Un pasteur vous répond

Peut-on encadrer, voire interdire la lecture de la Bible? (Épisode 450)

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Publié le

07 mars 2025

Au cours de l'histoire, l'accès à la Parole a souvent été limité, contrôlé, voire interdit. Désormais, nous vivons dans une ère où beaucoup de principes on étés renversés, où sont prônées la liberté d'accès à la connaissance et à l'enseignement, mais aussi où de nombreuses erreurs d'interprétation et fausses doctrines ont vu le jour. Nous pouvons alors nous poser la question: quelles sont nos responsabilités quant à la régulation de l'accès à la Bible?

Ressources mentionnées:

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Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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Si tu as une question adressée à Florent Varak, commence par consulter la liste des épisodes existants ici et si le sujet n’a pas encore été traité, tu peux poser ta question à l’adresse: contact@toutpoursagloire.com.

Transcription:

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.

La question est posée:

Bonjour Florent, tout d'abord, merci pour ton podcast qui m'a beaucoup aidé à grandir dans la foi et appris à réfléchir bibliquement. Je m'excuse par avance, c'est une longue question. J'ai pris un cours sur l'Ancien Testament l'an dernier; cela m'a beaucoup fait réfléchir puisque j'ai appris comment bien lire les textes du Pentateuque et des livres historiques, par exemple: comprendre le genre, le contexte littéraire, l'intention de l'auteur, le sens du texte et l'application pour nous aujourd'hui. À la fin de Deutéronome, Moïse donne des instructions concernant la lecture de la loi. Je comprends qu'à l'époque, il n'y avait pas d'imprimante, mais c'est quand même la responsabilité des prêtres et sacrificateurs de lire la loi au peuple et peut-être de lui expliquer. Tout cela m'amène à ma question: dans notre ère où la Bible est facilement accessible, est-ce responsable de laisser toute personne lire la Bible en s'attendant à ce qu'on développe une bonne théologie? Je pense à l'abus de Jérémie 29.11, aux abus du psaume 23 et aux cas les plus extrêmes avec, par exemple, les Témoins de Jéhovah qui ont débuté avec des groupes d'études bibliques. Étant donné que la majorité d'entre nous ne connaissent pas ou peu les styles littéraires concernés, le contexte et les pratiques du moment, l'intention des auteurs, etc., on est presque certain de ne pas complètement saisir le sens des textes. Certaines églises insistent pour qu'on lise la Bible sans pour autant l'enseigner en profondeur chaque dimanche. Dans mon église locale, par exemple, il y a des gens qui ont une théologie proche de la prospérité et des calvinistes, deux planètes différentes. Sommes-nous responsables de notre lecture et de l'interprétation qu'on fait des textes? Sommes-nous responsables d'approfondir notre compréhension? Comment savoir si on se trompe ou non? Quel est le rôle de l'Église locale dans tout cela? Avant notre temps, c'était difficile d'avoir une Bible à la maison; donc, il fallait aller écouter le pasteur ou le prêtre. Maintenant, on nous dit de lire nous-mêmes, mais sommes-nous vraiment équipés pour le faire de la bonne façon? Que le Seigneur bénisse ton ministère.

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Et cetera, merci beaucoup pour ta question.

C'est une question absolument magnifique et les implications sont massives, tant pour l'Église que pour les équipes pastorales et les organisations missionnaires. Alors, il y a pas mal d'axes de réponses qui pourraient être développés, mais, quelque part, c'est intrigant comme question parce que ça me fait penser à la manière dont, traditionnellement, l'Église catholique a été gênée par la lecture de l'Écriture, parce qu'elle estimait justement que les chrétiens lambda n'avaient pas la capacité de comprendre correctement et qu'il était préférable qu'ils ne lisent l'Écriture qu'en compagnie de prêtres. Ça a beaucoup changé avec Vatican II, heureusement. Mais, aujourd'hui, je ne pense pas qu'il y ait de prohibition quelconque qui pèse sur la lecture de la Bible. C'est donc une question avec laquelle l'Église, dans un sens général, a débattu. De ma perspective, c'est le combat des siècles, n'est-ce pas? Dès le début de la présence de Dieu parmi les êtres humains, il y a eu un serpent qui a dit: “Dieu a-t-il réellement dit?” Et tout au long de l'Écriture, on voit toujours un duel, parfois très violent et très terrible, entre ceux qui sont véritablement des hommes et des femmes de Dieu et ceux qui sont, parfois sans le savoir, parfois de façon très consciente, des adversaires de ce que Dieu dit. Je pense, par exemple, à ce vrai prophète que Dieu envoie, qui est jeune et qui se fait berner par un vieux prophète qui est trompeur, dans 1 Rois 13. Je pense à Michée, le seul prophète face à la flopée de faux prophètes, dans 1 Rois 22. Je pense à Jérémie et Ézéchiel qui ont tous été confrontés par des centaines de gens qui disaient l'inverse de ce que Dieu leur demandait à eux, les vrais prophètes, de dire. Jérémie 14.14 nous le dit à merveille et c'est effrayant:

