Pour cet épisode, Florent répond à une question inspirée par la lettre de Paul aux Romains, chapitre 11, dans laquelle se trouve le fameux passage de l'olivier franc, et dans laquelle Paul appelle à persévérer. Ce chapitre, parmi d'autres, comporte bel et bien une mise en garde, mais à quel sujet ? Pour y répondre, Florent vient rappeler quelques fondamentaux sur le salut, et vous verrez que cette exhortation de l'apôtre Paul est aussi un encouragement pour ceux qui appartiennent à Christ.
Pour aller plus loin:
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Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.
Tu veux poser une question?
Si tu as une question adressée à Florent Varak, commence par consulter la liste des épisodes existants ici et si le sujet n’a pas encore été traité, tu peux poser ta question à l’adresse: contact@toutpoursagloire.com.
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Transcription:
Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.
La question est posée, bonjour Florent j'ai commencé à écouter tes podcasts au travail quand j'arrose les parterres ou que je désherbe tranquillement. Merci pour ce travail qui m'enrichit. Avec un frère de mon église, on est tombé sur le passage de l'Olivier Franc et l'Olivier greffé dans Romains 11. La grande question que mon ami se pose c'est peut-on perdre notre foi Nous savons que non à la lecture de plusieurs autres passages bibliques, comme quand Paul dit que nous sommes scellés, ou même dans ce même chapitre de Romains 11 au verset 29, où il est dit que c'est irrévocable.
Mais comment comprendre les versets de l'olivier sauvage qui est greffé, Paul dit au verset vingt-deux, que l'olivier sauvage, les non juifs pourraient être retranchés. Parle-t-il de pouvoir perdre le salut Écoute, elle est super ta question, elle est importante, elle est débattue, et dans cet épisode, on va donc tenter de comprendre Romains 11, mais surtout Jean 15, parce qu'en réalité c'est Jean 15 qui est évoqué pour souligner la possibilité de perdre la foi ou d'être retranché de la présence ou de la connexion à Dieu. Alors Romains 11, tout d'abord, le passage que tu cites se trouve en Romains 11 à partir du verset 19, Paul s'adresse au lecteur qui ne serait pas juif et qui serait un peu nonchalant à l'égard de la foi. Et le verset dix-neuf nous instruit de de de cette perspective en disant, tu diras donc les branches, des branches ont été retranchées afin que moi je sois greffé. Et entre parenthèses, il est question donc d'Israël retrancher, les nations non juives greffées.
Verset vingt. Fort bien, elles ont été retranchées à cause de leur manque de foi et toi, tu subsistes par la foi, n'est pas des pensées hautaines, mais de la crainte. Car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus. Fin de la citation, on arrive sur le verset vingt-deux que tu as évoqué. Alors tu lis ces versets comme une menace que Dieu pourrait nous retrancher, en tout cas tu poses la question.
Alors comme d'habitude, le contexte est fondamental pour éclairer le texte. Nous avons au verset 1 cette question, je dis donc Dieu a-t-il rejeté son peuple Certes non, son peuple Israël. Et au verset 11 de Romains 11, je lis:
“Je dis donc: ont-ils trébuché afin de tomber? Certes non, mais par leur chute, le salut a été donné aux païens afin de provoquer leur jalousie. Or, si leur chute a été la richesse du monde et leur défaite, la richesse des païens, combien plus en sera-t-il ?”
Ainsi de leur complet relèvement Paul souligne ici, et ça c'est une parenthèse que j'ouvre, que ce sont les nations non juives qui ont le plus bénéficié jusqu'ici du rejet de la messianité de Jésus.
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“ […] Au début de l'ère chrétienne, Jésus le Messie accomplit son oeuvre, mais la majorité au sein d'Israël selon la chair de l'olivier refuse de la reconnaître. Certains cependant le reconnaissent. Ils constituent le reste selon l'élection de la grâce dit l'apôtre Romains 11.5. Paul lui-même en est, il le rappelle au verset 1, constituant la preuve que Dieu n'a pas rejeté Israël. Les chefs en particulier ont été retranchés pour cause d'incrédulité. C'est dans ce sens que Paul peut parler de rejet, mais d'un rejet provisoire. Vient ensuite, […]”
(et je continue la citation de Blocher)
“ […] vient ensuite le temps des nations, Luc 21:24, temps prévu dans le plan de Dieu pour que la plénitude des nations, le nombre total des païens qui doivent être sauvés entrent dans l'olivier et participe ainsi au salut. Romains 11:25.
