La résurrection de Jésus comme fait historique est régulièrement contesté. Pourtant, c'est là le cœur de notre foi. Croire en la résurrection implique-t-il d'accepter une absurdité? Florent nous répond en mettant en avant les preuves de l'Histoire.
Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.
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Transcription:
La question qui nous préoccupe pour cet épisode et la suivante est:
Est-ce que Jésus est réellement, physiquement, corporellement ressuscité? Est-ce un événement mythique ou un événement historique? Avons-nous raison d'y croire?
Vous savez peut-être que, de cette réalité historique, dépend l'ensemble du christianisme. L'apôtre Paul dit: “Si Jésus n'est pas ressuscité, nous sommes les plus malheureux des hommes", parce qu'en fait, nous croyons à une histoire qui n'a ni queue ni tête. Or, je crois, je suggère, je propose, que Jésus est vraiment ressuscité et que c'est là l'une des plus belles nouvelles de l'histoire, facile à prouver. Enfin, comme tout ce qui appartient à l'histoire peut être prouvé. C'est-à-dire que ce n'est pas la même chose que si l’on avait été les témoins personnels, mais, je vous invite à un petit parcours des réalités ou des preuves et arguments en faveur de la résurrection de Christ pour cet épisode. C’est l'occasion de se souvenir de la Pâque.
Examen des différentes hypothèses concernant la mort de Jésus
Alors, je commence d'abord par quelques citations recensées par un site athée qui s'oppose à cette notion, et je commence par Gustave Robert qui dit:
Jeune homme mais pas un bonhomme de Bon Dieu qui se promène dans son parterre la canne à la main loge ses amis dans le ventre des baleines meurt en poussant un cri et ressuscite au bout de trois jours chose absurde en elle-même est complètement opposée d'ailleurs à toutes les lois de la physique.
Celtus dit "Celce", du deuxième siècle après Jésus-Christ, dit:
Y a-t-il un corps qui, après être tombé en décomposition, puisse revenir à son premier état? N'ayant rien à répondre, les chrétiens ont recours à la plus absurde des défaites. Ils disent que Dieu tout est possible, mais Dieu ne peut rien faire de honteux, ni rien vouloir de contraire à la nature.
Toujours le même Celsus dit:
Les chrétiens racontent encore qu'au tombeau de leur maître, il en vint des anges, les uns disaient 1, les autres disaient 2, pour annoncer aux femmes qu'il était ressuscité, car le Fils de Dieu, à ce qu'il paraît, n'avait pas la force de soulever lui seul la pierre de son tombeau, mais il avait besoin de renfort pour la déplacer.
Et vous mesurez toute l'ironie du propos de Celsus. Nous sommes dans une compagnie très contemporaine, finalement, dans la manière de penser.
Friedrich Nietzsche, du 19e siècle, dit:
Aucun Dieu n'est mort pour le rachat de nos péchés, il n'y a pas de salut par la foi, pas de résurrection après la mort, tout cela ce sont les fausses monnaies du christianisme véritable, et c'est malheureux. Cerveau brûlé, sont responsables de cette supercherie.
Et enfin, notre Michel Onfray national, célèbre pour son traité d'athéisme, qui écrit:
Les religions monothéistes communiquent dans une même foi: la vie sur Terre est une fiction, seule compte un arrière-monde peuplé de créatures à faire pâlir les contes d'enfants, un Dieu qui voit tout, un barbecue qui fend la mer en deux, une vierge qui enfante, un mort qui ressuscite, un prophète abstème détestant la charcuterie, le corps est une punition, la femme une catastrophe, l'enfantement une nécessité pour perpétuer une négativité au nom de laquelle on nous chatre.
Waouh, les propos sont donc féroces.
Que répondre et pouvons-nous pourtant garder la tête haute, sereine et joyeuse face à la proposition de la Bible qui nous rapporte que Jésus est réellement mort pour nos péchés et qu'il est ressuscité?