L'Éternel me dit: “C'est la fausseté que prophétisent en mon nom les prophètes. Je ne les ai pas envoyés, je ne leur ai pas donné d'ordre, je ne leur ai point parlé. Ce sont des visions fausses, de la divination et de l'idolâtrie, des tromperies de leur cœur qu'ils vous prophétisent.”

Waouh ! Il y a de tout temps des gens qui disent l'inverse de ce que Dieu dit. Et quand ce ne sont pas des faux prophètes comme dans le cas de l'Ancien Testament, ce sont des faux enseignants. L'apôtre Pierre, très réaliste, dit: "Il y a eu de faux prophètes parmi le peuple; de même, il y a parmi vous de faux docteurs", de Pierre 1, de faux docteurs, c'est-à-dire de faux enseignants. Et parfois même des hommes de Dieu formidables comme l'apôtre Pierre se font ou doivent être corrigés, comme Paul l'a fait au sujet de l'hypocrisie de Pierre. On lit cela dans Galates, et Pierre ne lui en a pas voulu parce que, quelques temps après, à la fin de sa vie, il concède que Paul n'est pas toujours facile à comprendre. Je cite ici de Pierre 3.16:

C'est ce que Paul fait dans toutes les lettres où il parle de ces sujets et où se trouvent des passages difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme elles le font du reste des Écritures, pour leur propre perdition.

Donc, il y a toujours cette notion: Dieu dit, et puis des hommes disent soit l'inverse, soit, de façon très maligne, vont essayer d'attaquer les fondamentaux. Et d'ailleurs, parfois, c'est une bonne chose. Pourquoi? Parce que l'apôtre Paul dit aux Corinthiens:

Il faut bien qu'il y ait aussi parmi vous des controverses, afin que ceux qui sont dignes d'approbation soient manifestés parmi vous.

Il arrive que des controverses, que ce soit des controverses morales ou théologiques, secouent l'Église. Alors, ce n'est jamais un processus très plaisant et souvent, il y a un peu comme le brouillard de la guerre pendant ces moments-là. Les uns accusent le pasteur, les autres accusent les anciens, les anciens accusent... Il peut y avoir des moments vraiment troubles sur des questions sensibles de l'Écriture, et ça permet de voir quels sont les hommes, les femmes qui sont attachés à la piété, à la personne de Christ, à l'Écriture, et qui sont en fait les enfants de Dieu, les vrais.

Alors, donc, le premier point que j'ai évoqué, c'est le combat des siècles: “Dieu a-t-il réellement dit?” Le deuxième point que je voudrais évoquer, c'est la responsabilité des leaders. Et l'apôtre Paul montre ce qu'est la responsabilité d'un leader dans trois livres: Tite 1 et 1 & 2 Timothée. Et je te je t'encouragerai à les lire parce que ça définit très clairement le pourquoi et la responsabilité de ceux qui sont attachés à l'Église dans son œuvre. L'apôtre Paul écrit:

Toi, reste attaché à ce que tu as et qui est l'objet de ta foi. Tu sais de qui tu l'as appris depuis ton enfance. Tu connais les écrits sacrés; ils peuvent te donner la sagesse en vue du salut par la foi en Christ Jésus. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. Je t'adjure devant Dieu et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son avènement et de son royaume: prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, convaincs, reprends, exhorte avec toute patience et en instruisant.

