L’épisode 32 est la deuxième partie d’une réponse en deux volets. Un internaute nous a écrit: « Hier suite à une remarque que l’on m’a faite, j’ai réalisé mon ignorance sur la question de l’obtention du salut, un sujet pourtant fondamental. Je serais intéressé par une synthèse des éléments de l’obtention du salut, quel rôle joue la grâce, la foi, les actes ou autre. J’espère que vous trouverez le temps pour répondre à cette question. » Cette question est très importante. Elle est au cœur de toute la Bible.
Elle est tellement fondamentale que Florent Varak répond en deux podcasts. Dans une première partie (disponible ici), il a répondu en utilisant un seul passage de la Bible. Dans cette deuxième partie, il survole toute la Bible pour montrer comment elle répond à la question: « Comment obtenir le Salut? »
Transcription:
Cette transcription vous est proposée par les bénévoles de Toutpoursagloire.com. Nous cherchons à garder le style oral des épisodes pour ne pas déformer les propos des intervenants. De même, nous rappelons que ces transcriptions sont une aide mais que les paroles de l’auteur (podcast et vidéo) restent la référence. Cependant, n’hésitez pas à nous signaler toutes erreurs ou incohérences dans cette transcription. Merci d’avance.
La question est posée: Hier, suite à une remarque que l’on m’a faite, j’ai réalisé mon ignorance sur la question de l’obtention du Salut qui est pourtant tout à fait fondamentale. Je serais intéressé par une synthèse des éléments de l’obtention du Salut. Quel rôle joue la grâce? la foi? les actes? ou autres. J’espère que vous trouverez du temps pour répondre à cette question.
Merci d’avoir posé cette question. Elle est effectivement fondamentale, très importante et elle est transverse à l’ensemble de l’Ecriture. Dans un podcast précédent j’ai tenté d’y répondre en utilisant principalement un passage qui, je crois, répond de manière assez complète à la question. Mais ce que je voudrais faire dans ce podcast, puisque la question est tellement importante, c’est de regarder un peu plus loin dans l’ensemble de l’Ecriture. Et pour cela j’aimerais prendre quelques repères que l’on trouve dans l’ensemble de l’Ecriture pour pouvoir répondre à cette question.
Je voudrais souligner qu’il me semble qu’à la fois dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament, le Salut est toujours une question de grâce. C’est toujours une question de faveur imméritée, c’est toujours l’intervention de Dieu qui vient au secours d’êtres incapables de se sauver eux-mêmes. Donc le Salut ou le sauvetage que Dieu propose est véritablement une intervention bienveillante de sa part que l’on ne peut que recevoir, mais qui nous est accordé librement et pleinement en Jésus-Christ. Ce n’est pas universel, ni absolu c’est quelque chose dont il faut prendre conscience en l’acceptant.
Mais cette acceptation du Salut n’est pas une œuvre méritante, c’est plutôt l’expression de ce que Dieu a fait pour nous sauver que nous verbalisions dans un acte de foi, et nous allons voir pourquoi.
Alors, pourquoi je crois que le Salut est toujours une question de sauvetage, une question de faveur imméritée, de grâce? Et bien voici huit raisons:
– Raison 1: La réalité de notre péché est beaucoup trop grande pour que nous puissions contribuer à la compensation du péché et de ses conséquences.
Nous l’avons vu avec Ephésiens chapitre 2, la Bible nous dit que nous sommes pécheurs pas simplement par nos actes, mais également par notre nature. Nous sommes par nature rebelles, opposés à Dieu. C’est-à-dire que nous sommes liés à l’humanité qui nous précède avec une influence qui est l’influence du péché originel qui nous est transmise par Adam, ou de Adam jusqu’à nous, qui fait que nous sommes séparés de Dieu et moralement indépendants de Dieu dès notre conception.
Romains chapitre 5.12 nous dit: « C’est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché. » Nous avons reçu une nature pécheresse et nous confirmons cette nature pécheresse par nos actes de péchés, des actes d’injustices.
