Il n'est pas rare d'entendre des gens utiliser le nom de Jésus comme un juron. Est-ce ce dont parle le troisième commandement? Sommes-nous aussi parfois coupables d'utiliser le nom de Dieu en vain?
Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
Exode 20.7
Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.
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Transcription:
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La question est posée bonjour Florent, je suis assez gêné d'entendre le nom de Jésus-Christ utilisé dans certaines séries américaines à la télé, comme une exclamation ou un juron. C'est quand même une forme d'insulte à la personne de Christ, et je me suis demandé si c'était ça la violation du troisième des dix commandements. Merci pour ta perspective. Voilà une belle question, à la fois éthique et théologique. Alors je partage l'énervement face à l'emploi de ce nom qui m'est cher, celui de Jésus-Christ, réduit à un juron.
Bon, quelque part c'est intéressant, c'est d'un côté un beau témoignage du caractère paisible de la plupart des chrétiens qui ont conscience que Dieu jugera ce genre de choses. J'imagine que les réactions seraient beaucoup plus violentes si les acteurs utilisaient les noms clés d'autres religions. C'est aussi une forme contournée d'acquiescement de la grandeur de Christ. Je t'explique. L'emploi de son nom comme invocation de quelque chose de supérieur à soi, aux circonstances, c'est déjà un aveu, certes corrompu, mais mais un aveu qu'il est en haut, qu'il est au-dessus.
Une confession malsaine et indirecte de sa grandeur. Je n'entends jamais parler ainsi de Bouddha ou de Mahomet. Et donc il y a quelque part ici la reconnaissance qu'en Jésus, il y a quelqu'un de bien supérieur. Alors on va examiner ce que dit le troisième commandement, tu le trouveras en Exode chapitre 20 et en Deutéronome chapitre 5, c'est dans l'Ancien Testament, dans la loi de Moïse, et je vais lire plusieurs traductions pour que tu perçoives la diversité des sens associés au terme hébreu. Tout d'abord, deux traductions assez littérales, la colombe et la second 21.
La colombe dit: Tu ne prendras pas le nom de l'Éternel ton Dieu en vain, car l'Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain. La second 21: Tu n'utiliseras pas le nom de l'Éternel, ton Dieu, à la légère, car l'Éternel ne laissera pas impuni celui qui utilisera son nom à la légère. Et puis, deux traductions plus dynamiques. D'abord la semeur: tu n'utiliseras pas le nom de l'Eternel ton Dieu pour tromper, car l'Eternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper. Et puis parole de vie: ne te sert pas de mon nom n'importe comment, moi le Seigneur ton Dieu, je déclare coupable celui qui se sert de mon nom n'importe comment.
Donc voilà, utiliser en vain à la légère, utiliser son nom pour tromper, ou l'utiliser n'importe comment. C'est un ensemble de sens qui décrivent bien le mot hébreu, shave, qui évoque le vide, la vanité, le mal, la tromperie. Alors comment comprendre ce commandement Je voudrais déjà m'attarder sur la perspective juive. Les Juifs ont un tel respect pour le nom de Dieu qu'ils ont voulu ne jamais tomber sous le jugement de ce commandement. Ils ont donc décidé, c'est assez tardif dans le judaïsme par rapport au texte sacré, mais ils ont décidé de ne jamais prononcer le nom de Dieu.
Dans l'écriture, ils ont substitué au nom de Dieu le titre de Adonaï qui signifie Seigneur. C'est d'ailleurs là que vient la mauvaise lecture du nom Jéhovah, parce que c'est d'un côté le tétragramme, YHWH, et de l'autre les voyelles d'Adonaï par un jeu grammatical qui deviennent EOA. Donc c'est une très mauvaise lecture de l'hébreu que de penser que le nom de Dieu c'est Jéhovah, mais ça c'est une autre histoire. Donc ils avaient, parce que le texte hébreu est fait de consonance, de console au départ, et ils ont rajouté, les massorettes ont rajouté des signes en-dessus et en-dessous du texte pour indiquer les prononciations. Et quand ils sont tombés sur le nom de Dieu, ils ont ajouté les voyelles de Adounaï.