Je te passe la suite, mais il y a cet élan profond qui incombe à ceux qui sont les leaders de l'Église de prêcher la parole, pas de prêcher des fioritures, pas de prêcher une morale, pas de prêcher des petites histoires qui font chaud au cœur, pas de prêcher des choses qu'on entend dans un club et on se dit: "Ouais, c'est trop bien de faire partie de ce club", prêcher la Parole en sachant qu'il y a un enjeu fondamental. Et quand tu me dis que dans ton Église, il y a l'évangile de prospérité, mais ce n'est pas l'Évangile ! L'évangile de prospérité, il y a quelque chose qui est en dehors de la Parole, et ça, ça me surprend. Et je me dis: "Est-ce que vraiment le leadership ici est attaché à un fondement assez solide?" Personnellement, je crois que la responsabilité des leaders, comme tu le soulignes, c'est de prêcher déjà l'ensemble du texte biblique, prédication de l'ensemble des livres bibliques, de livres entiers, de façon intelligible, percutante, qui transforme le cœur, et pas simplement des petits thèmes qui nous font du bien parce qu'on en aurait besoin pour la vie. Il faut aussi que les leaders se disent qu'il faut qu'ils donnent des occasions de se former en interprétation de la Bible, dans les doctrines essentielles, et puis encourager les chrétiens à vivre dans des structures où ils vont être exposés de façon durable à l'Écriture. Et c'est là où on ne peut pas s'appuyer seulement sur les leaders. L'histoire de l'Église nous montre que les leaders dérapent pour X raison. Quand je dis "dérapent", ce qui peuvent bien sûr déraper moralement, mais ça, c'est facilement reconnaissable. Mais qu'ils peuvent déraper dans leur doctrine, et c'est rarement le mouvement de leader qui ramène une Église dans l'orthodoxie. C'est souvent l'Église qui reconnaît les faux enseignants, ceux qui enseignent de faux évangiles, comme Paul met en garde dans Galates chapitre 1. Et il existe des tas d'Églises qui se disent chrétiennes, que ce soit des Églises réformées, que ce soit des Églises évangéliques, elles se disent chrétiennes, mais qui ont cessé d'enseigner que la Bible est la Parole de Dieu, que Christ est Dieu incarné ayant fait tout ce que l'Écriture annonce de lui, y compris des miracles, et qu'il est mort sur la croix pour nos péchés et qu'il est ressuscité pour ouvrir une espérance vivante à tous ceux et toutes celles qui se confient en lui. Et donc, bien sûr que les leaders ont besoin de prêcher quelque chose de clair, mais lorsqu'ils cessent de le faire, c'est souvent l'Église qui prend conscience de ça, qui manifeste son opposition et qui quitte parfois l'Église. Et Jésus invite les Églises parfois à se repentir. Il suffit de regarder ou de relire Apocalypse 2 et 3, et l'apôtre Paul, pardon, la personne de Christ dit à l'Église d'Éphèse que s'il ne se repend pas, lui enlève le chandelier, le témoignage sort de l'Église, et l'Église cesse d'être une Église et devient un club.

Ça, c'était pour la responsabilité des leaders. Ce que je voudrais maintenant souligner, c'est la responsabilité des chrétiens. Et vois-tu, je serai un petit peu plus optimiste que toi sur la manière dont tu parles de cette incapacité de comprendre. L'apôtre Jean, dans 1 Jean 2.20, dit:

Vous-mêmes, vous avez une onction de la part de celui qui est saint, et tous, vous avez la connaissance.

Au verset 27, il dit:

Pour vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous. Vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne, mais comme son onction vous enseigne toute chose, qu'elle est véritable et qu'elle n'est pas un mensonge, demeurez en lui comme elle vous l'a enseigné.

Comment comprendre cela? Puisque le Saint-Esprit est donné à chaque enfant de Dieu et puisque la Parole de Dieu, Dieu merci, est accessible dans nos pays, il y a, à condition d'avoir un esprit humble et ouvert à la compréhension de la Parole de Dieu, une véritable capacité au discernement. Certes, on peut avoir beaucoup d'avis différents sur plein de sujets secondaires. Peut-être que tu as suivi un débat que j'ai eu avec un ami qui m'est cher, Pascal Denau, sur le Millénium. On n'a pas la même conviction sur ces questions, et ça va, et sa compréhension du Millénium, dans Apocalypse chapitre 20, est instruite d'une manière différente, d'une herméneutique différente sur l'ensemble de l'Écriture, de la même manière que mon herméneutique qui me fait considérer le pré-millénarisme comme préférable et le fruit d'une herméneutique globale différente. Et ça va, parce que cela ne met pas en péril les fondamentaux. Et en cela, le Saint-Esprit peut agir en nous, faisant prendre conscience de nos propres œillères ou de nos propres perceptions ou conceptions herméneutiques, donnant fruit ou naissance à des convictions différentes sur des sujets secondaires. Mais sur des sujets importants et fondamentaux, on a l'onction, on a l'onction, et le Saint-Esprit va nous montrer dans l'Écriture, dans la discussion avec des frères, dans l'interrogation des leaders de l'Église, lorsque ceux-ci peuvent parfois errer, et on va grandir. L'avantage que nous avons, c'est qu'on a toute une vie pour grandir. Le salut que nous recevons, la justification que nous recevons à notre conversion, est une première étape d'un long chemin de sanctification et de croissance. Mes convictions sur Dieu, sur le salut, sur la vie chrétienne sont heureusement différentes aujourd'hui de celles que j'avais lorsque je me suis converti. Je pense au psaume 1:

Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s'arrête pas sur le chemin des pécheurs et qui ne s'assied pas sur le banc des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel et qui médite sa loi jour et nuit. Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas. Tout ce qu'il fait réussit.