L’être humain est au regard de la sainteté de Dieu entièrement et complètement corrompu, ce qu’on appelle la dépravation de l’être humain.
Alors, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de bien qui s’exprime de l’être humain. D’ailleurs Jésus le reconnaît, il dit dans l’Evangile « Si vous qui êtes mauvais vous savez donner de bonnes choses à vos enfants…» et puis il fait ensuite cette comparaison avec Dieu qui est un Dieu de bonté, mais il remarque vous êtes mauvais mais vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. Et donc le fait que nous soyons entièrement pécheurs ne veut pas dire que nous soyons constamment pécheurs, mais que tout ce que nous faisons est teinté par le péché.
Ce qui fait que cette réalité nous empêche de pouvoir plaire à Dieu suffisamment pour qu’il nous accepte grâce à nos œuvres ou à nous-mêmes.
Romains chapitre 3 cite le Psaume 14, et nous dit de façon assez terrible qu’il n’y a personne qui fasse le bien, Romains chapitre 3 verset 23 « Car il n’y a pas de distinction: tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». Pour que les hommes puissent participer au Salut, il faudrait qu’ils en soient moralement et spirituellement capables, or ce n’est pas le cas.
Nous sommes tellement endettés devant Dieu que notre dette ne peut pas être compensée par nos propres efforts. Il y a une parabole (histoire que Jésus raconte et qui a une portée pédagogique) en Matthieu chapitre 18. Il compare la dette que nous avons à son égard, en tant que Dieu créateur, saint et parfait, à une dette de dix mille talents. Sachant qu’un talent correspond à six mille deniers et un denier c’est une journée de travail d’un travailleur agricole. Donc, selon le salaire que l’on va déterminer, on parle d’une dette de 3,5-4 milliards.
Certains vont gonflé les statistiques mais peu importe, ce que Jésus relève c’est que notre dette devant Dieu est telle qu’on ne peut pas la compenser par nous-mêmes. J’ai déjà utilisé cette illustration, mais tenter de payer pour la dette morale que nous avons devant Dieu par nos propres efforts, par nos œuvres, par notre religiosité, cela revient à vouloir aller sur la lune en empilant des chaises ou des échelles. C’est totalement disproportionné. La réalité de notre péché est donc trop grande.
– Raison 2: La conséquence de notre péché est énorme. Le péché a engendré une séparation qui est éternelle, complète, absolue. Nous sommes privés de la gloire de Dieu, c’est ce que nous avons lu en Romains chapitre 3 verset 23. Romains chapitre 6 verset 23: « Le salaire du péché, c’est la mort ». En d’autres termes notre relation à Dieu est brisée par le péché, nous sommes spirituellement morts, éternellement séparés de Dieu. Le péché n’a pas eu simplement la conséquence de la séparation, il est la conséquence de la condamnation.
Et cette condamnation n’est pas dépendante de la qualité morale de nos vies, mais elle est absolue. Jésus lors du sermon de la montagne, essaie de montrer aux hommes qu’ils ont besoins de Dieu. Il encadre tout un propos extrêmement rigoureux de deux versets. Un qui commence le passage « Si votre justice n’est pas supérieure à celle des pharisiens et des scribes (religieux de l’époque) vous ne verrez pas le royaume de Dieu » c’est-à-dire que si votre justice n’est pas supérieure aux meilleurs religieux, vous ne verrez pas le royaume de Dieu. Ensuite il donne un certain nombre de commandements et il termine par « Soyez saints comme votre Père céleste » ou « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ». Impossible. Donc la condamnation est absolue sur notre comportement. Pour que les hommes puissent participer au Salut, il faudrait que la distance avec Dieu soit moins grande en quelque sorte pour qu’on puisse faire les pas pour le retrouver.
– Raison 3: La Salut relève toujours d’un sauvetage parce que nous sommes morts, parce que nous sommes condamnés, parce que nous sommes séparés de Dieu.