Et dans les conversations courantes, les juifs parlent plutôt de Hashem, c'est-à-dire le nom pour le désigner. Alors de ma perspective, utiliser Adounai ou Hashem de façon vaine, c'est violer le second commandement de la même manière. C'est-à-dire que ça ne change pas que l'on utilise le tétragramme ou pas. Si on utilise le nom de Dieu en vain, que ce soit Hashem ou que ce soit Adounai, on tombe sous le jugement de ce commandement. Ce n'est pas un mot magique dont la seule prononciation ferait éclater les montagnes.
C'est un nom que Dieu lui-même a donné à Moïse pour qu'on le connaisse. Et donc c'est un nom qui va refléter son caractère, et si on utilise un substitut pour, comme par exemple Hachem, pour jurer ou pour blasphémer, c'est exactement la même chose que si on utilisait le tétragramme. C'est d'ailleurs intéressant qu'une nouvelle traduction de la Bible soit sortie aux Etats-Unis, je crois que ça date de deux ans, elle s'appelle The Legacy standard Bible, et elle a finalement décidé de ne plus masquer le nom de Dieu, mais au contraire de le faire apparaître tel qu'il était prononcé à l'époque, Yahweh. Une proposition qui sera surprenante pour les uns, mais certainement légitime quant à la logique du traducteur. En France, on a préféré non pas utiliser Yahweh, mais traduire l'idée, puisque ça signifie je suis, et la plupart des traductions protestantes parlent de l'Éternel, pour évoquer la constance de son être de toute éternité.
Alors il faut réaliser qu'en théologie, le nom porte la personne et son caractère. Lorsque le Psaume 75 dit Nous te célébrons Dieu, nous te célébrons proche est ton nom, son nom ici est synonyme de ses attributs et de sa personne et de son caractère. Proche est ton nom signifie: tu es proche de nous. Employer son nom, c'est donc se référer à l'entièreté de ce qu'il est, de ce qu'il fait, de ses décrets, et c'est l'ensemble de son être qui est impliqué. Alors, est-ce que utiliser le nom de Jésus-Christ comme un juron est une violation de ce commandement?
Certainement, mais c'est probablement la forme la plus légère de la violation de ce commandement. Utiliser le nom de notre Seigneur ainsi relève davantage de l'outrage, de l'insulte, et c'est souvent d'une bêtise monumentale, mais je crois qu'il y a quelque chose de beaucoup plus grave à noter dans la prohibition à ce commandement, parce que si je devais le définir ainsi, ce serait fondamentalement invoquer Dieu de façon trompeuse ou erronée. Et j'aimerais relever quatre exemples supplémentaires de ce péché. Premièrement, en jurant sur son nom pour tromper. Il était fréquent de jurer quelque chose en invoquant l'arbitrage d'un être supérieur.
Et comme les gens à l'époque avaient une véritable peur des dieux, des divinités, jurer sur le nom d'une divinité, c'était s'exposer à son jugement pour de vrai. Les gens avaient crainte, et en cela, ça devenait une sorte de signature assez probante, et on trouve cela un peu dans l'Ancien Testament. Deutéronome 6.13 nous dit: Tu craindras l'Eternel ton Dieu, c'est à lui que tu rendras un culte, et tu jureras par son nom. L'engagement doit être solennel et véritable. Lévitique 19.12 nous dit: Vous ne jurerez pas faussement par mon nom, car tu profanerais le nom de Dieu, je suis l'Eternel.
Jurer faussement, c'est utiliser la droiture de Dieu pour cacher une intention frauduleuse. Et bien sûr, la logique éthique de l'Ancien Testament va trouver son épanouissement, son accomplissement en la personne de Jésus-Christ, et Jésus va dépasser le cadre moral que nous trouvons dans la loi de Moïse pour l'accomplir en sa personne, et puis donner une orientation beaucoup plus intériorisée et beaucoup plus globale. Et il dira dans le sermon sur la montagne, vous savez, vous avez encore entendu qu'il a été dit aux anciens tu ne te parjureras pas, mais tu t'acquitteras envers le Seigneur de tes serments, mais moi je vous dis de ne pas jurer, ni par le ciel parce que c'est le trône de Dieu, ni par la terre parce que c'est son marchepied, ni par Jérusalem parce que c'est la ville du grand roi. Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. Que votre parole soit oui ou oui, non, non, ce qu'on y ajoute vient du malin.