Les affirmations de la Bible
Alors, justement, non, contrairement à ce que Onfray dit, les chrétiens, ne se réfugient pas dans une fiction loin de la Terre. C'est l'une des caractéristiques d'ailleurs de l'écriture, c'est qu'elle s'intègre dans une histoire, une histoire qui laisse des traces. On peut s'intéresser à la manière dont l'histoire se fait écho du récit biblique et je l'ai signalé dans d'autres épisodes, il y a dans l'archéologie des arguments extraordinaires de la fiabilité de l'écriture dans les propos mêmes qui sont tenus. Alors, on va justement regarder si la résurrection fait partie de ces événements qui ont laissé une trace dans l'histoire. En tout cas, voilà ce que Jésus dit à ses disciples: il viendrait susciter, il se présenta à eux, qui ne croient pas à la résurrection, parce que qui peut croire à une résurrection d'un homme qui a été si vilement torturé, mis dans un tombeau, complètement mort et sans la moindre capacité de se réveiller.
Le voilà qui apparaît. Il se présente d'abord à des femmes. Le récit, d'ailleurs, est surprenant, car les femmes ne sont pas les êtres les plus fiables dans le monde juridique de l'époque, excusez, c'est très sexiste, j'en suis conscient, mais c'est une autre époque que celle où ont lieu ces événements. Et Jésus donc se présente, et il dit à ses disciples, absolument stupéfaits, effrayés:
Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi. Touchez-moi et voyez. Un esprit n'a ni chair, ni os, comme vous voyez que j'en ai.
Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Cela se trouve en Luc, chapitre 24, versets 39 à 40. La question est de savoir vraiment est-ce que ça tient cette histoire? Elle est fiable pour plein de raisons.
Premièrement, les quatre évangiles sont unanimes pour souligner la résurrection du Christ. Vous allez dire, bien évidemment, ce sont des gens internes, oui, mais ce sont des gens internes au récit de l'écriture, qui ont été les témoins oculaires d'événements et qu'ils rapportent ce qu'ils ont vu. Or, sur l'ensemble de ce qu'ils racontent, en dehors de la Résurrection, un professeur de la Sorbonne, professeur de droit Jean Imbert, écrit, alors qu'il se penche sur le procès de Jésus, donc son propos concerne le procès de Jésus, pas sa résurrection, mais il dit néanmoins, et ça a été publié dans la collection "Que sais-je".
Si vous avez lu les évangiles, vous avez probablement remarqué l'extraordinaire fiabilité intrinsèque. Et si vous en doutez, je vous propose le livre de Peter Williams, Les Évangiles sont-ils fiables?, remarquable, simple et abordable mais en même temps d'une grande érudition. Et il montre l'ensemble des facteurs qui nous permettent de considérer avec simplicité et foi le récit de l'Évangile. J'ai dit que les évangiles sont unanimes pour souligner la résurrection du Christ, ce n'est pas rien. Et on trouve également des personnages contemporains des apôtres qui attestent de cette réalité. Voici ce que dit Flavius Josèphe dans le livre Sur les antiquités juives, livre 18, chapitre 3: Nous lisons:
Vers le même temps, un homme sage, si toutefois il faut l'appeler un homme, car il était un faiseur de miracles et le maître des hommes qui reçoivent avec joie la vérité, attira à lui beaucoup de Juifs et beaucoup de Grecs. C'était le Christ. Et lorsque sur la dénonciation de nos premiers citoyens Pilate le condamna à la crucifixion, ce qu'il avait d'abord chéri ne cessa pas de le faire, car il leur apparut trois jours après ressuscité, alors que les prophètes divins avaient annoncé cela et mille autres merveilles à son sujet, et le groupe appelé d'après lui celui des chrétiens n'a pas encore disparu.
Ce texte a été mis en cause à plusieurs reprises comme étant probablement un ajout postérieur au récit de Flavius Josèphe. Les travaux récents semblent plutôt confiants pour dire que ce texte, ce paragraphe, fait bien partie du récit original. Et donc, nous avons un historien croyant, à ma connaissance, qui rapporte l'effet, qui dit: voilà, il y a bien eu un être qui est mort et ressuscité, et c'est surprenant. Et je note donc, et je l'ai souligné tout à l'heure, que le récit qui nous rapporte la résurrection s'oppose à tous les codes culturels de l'époque et même à tous les codes actuels de l'époque. Franchement, si je devais parler de quelqu'un qui serait un super-héros, qui viendrait mourir et puis ressusciter, moi, je parlerai de ces premiers mouvements de sourcils, je parlerai de son doigt qui petit à petit se met à bouger, je parlerai pour émerveiller. Rien dans le récit ne cherche à émerveiller. La sobriété du récit est immense et c'est un facteur important. Deuxième type d'arguments, celui qui concerne le changement de perspective de ceux qui ont été les témoins de sa résurrection.
