge pastorale à Sola Gratia, l'enseignement dans des institutions de formation théologique, l’écriture et le blogging. Il est marié à Marion et ils ont deux enfants. Il est auteur de plusieurs livres, dont Vivre pour Jésus qui a pour objectif d'aider les chrétiens à poser les bons fondements de la vie chrétienne.

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Ce replay du webinaire de Raphaël Charrier a été enregistré le 10 janvier 2019.

Orateurs

R. Charrier