Donc ce que Jésus attend, c'est non pas de jurer en invoquant un être, mais puisque nous avons cet être là dans notre coeur et témoin de nos vies, nous devons dire les choses telles qu'elles sont. Notre oui nous engage, notre non nous désengage, nous devons être solides dans les propos que nous tenons. Et donc, il est tout à fait inutile et inacceptable d'invoquer le nom de Dieu pour attester de quoi que ce soit si on est disciple de Jésus-Christ. Dieu est en nous, il est témoin de ce que nous disons, faisons, pensons, et c'est à nous d'assumer les mots que nous utilisons. Donc utiliser son nom comme une sorte de nom magique, c'est évidemment une contradiction à ce commandement, ou c'est une violation de ce commandement.
Deuxième élément, c'est en attribuant à Dieu des motivations contraires à son caractère. On a un exemple de cela en Deutéronome 1.27, où Dieu dit: Vous avez murmuré dans vos tentes. Vous avez dit c'est parce que l'Eternel a de la haine pour nous qu'il nous a fait sortir du pays d'Egypte, afin de nous livrer entre les mains des Amoréens et de nous détruire. Quelque part, Dieu a prouvé son amour pour nous à la croix. Dieu a prouvé son amour pour nous en créant un monde où le soleil brille et il pleut sur les justes et sur les injustes.
Et d'attribuer cette souveraineté à un Dieu qui serait maléfique, c'est bien évidemment dire du mal, de ce nom, et dire des choses qui sont erronées et imputées à Dieu des motivations qui sont incompatibles avec son caractère. Et ce murmure du peuple d'Israël reflète quelque part une incompréhension injuste du nom de Dieu et une attribution de motivation terrible à l'encontre de Dieu. Troisième élément, en utilisant Dieu m'a dit à tort et à travers. Alors c'est probablement là où, en tant qu'évangélique, nous sommes les plus coupables de cette transgression. Lorsque quelqu'un dit à autrui, Dieu m'a dit de te dire, il utilise là toute l'autorité divine pour peser sur la conscience d'une autre personne, ou pour l'orienter, ou pour lui faire peur, ou pour le juger, ou pour l'encourager.
Mais lorsqu'une personne dit Dieu m'a dit, c'est comme si cette personne entendait la voix de Dieu, c'est comme si cette personne lisait une parole de l'écriture. Je ne sais pas si tu réalises à quel point c'est énorme d'oser dire Dieu a dit. Et quelque part, je trouve ça effrayant. Combien de belles jeunes femmes ont entendu de la part d'un homme? Dieu m'a dit que l'on devait se marier.
Et je connais la fille d'un pasteur charismatique qui l'a tellement entendue qu'elle a pris coutume de répondre, quand Dieu me leur a dit aussi je t'épouserai. Mais évidemment, Dieu ne lui a jamais dit les mêmes choses, donc il y a un problème de coordination de la transmission de la volonté divine semble-t-il. Combien de malades ont entendu Dieu m'a dit que tu allais guérir sans pour autant sortir de leur maladie. Combien de personnes handicapées ou en souffrance ont entendu Dieu m'a dit que tu avais un péché que tu dois confesser pour être libéré? Et ces gens sont non seulement enfermés ainsi dans leur souffrance, mais aussi dans une culpabilité dont ils ne sortent pas, parce qu'ils ont beau confesser, confesser les choses comme tout un chacun et son pécheur, rien ne se produit dans leur corps.
Combien de personnes ont quitté leur travail ou changé d'habitation suite à un Dieu m'a dit? Combien de fois dans l'histoire de l'église, des gens ont dit le jour est l'heure du retour du Christ? À tort. Le nombre de fois, quand on s'intéresse à cette question, où des gens ont dit que Christ revenait de telle date, telle heure, est maintenant amusant, mais hallucinant tellement ça a été fréquent. Et je crois que dans certaines églises, c'est une véritable épidémie.
Je sais même que dans une église charismatique, celle de John Wimber en Californie, qui pourtant est charismatique, il a été interdit d'utiliser cette expression en lien avec des catastrophes naturelles. Ou des décisions personnelles du style mariage ou carrière. Et finalement, la foison de fausses prophéties était devenue tellement évidente qu'elles mettaient en péril le processus qu'il voulait pourtant préserver d'une communication directe de Dieu. D'ailleurs à mon avis, c'était la preuve la plus flagrante que Dieu ne parlait pas au travers de cette manière de faire, parce que si jamais Dieu parle au travers de Dieu nous a dit, on ne lui dit pas ce qu'il doit dire et ce qu'il ne doit pas dire. On l'écoute, il est souverain.
