Mon témoignage

Témoignage

Si tu as atterri ici, c’est que tu as sûrement déjà regardé cette vidéo de présentation. Dans ce court billet, je te donne mon témoignage.

Quelques mots sur mon parcours

Dieu m’a fait naître dans une famille de tradition catholique non pratiquante. Ce qui signifie que j’ai été baptisé enfant. J’ai suivi le catéchisme et effectué ma communion puis ma confirmation. Tout cela sans rencontrer Dieu, c’était une tradition familiale qui faisait partie de l’éducation, mais on ne parlait jamais de Dieu dans ma famille.

Mes raisons de vivre: faire (beaucoup) de skate et faire (beaucoup) la fête. Dans le milieu du skate, Dieu m’a donné la chance d’avoir un ami chrétien. Comme beaucoup de monde, hélas, ma première réaction fut: « Un chrétien évangélique? Le pauvre, il n’a pas eu le choix de faire partie d’une secte… » Que quelqu’un croit en Dieu, ce n’était pas un souci pour moi, mais qu’une croyance doive dicter notre façon de vivre, c’était autre chose. Une religion qui me dit que je ne peux pas faire ce que je veux était disqualifiée sans sommation.

De mon côté, j’étais libre: je faisais ce que je voulais, je pensais que la liberté, c’était suivre ses envies. Étudiant dans le commerce international, j’ai eu beaucoup d’occasions de voyager, de rencontrer beaucoup de monde. J’étais en quête d’expérience et de découverte. Parfois, je disais que je croyais en Dieu et récitait un “notre Père”, et parfois, c’était tout l’inverse.

La désillusion

Ma façon de vivre ne me comblait pas, j’étais sans cesse en quête de quelque chose que je n’arrivais jamais à vivre, ou à garder. Rechercher la liberté en faisant tout ce que j’avais envie de faire ne me rendait pas heureux, mais me détruisait. J’étais esclave de mes envies.

Ma vision du monde me déprimait, intellectuellement, je ne voyais pas de soucis à me dire que la vie n’avait pas de sens, que j’étais un "accident de la nature". Mais au fond de mon cœur, cette pensée me déprimait. Si rien n’a de but, à quoi bon se battre contre la souffrance? À quoi bon essayer d’être quelqu’un de bien? À quoi bon essayer d’être "sage"? À quoi bon…?

J’ai commencé à m’intéresser aux philosophies, aux religions, jusqu’à un jour demander une Bible à ma grand-mère. J’ai ouvert une Bible pour la première fois, et j’ai commencé à lire. À cette période de ma vie, beaucoup d’envies ont disparu, je ne faisais plus la fête comme avant, et j’ai même commencé à prier.

6 mois après, mon pote de skate s’est marié: mes premiers pas dans une Église évangélique. J’ai entendu une prédication sur la grâce, le pardon et l’amour de Dieu. Le message de la Bible me transperçait le cœur. Les philosophies et autres religions n’avaient rien à voir.

Je n’ai pas de date de conversion, je sais juste que Dieu s’est révélé à moi cette année-là. Il m’a donné la conviction que j’étais un pécheur qui méritait la mort, puis m’a montré la grâce et l’amour qu’il a eu envers moi en payant ma dette, le prix de mes péchés. C’était la réponse que je cherchais.

L’après conversion

À partir de ce jour, tout a changé. Mes amis ne me reconnaissaient plus, je parlais de Dieu comme d’une évidence à mes proches, parfois maladroitement… J’étais scandalisé que si peu de personnes connaissent le message de la Bible. Ce qui a d’ailleurs été une grande cause de doutes dans ma foi…

Je me suis rapidement investi dans une Église locale, où j’ai rencontré Matt. J’y suis maintenant membre et responsable du groupe de jeunes adultes, et je fais aussi partie de l’équipe des enseignants de l’école du dimanche pour les primaires.

Je me suis rapidement investi avec TPSG en tant que bénévole, en m’occupant de mise en ligne de formations, de podcasts et en gérant les réseaux sociaux. La vision du blog correspondait parfaitement à l’idée que je me faisais du rôle du chrétien sur internet: « Voir comme Dieu voit pour vivre comme Dieu veut. » Le but: créer des ressources pour renforcer et équiper les chrétiens dans l’Église locale, et non quelque chose "à part" de l’Église.

Un encouragement pour finir

Plusieurs années avant ma conversion, lors d’un “Bouge ta ville”, j’étais au skatepark, et mon pote chrétien est venu me voir pour nous distribuer des flyers. Pour moi, c’était la honte de faire ça, et il le savait. Mais il l’a quand même fait. Et là, je me suis dit: « Ça doit compter pour lui, parce que ça vaut le coup de se taper la honte publiquement. »

Ce même ami a essayé de faire une grande traversée de la Bible avec moi, le pauvre, je m’étais moqué de lui, et on n’est pas allé plus loin que le premier épisode. Suite à cela, il a dit à sa fiancée: « Une chose est sûre, c’est que Quentin ne se convertira jamais! » Un an après, je me faisais baptiser.

N’ayons pas peur et brillons pour la gloire de Dieu!

Quentin Polinari

Quentin a servi quelques années au sein de l’équipe TPSG. Il avait plusieurs casquettes, notamment celle d’éditeur, animait les webinaires et rédigeait la newsletter hebdomadaire. Aujourd’hui, il est diplômé de l’Institut Biblique de Genève, marié à Clara, et pasteur à l’Action Biblique d’Héricourt.

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