Symétriquement, à la fin de cette ère de salut, le temps des païens venant à son terme, s'annonce une entrée massive d'Israël selon la chair dans l'olivier qui sont regreffés et ainsi que tout Israël sera sauvé.”
Et tu vois, on a ici une sorte de de grande histoire, de méta narratif qui est liée à l'expansion missionnaire. Les juifs au bénéfice des alliances, au bénéfice de la parole de Dieu, au bénéfice de temps de révélations et au bénéfice du messie ont rejeté ce messie, ouvrant la porte notamment à ce que d'autres rejoignent le banquet d'Abraham. Et Et c'est ce qui se passe en l'église. Il n'y a pas un remplacement d'Israël par l'église, il y a une expansion des promesses de Dieu qui touchent maintenant les nations.
Et le texte de Romains 11 continue et je lis à partir du verset 17:
Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, Olivier sauvage, tu as été greffé à leur place, et si tu as participé à la racine et à la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des branches. Si tu te glorifie, sache que ce n'est pas toi qui porte la racine, mais que c'est la racine qui te porte. […]
La racine entre parenthèses c'est quoi, c'est Israël.
[…] tu diras donc des branches ont été retranchées afin que moi je sois greffée. Fort bien elles ont été retranchées à cause de leur manque de foi, et toi tu subsistes par la foi, n'est pas des pensées hautaines mais de la crainte. Car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus. Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu, sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures dans cette bonté.
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Faut-il voir dans ces versets la possibilité qu'un chrétien véritable uni à Christ puisse en être séparé s'il manque de foi Je ne le pense pas pour deux raisons. D'abord, le contexte de toutes les pitres milite pour un salut qui ne dépend de nous, qui ne dépend pas de nous, pardon, mais de Dieu.
Rappelons-nous-en, en particulier, le fait que nous sommes appelés selon le dessein de Dieu, et que rien ne pourra nous séparer de l'amour du Christ. Romains 8.28-39. Ensuite, toute l'image de l'Olivier dans son contexte s'applique en priorité à des peuples plutôt qu'à des individus. Elle illustre la souveraineté de Dieu sur des nations entières. Faisons une application à l'histoire contemporaine.
L'avertissement de Paul ne pourrait-il pas s'appliquer à la chrétienne actuelle qui est souvent tiède et incrédule Quand les premières branches ont été retranchées par manque de foi, les juifs, il ne s'agissait pas d'une dé-conversion ou d'une perte de salut. Les juifs ont plutôt manifesté leur véritable statut de non-fils par le manque de foi. Il en est de même pour ceux qui portent faussement le nom de chrétiens aujourd'hui, sans vivre dans la crainte de Dieu. Ils seront retranchés. Le signe du véritable enfant de Dieu est nommé ici par Paul, c'est demeurer dans la bonté de Dieu. Verset vingt-deux. Donc nous n'avons pas ici en Romains 11 de menaces d'être retranchées.
Fin de la citation du commentaire de Brad Dixon. Alors tu vois, Romains chapitre 11 ne permet pas de comprendre qu'il y a une menace qui pèse sur des individus, mais une menace qui pèse sur l'absorption très superficielle d'un christianisme, sur une forme d'inoculation, on pourrait dire, du christianisme sans qu'elle soit l'essence même de notre vie. Alors, passons maintenant à Jean chapitre 15, que tu n'as pas cité, mais qui est plus important pour la question que nous devons aborder.
Et Jean 15 nous dit ceci à partir du verset 1:
Moi, et c'est Jésus qui parle, je suis le vrai cep, mon Père est le vigneron. Tout serment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche. Et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde afin qu'il porte encore plus de fruits. Déjà vous êtes émondé à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi comme moi en vous, de même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure sur le cep, de même vous non plus si vous ne demeurez en moi.