Il faut bien réaliser que personne, on le sait, personne ne ressuscite d'entre les morts. Personne ne s'attendait à ce que Jésus ne ressuscite d'entre les morts. Il l'avait pourtant annoncé, mais probablement que c'est tellement improbable que il n'arrivait pas à se projeter dans l'idée et dans l'attente. D'ailleurs, lorsque Jésus est mort et qu'il est mis, grâce à Joseph d'Arimathie, dans un tombeau, une pierre est roulée. Les femmes, bouleversées, qui ont été témoins de l'endroit où il a été placé, préparent des aromates pour les rites funéraires, mais aucunement ne se préparent à recevoir quelqu'un de vivant.
Les apôtres, les premiers disciples de Jésus qui ont suivi Jésus dans ses pérégrinations, qui ont été associés à lui, ont été terrorisés à son arrestation et à sa crucifixion. Ils sont absents, ils se cachent, ils se taisent. Comment expliquer le changement psychologique brutal qui fait de des témoins qui vont rapporter la mort et la résurrection du Christ dans l'ensemble de l'empire romain, une bonne nouvelle, une fête d'espérance très sereinement, très paisiblement, jusqu'à mourir à cause du témoignage de leur foi, sans gain personnel? L'Église n'a aucune richesse à cette époque, il n'y a rien qui leur permettent d'obtenir une faveur particulière à partager ce message. Comment expliquer qu'ils passent de cet état apeuré à cet état de courage, de cette situation de persécutés à cette situation de gens qui témoignent? Il n'y a rien pour les motiver sinon ce qu'ils ont vu. Il y a un nombre gigantesque de témoins oculaires, puisque la Bible nous rapporte que Jésus ressuscité a été vu par 500 personnes à la fois. Or, et c'est cela qui est important, parce que j'imagine bien que ça dit mais qu'est-ce qui nous le prouve bien, qu'est-ce qui nous le prouve?
Dans les premières années, peut-être même les premiers mois qui ont suivi la mort et la résurrection de Jésus, 10 000 personnes juives se sont converties. Et si vous connaissez les Juifs, ils sont attachés à leur tradition et sont attachés à leur origine. Ils sont fiers, à juste titre, d'être le peuple élu, même si Dieu ne les a pas élus parce qu'ils avaient quelque chose de particulier, parce qu'ils étaient faibles et Dieu voulait manifester sa gloire au travers de cette élection et au travers de son choix d'Abraham et d'une famille. Or, ces gens-là, 10 000 d'entre eux, qui croient en Jésus, bravent toutes les traditions pour modifier fondamentalement un certain nombre de traditions et de pratiques fondamentales. Pensez au sacrifices qui cessent d'être nécessaires puisqu'il pointait et annonçait un mort, le Messie, qui mourait en sacrifice, abolissant tous les sacrifices. Jésus est mort une fois pour toutes pour les péchés, il n'y a plus besoin de faire des sacrifices pour le péché. Imaginez aussi la célébration du sabbat le samedi. Soudainement, va célébrer une délivrance bien supérieure à celle d'Égypte, la délivrance de nos péchés, et ça aura lieu le 1er jour de la semaine, c'est-à-dire le dimanche, un changement culturel si fort qui ne peut s'expliquer que par la réalité de la résurrection de Christ. Je dirais que d'un point de vue de marketing, c'est du mauvais marketing. Si on veut séduire les Juifs, il faut faire comme les Juifs et il faudrait que le culte ait lieu le samedi, que les sacrifices continuent, que tout demeure. Or, les changements sont tellement forts qu'ils ne peuvent se fonder que sur un événement réel.
