Aurélie et moi avons récemment interviewé Yanick Ethier, président de SOLA/TGC Québec, pour discuter de la façon de faire face à l'opposition. Dans mon rôle de responsable de ministère féminin chez SOLA, il est mon principal superviseur. Au fur et à mesure que mon ministère s'est développé, il m'a encouragée sur la manière de faire face à la critique.
Providentiellement, je suis tombée sur un souvenir Facebook datant d'il y a cinq ans (rappelant lui-même un événement survenu deux ans plus tôt) que j’aimerais partager avec vous.
Lorsque j'ai reçu ma première critique publique cinglante sur l'un de mes articles, bien qu'elle ait été douloureuse, le Seigneur m'a donné la grâce de la voir comme une opportunité:
En réponse à cet article, des amis ont partagé leur sagesse sur ce sujet, et j'aimerais maintenant vous en faire part.
“N'accepte pas les critiques de quelqu'un à qui tu ne demanderais pas conseil.”
“Connais-tu cette personne, et cette personne te connaît-elle? Si ce n'est pas le cas, [à ta place,] je demanderais au Seigneur des éclaircissements. Quoi qu'il en soit, il faut s'adresser au Seigneur. Mais si cela vient de quelqu'un qui te connaît bien, ses paroles ont plus de poids.”
“Prends-le comme une occasion de regarder ton travail d'un œil critique. Si tu as dit la vérité, comprends que nous ne pouvons pas plaire à tout le monde à tout moment. Les divergences d'opinion sont une bonne chose, car elles élargissent notre réflexion et nous aident à prendre confiance en ce que nous croyons. S'il s'agissait d'une critique mesquine, sans plus, laisses tomber. Ce n'est pas de toi dont il est question.”
“Les gens lisent ton blog! Sors le champagne. Ne désespère pas. Considère les bénédictions. Plus de critiques = plus d'audience, et ils ont pris le temps de te donner leur avis. Célèbre ça!”
“Je n'ai pas lu ton article, mais je souhaite t'encourager. Tu fais partie des personnes qui cherchent à transmettre l'Écriture le plus sérieusement du monde. Tu le fais avec crainte et tremblement. Il semblerait que cette personne n'ait pas fait preuve de respect. On peut sincèrement regretter ce manque de douceur. Il ne fait aucun doute que notre Seigneur est également attristé sur ce point. Merci pour le sérieux avec lequel tu abordes l'Écriture. Bisettes. P.S.: la critique est essentielle, et je trouve qu'il est important de la recevoir avec humilité.”
“Merci pour ton courage et ta détermination à servir. Tous ceux qui veulent accomplir la volonté de Dieu trouveront des ennemis sur leur route. Continue.”
“Je trouve que c'est bien de recevoir des critiques des autres. Cela nous rend meilleures. Il y a toujours de la place pour l'amélioration. Par contre, malheureusement les gens pensent qu'ils peuvent écrire ce qu'ils veulent sur les réseaux sociaux sans tenir compte des sentiments des autres. Ceci dit, la critique constructive doit toujours être acceptée et accueillie.”
“Recevoir des commentaires négatifs est inévitable, mais transformer quelque chose de douloureux en quelque chose de positif n'est pas toujours ce dont tous sont capables.”
Un frère leader chrétien qui écrit souvent a déclaré ce qui suit:
Je pense que l'important est d'être à l'aise avec ce que tu publies et de réaliser que le "juste" et le "faux" ne sont pas toujours les meilleures catégories lorsqu'il s'agit d'adopter une position. Nos perspectives sont généralement incomplètes (si tu préfères, partiellement justes et partiellement fausses). J'ai eu tendance à décider si une critique essayait de rendre ma position plus complète ou si elle représentait tout simplement la propre perspective du commentateur sur un sujet donné. Lorsque la critique est rédemptrice et contribue à notre développement, il faut l'accepter. Lorsqu'elle cherche à nous diminuer ou à nous dévaloriser, elle doit probablement être ignorée.
Sois convaincue (mais pas trop) de ton travail et ne laisse pas une critique sévère ou rabaissante te donner l'impression d'être moins intelligente que tu ne l'es... J'ai connu ces moments-là, en particulier sur mon lieu de travail. Pour moi, il s'agit de se rappeler que les gens réagissent durement aux blogs, aux affirmations, etc. pour un certain nombre de raisons différentes, dont beaucoup n'ont rien à voir avec toi (même s'ils commentent ton article!)*.
Voici ce que je lui ai écrit en réponse:
La difficulté consiste à ne pas attribuer toutes sortes de malveillances à une personne en prétextant qu'elle a eu des mots durs. Misogyne, anti-missionnaire, anti-Nord-Américain, fondamentaliste, etc. Cela semble banal, mais j'ai entendu dire que "les gens blessés blessent les gens". Alors, plutôt que de me mettre en colère, d'être amère ou sur la défensive, mon défi est de mettre en pratique l’amour qui "ne soupçonne point le mal" et d'apprendre de cette expérience.
Une autre leçon que j'ai apprise (et que j'ai oublié de mentionner dans ma réponse): De faire attention à mes propres mots, en particulier lorsque j'écris sur les médias sociaux et autres, car derrière cet écran se trouve un visage humain avec des sentiments, et je ne veux jamais faire ressentir à quelqu'un ce que cette personne m'a fait ressentir.
Une écrivaine de longue date m’a conseillée ainsi:
webinaire
Est-ce que ma vie chrétienne est "normale"?
Ce replay du webinaire de Dominique Angers a été enregistré le 21 Octobre 2021.
Orateurs
D. Angers