Jésus me rejettera-t-il si j'ai peur de témoigner de ma foi? (Épisode 394)

Il y a des situations où témoigner de notre appartenance à Christ peut coûter très cher. Mais si nous avons peur de le faire, Jésus va-t-il nous renier? Comment affronter nos craintes, et comment partager l’Évangile dans ces situations?

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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Vous écoutez Un pasteur vous répond, le podcast de Florent Varak qui vous aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois. La question de ce podcast est super solennelle et triste quelque part et en même temps magnifique et je propose que tu l'écoutes en pensant à ce frère qui nous écrit d'un pays où il est interdit de parler de sa foi. Il faut se souvenir que la liberté de conscience que nous avons en France est un privilège que dont nous ne réalisons pas souvent la valeur. Bonjour j'espère que tu te portes bien. Avant de poser ma question, je tiens d'abord à te remercier pour tout ce que tu fais pour la gloire du Seigneur.

Tes podcasts m'ont beaucoup aidé à mieux comprendre la parole de Dieu, surtout la série que tu as réalisée sur l'épitre aux Colossiens. Que le Seigneur te bénisse abondamment et qu'il te rend au centuple. Je vis dans un pays nord de l'Afrique où le christianisme n'est pas accepté, nous risquons même d'être emprisonnés pour avoir parlé de Jésus à la radio sur Facebook. Ma question est la suivante, est-ce que le fait d'avoir peur de parler de Jésus est une désobéissance à la parole de Dieu et que Jésus me reniera au ciel Je vis dans la frustration car j'ai déjà passé plusieurs mois en prison et sans la grâce de Dieu, j'aurais pu y rester au moins cinq ans. Merci encore tout ce que tu fais, ton frère en Christ.

Alors la question m'est parvenue sous forme d'un vous, je l'ai modifié parce qu'on reste sur le tutoiement dans ce podcast, mais je voudrais juste dire à ce frère, cher frère, que c'est toi qui devrais prendre la parole et nous instruire moi y compris et pas à moi comme ça de parler si facilement et tranquillement depuis mon bureau et je voudrais t'exprimer tout mon respect, mon affection aussi pour ta fidélité à Jésus dans une contrée où c'est difficile, c'est difficile de porter le nom de Jésus, c'est difficile d'être un témoin du Christ et j'espère que tous ceux qui écouteront ce podcast feront une pause, soit maintenant soit la fin de l'épisode pour prier pour toi, prier pour ta famille, prier pour ton pays même si on n'en connaît pas le nom, que l'on soit de tout coeur avec toi et avec tous ceux qui, ils sont nombreux, on en a parfois des des retours sur le site de de TPSG. Ils sont nombreux dans ces pays où il est interdit de de vivre sa foi au grand jour. Pour nous qui sommes en France, c'est un tel privilège. La liberté de conscience, j'espère qu'on en mesure sa valeur.

Alors quelques réflexions. En tout cas merci pour les mots d'encouragement et vraiment heureux que les modestes efforts que je peux contribuer pour ce site de TPSG puissent être embellitions aux autres. On a tous besoin les uns des autres dans le corps du Christ. Alors je ferai quelques remarques. Premièrement le salut est une rédemption qui couvre nos faiblesses et nos péchés.

Deuxièmement le reniement qui disqualifie du salut est le rejet prolongé et définitif de toute association à Jésus. Troisièmement que le reniement qui peut survenir chez un chrétien sera plutôt source d'embarras et enfin témoigner dans un monde hostile exige de la prudence. Et je vais commencer par une confession. J'ai participé à des temps de témoignages dans des pays où c'était pas forcément bien vu. Moi je dois te dire j'avais la peur au ventre.

