Un pasteur vous répond

Est-ce un péché de boire du vin? (Épisode 446)

Doctrine du péchéAddictionsÉthiqueTémoignage

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Publié le

07 févr. 2025

Peut-on considérer la consommation de vin ou d'une boisson alcoolisée comme un péché? Dans cet épisode, Florent relève dans la Bible diverses mentions de cette pratique, souvent associée à la débauche, et se propose de clarifier les raisons pour lesquelles les opinions divergent à ce sujet.

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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Transcription:

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.

Vous écoutez, Un pasteur vous répond, le podcast de Florent Varak qui vous aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois. La question est posée bonjour, pourquoi certains prophètes ne devaient pas boire de vin alors que Jésus le Christ en a bu et en a donné à ses disciples Ne pas boire de vin n'est donc pas un acte de pureté ou de sanctification. Comment comprendre cela Merci par avance pour ta réponse. Alors comme tu le vois, j'ai reformulé un petit peu la question dans le titre pour pouvoir élargir un petit peu la réponse, et c'est une question qui semblera très bizarre ou déplacée en Europe, où la notion de boire modérément est rarement débattue, mais la réponse à cette question a des conséquences importantes selon les pays où la conception de l'alcool peut être différente, et où le risque d'alcoolisme est accru parfois pour des prédispositions génétiques, parfois pour des facteurs que l'on ne sait pas vraiment clairement identifiés, mais qui menacent carrément des populations entières. Il faut bien réaliser que cette question n'est possible avec légèreté qu'en Europe, où les revenus sont suffisants pour qu'on puisse considérer le fait de boire occasionnellement comme une sorte d'activité ludique qui ne grève pas le fonctionnement et le budget d'une famille.

Je connais des pays où chaque centime doit être préservé pour soit l'éducation des enfants, soit le fait de les nourrir convenablement. Et dans ce contexte, tu imagines bien que la notion de, d'acheter de l'alcool est vraiment en fait une presque criminelle envers la famille, parce que c'est les privés d'une ressource qui est fondamentale et essentielle. Et donc le rapport au vin a des connotations, c'est vrai, bibliques, tu les as mentionnées dans ta question, mais aussi culturelles, fonctionnels, et il faut aussi prendre cela en compte dans le débat. Souvent, les chrétiens se moquent de cette période de l'histoire américaine au dix-neuvième siècle, un mouvement de tempérance mené surtout par des femmes qui a conduit à la prohibition. On est là dans le dix-huitième amendement de mille-neuf-cent-vingt qui interdisait la fabrication, la vente et le transport d'alcool aux États-Unis.

Al Capone et toutes ces figures de la mafia sont nées de cette période. Donc, dans cet épisode, on va essayer de regarder les données bibliques, on va essayer de réfléchir aux données culturelles pour finalement nous encourager chacun à un comportement sage, une sagesse qui est empreinte à la fois de ces éléments bibliques et de ces éléments culturels. Alors, les données bibliques sur le vin, les boissons fermentées font leur apparition dans le récit biblique à partir du déluge, et là on a tout au long de la Bible deux lignées de références bibliques. Les premiers sont d'abord une mise en garde, et les seconds sont plutôt positifs sur l'utilisation modérée du vin. Donc, quand on regarde les textes chapitre 9, à partir du verset 18 Noé qui prend une cuite monumentale, et il se passe quelque chose de pas très clair avec Canaan, son fils, suscitant la malédiction du père à son réveil.

Genèse 19, les filles de Lot rendent leur père ivre, couchent avec lui pour obtenir des enfants. C'est un viol incestueux rare, puisque à l'instigation des femmes, ce n'est pas très heureux. Genèse chapitre 27, Jacob bénit Isaac, son fils en pensant que c'était Ésaü, est-il éméché par le vin Genèse 27.25, pour que la confusion soit possible, on sait qu'il y a tout un stratagème. Donc on sent que l'alcool va altérer l'essence, que l'émergence de cette substance dans la vie des patriarches n'aura pas que des effets positifs. Et on a cette terrible histoire des fils d'aaron qui vraisemblablement sous l'effet de l'alcool c'est le sous-entendu vraiment du texte offre un feu étranger sur l'autel engendrant le jugement immédiat de dieu et leur mort Et cela entraîne cette exigence de la loi qui va dans le sens de cette question en Lévitique chapitre dix.