Moi je suis le cep, vous les sarments, celui qui demeure en moi comme moi en lui, porte beaucoup de fruits, car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche, puis l'on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Mon Père est glorifié en ceci que vous portiez beaucoup de fruits, et vous serez mes disciples.
Alors, c'est assez facile de situer ce texte.
Jésus est le vrai cep, le père est le vigneron, c'est-à-dire qu'il s'assure de la production de la vigne, qu'elle porte du fruit donc, et le sarment est ici identifié aux disciples qui portent ou ne portent pas du fruit. Alors dans un commentaire YouTube que j'ai eu sur peut-on perdre le salut une personne s'est vraiment offensée de ma position en disant mais enfin c'est évident, regardez Jean 15, on peut perdre le salut, on peut être retranché. Alors dans de nombreux passages d'Israël, de la Bible, Israël est décrite comme la vigne de Dieu. Cependant ce qui est frappant, c'est qu'à chaque fois que le symbole est utilisé dans la Bible, c'est de manière négative. Dieu, le vigneron avait planté Israël pour être une vigne portant du fruit, cependant cette vigne n'a pas su répondre à son appel.
Et dans ce passage, Jésus nous décrit trois manières de demeurer en lui. Par la parole, par la prière et par l'obéissance. Et il nous dit ce verset emblématique de ce que nous considérons ici, tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il l'enlève et tout sarment qui porte du fruit le taille, afin qu'il porte encore plus de fruits. Et Jésus parle ici de manière très claire il n'y a que deux possibilités de vie sur terre. Une branche qui porte du fruit, qui reçoit l'attention du vigneron pour constamment s'épanouir et porter de plus en plus de fruits, ou une branche qui ne porte pas de fruits, et qui n'a aucune autre utilité que d'être brûlée au feu, la branche est morte.
Le bois de vigne n'a aucune autre utilisée qu'être brûlé si elle ne porte pas du fruit. Il n'y a aucune autre, une aucune autre fonction à ce type de bois. Et quelque part, ça nous rappelle l'avertissement d'Ezéchiel qui avait averti son peuple par ses paroles. La parole de l'éternel m'a été adressée, fils de l'homme, le bois de la vigne, qu'a-t-il de plus que tout autre bois, que les branches qui sont sur les arbres de la forêt Tire-t-on de ce bois de quoi fabriquer quelque chose En tire-t-on un crochet pour y suspendre un objet Au contraire, on le jette au feu pour qu'il le dévore. Le feu dévore ses deux extrémités et son milieu fini calciné.
Sera-t-il donc utile à quelque chose Puisqu'on n'en faisait rien quand il était entier, on peut d'autant moins en faire quelque chose quand le feu l'a dévoré et qu'il est calciné. Ezéchiel 15.1. Et donc la vigne, le sarment qui ne porte pas de fruit n'a aucune autre utilité qu'à brûler. Et c'est ce qu'il faut remarquer. Le Père ne retire pas une branche vivante portant du fruit par contre, il coupe les branches qui ne portent pas du fruit.
Une branche sans fruit n'est pas une vigne. Ne pas porter de fruit, c'est ne pas avoir de vie. La vie chrétienne authentique se voit donc par le fruit que l'on porte. Et c'est d'ailleurs une menace identique ou similaire à celle que l'on trouve dans la parabole du semeur. Vous vous souvenez, Dieu sème la parole, la parole de Dieu, quatre, la même semence sur quatre sols différents, et certains grains germent vite, mais ne donnent pas de fruits, parce que notamment la souffrance ou le plaisir du monde, la tentation, le péché, les ramène au monde et ils ne portent jamais de fruits.