J'ai honte de le dire aussi nettement mais ce n'est pas évident. Alors j'étais avec des collègues qui avaient l'habitude, eux ils n'avaient pas peur et c'était pour moi des héros et moi j'avais la frousse et parfois je ne vais pas oser prendre la parole. Donc je comprends tellement ce que tu dis pour l'avoir vécu très peu de fois et la plupart du temps je suis en sécurité dans les propos que je tiens soit dans les conférences ou dans les interventions que je fais. Bref venons-en maintenant à quelques remarques par rapport à cette crainte que tu as et qui me touche profondément, que Jésus te renierait si tu avais peur. Alors, juste qu'on se rappelle l'essentiel de ce qu'est la foi chrétienne et ce que Christ a fait pour nous.

Christ est mort pour nos péchés. C'est la formation, c'est l'affirmation la plus classique et la plus basique du christianisme. Christ, Dieu le fils est mort pour nos péchés. Un Jean chapitre un verset neuf, il nous dit ceci, Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, nous purifier de toute injustice. Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous faisons lenteur sa parole n'est pas en nous.

Mes petits enfants, je vous écris ceci afin que vous ne péchiez pas et si quelqu'un a péché, avons un avocat auprès du père Jésus-Christ, le juste, il est lui-même victime expiatoire pour nos péchés. Non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Je ne sais pas si tu réalises l'étendue de ce qui nous est proposé ici, c'est que nous avons tous péché celui qui dit qu'il n'est pas pécheur, il est un menteur. Non seulement nous avons tous péché dans le passé, nous pêcherons aujourd'hui et nous pécherons encore jusqu'à notre mort. Mais quand Christ meurt sur la croix, il ne meurt pas que pour les péchés jusqu'à notre conversion, il meurt pour l'ensemble de nos fausses et c'est son amour et sa grâce qui nous enseigne à ne plus pécher.

On pêche encore, l'apôtre Paul le réalisera lui-même. On pêche encore et on est contrit par cette réalité, mais cela ne met pas en cause notre salut. Ce ne sont pas nos derniers péchés qui nous condamneront à l'éternité en enfer. Si par exemple quelqu'un reniait, se mettait ou se se suicider ou ce n'est pas le dernier péché qui définit notre éternité. Ce qui définit notre identité, c'est est-ce que Christ est mort pour moi Est-ce que j'ai fondamentalement confiance en lui seul que je suis accepté par le père au travers de Jésus-Christ qui est la porte vers lui, que mes péchés, je ne peux pas les transformer par, enfin les couvrir par mon obéissance.

Je ne peux que recevoir son pardon et en retour par affection et par amour, vivre de tout mon être pour sa gloire et selon ce que le privilège qui m'a été donné. Esaïe quarante-trois verset vingt-cinq à vingt-six nous dit c'est moi, moi qui efface tes crimes pour l'amour de moi, je ne me souviendrai plus de tes péchés, rappelle mon souvenir, plaidons ensemble, parle toi-même pour te justifier. Gardons en tête cette notion, je ne me souviendrai plus de ton péché. Un des exercices que j'aime beaucoup faire lorsque je suis en situation sur cette question d'enseignement sur cette question, c'est de demander aux gens d'écrire sur une feuille de papier la liste des péchés et des faiblesses qui pèsent sur leur conscience et qui pèsent sur leur conscience au point de créer une sorte de malaise vis-à-vis de Dieu. Ils ont le sentiment à cause des fautes, de ces fautes-là particulièrement, qu'ils seront rejetés par Dieu.

Et donc de l'écrire sur un bout de papier, alors juste que des mots clés, ça peut être je ne sais pas moi, vol, enfin bref peu importe le type de péché, je ne veux pas donner trop d'exemples parce que je veux ni minimiser ni encourager ni, mais bref la réalité c'est qu'on est tous pêcheurs et que même les péchés que je n'ai pas commis, je les ai commis en intention je pense au meurtre par exemple j'ai pas je n'ai pas commis de meurtre mais j'y ai pensé j'ai eu de la colère pour des personnes et Jésus me dit que je suis tout autant condamnable en cela que celui qui a commis un meurtre Simplement je n'ai pas eu l'occasion d'être dans des circonstances où s'arrêter possible ou facile. Idem vous avez d'autres péchés que l'on peut avoir dans les dix commandements. Bref, tu as cette liste-là en tête sur un bout de papier. Et ensuite j'aime bien faire lire colossiens deux quatorze, il a, Christ a effacé l'acte rédigé contre nous et dont les dispositions nous étaient contraires. Il l'a supprimé en le clouant à la croix.