Troisième perspective: immédiatement après la mort et la résurrection de Jésus, les gens se mettent à adorer Christ. Ça a déjà été le cas à différentes occasions dans les évangiles. Jésus ne les reprend jamais, mais là, ça devient incontournable. Jésus est Dieu très tôt dans l'histoire de l'Église. Ce n'est pas du tout quelque chose qui vient après, dans les réflexions, dans les débats. Les gens se prosternent devant Christ, l'appellent Seigneur, Dieu, comme Thomas qui doutait au départ de cette résurrection. Et aujourd'hui encore, il se trouve que plusieurs personnes attestent de la réalité historique de la résurrection. Même un rabbin, Pinchas Lapide, dans son livre The Resurrection of Jesus, fait état de sa croyance que c'est bien le Dieu d'Israël qui a ressuscité Jésus d'entre les morts, même s'il lui-même n'est pas devenu un disciple de Christ. Il écrit - et je cite -:
Lorsque ce groupe d'apôtres apeuré et effrayé, tout près de tout lâcher pour fuir en Galilée, tous désespérés, lorsque ces paysans, bergers, pêcheurs, qui ont trahi et renié leur maître en échouant si misérablement qu'ils aient été, sont transformés dans l'instant à l'autre en une société missionnaire pleine de confiance, convaincue de son salut, est capable d'over avec un tel succès après la Pâque qu'avant, alors qu'aucune vision ou hallucination n'est suffisante pour expliquer une transformation si révolutionnaire, c'est bien que Jésus est ressuscité.
C'est moi qui rajoute cette dernière perspective qu'il développe un peu plus longuement. Troisième catégorie d'arguments: les alternatives qui sont impossibles. Par exemple, certaines personnes disent: "Mais enfin, Jésus n'est pas mort, c'est impossible!"
Pourtant, les chrétiens et le Nouveau Testament le disent, et même les non-chrétiens le confirment! Tacite dans ses "Annales", livre 15, 44:
Livrés au supplice par le procurateur Ponce Pilate.
Et puis, on a également le rabbin Juda Hanassi dans Sanhédrin 43a:
La tradition rapporte que la veille de Pâques, on a pendu Jésus.
Donc, même des non-chrétiens disent cela.
Je sais que le Coran dit que Jésus n'est pas mort, que c'est l'apparence de la mort qui s'est produite, mais cela va à l'encontre d'un témoignage assez spectaculaire. Vous vous souviendrez peut-être que lorsqu'il est mort sur la croix, un des gardes planta sa lance dans le corps du mort et là, il y eut de l'eau et du sang qui en sortit. Jean rapporte cela, et on est vraiment surpris quand il le fait. On ne sait pas comment l'expliquer, mais aujourd'hui, plusieurs personnes ont fait le sujet de leur doctorat en médecine pour essayer d'expliquer la mort du Christ. Ils évoquent le processus de stress extrême de la crucifixion, avec notamment cette asphyxie progressive qui exerce sur le muscle cardiaque une pression telle qu'il est probablement décédé d'une rupture myocardique, avec justement une effusion péricardique et pleurale qui explique à la fois le sang et l'eau. Il est véritablement mort. D'autres personnes ont dit que le corps a été volé. Au moins, c'est l'admission que le tombeau est vide, et en cela, c'est très intéressant.
Le problème, c'est que la garde qui a été mandatée pour garder le corps est difficilement contournable. Alors, il faudrait expliquer ce qui s'est passé. Si ce sont les disciples qui l'ont fait, alors ils ont menti, ils ont caché le corps, alors ils ont subi la persécution pour le mensonge. Il faut être un peu maso, et je ne suis pas certain que la crucifixion soit quelque chose de très agréable pour un mensonge. Et puis, les gens qui se sont convertis par milieu ne l'auraient pas su, c'est encore moins probable d'expliquer l'expansion du christianisme sur un mensonge d'une telle perspective. Et puis, si ce sont les leaders de la nation juive ou les Romains qui l'ont fait, ils auraient exhibé le corps pour arrêter cette secte. Et puis, si c'étaient des voleurs, ils l'auraient simplement vendu au plus offrant, et on l'aurait su. Aucune indication de ce genre. Très fréquemment, on dit: "Non, mais ces témoignages de résurrection, c'est le fruit d'hallucination."
C'est intéressant parce que c'est facile à dire. Le problème, c'est que, me disent les spécialistes de psychiatrie, il est très rare qu'une action soit multisensorielle. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il y a des gens qui ont des hallucinations auditives ou visuelles, mais rarement auditives et visuelles. Et ce qui est intéressant, c'est que lorsque Jésus est ressuscité, on voit des gens qui le voient, on voit des gens qui l'entendent, on voit des gens qui le touchent, on voit des gens qui mangent avec lui, et donc, l'ensemble des sens sont concernés par cette résurrection. Si c'était une hallucination qui touchait l'ensemble des sens, je peux vous dire que le cerveau de ces gens serait plutôt du gruyère. Et du gruyère, ça n'écrit pas quoi que ce soit, ça n'écrit pas un nouveau testament, ça ne tient pas un discours cohérent, ça n'associe pas de telles anxiétés et de tels bouleversements que jamais vous pourriez lire le témoignage que vous lisez dans le reste du Nouveau Testament. On peut ne pas croire, on peut ne pas aimer les écrits du Nouveau Testament, mais de dire qu'ils sont le fruit d'un cerveau en gruyère, ça, c'est probablement une mauvaise foi dans le plus véritable sens du terme.