Et donc ce que nous avons en Jean chapitre 15 n'est pas une menace pour ceux qui sont chrétiens et qui ont porté du fruit, mais pour ceux qui se sont réclamés de la foi chrétienne comme les juifs parfois se sont réclamés d'Israël, mais qui ne faisait pas partie de du peuple sauvé dans le sens où leur confiance en Dieu était fausse. Et donc si quelqu'un dit oui j'appartiens à Jésus, mais ne porte pas de fruit, on peut douter de la réalité de sa foi, et effectivement, le vigneron va couper cette branche qui n'est bonne à rien, c'est-à-dire qu'elle va être retirée de l'ensemble de ceux qui authentiquement portent du fruit et sont des chrétiens. Dans la parabole du semeur, sur les quatre semences, trois rejettent soit explicitement, c'est le cas de la première, soit implicitement, c'est le cas des deux suivants, la foi chrétienne. Il n'y en a qu'une catégorie de personnes qui reflètent qu'ils sont véritablement sauvés, parce qu'ils persévèrent dans les hauts et les bas, ils se relèvent, ils avancent, ils aiment Jésus, ils portent du fruit. Alors je reviens à ta question, peut-on perdre, peut-on être retranché, peut-on perdre la foi?
Alors phénoménologiquement, oui. Moi je me souviens dans le contexte du ministère pastoral, deux couples qui sont venus me voir à des années de différence, mais qui ont dit qu'ils s'étaient convertis à l'athéisme, ils avaient abandonné la foi. Et leur expérience était qu'ils étaient dans un cheminement chrétien pendant quelque temps, puis qu'ils s'en sont retirés. Mais d'un point de vue de Dieu, de ma perspective, je crois que ce n'est pas qu'ils ont abandonné la foi, ou qu'ils étaient chrétiens avant, je crois qu'ils n'ont jamais été chrétiens, et que leur expression d'athéisme en quelque sorte reflète la réalité de leur coeur. Quand on demande aux personnes qui se déconvertissent, j'aime beaucoup la liberté que l'on a de vivre la foi chrétienne ou pas, ça doit être un choix personnel, c'est une expérience assez commune sur terre.
Les gens peuvent manifester des doutes intellectuels, des questionnements de doctrines, de religion, des contradictions qu'ils perçoivent, parfois c'est la difficile articulation entre les données de la science et les données de la foi. Parfois, la plupart du temps, ce sont des expériences de souffrance, des tragédies personnelles, la maladie, la confrontation à des injustices qui peuvent amener à se questionner. Parfois, c'est une désillusion institutionnelle. Combien de gens ont abandonné l'église, et plutôt la foi à cause de l'église Parce qu'ils y ont vu des gens avec des verrues terribles. Et effectivement, on peut être une cause profonde de découragement par nos péchés dans l'église, et surtout pour ceux qui sont responsables d'église.
Et puis parfois un isolement, je pense notamment aux églises qui sont persécutées, où il est plus facile, difficile de vivre la foi chrétienne. Alors j'ai demandé à mon ami Philippe Viguier s'il avait prêché sur Jean 15, et j'ai trouvé cette citation assez puissante. Il dit:
Ce matin, j'aimerais être très franc avec vous si votre vie spirituelle est un morceau de bois sans vie, il faut sincèrement vous remettre en question et vous demander si vous êtes vraiment sauvé. Si nous vous n'avez pas de désir de lire la Bible, de prier, et qu'au lieu d'obéir à Dieu, vous vivez dans le compromis, sans vous en inquiéter, c'est possible que vous n'ayez tout simplement pas encore reçu cette vie nouvelle que Dieu promet en Jésus-Christ. C'est possible d'aller à l'église pendant cinq, dix, vingt ou même trente ans, sans porter de fruits spirituels.
Nous devons tous honnêtement de temps en temps nous remettre en question. C'est le cas dans presque toutes les églises, il y a des gens qui se croient sauvés mais qui ne le sont pas. Il y a des gens dans notre assemblée qui se croient sauvés mais qui ne le sont pas. Je ne connais pas votre coeur, je ne peux pas juger, mais aujourd'hui, je vous supplie de faire une vraie évaluation de votre vie spirituelle. Si vous ne portez pas de fruits spirituels qui débordent d'un amour véritable pour la personne de Christ, alors n'attendez pas pour lui donner votre coeur.
Ce salut est gratuit, il est disponible à n'importe quel moment, il veut avoir cette relation avec vous, il veut que vous portiez du fruit, du fruit et que vous soyez proche de lui.