Il a supprimé sur la croix les péchés qui étaient nôtres. Et regarde tous les verbes qui sont utilisés effacer, supprimer, clouer. En sorte que ce papier que tu tiens en main qui si jamais on le lisait devant les anges et devant les hommes te condamnerait, en réalité te condamner parce qu'il a été effacé. Et cela ne vient pas de ce que nous aurions réussi à un examen ou un parcours de vie. Cela est accordé par la grâce.

Dieu est riche en miséricorde nous dit Ephésiens chapitre deux et à cause du grand amour dont il nous a aimé, nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ. Et verset huit et neuf nous dit, verset huit et neuf nous dit c'est verset très connu, c'est par la grâce en effet que vous êtes sauvés par le moyen de la foi et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu, ce n'est pas par les oeuvres afin que personne ne se glorifie. La grâce, c'est Dieu qui se donne pleinement pour arracher à ce manque de boue un certain nombre d'individus qu'il sauve. C'est son initiative, c'est son oeuvre, c'est sa puissance, nous sommes que au bénéfice et à la réception de cette dotation en quelque sorte dont nous sommes comblés. Alors parlons maintenant du reniement, le reniement qui disqualifie du salut et le rejet prolongé de toute association à Jésus.

Matthieu dix trente-trois le dit quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon père qui est dans les cieux. Et deux Timothée deux onze à treize nous dit cette parole est certaine, si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui. Si nous le renions, lui aussi nous reniera. Si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle car il ne peut se renier lui-même.

Qu'est-ce que ça signifie Alors ça ne peut pas être le reniement passager que tu crains et que tu évoques. Pierre a renié Jésus, cela n'a pas empêché non seulement un merveilleux service mais un plein pardon. Il a péché, c'est vrai, mais la grâce a abordé. Alors le mieux c'est de comprendre qu'il ne s'agit pas d'un péché occasionnel ou d'un reniement intempestif, mais plutôt qu'un vrai détour de Christ clair avéré déclaré sans appel durable définitif. Et la fin de un Timothée nous montre deux personnes qui sont dans cette situation.

Je cite ici MacArthur, ceux qui renient ainsi Christ démontrent qu'ils ne sont, qu'ils ne lui ont jamais appartenu et ils doivent par conséquent s'attendre à être un jour renié par Christ. Et j'ai rencontré des gens qui marchaient avec Jésus pendant quelque temps et qui ensuite ont rejeté Christ pas de façon, pas par un péché, mais par une affirmation très claire, je ne crois plus en lui, je ne veux pas le suivre, je ne l'aime pas, je veux marcher, je veux vivre comme je veux. Et jusqu'à maintenant, ils ont démontré qu'en fait en cela, ils n'appartenaient pas réellement à Jésus-Christ. Ils n'ont pas chuté temporairement, ils ont réalisé qu'ils n'avaient jamais été de ceux qui étaient sauvés. Et d'ailleurs tu remarqueras dans le texte que j'ai lu qui semble assez effrayant, si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle car il ne peut se renier lui-même.

Donc c'est juste pour te rassurer que nous ne serons pas reniés au ciel à cause de notre parcours, nous serons reniés au ciel à cause de notre absence d'attachement à Christ, absence de confiance en lui et refus de marcher selon lui de façon constante et cohérente, ce n'est pas ton cas. Tu sens ta faiblesse, elle te désole, je sens la mienne, elle me désole, elle est d'une autre nature et j'ai besoin de Christ plus que de toute autre chose et je ne sais même pas comment je terminerai ma course, j'ai vraiment besoin de sa grâce. Et ça me mène à un troisième point, le reniement qui peut survenir chez un chrétien sera source par contre d'embarras. Il y a plusieurs passages dans la Bible qui nous parlent d'un jugement qui n'est pas le jugement de la condamnation, c'est-à-dire le jugement de l'enfer et du paradis, mais qui est le jugement des chrétiens sauvés qui en fonction de leur vie recevront des condamnations, des récompenses pardon, pas de condamnation puisqu'il n'y a plus de condamnation en Christ, mais des récompenses. Parmi ces textes, on a deux Corinthiens cinq, neuf à dix, c'est pour cela que nous mettons aussi notre point d'honneur à lui être agréable, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions, car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ afin qu'il soit rendu à chacun d'après ce qu'il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal.