L'Éternel parla à Aaron et dit: Tu ne boiras ni vin ni liqueurs, toi et tes fils avec toi, lorsque vous entrerez dans l'attente de la rencontre. Ainsi vous ne mourrez pas, ce sera une prescription perpétuelle pour vos descendants, afin que vous puissiez distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur, et enseigner aux israélites toutes les prescriptions que l'Eternel leur a données par l'intermédiaire de Moïse. Le vin, l'alcool, altèrent le jugement et en cela entraîne de sérieux dangers. Comme le dit Proverbes 20.1: Le vin est moqueur, la boisson forte et tumultueuse, quiconque s'y égare ne deviendra pas sage. A Bakouk, le prophète chapitre 2.5: Le vin est traître, l'homme hautain ne reste pas tranquille, il élargit sa gorge comme le séjour des morts, comme la mort il est insatiable, il attire à lui toutes les nations, il assemble auprès de lui tous les peuples.

Et donc on réalise que ce qui se passe avec le vin, c'est qu'il y a une, on altère son jugement, on est désinhibé, on ne sait plus distinguer forcément les choses feintes des choses profanes, et on est en danger de se comporter de façon inadaptée ou erronée. Et c'est dans ce contexte qu'on a effectivement le voeu, de façon inadaptée ou erronée. C'est dans ce contexte qu'on a effectivement le voeu des Naziréens du Naziréa, pardon excusez-moi, Nombres chapitre 6 nous dit: L'Éternel parla à Moïse et dit: Parle aux Israélites, et tu leur diras lorsqu'un homme ou une femme se séparera des autres. C'est le sens du terme Naziréa. En faisant voeu de Naziréa pour se consacrer à l'Éternel, il s'abstiendra de vin et de liqueurs fortes.

Il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une liqueur forte, il ne boira d'aucun breuvage tiré des raisins, et il ne mangera ni raisins frais, ni raisins secs pendant tout le temps de son Naziria, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne depuis les pépins jusqu'à la peau du raisin. Et là, on voit que cette prohibition ne touche pas simplement les effets de l'alcool, mais il y a un symbolisme d'une consécration et d'une vigilance où on s'éloigne de tout ce qui pourrait donner naissance à une altération des sens. Il y a dans la suite du Nazéréat des actions symboliques, comme par exemple le fait de ne pas se raser les cheveux, des actions préventives comme l'abstinence de boissons alcoolisées, probablement justement pour éviter de tomber sur le jugement de, de Aaron, et il faut noter que c'est associé à une durée déterminée. Ce n'est pas non, un engagement à vie, même si on a des gens comme Jean-Baptiste qui ont été consacrés aux nazis réa pour l'ensemble de leur existence, mais là, c'est une exception qui confirme la règle, c'est une situation assez unique. Et finalement, qu'est-ce que l'on peut tirer de ces textes Du bon sens, Si tu es pilote d'avion, si tu es conducteur de bus, si tu es chirurgien, si tu exerces un travail qui exige d'être particulièrement attentif à la manière dont tu te comportes, et certainement les prêtres, les pasteurs doivent avoir cette attitude, tu ne bois pas, pas pendant la période de ton activité, c'est zéro alcool.

C'est du bon sens, quelque part c'est reflété en cela, dans les propos que nous avons lus, il y a une sagesse à avoir. Le nouveau testament développe aussi une approche assez prudente vis-à-vis de l'alcool. Les anciens et les diacres ne doivent pas être adonnés au vin. C'est-à-dire que ce sont les excès qui ne doivent pas faire partie de leur vie. Socialement, on ne peut pas dire d'eux, ah cet évêque-là, qu'est-ce qu'il boit Ce pasteur-là, il est vraiment attaché au vin.

L'ivrognerie est une forme de débauche parce que justement, elle va révéler ce qu'il y a dans le coeur, et généralement conduire à ce qui est dans le coeur. Alors voilà pour les mises en garde, mais on n'a pas que cela dans la Bible, et ce serait hypocrite de s'en tenir qu'à cela. Nous voyons en Exode chapitre 29 verset quarante que l'offrande de vin accompagne le sacrifice d'un agneau nombre quinze également. Deutéronome évoque le vin comme monnaie d'échange, et invite les israélites à être généreux dans leur offrande, donc à produire, fabriquer du vin. En Amy 8, le peuple est tellement triste de son péché, et c'est un texte d'ailleurs extraordinaire que je t'invite à lire, qu'il pleure en entendant la lecture de la loi qui est expliquée devant eux.