Alors si vous pensez devoir communiquer quelque chose à quelqu'un, avoir une forte intuition, moi je vous encourage, je t'encourage, prends ta responsabilité, ne te cache pas derrière Dieu, assume. Tu peux venir voir quelqu'un en disant il me semble que j'ai la conviction que, dans un temps de prière, il m'a semblé que, assume ce que tu dis sans te cacher derrière Dieu, à mon sens, c'est prendre le nom de Dieu en vain. Au moins, si tu as tort, tu n'auras pas l'embarras d'avoir traîné le nom de Dieu dans la boue et dans l'erreur, et cela ne te sera pas reproché lors du tribunal de Christ. Et je sais aussi avoir entendu bien des choses opposées à la parole de Dieu, donc là évidemment on a un vrai problème d'autorité lorsque quelqu'un dit de Dieu ce qui contredit, ce que le Saint-Esprit a réellement communiqué dans l'écriture. Et puis quatrièmement, un autre exemple de cette manière de violer ce commandement, lorsque l'on mêle Dieu à nos combines.
C'est assez intéressant de voir que lorsque l'on est confronté à la difficulté, lorsque l'on est confronté à l'échec, par exemple l'échec d'un couple, par exemple l'échec de d'un travail ou autre, on essaye de spiritualiser les choses, et soudainement, en spiritualisant ces choses, on incorpore Dieu dans notre chemin comme pour se décharger de sa propre responsabilité. Le nombre de divorces où l'un ou l'autre prend Dieu comme appui de sa démarche à l'encontre des principes bibliques. Et si tu as écouté les podcasts sur le divorce et le remariage, tu sais que je crois que Dieu ouvre une porte parfois possible au divorce, même si ce n'est pas l'intention de Dieu, c'est au moins la permission de Dieu dans certaines circonstances. Et ça m'attriste de voir des évangéliques qui, plutôt d'admettre un échec, plutôt que d'admettre leurs faiblesses, ont besoin de minimiser leurs échecs et de minimiser leurs faiblesses en invoquant Dieu. Ils mettent Dieu, Dieu m'a conduit à, ou bien un peu comme Dieu m'a dit, mais comme si c'était une évidence que Dieu les conduisait à prendre cette décision.
Le nombre de critiques que j'ai entendues à l'égard de pasteurs qui sont fondées sur une soi-disant révélation de Dieu. Dieu m'a dit que cet homme, trois petits points, c'est hallucinant comment on met Dieu dans ses projets et dans ses combines. La souffrance fait parfois chercher de faux appuis, on s'imagine Dieu justifier nos péchés. Or c'est à ce moment-là qu'il faut absolument se revêtir de l'écriture, parce que c'est là où Dieu a parlé, pour évaluer les problèmes et les réactions fondamentales qui sont les autres. Et les exhortations que je puis laisser au travers de ce podcast, c'est qu'on doit être des hommes mûrs, des femmes mûres, on doit assumer nos positions, nous placer devant Dieu, vivre les décisions que nous prenons avec humilité, mais aussi avec une certaine assurance.
Dieu nous a donné cette liberté d'agir au sein du cadre moral que nous donne l'écriture. Nous n'avons pas à essayer d'entendre une voix pour justifier d'un comportement ou d'un autre, nous devons prendre nos décisions en tant qu'hommes et femmes de Dieu, et il vaut mieux prendre Dieu à témoins de notre coeur plutôt que de prétendre que notre coeur est conduit par le Seigneur. Voilà, je vais conclure. Oui, j'avais un autre exemple aussi dans des affaires un peu amusantes, mais je pense que je ne vais pas trop le dire parce que je ne voudrais pas qu'une personne se reconnaisse, mais il y a des événements parfois de la vie où des gens essayent de, ouais, de manipuler les uns et les autres dans leurs réactions en invoquant Dieu dans cette situation. Et je crois que c'est une manière de violer ce commandement.