Ma vie est observée par les anges qui le voient, par le Christ, par le Saint-Esprit qui vit en moi et je devrais comparaître devant le tribunal de Christ. Et l'expression tribunal de Christ, c'est une plateforme surélevée qui était utilisée pour les récompenses dans les jeux olympiques. Et il est question ici de récompenses qui seront, que Christ va accorder à ceux et celles qui auront couru parce que l'image de la vie chrétienne, c'est une course, ce n'est pas évident, c'est un marathon, c'est une, c'est une certaine complexité en réalité. Et il ne faut tous paraître devant en ce tribunal de Christ, où Christ va siéger sur ce tribunal de récompense, sur cette plateforme surélevée et il nous sera rendu à chacun selon ce qu'il aura fait, soit en bien, soit en mal. Il ne s'agit pas ici de mal moral, mais de mal vanité.

Et qu'il y a des choses, nos vies ne vont pas compter vraiment, des choses de nos vies qui ne vont pas compter. Ce pas une question de péché, c'est une question ça ne joue pas, ça n'a aucune incidence. Mais il y a des choses qui vont contribuer à l'honneur de Christ, la manière dont je vis par rapport à l'opposition, à la difficulté, Jésus le regarde. Et il est question d'être, de recevoir ce qui a déjà été donné. Il sera rendu.

C'est comme si je mets dans un coffre-fort un certain nombre de choses et au tribunal de Christ, je regarde et je dis, oui c'est effectivement ce qu'il y avait, il y a, c'est ce que j'ai mis, c'est ce que j'ai mis, c'est le reflet de la vie que j'ai menée. En cela, je ne crois pas qu'il y ait des de la tristesse en cela, mais une une réalisation de de de de la justesse de la perspective de Dieu. Je ne sais pas exactement à quoi correspondront ces récompenses, ce serait l'objet d'un autre d'un autre épisode. Il est question de couronnes différentes, il est question de contextes différents, bref. Et je me dis qu'effectivement, renier Christ sur cette terre sera pour celui qui appartient à Jésus une source d'embarras, si c'est là-dessus qu'il reste, tout en gardant un coeur attaché à lui, mais ce n'est certainement pas une, c'est un péché, c'est un péché comme peuvent être d'autres péchés.

Le péché ne nous sépare pas de la main de Christ. Ce qui ne sépare, rien ne peut nous séparer de la main de Christ une fois qu'on qu'on qu'on est en lui, rien ni personne, c'est c'est Jésus qui nous dit, qui nous tient fermement dans sa main. Par contre ceux qui s'en détachent, ils montrent en cela qu'ils n'ont jamais été dans la main. Ils ont prétendu faire partie du royaume de Dieu. Ils ont prétendu apprécier Christ et son église juste pour un temps.

Et la parabole de summer nous nous enseigne que justement à cause de la tribulation ou à cause de la tentation, ils ont préféré faire marche arrière. Allez dernier point, et là je pense particulièrement à toi, je vais prier, je vais prier déjà pour toi et je veux continuer de prier pour toi, témoigner dans un monde hostile exige de la prudence. Et je voudrais vraiment te rassurer en cela, vraiment te rassurer. L'apôtre Pierre d'ailleurs écrit à des églises qui connaissent la persécution et regarde comment il parle du témoignage. 1 Pierre 3.15 à 16, il dit sanctifier dans vos coeurs Christ le Seigneur, soyez toujours prêts à vous défendre contre quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous, mais faites-le avec douceur et crainte en ayant une bonne conscience afin que là même où l'on vous calomnie, ceux qui diffament votre bonne conduite en Christ soient confondus.