Et ils pleurent tellement que les prêtres disent au peuple de cesser de pleurer et d'aller prendre du vin pour se réjouir de la grâce de Dieu. Alors je n'ai jamais entendu un pasteur terminer son message face à une assemblée qui est en larmes dans la repentance et qui dit: Bon les amis, allez prendre une bière maintenant, on a pleuré sur notre péché, on va maintenant se réjouir de la grâce qui nous est accordée. Et le Psaume 104 parle de la bienveillance de Dieu qui dit, verset quatorze, il fait germer l'herbe pour le bétail, et les plantes pour le service des humains pour tirer le pain de la terre, le vin qui réjouit le cœur de l'homme et fait plus que l'huile resplendir son visage, et le pain qui soutient le cœur de l'homme, les arbres de l'Éternel se rassasient, les cèdres du Liban qu'il a plantés. Zacharie chapitre dix verset sept nous dit qu'Éphraïm sera comme un héros, le coeur aura la joie que donne le vin. Et Paul demande à Timothée en 1 Timothée 5.23 de cesser de boire de l'eau seulement à cause des maladies d'estomac.

Et effectivement, dans les contrées où l'eau est souvent contaminée par des bactéries, il y a une vertu d'ajouter à l'eau du vin, ou bien de boire du vin ou des boissons fermentées, parce que il y a une meilleure gestion, ou en tout cas ça va tuer un certain nombre de bactéries. Et puis il y a ce passage prophétique emblématique de Esaïe 25 qui annonce, alors je ne sais pas si ce sera quelque chose à prendre littéralement ou à considérer dans l'avenir, comme symbolique de la joie qui sera nôtre dans l'éternité, mais Esaïe 25 nous dit au verset 6: L'Éternel des armées fera pour tous les peuples sur cette montagne un festin de mets succulent un festin de vins vieux de mets succulent plein de moelles de vins vieux clarifiés Voilà, alors des textes qui disent, attention c'est super dangereux le vin, des textes qui disent c'est super joyeux le vin. Et puis on a romain quatorze qui nous dit ne nous jugeons donc plus les uns les autres, usez plutôt de votre jugement pour ne pas mettre devant votre frère une pierre d'achoppement ou une occasion de chute. Donc, si tu sais qu'un frère ou une sœur a de la peine avec l'alcool, ne bois jamais d'alcool devant lui, devant elle, et certainement ne pas lui laisser l'idée que c'est quelque chose qui est facile à gérer, encourage-le ou encourage-la dans ses efforts de vivre loin d'une dépendance qui peut être destructrice.

Alors qu'est-ce que l'on peut faire de ce survol de textes qui semblent aller dans deux directions différentes? Il me semble qu'il faut dire que boire du vin occasionnellement n'est pas un péché, que boire du vin par contre pour anesthésier sa souffrance ou désinhiber son caractère est une insulte à l'image de Dieu et à la liberté humaine, et c'est surtout considérer en tant que disciple de Christ, que Jésus n'est pas suffisant pour gérer les souffrances et les difficultés de la vie chrétienne. Boire de manière constante parce qu'on ne peut pas fonctionner, ça c'est une forme d'addiction et d'esclavagisme qui requiert beaucoup d'attention, et je te renvoie aux épisodes 204 à 207 que j'ai eu la joie de réaliser avec mon ami et frère médecin addictologue Daniel Brobeck, où on parle de l'addiction et comment sortir d'une addiction, et y compris de cette notion d'addiction à la pornographie ou au circuit du plaisir dans le cerveau. Très beaux épisodes que je vous renvoie, donc épisodes 204 à 207, je vous invite à les écouter. Effectivement, dans la vie d'une église, la modération est souvent difficile à enseigner.

C'est beaucoup plus facile d'enseigner l'absolu, l'abstinence complète lorsqu'il y a fragilité. Mais en réalité, parfois, cette abstinence, elle peut créer une certaine hypocrisie, et je vais y venir. Alors justement, quelles sont les données culturelles Est-ce qu'il faut les considérer bien, par exemple, on se moque assez facilement aujourd'hui de la prohibition et de ce mouvement de tempérance que des chrétiennes, c'était des femmes souvent qui étaient, parce que les hommes étaient ivres, qui ont mené cette action, on se moque de cette action comme étant excessive. Mais quand on regarde les chiffres et les faits, on réalise que c'était une menace profonde à l'établissement même du pays. En 1830, chaque américain consommait en moyenne 26.5 litres d'alcool pur par an, c'était l'équivalent de 90 bouteilles de whisky par personne.