Bref, le nom de Dieu porte ce qu'il est, et j'espère que tu vois que violer ce commandement, ce n'est pas simplement une question d'injures dans une série télé, même si ça m'énerve tellement que quand je regarde un épisode de quelque chose qui a ce genre d'expression, je l'arrête parce que ça m'est insupportable en réalité, mais ça c'est mon choix. Mais néanmoins, ça va bien plus loin, prendre le nom de Dieu en vain. Et son nom est magnifique, et je voudrais remarquer combien le nom de Christ et le nom de Dieu est divers tout au long de l'écriture. Les dernières mentions de son nom, je lisais tout à l'heure, je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin, c'est extraordinaire. Verset 16 du dernier chapitre de la Bible, moi Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les églises.
Dans les églises, je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin. Il est vraiment celui que nous voulons chérir, mais dans les dernières expressions de son nom, alors que c'est le moment qui précède son jugement, son jugement et l'instauration de son règne, nous voyons une scène nous parle de sa grandeur et qui nous instruit aussi sur la portée de son nom. Et cette scène, nous la lisons en Apocalypse 19.11-16 où il est dit: Puis-je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc. Celui qui le monte s'appelle fidèle et véritable. Il juge et combat avec justice.
Ses yeux sont une flamme de feu. Sur sa tête se trouvent plusieurs diadèmes. Il porte un nom écrit que nul ne connaît, sinon lui. Il est vêtu d'un manteau trempé de sang. Son nom est la parole de Dieu.
Les armées qui sont dans le ciel le suivent, le suivaient sur des chevaux blancs revêtus de fin lin, blanc et pur. De sa bouche sort une épée tranchante pour frapper les nations. Il les fera paître avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout-puissant. Il a sur son manteau et sur sa cuisse un nom écrit: roi des rois, Seigneur des seigneurs. Fin de la citation.
Alors ce texte est très solennel, nous sommes là juste avant l'instauration d'un règne éternel, nous sommes là juste avant le retour de Christ en gloire. Ce qui est marquant, c'est de voir les différents noms qui sont proposés, et notamment son nom, alors qu'il est vêtu d'un manteau trempé de sang, et son nom est parole de Dieu. Son manteau est trempé de sang, ça veut dire quoi? Mais en réalité, ça veut dire que son manteau là est couvert de son propre sang. Et pourquoi c'est important?
Et bien, quand j'ai évoqué en début de podcast que Dieu allait juger, en fait le problème c'est qu'on est tous des blasphémateurs, nous avons tous insulté Dieu d'une manière ou d'une autre dans notre cœur, nous avons tous mêlé Dieu à nos combines, nous avons tous pensé que Dieu nous avait dit des choses, nous avons tous roulé Dieu dans la farine en quelque sorte si on pouvait le faire dans nos propres pensées. Et donc nous sommes tous condamnables et condamnés. Mais la bonne nouvelle c'est que quand Jésus revient du ciel pour instaurer son règne, il vient couvert d'un manteau trempé de sang, parce que à la croix, Jésus a fait couler son sang pour que lui soit puni pour nos manquements et les violations de nos commandements, en sorte que son manteau puisse nous couvrir et que nous n'ayons plus jamais à subir le jugement de Dieu le Père. Alors oui, il a un manteau trempé de sang, son nom c'est la Parole de Dieu, c'est une révélation de Dieu, et puis il est également dit que sur sa cuisse, un nom est écrit, alors je ne sais pas si c'est un tatouage ou un vêtement, roi des rois, Seigneur des seigneurs.
On peut être totalement détaché de ceux qui blasphèment. Dieu fera son jugement en son temps. Il est roi des rois, Seigneur des seigneurs, nous rendrons compte de nos manquements, et la question qui se pose à toi et à moi, c'est de réaliser face à ce jugement qui vient, est-ce que nous serons couverts par son sang? Est-ce que nous serons couverts par son sacrifice pour nos péchés? Ou bien au contraire, est-ce que nous serons confrontés à la royauté terrible de celui qui vient juger tout péché, toute transgression, les petites comme les grandes, pour que dans son règne, que dans son règne, ne viennent que ceux et celles qui ont été purifiés, qu'il aime de tout leur être, et qui ont été aspirés quelque part par son amour pour vivre un jour en sa présence à jamais.
J'espère avoir répondu à ta question. Cet épisode vous a édifié Alors merci de le liker ou de le partager pour que d'autres puissent en profiter. Pensez aussi à vous abonner à la chaîne d'Un Pasteur Vous Répond pour ne manquer aucun des prochains épisodes. Enfin si vous avez une question à poser à Florent Varak écrivez-lui directement sur contact@toutpoursagloire.com.
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