J'aime profondément ce texte dans son réalisme, parce qu'il dit de sanctifier dans son coeur Christ le Seigneur, ça veut dire il faut que pour moi Jésus et la vie de Christ soient saintes et précieuses. Mon coeur doit être orienté en cela même si je n'y arrive pas toujours, et je dois reconnaître qu'il y a des failles et des défaillances dans la sanctification. Je veux sanctifier dans mon coeur Christ, je veux que ma vie reflète Christ dans mes interactions avec les autres. Deuxièmement, je dois être prêt à me défendre contre quiconque demande, pose des questions en fait par rapport à ma foi. Et ça c'est la clé.

Je ne pense pas qu'il t'ait demandé en milieu hostile d'aller distribuer des tracts, de parler à tout le monde de Jésus et de te faire emprisonner de nouveau. Je ne pense pas que ce soit vraiment la vocation de je vais te dire pourquoi dans un instant. Par contre ce que Dieu te demande, c'est d'être toujours prêt à te défendre. C'est-à-dire de réfléchir au scénario dans lequel tu pourrais être pris à partie. Et que l'espérance qui est en toi, tu n'es pas crainte de la défendre lorsqu'elle est questionnée ou mise à l'épreuve.

Et tu dois le faire avec douceur et crainte, avec bonne conscience en sachant que Pierre est très conscient de ça puisqu'il écrit à des églises persécutées, il est possible que le prix à payer soit effectivement une nouvelle une nouvelle persécution. Voici ce que dit Jésus en Matthieu dix seize. Voici je vous envoie comme des brebis au milieu des loups, soyez donc prudents comme des serpents et simples comme les colombes. Tu es une brebis au milieu des loups. Tu dois être prudent comme un serpent.

Et manifestement ce n'est pas de la prudence que de témoigner à tort et à travers, de parler à tout le monde. Ne jette pas les perles au porc, Autre image absolument stupéfiante bien sûr en milieu juif comme en milieu musulman, Matthieu chapitre sept. Donc faut être prudent, et l'écriture nous dit si tu n'es pas en mesure d'être accueilli, de fuir la persécution. Matthieu dix vingt-trois, acte neuf vingt-quatre, vingt-cinq, vingt-neuf et trente, et caetera. C'est-à-dire qu'on doit avoir cette prudence dans ces milieux-là et on doit avoir cette capacité de fuir et le fait de se taire est une forme de fuite parfois et c'est légitime.

Alors la persécution malheureusement fait partie de l'histoire de l'église parfois de façon intense, parfois de façon beaucoup plus légère, parfois de manière insidieuse et je crois qu'en occident on est plus dans cette logique de persécution soft mais insidieuse parce qu'elle met devant les valeurs du monde à l'intérieur de l'église, à l'intérieur des coeurs et que c'est une vraie pression pour rester fidèle à Christ, différente de la persécution externe, mais elle est là. Alors que faire pour être un témoin là où Dieu te place Déjà je crois que la prière fervente est importante. Prie pour ceux qui te persécutent et qui t'entourent, prie pour tes voisins et ceux que tu voudrais avoir sauvés, c'est la première chose. Deuxièmement, le Saint-Esprit peut t'aider à faire le bien. C'est déjà un témoignage parce que la Bible dit que Dieu va parfois visiter ceux qui ont observé les oeuvres bonnes chez toi et se diront ah mais lui il a ce Dieu et il se comporte admirablement bien.

Et ce sera un témoignage que Dieu peut utiliser parfois longtemps après ta vie. Le Saint-Esprit peut te conduire à faire le bien en tant qu'employé ou employeur, en tant que conjoint ou père ou cousin ou je ne sais quel contexte ou voisin prie que Dieu te montre les bonnes pistes pour faire le bien. Peut-être que certaines personnes te demanderont des comptes sur la raison de ton comportement et c'est là où tu dois être prêt avec sagesse à nourrir la foi, l'expression de la foi. Et puis troisième remarque, la protection de ta famille est importante. Alors je ne sais pas si tu es marié, si tu es à charge familiale, mais ça doit aussi faire partie des éléments à prendre en compte dans ce chemin et cette réflexion pour ne pas les exposer eux à l'excès, au danger.