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On a le paradoxe de la persévérance. Schreiner explique comment le salut est à la fois un don garanti, et un effort permanent soulignant la tension entre la souveraineté de Dieu et la responsabilité humaine. Mettre en pratique son salut reflète que je l'ai reçu. Ne pas le mettre en pratique, ça veut dire que je l'ai pas reçu. Deuxièmement, il y a des avertissements de l'écriture.
Schreiner suggère qu'il y a des avertissements sur la chute et les moyens que Dieu utilise pour aider les croyants à persévérer dans la foi, notamment par ces avertissements. Ils doivent nous rendre assez attentifs à la personne de Dieu. Ce sont des vrais avertissements, parce que en les ignorant, on montre en cela qu'on n'a jamais été sauvé. Par rapport à l'assurance du salut, Schreiner explique que les croyants peuvent avoir l'assurance du salut tout en prenant justement ces avertissements au sérieux. Il y a des métaphores qui sont utilisées dans l'écriture et qui doivent nous apprendre que la persévérance fait partie du salut, même si cette persévérance, elle n'est pas le moyen du salut.
On n'est pas sauvé par d'autres persévérances, sinon le salut serait non plus un don, mais elle serait un salaire. C'est simplement que la persévérance atteste de ce que nous professons de notre lèvre. Si par exemple, je dis que je suis un menuisier, et que je suis incapable de faire un cadre en bois qui soit droit, je ne suis pas un menuisier. La preuve est dans le cadre. Et si je dis que je suis boulanger, que je suis incapable de faire un croissant ou pain au chocolat, c'est que je ne suis pas un boulanger.
Et c'est un peu la grande idée que nous avons, le fruit atteste de la réalité de ce que nous sommes. Alors pour conclure, les vraies brebis persévèrent, les fausses brebis abandonnent la foi. Jésus nous dit en Jean chapitre 10, verset 27, c'est dans quelques chapitres avant celui que nous avons considéré en Jean 15, mes brebis entendent ma voix, moi je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle et elles ne périront jamais. Personne ne les arrachera de ma main.
Mon père qui me les a donnés est plus grand que tous et personne ne peut les arracher de la main du père. C'est un texte magnifique. Si tu as peur d'être arraché un jour, de perdre la foi, accroche-toi dans tes pensées à des versets comme ceci Mes brebis entendent ma voix, moi je les connais. Ce n'est pas tellement que nous pouvons perdre la foi, mais plutôt que Dieu garde ceux qu'il a sauvés. Nous sommes maintenant à lui, nous sommes devenus les enfants de Dieu.
Nous avons changé d'identité, et nous avons été transférés du royaume des ténèbres au royaume de son fils 1.12 à 14, je crois. Nous sommes puissamment sauvés et dans sa main, nous sommes ressuscités avec Christ, nous avons une nouvelle identité. Et toutes ces choses nous montrent que nos privilèges sont scellés parce que Dieu nous les a accordés et qu'il est puissant. Dieu donne la vie éternelle, nous ne périrons jamais, personne ne nous arrachera de sa main. Il peut y avoir pour le chrétien authentique des chutes, et c'est tragique.
Il peut y avoir dans la vie chrétienne parfois des soubresauts assez compliqués. Mais le vrai chrétien va revenir à Dieu, avec des bleus sur le visage tuméfié parfois, par le diable, par le monde, par son péché, mais il revient à Dieu. Il persévère, et il porte de fruit, la repentance en fait partie, l'amour en fait partie, le service dans l'église en fait partie, la qualité relationnelle qu'il entretient, la grâce qu'il accorde, le pardon qu'il accorde, tous ceux-ci sont les fruits qui montrent la réalité d'une vie connectée avec Dieu. Cet appétit de Dieu, cet appétit de la parole de Dieu, cette soif de vivre selon Dieu, même si c'est au départ pas toujours très fort, mais que ça prend de l'élan, voilà la marque du vrai chrétien. Et pour finir et terminer avec ta question, non, il me semble qu'on ne peut pas perdre la foi quand celle-ci est authentique.
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