Je veux dire, c'est pour réaliser la consommation telle, et là on parle de la consommation moyenne, donc certaines personnes buvaient beaucoup plus, et d'autres personnes n'en buvaient pas du tout, était telle que, et bien toute la société cessait de fonctionner. Qu'est-ce que vous avez lorsque vous avez une population alcoolique Les hommes ne vont pas travailler, il n'y a pas d'argent pour éduquer les enfants, il y a souvent de la violence faite aux femmes ou aux enfants, et il y a une destruction de la fibre même de la société. Et donc, on a plusieurs générations qui sont impactées par ce genre de comportement. Mon fils en Alaska est marié à une femme dont le père me racontait que son grand-père, donc l'arrière-grand-père de ma belle-fille, avait bénéficié d'un lot de terre assez conséquent en Alaska pour faciliter l'immigration dans cet état qui est quand même compliqué, dans lequel il est compliqué de vivre, et il avait un énorme lot de terre, mais il était alcoolique. Un homme violent, colérique, alcoolique et joueur.

Et devinez quoi Un jour, il a joué son, sa propriété au jeu, sous l'effet de l'alcool, et il a tout perdu. Lorsqu'il s'est réveillé et qu'il a réalisé le désastre de cette perte, ça a été un coup de massue qui l'a conduit à la repentance et à la foi, il est devenu chrétien et ça a lancé une famille dans la foi chrétienne, même si à ce moment-là, sa femme avait divorcé, elle ne pouvait plus supporter cet homme et tout ce que l'alcool avait fait subir à sa famille. Il y a eu une belle rédemption, mais waouh, combien de larmes. Et donc parfois, il faut réaliser que lorsqu'une société en arrive à ce degré de contrôle par l'alcool, il faut parfois des mesures radicales. Et donc le mouvement de tempérance, ça a été un succès, même si on s'en moque aujourd'hui, ça a été un succès parce que aujourd'hui la consommation en deux mille vingt d'alcool aux États-Unis, l'alcool pur, est de neuf litres par an et par personne selon les données de l'Organisation Mondiale de la Santé.

On est donc bien en deçà des niveaux du dix-neuvième siècle. Et oui, parfois certaines populations sont préservées, On m'a appris que les populations asiatiques ont un déficit d'alcool des hydrogénases. Je le lisais, je ne l'ai pas mémorisé et je ne le savais pas, c'est une enzyme qui confère un dégoût de l'alcool et qui confère des symptômes tellement sévères que, par exemple, un ado, alors on va prendre par exemple un ado japonais, quatorze, quinze ans, pour la première fois, il boit un peu d'alcool, et sa réaction est tellement violente, il se sent tellement mal que plus jamais il ne goûtera la moindre, enfin il ne prendra la moindre boisson d'alcool. Et puis il y a d'autres populations, et on ne sait pas exactement pourquoi, qui ont des taux d'addiction à l'alcool immédiat assez incroyables. Certaines populations indiennes d'Amérique du Nord sont à trente-cinq pour cent, alors que les blancs d'Europe et des États-Unis sont à huit pour cent, et les blancs de Russie sont à douze pour cent, ce qui explique d'ailleurs une certaine différence de compétitivité, m'a-t-on dit, entre les deux populations.

Et les ravages sont immenses, les Inuits du grand nord ont cinquante-cinq pour cent des hommes répondent aux critères de dépendance, et c'est très triste de le dire, certaines tribus d'Afrique centrale, les Bantous, les Pygmées, vont probablement disparaître à cause de l'alcool qui leur est proposé, et ils sont à quatre-vingt-cinq pour cent dans des taux de dépendance. Il y a un risque de mort sociétale sur les deux ou trois prochaines générations. Alors dans ces contextes, dire non pleinement à l'alcool, c'est souvent la meilleure chose, parce que c'est trop difficile de jouer avec le feu, et en fait, c'est inutile, c'est totalement inutile. Ceci dit, lorsque l'on naît dans un terreau d'interdiction, et bien il y a souvent une hypocrisie qui se développe. J'étais à N'Djamena, dans un quartier musulman, et on m'a dit que les bars dans ces quartiers fonctionnent toute la nuit, et les musulmans qui disent ne pas boire d'alcool, boivent de l'alcool la nuit.