Regarde l’exemple de l’Apôtre Paul: c’est un homme qui était meurtrier, colérique. Il pensait défendre Dieu, c’est un intégriste en quelques sortes. Il voulait défendre la religion Juive dont il était un des brillants docteurs et il emprisonnait les chrétiens. Il s’opposait à la foi chrétienne. Et c’est vraiment Dieu qui s’est imposé à lui, c’est vraiment Dieu qui a fait irruption dans sa vie pour changer son regard et sa relation au monde. Le Salut est vraiment quelque chose que Dieu offre et donne aux hommes qu’il veut sauver.
– Raison 4: La préparation de l’Ancien Testament nous montre toujours que Dieu vient au secours d’un peuple qui est incapable de se sauver lui-même. Les images du Salut nous viennent soit par représentations, soit par des histoires, soit par des promesses, soit par des enseignements dans l’Ancien Testament. Et toutes pointent du doigt le secours bienveillant de Dieu. Par exemple, lorsqu’ils ont honte de ce qu’ils ont fait, quand ils ont honte d’avoir offensé Dieu, lorsqu’ils ont honte l’un vis-à-vis de l’autre de ne pas avoir été à la hauteur de ce qu’était l’appel de Dieu à leurs égards, ils se font des vêtements de feuilles. Et Dieu enlève ces vêtements de feuilles et va leur donner un vêtement de peau d’un animal sacrifié juste pour montrer qu’il n’est pas possible de couvrir son péché par soi-même, seul Dieu peut le faire.
Et en attendant le sacrifice parfait, le symbole est la peau d’un animal qui est mort à notre place et qui permet d’être couvert dans notre iniquité, dans notre péché.
La notion de sacrifice que l’on trouve si fréquente dans la loi de Moïse montre qu’il faut que le péché soit couvert, que quelqu’un reçoive un jugement, que cela ne vient pas de l’intérieur, mais que cela vient de l’extérieur. Et David le comprend, lui qui vit des choses tragiques et énorme: il commet l’adultère, il tue ou il fait tuer le mari de la femme avec qui il a couché, il ment sur sa situation et il réalise qu’il n’y a qu’un cœur meurtri devant Dieu, qui reconnait sa faute, qui peut satisfaire Dieu. Dieu est celui qui donne, qui accorde le Salut. Ce n’est pas quelque chose que l’on n’obtient ni même par le sacrifice qui était simplement un témoignage. Donc la représentation de l’Ancien Testament pointe vers la notion de cadeau immérité.
Les histoires de l’Ancien Testament, regardons par exemple Exode chapitre 12: l’histoire de la première Pâque. Israël sort de l’esclavagisme de l’Égypte. Ce peuple est sans ressource, sans capacité, assujetti à la domination du Pharaon et il faut que Dieu intervienne pour le sauver. Cela devient emblématique du Salut qui viendra un jour en Jésus-Christ, l’agneau de Dieu. D’ailleurs toutes les correspondances entre la Pâque juive et la Pâque accomplies en Christ, sont spectaculaires. Tu pourras les regarder en relisant à la fois les récits Exode chapitre 12 et suivants et les récits de la fin de chacun des Evangiles.
L’intervention de Dieu est toujours imméritée, il y a une très belle (et tragique) histoire en Nombre chapitre 21 où Dieu vient juger son peuple qui est incrédule, qui se plaint, qui se rebelle à la providence de Dieu. Dieu envoie des serpents qui mordent les gens ce qui provoque une douleur terrible. Des gens meurent, Moïse intercède et prie Dieu afin qu’il ait pitié de son peuple.
Dieu dit à Moïse de faire un serpent en métal, en bronze et de le mettre sur une sorte de pilier et tous ceux qui regarderont le serpent seront sauvés des conséquences du venin des serpents. Je ne sais pas si tu imagines, si tu arrives à te représenter cette scène. Il y a probablement 1 millions et demi de personnes qui sont entrain de pérégriner dans le désert, et puis il y en a des dizaines, des centaines, peut-être même des dizaines de milliers qui sont mordus par des serpents, qui souffrent, qui hurlent, et il y a des émissaires de Moïse qui se promènent dans cette immense ville en mouvement en disant: “Mais il y a là-bas, au-dessus de la colline un serpent en métal. Il suffit de le regarder pour être sauvé !” Et moi je m’imagine les gens en train de réfléchir: ‘Vas-y c’est ça, je suis en train de souffrir, ce n’est pas un petit serpent à regarder qui va me sauver.” D’autres comme les scientifiques ou les rationalistes doivent se dire “le venin c’est une protéine, je ne vois pas en quoi regarder un serpent cela va briser cette protéine qui me fait si mal”… Bref. On a vraiment l’exemple ici de la foi. La foi qui sauve. Effectivement, tout ceux qui ont regardé à ce serpent ont été secourus et guéris.