Le Saint-Esprit aussi peut te faire comprendre à qui parler si nécessaire et à qui ne pas parler. Au début de ma vie chrétienne, j'ai lu beaucoup de livres d'hommes et de femmes persécutés Richard Vombrand et plein plein d'autres personnes qui m'ont bouleversé évidemment frère André par rapport à l'église persécutée, le ministère remarquable de portes ouvertes, extraordinaires à à maintenir sur les devants de son de son attention et de sa et de sa prière. Et ça m'a montré combien les gens étaient prudents dans leurs témoignages et choisissaient, pas toujours bien mais c'est pour ça qu'ils priaient, à qui parler, à qui ne pas parler. Je crois que le Saint-Esprit peut trouver en toi, peut peut éclairer en toi les bons réflexes et les bonnes paroles au bon moment, aux bonnes personnes. Enfin, je t'encouragerais à trouver un ami avec qui tu puisses parler de la, des souffrances que tu vis, prier avec lui, un ami chrétien bien entendu.

Je ne sais pas si si tu es en contact avec d'autres chrétiens, il est, mais ça peut certainement être un sujet de prière que Dieu te permette de rencontrer un frère avec qui tu pourras porter ce fardeau absolument terrible de de l'isolement, de la solitude et ce sentiment d'être de ne pas être fructueux pour pour le royaume. Je termine avec un petit mot, une petite remarque. L'histoire de l'église nous montre que les fanfaron qui disaient ouais moi je n'ai pas peur de la persécution, moi je témoigne et moi j'ai, et caetera, ceux-là ont renié Jésus durement, douloureusement. Mais ceux qui ne l'ont pas cherché mais pour qui la persécution est arrivée un peu par vocation, je ne sais pas si c'est la bonne manière de le dire, ceux-là ont tenu. Et donc tous ceux qui font de la provoc, en pensant qu'ils sont des vrais chrétiens, des bons chrétiens, des chrétiens forts, ne sont pas forcément ceux qui tiennent le coup réellement.

Et donc il y a cette attitude un peu que tu évoques je trouve dans ta question, d'humilité, de dépendance envers Seigneur et je veux prier que ce soit pour toi une, ouais tout un tout un chemin où tu sens comment le Seigneur te te dirige, je vais certainement prier que Dieu te te fortifie et t'encourage, j'espère que tous ceux qui écoutent cet épisode le feront également. En même temps, si jamais le Seigneur te faisait passer par les choses les plus terribles que tu redoutes et que je redouterais tout autant, je veux croire qu'il accordera une grâce suffisante pour t'accompagner tout au long du chemin et pour te rappeler qu'il n'y a aucune commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui nous sera révélée. Je suis aujourd'hui en train de prier quasiment tous les jours pour un frère emprisonné à cause de sa foi et de son témoignage et ça fait long maintenant et je n'ai toujours pas libéré. Mais je veux croire qu'il reste attaché au Seigneur et que le Seigneur lui insuffle sa vie. Notre vie sur terre sera très très brève comparée à l'éternité qui va s'ouvrir devant nous à notre mort ou au retour du Christ et j'espère que ces éléments seront un réconfort et un encouragement.

Je te souhaite tout le courage et la force de Christ alors que tu réalises que Christ est ta part, ton héritage, qu'il est mort pour toi et qu'il t'a offert un plein salut en lui et que bientôt, très bientôt, on sera dans sa maison où il n'y aura plus ni larmes, ni deuil, ni souffrance ni rien de semblable. Cet épisode vous a édifié Alors merci de le liker ou de le partager pour que d'autres puissent en profiter. Pensez aussi à vous abonner à la chaîne d'un pasteur vous répond pour ne marquer aucun des prochains épisodes. Enfin si vous avez une question à poser à Florent écrivez-les directement sur contact@toutpoursagloire.com.