Et il en va de même, des chrétiens, ce n'est pas du tout un jugement à leur encontre, mais ça se fait de façon détournée. Et donc, il vaut mieux regarder les choses en face, parler de modération, parler d'interdiction quand c'est une nécessité, et de considérer aussi l'ensemble des données. Il y a parfois, j'ai cité des facteurs culturels négatifs, il y a parfois des facteurs culturels positifs. J'en cite un, un seul, en Irlande, île extrêmement pauvre, qui a malheureusement été malmenée autant par le catholicisme que le protestantisme, c'est quelque chose qui est assez tragique au sujet de cette île, mais bref, dans cette île où il fallait arracher les centimes de la terre, et c'était des centimes seulement, les ouvriers rentraient souvent d'après une journée harassée de travail, terrassés par la faim, et souvent malnutri. Il y avait beaucoup de maladies et de morts liées à cela.

Il y a un homme, un chrétien, qui s'est dit, mais il faut qu'on nourrisse à bas prix les ouvriers qui travaillent tant. Et il a créé cette bière que l'on appelle la Guinness, et cette bière avait pour vocation d'offrir suffisamment de calories comme un repas pouvait l'être, mais qu'il ne pouvait pas s'offrir. Et il a créé cette bière pour pouvoir répondre aux besoins culturels du moment de donner de quoi vivre aux populations qui n'avaient pas de quoi le faire. Alors voilà, c'est dans quelle direction il faut aller, tu as raison, Certains prophètes, pour pouvoir garder leur attention très lucide, devaient s'abstenir de vin, et c'est une bonne chose. Mais en même temps, si on est capable de le gérer correctement, il n'y a pas de prescription d'interdiction à une utilisation modérée du vin.

Et donc le chemin de la Bible, c'est un chemin de sagesse qui implique de se connaître, de connaître les autres et de ne pas être une occasion de chute pour les autres, et user de ce monde sans être esclave du monde. Et cette sagesse fait aussi comprendre que ce que l'on peut accepter pour soi, ne doit pas priver mes enfants d'une éducation, d'une bonne alimentation, et que là, il y a toute l'action de mettre les autres au centre de son attention plutôt que de se mettre soi-même au centre de l'attention. Alors je vais clore cet épisode avec Galates chapitre 5.19 5.19-23 qui nous dit que les œuvres de la chair, c'est-à-dire ce qui est naturel en nous sont évidentes, c'est-à-dire inconduite, impureté, débauche, magie, hostilité, discorde, jalousie, fureur, rivalité, division, parti pris, envie, ivrognerie, orgies et choses semblables. Je vous préviens comme je l'ai déjà fait, ceux qui se livrent à de telles pratiques n'hériteront pas du royaume de Dieu. Mais le fruit de l'Esprit est amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi.

La loi n'est pas contre de telles choses. Et on voit que l'ivrognerie fait partie de ces œuvres de la chair, et que pour remplacer ces œuvres de la chair, il ne s'agit pas simplement de se donner des lois, mais de développer quelque chose de plus beau qui est l'amour, la joie, la paix, et qui émane d'une connexion et d'une relation à Dieu. Vivre esclave de ses pulsions, c'est témoigner quelque part, si on n'est pas dans un schéma de repentance et de s'accrocher au Seigneur, qu'on se fiche de Christ et qu'on se fiche de l'évangile. Mais par contre, si Christ a envahi une vie, il réoriente nos passions, et on accède à cette vie nouvelle par la foi, la confiance, que Christ est mort pour nos péchés, les défaillances qui sont mentionnées dans les versets que j'ai évoquées et malheureusement que j'ai moi-même réalisées. Transgressé ces lois, je l'ai fait, mais justement, il y a une grâce qui est en Christ, qui est disponible à ceux et celles qui se confient en lui.

Et Dieu veut alors développer en nous quelque chose qui va contrer les pulsions naturelles de la chair, l'amour, la joie, tout ce qui est du fruit de l'Esprit, c'est mon désir que ce soit ta réalité, ma réalité, notre réalité en fait. Cet épisode vous a édifié Alors merci de le liker et de le partager pour que d'autres puissent en profiter. Pensez aussi à vous abonner à la chaîne d'un pasteur vous répondre pour ne manquer aucun des prochains épisodes. Enfin si vous avez une question à poser à Florent Varak, écrivez-le directement sur contact arobase tout porte-saguars point com.

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R. Charrier