Pourquoi je cite cette histoire? Parce qu’elle est citée à la fin du troisième chapitre de l’Evangile de Jean. Jésus est en train de parler à Nicodème et il lui dit qu’il faut que le Fils de l’Homme soit élevé, pas élevé dans la gloire mais élevé sur la croix, comme le serpent l’a été. L’image, la comparaison qui nous est laissée, c’est que, nous qui sommes en quelque sorte avec le venin du péché dans nos veines, il nous faut regarder à la croix et avoir confiance en ce que Christ a fait pour régler le problème du Mal.
Il nous faut regarder, mais c’est par la foi, par la confiance dans ce que Dieu a fait, dans le sauvetage que Dieu nous donne que nous pouvons être au bénéfice du secours de Dieu. Les promesses de l’Ancien Testament sont que Dieu va nous donner un nouveau cœur, une Nouvelle Alliance va être signée, c’est ce que nous dit Jérémie chapitre 31 verset 31, et ceci nous montre que nous avons besoin de l’intervention de Dieu.
– Raison 5: Jésus résout pleinement et définitivement le problème du péché à la croix.
Il faut réaliser que lorsque Dieu a regardé la situation des humains dans leur péché, dans leur condamnation, il est bien sur pris de compassion. La Bible nous dit que Dieu le Fils a pris chair humaine et qu’il a ajouté à sa personne la nature humaine pour être le pont parfait entre Dieu et les hommes. Il vit la vie du premier Adam sans jamais pécher. Et lorsqu’il meurt sur la croix, il est l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde (comme annoncé dans le début de l’Evangile de Jean).
Sur la croix il prend tes péchés, passés, présents et à venir. 2 Corinthiens 5.21 nous dit qu’il est devenu péché pour nous, Galates 3.16 nous dit qu’il reçoit la malédiction que nous aurions dû recevoir. Et je pourrais multiplier les exemples. Il est notre parfait substitut, il reçoit la colère de Dieu pour pouvoir nous donner la justice de Dieu. Il reçoit la colère que nous aurions dû subir et il nous donne la justice que nous ne devrions pas recevoir. Et ça, c’est la grâce. Hébreux 9.12 nous dit: « il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang. C’est ainsi qu’il nous a obtenu une rédemption éternelle. »
Jésus réalise un sauvetage définitif et complet pour tout ceux qui lui font confiance parce qu’il est mort à la croix pour ça. Il a payé le prix, il a traversé cette distance infinie qui nous séparait de Dieu. Et il peut maintenant nous représenter devant Dieu, nous mener à Dieu, c’est donc pourquoi il dit « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14.6.
– Raison 6: La prédication des Apôtres est sans équivoques.Dans le livre des Actes, après avoir côtoyé Jésus-Christ, après avoir vu et compris ce qui se passait à la croix, les Apôtres invitent les hommes à se repentir. Actes 2.38: « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. ».
Nous sommes invités à nous repentir, c’est-à-dire à changer profondément, à changer de mentalité sur la réalité du péché, sur ce que Christ a fait à la croix. En être tellement saisis que Dieu va changer nos vies, réorienter nos vies. Et le témoignage de cela sera le baptême d’eau qui témoignera de cette réalité du baptême de l’Esprit. La présence du Saint-Esprit qui nous réoriente dans l’existence. Actes 3.19 nous dit: « Repentez-vous, convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés. »
Les Apôtres soulignent en Actes 15.11: « C’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés. ». Les Apôtres invitent à se confier en Christ, c’est-à-dire reconnaitre la réalité du péché, la suffisance de Christ pour être réconcilier. Les œuvres ne jouent aucun rôle de réconciliation. Elles sont les attestations de cette réconciliation mais elles ne sont pas le moyen de cette réconciliation.