Enfin, la dernière alternative, c'est la notion de légende. Ce serait une légende rapportée tardivement. Le problème, c'est que les gens ne naissent pas le jour même de l'événement. Et ça, c'est quelque chose de très intéressant à observer. C'est qu'il existe effectivement des phénomènes dans l'histoire d'un événement, qui petit à petit, raconté, brodé sur lequel on brode, et ça devient un mythe et une légende. Mais ça prend des siècles pour parvenir à ce statut et à cet état. Or, dès l'événement, la mort et la résurrection du Christ, les gens le croient, parce qu'ils l'ont vu, parce qu'ils ont entendu, parce qu'ils sont témoins de ces choses, et ils en parlent. Et l'Empire romain va être renversé, bouleversé, ses valeurs et ses fondements vont changer à cause de cette histoire. Alors, oui, il y a bien trace de la résurrection dans l'histoire. La Bible le dit, ça devrait être suffisant.
La Bible a une certaine cohérence qui permet d'avoir confiance dans ce qu'elle dit, elle est fiable. Je l'ai déjà traitée dans d'autres épisodes, mais bien au-delà, il y a aussi la marque de la résurrection dans l'histoire. Très vite, on a célébré la mort du Christ par le charisme et l'action de rendre grâce à travers du pain et du vin de la coupe qui rappelle le sang du Christ et du pain qui rappelle le corps du Christ mort en sacrifice pour nous. Et ce qui est intéressant, c'est que les historiens remarquent que cette célébration était joyeuse. Mais on ne célèbre pas un mort joyeusement, sauf s'il y a quelque chose de merveilleux qui s'est produit et qui ouvre la porte à une espérance. Jésus est ressuscité. Si, c'est celui, professeur de littérature à l'université de Cambridge, qui s'est converti en examinant, entre autres, l'épreuve de la Résurrection, écrit:
Aucune autre religion que le christianisme ne présentait un tel caractère d'historicité. J'avais une trop grande expérience de la critique littéraire pour pouvoir considérer les évangiles comme étant un mythe.
Et ça a changé sa vie.
Conséquences de la résurrection
Alors, voilà comment je dois terminer: Jésus dit:
Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand bien même il serait mort.
C'est-à-dire que la vie, elle est connectée à une relation à Dieu, à une alliance avec Dieu, et cette vie est associée à un homme qui est né d'une femme, d'une vierge, tel que le chapitre 3 de la Genèse l'avait promis. Il naîtrait un homme qui écraserait le mal, qui écraserait le diable, qui viendrait changer les cœurs. Il vient mourir à la croix pour nos péchés, il reçoit le sacrifice, il reçoit pardon, le poids de la culpabilité des hommes. Et il offre maintenant sa justice à quiconque croirait en ce qu'il est, en ce qu'il offre et en ce qu'il propose.
Je suis la résurrection et la vie.
Il meurt, il ressuscite en sacrifice expiatoire pour nos péchés, et la Bible dit qu'il nous prépare une place. À qui? Mais à tous ceux et toutes celles qui disent: “Waouh, j'ai besoin de cette grâce, j'ai besoin de ce pardon. Je crois que tu es mort pour moi. Entre dans ma vie, je veux cheminer avec toi!” Entrer dans cette communion avec Dieu. C'est entrer dans une alliance, c'est vivre avec Christ. Non seulement dès maintenant, un Christ mort et ressuscité pour nous, mais aussi un Christ qui nous prépare une place. Et avec lui, nous serons dans l'éternité, avec tous ceux et toutes celles qui ont placé leur confiance en lui. Le salut est vraiment par la foi, n'en déplaise à Nietzsche, qui maintenant le voit malheureusement de son point d'observation dans sa mort, qui risque d'être éternel. J'espère en tout cas que cela vous permet d'apprécier cette saison de Pâques et de pouvoir célébrer cette espérance qui a été inaugurée en la mort et la résurrection de Jésus pour nous.