Tu vois l'enchaînement ici, l'enchaînement moral? Mes yeux qui sont tournés vers la justice, je vais me détourner de ceux qui veulent m'asseoir dans un schéma d'opposition à Dieu, et je vais me délecter de l'Écriture, je vais la méditer, je vais la mémoriser, je vais la mâchouiller, je vais l'intégrer à ma vie et à mon chemin, en sorte qu'elle sculpte ma compréhension et mon monde. Ce faisant, Dieu va façonner ma manière de vivre et d'être, et va nourrir ce chemin que j'ai, et va clarifier mon herméneutique et mes convictions.

Alors, on arrive sur la fin de cet épisode pour dire: il faut encourager la lecture, mais pas la lecture d'un verset à la fois, mais la lecture de tout un livre de la Bible, fondamentalement, dans son culte personnel, régulièrement, complètement. Lire la Bible une fois par an, lire le Nouveau Testament une fois par an, si on n'est pas encore à vouloir lire quatre chapitres par jour, ce qui est à peu près la moyenne nécessaire pour parvenir à lire toute la Bible en une année. Mais de pouvoir lire et lire, et essayer de voir progressivement, alors que nous nous laissons imbiber de la pensée du Seigneur, ce qui est central, de ce qui est secondaire. D'ailleurs, je pense que, avec cela, et bien, on va petit à petit comprendre qu'il y a des désaccords qui sont secondaires et d'autres qui sont fondamentaux. Et je te renvoie sur le livre excellent de James Hutchinson, "Sacrés désaccords", qui examine justement la possibilité d'avoir, au sein de l'Église, des avis différents sur des choses secondaires, mais sur des choses essentielles, il faut vraiment faire en sorte que l'on voit les choses de la même manière. Et dans ces formations, dans ces réflexions, je pense qu'on va tomber d'accord qu'il y a un triptyque fondamental à garder: premièrement, la révélation, la Bible est la Parole de Dieu, Dieu s'est révélé dans l'Écriture, son autorité n'est pas discutable; deuxièmement, la doctrine de Dieu, Dieu est un, Dieu est trinitaire, non négociable, Jésus-Christ est Dieu le Fils incarné, mort pour nos péchés, et ça, ça nous conduit au troisième point: il est venu mourir et ressusciter, non seulement pour pardonner nos fautes, mais pour changer la trajectoire de notre vie. La grâce n'est pas un ticket dans le sens gratuit, a, il est un ticket gratuit parce que Christ a payé, mais quand je bénéficie de son salut, je suis entraîné dans un changement de vie. Ou alors, le salut n'est pas réel. Paul encourage en tout cas les leaders de l'Église avec cet avertissement:

Veille sur toi-même et sur ton enseignement avec persévérance, car en agissant ainsi, tu sauveras et toi-même et ceux qui t'écoutent.

Et je prie que nous soyons attentifs à cette réalité. C'est un dur labeur que d'enseigner l'Écriture, c'est un dur labeur de ne pas chercher simplement la connexion émotionnelle avec une petite histoire rigolote, avec une situation sympathique, mais au contraire de chercher le sens de ce que l'Écriture, le Saint-Esprit a consigné dans l'Écriture, et dimanche après dimanche, de le livrer à l'ensemble de l'Assemblée pour créer une culture attachée à la Bible, qui va grandir et se nourrir de l'Écriture.

Alors, il faut certainement pas interdire la lecture de la Bible, au contraire, et il faut certainement faciliter les discussions qui permettent de comprendre où sont les nœuds les plus importants, où sont les nœuds qui sont secondaires. Et au fil du temps, développer les réflexes qui nous permettent d'interpréter correctement un texte narratif, qui se comprend différemment qu'un texte issu d'une lettre ou d'une parabole, comme tu commences à en faire la découverte. Ça me réjouit tellement que tu sois attaché à ce désir de comprendre la Parole de Dieu afin d'aimer Dieu de façon plus profonde et afin de le servir de façon plus judicieuse et vraie.