– Raison 7: L’enseignement des Epîtres est sans équivoque. Tu te souviens de Romains 3.23 dont on a parlé au début de ce podcast. Il disait que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » et le verset 24 « et ils (les pécheurs) sont déclarés justes par sa grâce; c’est un don que Dieu leur fait par le moyen de la délivrance apportée par Jésus-Christ. ». Ephésiens 2.8-9 « Car c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. » C’est explicite! Tite chapitre 3 4-5 « Mais quand Dieu notre Sauveur a révélé sa bonté et son amour pour les hommes, il nous a sauvé. S’il l’a fait, ce n’est pas parce que nous avons accompli des actes conformes à ce qui est juste. Non. Il nous a sauvés parce qu’il a eu compassion de nous, en nous faisant passer par le bain purificateur de la nouvelle naissance, c’est-à-dire en nous renouvelant par le Saint-Esprit. » C’est un cadeau, et c’est une grâce. Je pourrais rajouter beaucoup de passages de cette nature. Le Salut est toujours présenté comme un cadeau que Dieu fait. Alors, certaines personnes citent Jacques chapitre 2 qui semble aller à l’encontre de ce que je viens de dire, mais cela serait une question pour un autre podcast si cela t’intéresse.
– Raison 8: L’invitation de l’Apocalypse est elle aussi sans équivoque. En Apocalypse 21.6 nous lisons « C’en est fait! Je suis (Jésus) l’Alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, je donnerai, moi, à boire gratuitement à la source d’où coule l’eau de la vie ». Gratuitement. Apocalypse 22.17 « Et l’Esprit et l’Épouse disent: Viens! Que celui qui entend ces paroles dises: Viens! (c’est au sujet du retour de Christ) Que celui qui a soif vienne. Que celui qui veut de l’eau de la vie la reçoive gratuitement. »
Alors voilà, j’espère que cela t’a éclairé que le Salut est un sauvetage que Dieu accorde librement, gratuitement parce que lui a payé ce qui nous empêchait de l’obtenir. Il a payé le prix de nos péchés. Et l’ayant payé, il offre et il donne gratuitement le Salut. Et l’expression de ce Salut passe par plusieurs étapes:
1. On va se dire ‘ah bah oui effectivement j’ai soif de Dieu’ (c’est peut-être le cas si tu te poses des questions)
2. Puis on va réfléchir aussi à son chemin de vie: ‘ah ce n’est pas aussi bien que le voudrais, il y a des choses dans ma vie que j’aimerais effacer, comment je peux faire?’.
3. Et on réalise que Dieu nous aime et que c’est l’amour de Dieu qui s’est manifesté pour nous sauver.
4. Ensuite on se met à avoir confiance que Christ est mort à la croix pour nous, pour moi.
5. Enfin on lui exprime, et on le verbalise. On lui dit: “Seigneur pardonne moi mes péchés. Je reconnais que je me suis planté et que j’étais centré sur moi-même. Je te prie d’entrer dans ma vie et de tout balayer, de tout changer. J’ai confiance en ce que toi tu as fait à la croix pour moi.”
Le pire obstacle pour recevoir le Salut de Dieu c’est de croire que l’on peut y contribuer, de croire qu’on est méritant. Parce que si on croit qu’on est méritant c’est cracher sur la croix de Christ.
Car cela veut dire que Christ est venu en vain, qu’il n’avait pas besoin de venir. Sauf qu’il est venu parce que nous étions sans forces et sans ressources. Et c’est ce qui rend le Salut extraordinaire et ce qui le rend unique de toutes les religions du monde. Parce que dans toutes les religions du monde les hommes essaient d’obtenir le Salut par leurs œuvres. Le christianisme biblique dit que c’est impossible, le Salut est donné en Jésus-Christ.